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Accompagner le développement commercial grâce à la veille marketing

Le succès des petites entreprises énergétiques passe par le marketing. Découvrez comment une formation spécialisée dispensée par GVEP s’attaque aux problématiques marketing que rencontrent les petits entrepreneurs, telles que le manque de promotion et de locaux commerciaux adéquats, la mise en œuvre d’une stratégie de l’offre et la sensibilisation des clients au produit.

Tout entrepreneur ou prestataire de services sait qu’à la base de toute activité commerciale se trouve un marché. C’est avec cela à l’esprit que GVEP, via son Programme de Développement d’Entreprises Energétiques (DEEP), cherche à renforcer le potentiel commercial de chacun des entrepreneurs sélectionnés.

En septembre 2011, GVEP a publié une étude intitulée Défis et Stratégies marketing pour les Micro & Petites Entreprises Energétiques en Afrique de l’Est qui se penche sur les obstacles rencontrés par les entrepreneurs de micro et petites entreprises énergétiques en Afrique de l’Est.

D’après cette étude, il existe bel et bien un marché pour les produits d’énergie propre et alternative dans la région. Ceci est dû au faible taux d’accès à l’énergie moder
ne.

« Dans un pays d’environ 39 millions d’habitants », affirme Laura Clough, auteur de l’étude, « seulement 14 % de la population kenyane est connectée au réseau électrique national. Ces chiffres sont encore plus bas dans les pays voisins comme l’Ouganda et la Tanzanie, où de nombreux foyers comptent sur la biomasse piles sèches et le kérosène pour satisfaire leurs besoins énergétiques – principalement, pour cuisiner et s’éclairer. De tels chiffres montrent qu’il existe une véritable demande en solutions énergétiques propres et alternatives en Afrique de l’Est, toutefois de nombreux entrepreneurs énergétiques ont beaucoup de mal à élargir leur marché et à développer leur activité ».

Prenons l’exemple de Jane Tukawa. Depuis 20 ans, elle gère une petite entreprise de production de revêtements en céramique pour foyers améliorés à Namanve, près de Kampala en Ouganda. Bien que la vente de revêtements soit une réussite, elle a conscience qu’elle devra améliorer la qualité de ses produits si elle veut développer son activité.

Cette opportunité lui a été offerte, en juin 2010, lorsqu’une formation dispensée par GVEP dans le cadre de son programme DEEP lui a permis de diversifier et élargir ses activités. « À l’issue de la formation, j’ai vu mon activité fleurir. La clef de mon succès repose sur un business plan et une stratégie marketing solides », explique Jane. L’équipe GVEP a évalué son entreprise et a découvert ses points faibles – notamment dans les domaines du développement de produit, du marketing, de la tenue de registres et de sa politique de prix – qui empêchaient l’entreprise de décoller. Son recrutement dans le programme DEEP a été un élément critique à sa progression.

Julius Muwera, le mentor de Jane – qui a également été formé par GVEP – lui a enseigné au cours de plusieurs sessions, comment améliorer la qualité de ses revêtements. Elle a notamment été formée aux méthodes de mélange des matériaux, à l’utilisation d’un moteur lors du moulage et a reçu des conseils sur la façon de sécher ses revêtements sur une surface plane et à l’abri du soleil afin d’éviter toute fissuration ou déformation.

Il lui a aussi appris comment optimiser l’utilisation de son four de potier – en plaçant les revêtements l’un sur l’autre, de façon uniforme afin d’éviter les fissures lors de l’extraction et en évitant de mettre les revêtements en terre cuite en contact direct avec le feu du four de potier.

Les conseils de Julius sur la mise en place d’un business plan ont eu un impact significatif sur les méthodes de travail de Jane. Elle explique « Mon activité montre des signes de croissance grâce à un solide business plan ». Sa formation comprenait l’élaboration de plans marketing, de plans financiers – des éléments critiques à la restructuration de l’activité de Jane.

