Burkina Faso : 10000 biodigesteurs d’ici 2013

Le Programme national de biodigesteurs du Burkina Faso (PNB-BF) ambitionne 10 000 biodigesteurs dans 3 ans. La réussite de ce pari passe nécessairement par la sensibilisation et la formation des principaux acteurs chargés de la mise en oeuvre.

Le biodigesteur vulgarisé par le PNB-BF est une construction souterraine en maçonnerie destinée à recevoir un mélange de déjections animales (bœuf et porc) et d’eau. Ce mélange subi à l’intérieur du biodigesteur une fermentation qui génère du gaz. Le biogaz est un combustible capable de remplacer le pétrole, le bois de chauffe et le gaz butane pour la cuisson des aliments et l’éclairage.

Le coût d’un biodigesteur de 6 m3 varie entre 400 000 et 514 000 FCFA en fonction de la localité et des matériaux. Le PNB-BF alloue une subvention de 160 000 par biodigesteur. Le bénéficiaire de la région des Cascades contribue financièrement à hauteur de 190 000 FCFA et assure la mobilisation des agrégats et de la main d’œuvre non qualifiée représentant une contre-valeur de 100 000 à 140 000 FCFA. Chaque ménage désireux d’obtenir un biodigesteur pourrait se l’acquérir en se conformant à ces dispositions.

Le Programme national biodigesteurs du Burkina Faso (PNB-BF) avait été présenté en juillet dernier aux principaux acteurs de la région des Cascades à Banfora. Ce programme a pour objectif global de créer un secteur permanent et multi acteurs de construction de biodigesteurs afin d’accroître de façon durable les productions agro-pastorales et améliorer les conditions de vie des populations.

A terme, le programme ambitionne 10 000 biodigesteurs sur l’ensemble de la zone d’intervention du Programme. A l’immédiat dans la région des Cascades, ce sont au moins 65 biodigesteurs qui sont attendus pour fin décembre 2010.

Un atelier de formation

Le PNB-BF a organisé un atelier de formation à l’intention des maçons du 13 au 28 septembre 2010 à Banfora.

Une quarantaine de maçons et superviseurs a pris part à cet atelier. Venus de la Boucle du Mouhoun, du Centre Ouest, des Hauts Bassins, du Sud-Ouest et des Cascades ; ces professionnels de la truelle et du fil à plomb, se sont appropriés la technologie de construction du biodigesteur – type conçu par le Programme National de Biodigesteurs du Burkina Faso (PNB-BF). Ainsi outillés, ces maçons vont aller dans les derniers hameaux de culture de la zone d’intervention du programme pour répondre aux sollicitations des ménages qui souhaiteraient disposer d’un biodigesteur.

L’objectif recherché par le présent atelier, est de construire et rendre fonctionnel les quatre biodigesteurs. Les maçons au nombre de 44 ont fait deux jours d’échanges théoriques, avant de descendre sur le terrain pour la construction des premiers biodigesteurs des Cascades. Le village de Toumousséni dans la Comoé à quelques encablures de Banfora chef-lieu de la province, a été retenu comme site pilote des toutes premières réalisations du Programme. Les maçons ont été repartis sur 4 sites appartenant à différents ménages.


Source : Les éditions Sidwaya.

Xavier Dufail

Pôle intégré d’excellence pour l’énergie : une initiative stratégique pour l’Afrique de l’Ouest

L’IEPF et l’Agence Universitaire de la Francophonie ont mis en place un Pôle intégré d’excellence pour l’énergie dont l’objectif est de faciliter les partenariats dans le domaine sur l’Afrique de l’Ouest : recherche et développement, formation, expertise, information, etc.

Le diagnostic des actions de renforcement de capacités dans les pays du Sud dévoile plusieurs lacunes : le manque de soutien pérenne, la faible taille critique des opérations souvent isolées et l’absence de synergies entre les acteurs.

Le 20ème anniversaire de l’IEPF, Institut de l’énergie de la francophonie, organe subsidiaire de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), qui s’est tenu en juin 2008 à Québec, a été l’occasion pour cette institution, en collaboration avec l’Agence Universitaire de la Francophonie (AUF), d’amorcer la réflexion sur la mise en place de pôles d’excellence, afin de consolider, en les fédérant les compétences et initiatives déjà existantes dans les régions.

