Accès à l’énergie : passer à l’échelle – Une étude Hystra

Hystra report 2017

Que peut-on apprendre des premiers succès des distributeurs de lampes solaires? Le système Pay-as-you-Go sera-t-il la panacée pour les SHS ? Existe-t-il un modèle commercialement durable pour les micro-grids à énergie propre ? Pourquoi les foyers améliorées ne se diffusent pas aussi rapidement que les lanternes solaires ? Quel est le potentiel commercial pour les pompes d’irrigation solaires ?

Le paysage de l’accès à l’énergie a progressé rapidement au cours des dernières années : les nouvelles technologies, les leaders émergents, Pay-as-you-Go, l’élan pour les énergies renouvelables, etc. Huit ans après son premier rapport sur l’accès à l’énergie, Hystra a publié en 2017 une nouvelle recherche sur les possibilités de passage à l’échelle, tirant les leçons de l’analyse approfondie de 26 praticiens pionniers.

Ce travail a été soutenu par la Banque asiatique de développement, Inclusive Business Action Network, responsAbility Investments AG, Schneider Electric, the Swiss Agency for Development and Cooperation, TOTAL, and the U.S. Agency for International Development.

Potentiel et déterminants de la demande volontaire en crédits carbone en France

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Dans le cadre du projet de référentiel de certification national VOCAL, la demande en crédits carbone sur le marché de la compensation carbone volontaire en France a été quantifiée et caractérisée au travers d’un questionnaire en ligne et des entretiens réalisés au 1er semestre 2016 par I4CE.

Sur la base de ce sondage, près de 2 MTéqCO2 ont été achetées en France en 2015 dans le cadre de la compensation carbone volontaire, à un prix moyen de 4,2€/TéqCO2. Ce prix masque une fourchette de prix très large, et de grandes disparités entre acheteurs : avec d’une part, quelques acheteurs de gros volumes, bénéficiant de prix bas et d’autre part, une majorité d’acheteurs de volumes moindre, achetant à des prix plus élevés.

Cette publication met en évidence les caractéristiques des financements de projets dans le cadre de la compensation carbone ou de démarches assimilées.

Low Cost Small Wind Turbines Generators for Developing Countries

samani_548x365Thèse réalisée par S.O. Ani au département Electrical Sustainable Energy de l’Université de Delft (Pays-Bas). Un document intéressant qui fait le point sur les petites éoliennes dans les pays en développement avant d’aborder des aspects plus techniques. Nombreuses références en fin de document.

Abstract traduit :

L’énergie éolienne représente un pourcentage croissant de l’énergie fournie au réseau électrique. La production d’électricité à partir du vent est maintenant moins chère que les autres énergies renouvelables et presque compétitive par rapport aux autres sources classiques de production d’électricité. Cependant, cette croissance impressionnante est en grande partie due aux progrès dans les grandes éoliennes, en particulier les éoliennes off-shore. Par contre, les petites éoliennes ne se sont pas développées à un rythme aussi impressionnant. Au cours des dernières années, un taux de croissance annuel d’environ 30% a été enregistré dans la grande puissance éolienne installée alors que la croissance moyenne des petites éoliennes était de 9%. En dépit de leur énorme potentiel pour fournir de l’électricité à plus d’un milliard de personnes vivant principalement dans les pays en développement.

L’objectif de cette thèse est de développer des générateurs à faible coût adaptés aux petites éoliennes. Une solution de générateur à faible coût est nécessaire pour faire des éoliennes de petite taille une option attrayante pour les régions éloignées des pays en développement qui sont considérés comme les zones ayant le plus grand potentiel pour de tels systèmes. Pour atteindre cet objectif, cette thèse aborde trois grands problèmes identifiés comme responsables de la faible pénétration des petites éoliennes dans les pays en développement : 1) coût élevé des systèmes actuels ; 2) maintenabilité des systèmes ;  3) rendement énergétique et fonctionnement à faible vitesse de vent. Pour relever ces défis, cette thèse porte sur le générateur (photo ci-dessus de T. van Dijk) qui est un composant majeur des petites éoliennes.

Biogaz : valorisation des déchets halieutiques à St Louis (Sénégal)

L’association « Le Partenariat » est active depuis de nombreuses années dans la région de St Louis, au nord du Sénégal, notamment dans le domaine de l’assainissement. C’est ce qui l’a conduit à mettre en oeuvre des projets de production de biogaz à partir des déchets présents dans la ville de St Louis, d’abord avec les déchets de l’abattoir, puis maintenant avec les déchets de la transformation du poisson par les femmes.

Ces documents fournis par Le Partenariat fournissent les résultats des premières études, avec notamment des tests de production en grandeur réelle et des plans d’installation.

