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Les AED (African Energy Days) ou Journées africaines de l’Energie

6 au 8 septembre 2012.

Les AED (African Energy Days) sont un concept original de Con7pt Multimédia. Il s’agit de la plus grande rencontre des professionnels du secteur énergétique à l’échelle continentale. Et ce, autour d’un thème fédérateur et d’actualité.

Les AED sont l’occasion pour toutes les entreprises intervenant dans les secteurs des hydrocarbures, des Energies renouvelables, de l’Eau, de l’Electricité ou même des cabinets d’études, d’exposer leurs expertises au grand public. Espace d’échanges des professionnels, les séances d’exposition seront meublées par des conférences et/ou panels. Les AED se termineront par un gala de bienfaisance, qui aura au menu des ventes aux enchères dont les bénéfices iront à une oeuvre caritative, en l’occurence la réhabilitation de dix (10) maternités de quartiers précaires d’Abidjan.

•Le thème et les sous-thèmes des AED 2012

L’Energie et la réduction de la pauvreté en Afrique

  • L’Energie et le bien-être
  • Quelle contribution du secteur énergétique dans l’atteinte des Objectifs du Millénaire pour le Développement

http://www.africanenergydays.com/

Souemet MAMPASSI : souemet.mampassi@enercap.fr

Le solaire change la vie de sept villages sénégalais

Dans le cadre de ses actions de coopération au Sénégal, la ville de Malakoff a équipé plusieurs villages de lampes solaires SOLTYS


Jusqu’alors dépourvus d’électricité, chaque village dispose désormais d’un panneau solaire et d’une cinquantaine de lampes réparties entre les familles.

Les lampes solaires procurent un meilleur éclairage et plus de sécurité que les lampes à pétrole, facilitant les tâches quotidiennes comme la préparation des repas, les devoirs des enfants ou les déplacements. Les habitants sont unanimes sur les retombées positives de cette action.

Chaque famille verse une cotisation mensuelle permettant de garantir la pérennité du service. La gestion est confiée au groupement féminin du village et le suivi technique est assuré par un technicien local formé spécialement. Les meubles de rangement des lampes ainsi que les housses en tissu ont été réalisés sur place, soutenant ainsi l’activité économique locale.

www.soltys.fr

Revue de presse du programme régional énergie et pauvreté (PREP)- 10 juin 2012

Le programme régional énergie et pauvreté publie chaque semaine une revue de presse sur différentes thématiques comme l’énergie, le climat et l’environnement.

Pour en savoir plus, voir à l’adresse : http://energyaccessafrica.org

Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a tenu, le mardi 5 juin 2012 à Ouagadougou, une conférence de presse sur l’initiative « Energie pour tous (SE4ALL) ».

Pour en savoir plus : http://www.afriquejet.com/energies-durables-le-pays-adhere-a-linitiative-onusienne-2012060840020.html

Jacques Monvois

Lauréats 2011 du Prix de la fondation POWEO

En novembre 2011, 3 dirigeants d’associations africaines ont été déclarés lauréats du Prix de la fondation POWEO. Chaque récompense est versée à l’association pour favoriser le développement de ses activités.

M. K.Joseph TAME, coordinateur de l’ONG SHD (Service Humanitaire de Développement) à Dapaong (nord Togo)

ONG togolaise créée en 1984, SHD contribue à l’amélioration des conditions de vie des populations vulnérables du Nord-Togo. SHD intervient dans l’accès à l’énergie solaire et à l’eau potable et est ainsi devenue « une Association-Entreprise ».
L’activité  »énergies renouvelables » est créée en 1990 suite aux troubles politiques qui ont entraîné la rupture de la coopération internationale gouvernementale avec le Togo. Depuis 1999, SHD a été sollicitée par les autorités sanitaires nationales, l’OMS, l’Unicef-Togo, CFAO-Togo, Energy-Assistance… pour l’électrification et le renforcement de la chaîne de froid dans plus de 30 structures sanitaires dont 2 hôpitaux préfectoraux. Aujourd’hui, SHD compte une douzaine de permanents, dont 8 pour les installations solaires.