Depuis lors, le concept de pôle intégré d’excellence ainsi que plusieurs thématiques pouvant en faire l’objet ont été définis. Une note de cadrage rédigée en mai 2009 par les deux institutions initiatrices a permis de rendre accessible le concept : fédérer les forces des institutions existantes issues de rationalités différentes, à travers la combinaison d’approches ascendantes et descendantes ainsi que la double intégration des acteurs (académiques et communautés de pratique) et de leurs activités.

Le choix plus restreint de 3 thèmes (énergie, villes et territoires durables, sécurité alimentaire et développement durable) devant faire l’objet des premiers pôles d’excellence a été décidé en décembre 2009, avec l’approbation de plusieurs autres institutions partenaires(AUF, CIRAD, CEFED,AFD, SIFEE QUEBEC, UQUAM, Ecole des mines de St Etienne, 2iE, IFHER/ BNETD, GRET, CIRIDD)

Parce que l’énergie est au cœur de tous les processus modernes de développement et qu’elle a une forte incidence sur l’économie de tous les pays, cette thématique a été retenue par tous pour faire l’objet du premier pôle. L’Afrique subsaharienne dispose de potentialités énergétiques avérées mais encore très peu exploitées. En effet, la biomasse reste de loin la première source d’énergie, et cette surexploitation informelle et non durable favorise la déforestation et la désertification.

Dans ce contexte, le pôle intégré d’excellence pour l’énergie est une vraie gageure qui s’est fixé trois principaux objectifs :

- La sécurisation des approvisionnements en énergie, face à une demande toujours croissante ;

- La réduction des gaz à effet de serre ;

- L’amélioration à l’accès à des services énergétiques surtout en milieu rural et péri-urbain.

Une étude exploratoire, menée en mars 2010, a permis de sélectionner trois institutions d’Afrique de l’Ouest susceptibles, suivant une autoévaluation autour de thématiques qui sont les fonctions du pôle.

Les trois institutions ainsi sélectionnées devront fédérer leurs compétences en vue de constituer le PIE pour l’énergie. Il s’agit de la fondation 2iE [1], IFHER/BNETD [2] et ENDA-TM [3].

Le regroupement au sein d’un réseau de ces trois institutions de l’Afrique de l’Ouest est une innovation dans la mesure où il représente un partenariat entre des entités à statuts différents.

En effet, la Fondation 2iE, association internationale d’utilité publique est un véritable partenariat Public-Privé, disposant d’un accord de siège au Burkina Faso. Sa gouvernance moderne et originale, regroupe au sein du Conseil d’Administration, les États africains, les partenaires institutionnels et financiers, les partenaires scientifiques et universitaires et les entreprises privées.

L’institut de Formation à la Haute Expertise et de Recherche (IFHER) est un département du Bureau National d’Études Techniques et Développement (BNETD) dédié à la formation, à la recherche et à l’innovation technologique. Cet institut est un centre d’expertise technologique et de renforcement des capacités au service des pays africains.

ENDA TM est une organisation non gouvernementale internationale dont le siège est à Dakar, Sénégal. Elle est constituée de plusieurs équipes et programmes travaillant en synergie dans une quinzaine d’entités en Afrique, Asie et Amérique du Sud. Son programme spécifique  » Énergie, environnement et développement  » analyse les relations entre l’énergie, l’environnement et le développement, à la lumière des accords multilatéraux sur l’environnement.

Une première cartographie des capacités à renforcer dans le cadre du pôle a été effectuée au cours de l’étude exploratoire de mars 2010 :

- Capacité à développer et appuyer des projets énergétiques

- Capacité à participer à des décisions internationales

- Capacité à gérer les relations avec les acteurs économiques de l’énergie

- Capacité à évaluer la durabilité des politiques et des projets énergétiques

- Recherche et développement de technologies

- Capacité à élaborer des stratégies et à mettre en œuvre des politiques énergétiques

Pour renforcer pleinement ces capacités, les 3 principaux nœuds constitutifs du pôle devront être associées à plusieurs autres acteurs :

- structures internationales : Conseil Mondial de l’Énergie, PNUD, PNUE, BAD, Banque mondiale, …

- structures régionales ou sous régionales (ECREEE [4], Communautés Économiques Régionales, NEPAD [5], AFREC [6], UEMOA [7] etc.) ;

- ministères en charge de l’énergie, des finances, de l’environnement,…

- sociétés d’énergie des autres pays

Dans le cadre du PIE pour l’énergie, ces institutions devront collaborer, à travers les différentes activités et au sein de champs d’actions spécifiques : énergie et développement, énergie et climat, bioénergies et énergies renouvelables, énergie et genre.