Perspectives énergétiques des populations pauvres 2014

Messages clés pour réduire la pauvreté en matière d’énergie

Ce document de référence se veut un cadre de travail pour une énergie de qualité, sûre, abordable et fiable. Il réaffirme le rôle de l’énergie pour faire sortir les personnes de la pauvreté. Il met en avant la nécessité de se concentrer sur la stimulation du secteur énergétique décentralisé naissant pour permettre l’accès de 1.3 Milliards de personnes aux services énergétiques modernes et l’installation de cuisines sûres pour 2.8 Milliards. L’approche en termes de services à couvrir, pour les besoins domestiques, professionnels ou collectifs, propose un cadre d’action pragmatique, avec des indicateurs pertinents orientés vers les services rendus. Enfin l’Indice d’écosystème d’accès à l’énergie, composé de 9 indicateurs, évalue le potentiel c’est à dire l’aptitude nationale d’un pays à progresser vers l’accès universel à l’énergie.

Foyers améliorés en Asie et en Afrique : études de cas sur le changement d’échelle

En 2014, le programme Stove+ du GERES et la GIZ-HERA ont cherché à mieux comprendre les modes de financements des modèles d’entreprises de foyers améliorés à travers l’Afrique et l’Asie. Cette étude est réalisée à un moment où les approches axées sur les marchés sont de plus en plus utilisées pour disséminer les foyers améliorés. Dans le même temps, les acteurs du marché cherchent des moyens à long terme et efficaces pour financer leurs activités et investir dans la chaîne de valeurs des cuiseurs.

En se concentrant sur les choix et les flux d’investissements, les chercheurs visent à apporter des recommandations provenant des acteurs majeurs du marché pour les financeurs du secteur (les donneurs ou encore les investisseurs privés) et à transmettre les leçons apprises par les professionnels du secteur.

L’étude analyse 8 modèles d’organisations en Asie et en Afrique : IcoProDac (GERES Cambodge), SZ Consultancy (GIZ, Bangladesh), Envirofit (Inde et Kenya), Cookswell Jiko (Kenya), Toyola Ltd. (Ghana), EnterpriseWorks/ VITA (Ghana) et FAFASO (Burkina Faso).

À partir d’observations directes sur le terrain, de plus de 100 interviews individuelles, de groupes de discussion et de deux groupes de travail régionaux (Phnom Penh, Cambodge et Accra, Ghana), les chercheurs ont rassemblé un grand nombre de données et de recommandations : où, quand et comment investir dans les activités du secteur des foyers améliorés? Quels mécanismes de financement sont utilisés ? Quel rôle les donneurs peuvent-ils jouer ?

Sustainable Green Fuel Enterprise – Etude d’impact social

SGFE (Sustainable Green Fuel Enterprise) est une entreprise sociale créée en 2008 par le GERES et PSE (Pour un Sourire d’Enfant) pour contribuer à la lutte contre la pauvreté et contre la déforestation au Cambodge. SGFE a deux missions :

  • promouvoir les charbriquettes, une alternative au charbon de bois, produites avec des déchets organiques
  • fournir des emplois stables aux collecteurs de déchets pour les aider à améliorer leurs conditions de vie et la scolarisation de leurs enfants.

Cette étude repose sur des enquêtes conduites sur le terrain par Planète d’Entrepreneurs. Elle vise à évaluer l’impact économique et social à la fois pour les employés de SGFE et leurs familles, et pour leurs clients.

Myanmar Cookstoves Market Assessment

La majorité de la population du Myanmar reste dépendante des combustibles solides (bois et charbon) pour les besoins de cuisson. En milieu rural, 80% de la population utilisent le bois, et ce, quel que soit le niveau de revenus. Conséquence de cela, la pollution (monoxyde de carbone et particules fines) de l’air intérieur par les fumées fait partie des trois principales causes de maladies, en particulier pour les femmes. Par ailleurs, au plan environnemental, le pays connait un taux de déforestation très élevé et, selon le PNUE, le passage à l’utilisation de foyers de cuisson améliorés représenterait un potentiel important de réduction des émissions de CO2.

Cette étude, réalisée par EMC pour le programme Stove+ du GERES, fournit un état détaillé de la situation du secteur des énergies de cuisson et du secteur des cuiseurs améliorés au Myanmar, ainsi que de nombreuses conclusions et recommandations à propos de l’offre et de la demande en combustibles et équipements, des partenariats, de la planification ou encore de la finance carbone.

 

 

Energies propres de cuisson en Côte d’Ivoire – Situation & perspectives

En Côte d’Ivoire, 40% des ménages affirment utiliser des morceaux de plastique ou de caoutchouc pour démarrer le feu qui leur servira à la cuisson des aliments tandis que le couvert forestier a subi une perte de plus de 75% entre 1960 et 2013. Le Programme National d’Investissement pour l’Accès aux Services Energétiques en Côte d’Ivoire (PNIASE-CI), rédigé en 2012, souligne les priorités énergétiques pour le pays. La présente étude conduite par StovePlus (un programme de l’ONG GERES), en collaboration avec ECM, ECREEE et CARE, se veut une contribution à ce programme. Elle dresse un état des lieux des énergies de cuisson utilisées dans le pays et propose des axes d’amélioration : énergies utilisées, quantités, prix dans les grandes villes ou en milieu rural, mais aussi secteurs institutionnels et professionnels des différentes filières (bois, charbon, gaz, biorésidus, cuiseurs) y sont étudiés en détail.