Juliette KETEHOUNDJE, fondatrice du groupement de femmes KPONDEOU, commune de Zakpota, département du Zou, Bénin

Emigrée en Côte d’Ivoire, Juliette KETEHOUNDJE est témoin, impuissante, de la maltraitance des enfants de ses consoeurs de Zakpota, placés là-bas pour un pécule dérisoire. Rentrée au pays, elle décide de rassembler les veuves et les foyers démunis victimes des trafiquants d’enfants, son action aboutit à la création du groupement en 2001. Kpondéou est aujourd’hui un GIE de 124 membres avec un domaine agricole de 6 ha. Le groupement vend des produits agricoles et transformés. En 2009, des foyers améliorés sont introduits pour la transformation alimentaire (huile de palme, cuisson des arachides), aujourd’hui plus de 100 femmes en ont construit un. La plateforme multifonctionnelle installée en 2011 (avec presse huile de palme, concasseuse, presse huile palmiste, décortiqueuse, moulin d’arachides, moteur et alternateur) permet de franchir un nouveau palier dans la croissance de la production. Cette plateforme fonctionne au gas-oil mais l’objectif est d’introduire de l’huile de jatropha dès que possible. Aidé par des ONG, le groupement a autofinancé cet équipement à hauteur de 5% soit 1950€.

Marthe DJUIKOM, fondatrice de FERDEDSI (Forum des énergies renouvelables pour le développement durable par la solidarité internationale), Foumbot (ouest Cameroun) et Bruxelles

Marthe Djuikom débute sa carrière au service du développement régional au Cameroun, son pays natal, notamment dans des projets en faveur de l’environnement, de l’autopromotion rurale et des femmes. La confrontation avec les réalités du terrain la conduisent à s’intéresser aux questions d’énergie et à leurs liens avec le développement et les questions de genre. Au cours des années 2000, elle reprend des études de sociologie en Belgique, jusqu’à une thèse sur les énergies durables. Sur la base de ses recherches, Marthe Djuikom crée, au Cameroun (2006) puis en Belgique (2007), une association consacrée à l’accès à l’énergie, le FERDEDSI (Forum Energies Renouvelables, Développement durable et Solidarité Internationale). Elle engage ses moyens personnels et s’appuie sur des personnes et des organismes qui croient en ses projets. FERDEDSI a déjà à son actif des études en zones rurales, deux picocentrales hydrauliques et des petites électrifications par kits solaires.

http://www.ferdedsi.net

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Les projets de la Fondation Poweo

Lauréats 2010 du Prix de la fondation POWEO

IBCC sarl, Maroua, CAMEROUN Association IFRADE, Bukavu, sud-Kivu, Rép. Démocratique du Congo Sahel-Energie, Dakar, Sénégal IDRISSOU Mohamed, gérant de IBCC sarl, Maroua, CAMEROUN L’aventure débute au début des années 2000. IDRISSOU Mohamed, d’origine béninoise et installé à Maroua, au nord du Cameroun, est alors un électricien qui travaille seul. En 2002, il crée l’établissement de commerce IBC Cameroun avec une orientation Eau & Electricité. Il propose des solutions solaires et gagne (…)

- IBCC sarl, Maroua, CAMEROUN

- Association IFRADE, Bukavu, sud-Kivu, Rép. Démocratique du Congo

- Sahel-Energie, Dakar, Sénégal

IDRISSOU Mohamed, gérant de IBCC sarl, Maroua, CAMEROUN

L’aventure débute au début des années 2000. IDRISSOU Mohamed, d’origine béninoise et installé à Maroua, au nord du Cameroun, est alors un électricien qui travaille seul. En 2002, il crée l’établissement de commerce IBC Cameroun avec une orientation Eau & Electricité. Il propose des solutions solaires et gagne progressivement des marchés de travaux plus importants. En 2008, fort de son succès, Idrissou décide de transformer son établissement en SARL. Aujourd’hui, IBCC, avec un chiffre d’affaires d’environ 300000 €, fait travailler 9 personnes. Elle réalise des installations solaires dans des zones rurales enclavées et auprès des populations les plus pauvres à la demande de missionnaires, d’ONG, d’organismes de coopération ou de l’état. M.Idrissou a récemment créé IBCC-Bénin à Cotonou.

http://www.ibcam.sitew.com

Solange KASIBA, présidente de l’association IFRADE, Bukavu, sud-Kivu, République Démocratique du Congo