(…) Lire la suite de l’article sur le site de GVEP International

Laure Ego, GVEP

SOLAIRE EXPO 2012, salon international dédié à l’énergie solaire -Maroc

Solaire expo est un salon dédié exclusivement à l’énergie solaire. Il se veut plateforme de toute activité relative à la production et à l’exploitation de cette énergie

Cette exposition est l’une des très rares occasions où les acteurs de l’énergie solaire se donnent Rendez-Vous pour mieux faire connaître leurs produits, leurs services et leurs expériences.

L’exposition « SOLAIRE EXPO » se tiendra au Palais des Congrès, de MARRAKECH – Maroc du 9 au 12 février 2012.

Pour en savoir plus, voir le site : http://www.solaireexpomaroc.com/

Jacques Monvois

Une formation et du tutorat pour donner un coup de pouce aux producteurs de fours améliorés en Ouganda

Un programme sur 5 ans récompense l’entreprenariat en Afrique de l’Est en soutenant les micro-entreprises du secteur énergétique qui créent des emplois dans les zones rurales.

A 25 ans, Willy Bamwenyena est un entrepreneur plein de ressources. Il a su identifier le besoin énergétique de sa communauté rurale, en Ouganda, et développer une activité commerciale. Le Programme de Développement d’Entreprises Energétiques (DEEP), piloté par GVEP, a stimulé son activité de production et de vente de fours améliorés – et également celle d’une centaine d’autres entrepreneurs d’Afrique de l’Est.

Willy fabrique ses fours à bois avec des matériaux qu’on trouve localement tels que le terreau et l’argile. Ses fours rencontrent un franc succès auprès de nombreux foyers de Sissa, où 90 % des familles en sont équipées. L’une des principales raisons de ce succès est l’accessibilité et la rentabilité des fours améliorés en comparaison avec les traditionnels fours à trois-pierres.

Sur le long terme, les propriétaires de fours économisent de l’argent – qui, autrement, aurait été dépensé dans l’achat de bois de chauffage – et gagnent du temps – moins de temps passé à ramasser et à sécher le bois. Ces fours réduisent la pollution de l’air et, par conséquent, les maladies chroniques causées par les fumées nocives des foyers ouverts.

Partant de ce constat, Willy a saisi cette opportunité et a commencé à fabriquer des fours pour ses voisins, d’abord en empruntant les outils de ses amis. Sa capacité à utiliser son capital social pour lancer son affaire a attiré l’attention de l’équipe du programme DEEP, qui cherchait alors à recruter de jeunes entrepreneurs dans la région.

L’équipe GVEP en Ouganda a encouragé son esprit d’entreprise en l’incitant à suivre une formation et à bénéficier d’un accompagnement pour développer son entreprise. « Je voulais générer plus de revenus et créer plus d’emplois alors j’ai sauté sur l’occasion en assistant aux sessions de formation », explique Willy.

(…) Lire la suite de l’article sur le site de GVEP International.

Laure Ego, GVEP

Evaluation du potentiel du marché pico-hydraulique au Rwanda

Dans le cadre de son programme ESME (Petites et Moyennes Entreprises Energétiques), GVEP a mené une étude portant sur le marché pico and micro-hydraulique au Rwanda.

Cette étude évalue le potentiel commercial du marché rwandais des centrales hydrauliques hors réseau et générant jusqu’à 50 kW.

Elle a été menée conjointement avec Entec AG et la Suisse qui ont plus de vingt ans d’expérience en développement de technologies pico et micro-hydrauliques dans les pays en développement.

Voici les principales conclusions de cette évaluation :