2IE : recherche & formation

IFHER/BNETD : valorisation des résultats de la recherche

ENDA : appui à l’exécution des projets de terrain

Les thématiques indiquées pour chaque institution déterminent la prédominance et l’orientation des activités. Elles ne sont pas exclusives et la mise en réseaux de ces institutions favorise la création de synergies entre elles : Les trois nœuds mettent en commun leurs compétences pour atteindre, avec leurs partenaires, les objectifs fixés.

Quelle gouvernance faut-il adopter pour une telle machine afin d’éviter qu’elle ne connaisse le même sort que les initiatives similaires précédentes ?

Un comité de préfiguration, présidé par l’IEPF, pourrait servir de plateforme d’orientation et de contrôle des activités du pôle. Ce comité ouvert aux futurs partenaires volontaires politiques ou financiers, aura pour objectifs de rechercher les financements et d’exécuter le calendrier de déploiement.

Les rapports entre les institutions (qui sont partenaires privilégiés) seront précisés en fonction des champs d’action et des activités. La collaboration avec d’autres structures intéressées de la sous région, fortement souhaitées seront décidées selon les cas.

Une autonomie de gestion des ressources allouées à chaque institution devrait faciliter à la fois l’exécution du budget et les opérations d’audit.

Une exploration en vue de répertorier les compétences dans le domaine de l’énergie des autres pays de l’Afrique de l’Ouest doit être amorcée afin de faciliter leur insertion dans ce réseau.

Dans un contexte mondial de lutte contre le réchauffement climatique, le projet de pôle intégré d’excellence pour l’énergie en Afrique de l’Ouest vient à point nommé : il se fixe des objectifs pertinents qui participeront inévitablement à la réduction de la pauvreté. Ce concept de mise en réseaux de structures existantes travaillant avec des institutions régionales et internationales cadre par ailleurs avec l’esprit de la déclaration de Paris sur l’efficacité de l’aide au développement.

Le soutien des décideurs africains et de la communauté internationale est donc plus qu’indispensable pour la réalisation de ce challenge. Le fonds climatique vert de Copenhague, mis à disposition lors de la COP15 de décembre 2009, ainsi que les autres fonds internationaux disponibles dans le domaine spécifique de l’énergie pourraient être sollicités.


Source : Un article de Christophe Gbossou.

Xavier Dufail

Mozambique : lancement d’un système d’irrigation à base d’énergie solaire

Le ministre mozambicain des Sciences et de la Technologie lance un système d’irrigation utilisant l’énergie solaire pour accroître la production agricole et améliorer les conditions de vie de 13 000 habitants du Village du milliénnaire, dans le district de Chibuto.

Le système est une innovation dans le pays et est évalué à 2 millions de dollars américains. Il est mis en place par le ministère des Sciences et de la Technologie en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Japon, selon l’Agence de presse mozambicaine AIM.

Le système qui sera installé pompera de l’eau tirée du fleuve Limpopo pour irriguer près de 53 hectares de terres arables. Il devrait profiter aux fermiers locaux, en particulier aux femmes, qui fourniront des produits agricoles à la fois pour la consommation locale et pour générer des revenus.

Le Village du millénaire est un programme créé par le ministère des Sciences et de la Technologie, qui vise à promouvoir le développement communautaire à travers l’utilisation des ressources locales pour la réduction de la pauvreté.

Il existe actuellement cinq villages du millénaire dans le pays.


Source : Xinhua.

Xavier Dufail

Haïti : 191 millions de dollars pour un projet hydroélectrique

Le 30 septembre 2010, le ministre brésilien des Affaires étrangères a remis au président René Préval une étude réalisée et financée [2,5 millions] par le Brésil, pour la construction d’une centrale hydroélectrique dans le Plateau central, qui pourrait générer jusqu’à 32 MW.

Un projet de 191 millions de dollars dont le Brésil s’est engagé à financer 40 millions de dollars.