Au Sud-Kivu, les violences, le SIDA et la stigmatisation des victimes des viols sont le lot quotidien des femmes. C’est dans ce contexte difficile que Solange Kasiba décide, en 2005, de créer l’IFRADE (Initiative des femmes pour la redynamisation des atouts de développement). Elle veut encourager l’autopromotion des femmes et la lutte contre la pauvreté.
En 2008, une 1ère presse pour produire des briquettes à partir de déchets verts est construite par un menuisier local. Les déchets (papiers, feuilles mortes, sciures, résidus des usines de thé et des rizeries…) sont collectés, broyés, trempés, mélangés, pressés, séchés sous forme de briquettes utilisables en remplacement du bois ou du charbon de bois. Plus de 50000 briquettes ont été produites en 2010, pour une clientèle de femmes pauvres de Bukavu et sa périphérie. Le Prix de la fondation POWEO a permis à l’IFRADE de développer cette production. Cette activité fournit des revenus aux femmes membres de l’IFRADE et constitue une économie pour les ménages consommateurs, elle évite aux femmes de se déplacer en forêt pour collecter du bois, avec tous les risques que cela comporte, et les nuisances liées à ces déchets sont éliminées.

Becaye Blondin DIOP, gérant de Sahel-Energie, Dakar, Sénégal

Expert comptable de formation, B. Diop est rentré au Sénégal en 2007, fort d’une expérience d’une trentaine d’années en France. Pour créer son entreprise au Sénégal, B. Diop s’appuie sur des fournisseurs de matériels compétents, mais surtout sur ses moyens propres et son expérience. Choix d’un emplacement favorable à Dakar, embauche d’un technicien compétent en énergie solaire, mise en place d’un solide relationnel avec quelques fournisseurs basés en Allemagne vont permettre à Sahel-Energie de croitre.
L’activité de Sahel Energie s’articule autour de deux grands axes :

- l’éclairage solaire : lampes portables Elixo en zone rurale non électrifiée, électrification de centres de santé, éclairage et chauffe-eaux solaires en milieu urbain, lampadaires
- pompage solaire pour l’approvisionnement en eau potable des villages.

www.sahel-energie.com

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Les projets de la Fondation Poweo

Lauréats 2009 du Prix de la fondation POWEO

Pour la 1ère fois en 2009, la fondation POWEO a primé 3 petits entrepreneurs africains pour leur action en faveur de l’accès de tous à l’énergie.

Prix fondation POWEO 2009 {JPEG}

BETA (Burkina Energies et Technologies Appropriées), Monsieur et Madame T. Boureima Kabre, Koupéla, Burkina Faso

Monsieur Kabre a longtemps travaillé pour des ONG, notamment la Fondation Energies pour le Monde à partir de 2002. En 2005, il crée avec son épouse le premier cybercafé en milieu rural de la région du Kouritenga. En 2006, il élargit l’activité de cette entreprise à l’électrification solaire décentralisée avec la création de BETA et devient partenaire du programme Crédit-Energie et Amélioration de l’Habitat. BETA collabore à d’autres projets portés par des ONG, il équipe aussi des ménages hors programme, et commercialise des lampes solaires rechargeables. Des contrats de consulting dans ce domaine (études, formations, soutien à projets) complètent son activité.

CDS Eau-Energie, Nouakchott, Mauritanie

Pendant ses études à l’Ecole d’Ingénieurs Sup’Méca de Paris, Sidi Khalifou est volontaire à Ingénieurs Sans Frontières. Diplôme d’ingénieur en poche, il rentre en Mauritanie en 1994 où il travaille pour des projets non-gouvernementaux en hydraulique villageoise et en énergies renouvelables.
En 1999, il rejoint CDS, l’entreprise familiale de travaux publics dont il prend la direction en 2007, il l’oriente vers les activités Eau et Energie. Ses prestations : fournitures d’équipements adaptés dans les domaines de l’eau et de l’énergie, travaux d’adduction d’eau potable, de mini-centrales solaires et/ou éoliennes, concession, délégation de gestion et maintenance de services publics d’eau et d’électricité.

www.cds.mr

GD stock solaire, Kayes, Mali & GD Distri-élec, Paris

Salarié pendant de nombreuses années en France dans le domaine du
matériel électrique, M.Diabi Gandega a créé en 2000 sa propre entreprise de
distribution électrique en France puis au Mali. Il a ainsi choisi de mettre ses
compétences commerciales et techniques au service des populations
de la région de Kayes dont il est originaire. Mr Gandega garantit la
pérennité des équipements solaires et des travaux d’électrification
rurale financés par les nombreuses associations de migrants maliens
ou mauritaniens installés en France. Il fournit conseils techniques,
études de dimensionnement, travaux d’installation et de maintenance
d’équipements solaires, facilités de paiement, formation et suivi des
agents d’entretien.