  • Au Rwanda, il existe un marché potentiel pour les centrales hydrauliques hors réseau et à petite échelle. Il est important de soutenir le développement de ce marché par le biais d’interventions de bailleurs de fonds spécifiques.
  • C’est un marché naissant. Bien que les chargés de développement soient très motivés et qu’ils fassent de leur mieux dans un environnement difficile, il leur manque les compétences de base en ingénierie hydraulique. L’expertise technique limitée des chargés de développement et des fabricants constitue l’un des principaux obstacles à un développement plus rapide de ce secteur.
  • Au Rwanda, il y a une forte demande en services électriques de la part des bureaux, écoles, centres médicaux, entreprises locales et communautés rurales. Le gouvernement s’est engagé dans un ambitieux programme d’extension du réseau électrique. Toutefois, de nombreuses régions isolées demeureront sans accès à l’électricité pour les 15 à 20 prochaines années. Ces régions sont très demandeuses de solutions alternatives d’électrification.
  • Ces dernières années, près de 30 centrales pico-hydrauliques privées ont vu le jour. Il y a une forte volonté, aussi bien du côté des bénéficiaires, à payer pour accéder à des services électriques que du côté des chargés de développement, à concevoir des systèmes adéquats afin de lever des fonds sans accabler le budget des familles moyennes, en proposant des coûts mensuels allant de 2,50 à 5 US$ par foyer (environ 1,90 à 3,80 €).
  • Jusqu’ici, les chargés de développement ont principalement investi leurs fonds propres dans leur activité. Malgré leur état d’esprit entrepreneurial et pionnier, les évaluations financières et commerciales de ces entreprises sont faites sur la base d’estimations approximatives. Afin d’évaluer avec précision la viabilité financière d’un site et obtenir un financement par le biais de prêts, il est nécessaire que les chargés de développement comprennent les principes sur lesquels repose l’exploitation commerciale, de tenir leurs livres de compte à jour et de développer des propositions commerciales rentables.
  • L’accès restreint à un financement tiers est un obstacle de plus au développement du secteur. Bien que les chargés de développement aient trouvé des moyens créatifs pour lever des fonds, il est important de souligner que la croissance de leurs activités pâtit d’un manque de financement.

(…) Lire la suite de l’article et télécharger le rapport sur le marché pico et micro-hydraulique au Rwanda.

Laure Ego, GVEP

Salon international des énergies renouvelables et du bâtiment en Afrique (Dakar- octobre 2012)

ISF CONSULTING organise, à Dakar du 11 au 13 octobre 2012, la deuxième édition du Salon International des Energies Renouvelables et du Bâtiment.

Dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables, meilleure alternative pour le développement des nouvelles énergies, ISF CONSULTING organise la deuxième édition du Salon International des Energies Renouvelables et du Bâtiment. Cet événement majeur s’inscrit dans les nouvelles dynamiques et préoccupations mondiales sur les effets de la raréfaction prochaine des énergies fossiles.

Le salon International des Energies Renouvelables et du Bâtiment sera organisé les 11, 12 et 13 Octobre 2012.

Cette deuxiéme édition est déterminée à se positionner comme la vitrine Africaine de découvertes des nouveautés, innovations, tendances du bâtiment et efficacité énergétique mais aussi de générateurs d’affaires et de rencontres des structures étatiques toutes engagées dans l’ambitieuse politique de l’énergie du gouvernement sénégalais, les organismes internationaux de développement socio-économique, des ressources humaines de qualité, les grandes entreprises, les multinationales etc.

ENERBATIM est le lieu de rencontre préféré de tous les professionnels, où émergent les solutions techniques, qui entreront dans les projets de construction et de rénovation Durables de demain.

Pour tout renseignement veuillez nous contacter par email à l’adresse suivante : enerbatima2012@gmail.com ou consulter notre site web : www.enerbatima.com

Des produits solaires qui donnent du répit aux communautés défavorisées du Salvador

Au Salvador, des kits solaires fabriqués par des personnes handicapées vont contribuer à la lutte contre la pauvreté et le changement climatique.

Le SalvaSol Basic est une petite station de recharge portative qui a la forme d’une lampe et qui fonctionne à l’énergie photovoltaïque. Elle est principalement destinée aux foyers des zones rurales qui ne sont pas rattachés au réseau électrique national. La station peut alimenter une lampe LED en énergie jusqu’à 14 heures, charger des téléphones portables, alimenter un poste radio et recharger des piles AA pour les lampes torches et radios. On peut la recharger avec un panneau solaire de 5W.