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Les projets de la Fondation Poweo

Production de légumes bio à l’école de Kaydara (Sénégal)

ONG/collectivité : SIDI. Partenaires locaux : Jardins d’Afrique, Kayer. Aide fondation POWEO : 15500 €. Autres financeurs : Jardins d’Afrique

Contexte :

La SIDI (Solidarité Internationale pour le développement et l’investissement) travaille depuis 15 ans avec des organisations paysannes et des ONG au Sénégal. Dans le Sine-Saloum, elle aide les actions locales pour l’emploi des jeunes, la valorisation des produits agricoles et le recours aux énergies renouvelables (création d’une « chaîne » de restaurants solidaires, aide à la vente des produits agricoles…).

A la ferme-école agro-écologique de Jardins d’Afrique (Kaydara, Communauté rurale de Fimela, région de Fatick), les stagiaires, à travers leurs travaux pratiques, produisent et vendent des légumes « bio ». Les recettes contribuent au fonctionnement de l’école et constituent un petit capital pour leur installation comme maraîchers.

Objectif :

Mettre en place une station de pompage solaire pour l’irrigation de la ferme-école agro-écologique de Kaydara.

Résultats :

La station de pompage comprend :

  • Le puits de 4 m de diamètre et 6,30 m de profondeur
  • Le château d’eau surélevé de 20 m3
  • 4 panneaux solaires (640W/24V) qui alimentent 1 pompe solaire pour remplir le château d’eau
  • 6 robinets répartis sur les 4 côtés du château d’eau à une distance de 15 mètres
  • une conduite d’eau de 100 m qui relie la station de pompage à la Ferme-école.
  • 4 000 m2 sont maintenant arrosés sans « huile de coude » : le château d’eau est plein le matin. L’eau est utilisée durant les premières heures du jour, et au fur et à mesure de cette utilisation, l’énergie du soleil permet de le remplir de nouveau en environ 3 h. L’ensemble permet donc d’augmenter et de sécuriser la production maraîchère de la ferme-école.

L’installation solaire a été réalisée par KAYER, atelier solaire créé par l’UGPM (union des paysans de Meckhé) et devenu aujourd’hui une entreprise autonome avec l’aide de la SIDI et de Schneider-Electric.

La 1ère promotion de jeunes agriculteurs formés à l’école de Kaydara est sortie en mai 2010 après 3 ans de formation.

www.sidi.fr

Une école familiale rurale économe en énergie (Mozambique)

ONG/collectivité : ESSOR. Partenaires locaux : association des parents d’élèves, diocèse, fédération des EFR. Aide fondation POWEO : 25 000 €. Autres financeurs : ONG belge DISOP, Fondation Provictimis, CFSI, ESSOR.

Contexte :

ESSOR travaille depuis 2005 sur le district de Nacala, et développe un projet de formation agricole auprès d’un public de 350 femmes rurales, basé essentiellement sur l’expérimentation et l’analyse.

Pour assurer une pérennité en termes de formation, ESSOR a travaillé à la mise en place d’une école technique agricole, sur le modèle des Maisons familiales et rurales, une « EFR » (la fédération des EFR du Mozambique compte déjà 11 écoles). En 2007, 25 familles créent une association de parents d’élèves et le diocèse met le terrain à disposition.

Objectif :

Electrification, pompage solaire et construction de foyers économes en bois pour la nouvelle école agricole de Nacala au nord du Mozambique.

Résultats :

L’école a été construite par l’association des parents en 2009, avec 6 bâtiments fabriqués et montés en briques de terre compactée. De grandes ouvertures ont été faites pour favoriser l’éclairage et la ventilation. Les eaux de pluie sont récupérées dans 2 citernes pour les usages non alimentaires.

L’électrification a été réalisée par une entreprise mozambicaine : 10 panneaux solaires de 120 W et 12 batteries de 519 Ah pour des besoins évalués à 2600 Wh/jour. Le forage est équipé avec une pompe Grundfos alimentée par 650 W solaire.

L’EFR a été inaugurée en avril 2010 et la formation a commencé avec une 1ère promotion de 6 filles et 13 garçons. Elle accueille dans un premier temps des élèves de 14 à 18 ans, en régime d’alternance ; dans un second temps elle deviendra aussi un centre de formation pour adultes.

www.essor-ong.org