Cela signifie que les foyers ruraux pourront, non seulement économiser de l’argent sur les bougies, lampes à huile et autres batteries jetables mais aussi développer leurs activités commerciales et augmenter leurs revenus grâce à l’utilisation du téléphone mobile. Les étudiants pourront travailler plus tard le soir grâce à un éclairage amélioré et ce, sans exposer leurs yeux ou poumons à la fumée des lampes à huile.

À travers cette initiative, Rainer Mutschler-Burghard, chargé de projet, a pour ambition d’offrir des avantages socio-économiques à des foyers salvadoriens touchés par l’extrême pauvreté et également de créer des emplois pour les plus défavorisés. En effet, la fabrication du produit est réalisée par des personnes en situation de handicap.

Un groupe de jeunes gens de l’Association Salvadorienne pour le Soutien des Handicapés Mentaux (ASPAPREM), âgés de 17 à 35 ans, ont été formés à l’assemblage de cet équipement, sous la tutelle d’un superviseur. Le montage des pièces est effectué bénévolement par des étudiants de l’Université de Don Bosco au Salvador. À ce stade du projet, l’ASPAPREM touche une commission pour chaque produit assemblé par un de ses membres. À terme, le but « est d’envisager la possibilité d’employer directement deux ou trois de ces jeunes », affirme Mutschler-Burghard.

(…) Lire la suite de l’article sur la station de recharge portative SalvaSol Basic

Laure Ego, GVEP

Conférence des Nations unies sur le changement climatique- Durban (28 nov- 6 déc 2011)

Coordination Sud participe à la conférence de Durban sur le changement climatique et édite à cet effet un bulletin d’information relatant les débats tenus lors des différentes réunions.

Au programme des échos N°1 de Durban : Cette année encore, l’actualité résonne dans l’arène de la Conférence des Parties (COP) : inondations en Thaïlande, glissements de terrain au Brésil, sécheresse en Somalie, etc. Face à ces évènements, les
scientifiques affirment que les changements climatiques sont à l’origine de l’augmentation du nombre de catastrophes naturelles dans le monde et de leur intensification.

Dans son dernier rapport1, le Groupe intergouvernemental sur
l’évolution du climat (Giec) confirme la vulnérabilité croissante des sociétés face aux impacts des changements climatiques. Tous pays confondus.

Alors, que fait-on ? … Pour en savoir plus, voir le fichier attaché à cet article.

Au programme des échos N°2 de Durban : Le Protocole de Kyoto survivra-t-il à Durban ?

L’adoption d’un mandat pour la négociation d’un accord juridiquement contraignant dans le cadre de la Convention est-elle de l’ordre du rêve ou de la réalité ?

Ces questions hautement politiques occupent tous les esprits à Durban, chacun y allant de son pronostic. Pour le moment, consultations informelles et discussions bilatérales ne semblent pas faire bouger les lignes de démarcation. On évite d’aller à l’affrontement direct. Selon Serge Lepeltier, ambassadeur français en charge des négociations sur le climat, chacun joue ainsi « la tactique de l’édredon ». Ce propos tenu aux ONG françaises en dit long sur la volonté politique des groupes de pays de faire des concessions.

…… Pour en savoir plus, voir le fichier attaché à cet article.

Au programme des échos N°3 de Durban : La vision des pays émergents, la vision de l’Afrique, les avancées (ou pas) sur l’agriculture, les avancées (ou pas) sur la protection des forêts et les complémentarités entre bailleurs de fonds et ONG sur la thématique climat-développement.

……. Pour en savoir plus, voir le fichier attaché à cet article.

Jacques Monvois

Quand les bouteilles d’eau deviennent des ampoules

S’éclairer avec une simple bouteille d’eau ! Une astuce simple, écologique et gratuite, qui permet à beaucoup de familles pauvres de consacrer un peu plus au budget nourriture et de ne plus vivre dans des pièces sombres.

Ces puits de lumière installés sur les toits des bidonvilles sont fabriqués à partir de simples bouteilles en plastique et permettent désormais d’éclairer durant la journée des habitations sombres, sans recourir au pétrole, au gaz, au charbon, au nucléaire.

Pour en savoir plus : http://www.aboneobio.com/blog/post/…

Jacques Monvois