Ce projet a été présenté et approuvé le 17 août 2010, mais ne disposait alors d’aucun fonds pour sa réalisation :

Titre : énergie – génération d’énergie hydroélectrique : 4C Artibonite

Description du projet : construction du barrage hydro-électrique « Artibonite C-4 » près de Mirebalais ; installation d’une puissance de 32 MW, qui fournira de l’énergie à 213 000 ménages, pour atteindre environ 1 million de citoyens haïtiens.

Agence d’exécution : à déterminer

Budget total : $191 millions sur 40 mois

Financement : $2,5 millions ;Donateur : Brésil [coût de l’étude préliminaire]

Il s’agit maintenant pour ce projet de trouver le financement complémentaire pour permettre sa réalisation.


Source : Le site Haïti Libre.

Xavier Dufail

Cameroun : bientôt de l’énergie électrique à partir de courants marins

La société MRS Power Cameroon vient de signer une convention avec l’État pour l’expérimentation de la production de l’électricité à partir de courants marins au Cameroun.

L’opérateur, déjà présent dans le pays à travers la distribution du carburant, financera les études de la phase pilote.

L’État du Cameroun, pour sa part, s’engage ainsi à acheter l’énergie ainsi fournie sur une période de 25 ans.

Baptisé Tidal Wave Energy, le procédé en voie d’expérimentation, selon ses promoteurs, consiste à convertir les courants des océans et cours d’eau en énergie électrique renouvelable, propre, peu coûteuse et non polluante.


Source : APAnews.

Xavier Dufail

Mali : une société anonyme va investir 27 milliards de francs CFA dans une centrale hydroélectrique

Près de 27,3 milliards de francs CFA seront investis par une société anonyme dans la réalisation d’une centrale hydroélectrique de 10 MW à Markala, dans la région de Ségou, au centre du Mali.

Contour Global, société anonyme adjudicatrice de la concession, construira et exploitera la centrale qui sera transférée à l’État au terme d’un contrat en BOOT (Build, Own, Operate and Transfer) signé avec le gouvernement du Mali.

L’octroi de concessions pour la réalisation de centrales par des sociétés privées entre dans le cadre de la mise en œuvre d’une politique énergétique visant à prévenir la demande sans cesse croissante en énergie énergétique, a-t-on expliqué de source gouvernementale.


Source : APAnews.

Xavier Dufail

Cameroun : prêt de la BAD pour la desserte en électricité de 423 localités

Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement (FAD), le guichet concessionnel du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), a approuvé le 15 septembre 2010 un prêt de 31,64 millions d’unités de compte (47,79 millions de dollars EU) destiné au financement d’un projet de renforcement et d’extension des réseaux électriques au profit de 423 localités du Cameroun.

Le coût total du projet est estimé à 58,99 millions d’unités de compte (80,07 millions de dollars EU).

Le projet permettra de renforcer les performances techniques du réseau existant et d’étendre la fourniture de l’électricité à 423 nouvelles localités jusque-là non desservies.

L’extension de la ligne haute tension, la réhabilitation et l’extension du réseau moyenne et basse tension permettront d’augmenter la capacité de desserte par le réseau national d’une plus grande couverture du territoire, notamment les régions du sud du pays, où l’on s’attend à un regain de l’activité économique, poussé par le développement de projets agro-industriels et de projets du secteur touristique.

Le secteur de l’énergie du Cameroun, comme celui de la plupart des États africains, est confronté à des difficultés d’ordre technique et structurel qui font l’objet de l’attention du Gouvernement et des partenaires au développement du pays. Dans le cadre de la vision de développement à l’horizon 2035, le Cameroun a élaboré une stratégie de réduction de la pauvreté qui ambitionne de faire du Cameroun un pays émergent.

Sans infrastructures énergétiques adéquates, ces objectifs seront difficilement atteints, car la disponibilité de l’énergie est une condition essentielle à l’amélioration de la croissance et de la compétitivité économique.

A ce jour, le taux d’électrification qui est de 22% reste faible et constitue un frein à la production de biens et services. En milieu rural, ce taux n’est que de 3,5%. L’objectif du Gouvernement est de porter le taux d’électrification du pays à plus de 48% et le taux d’électrification rurale à plus de 20% à l’horizon 2020.


Source : Banque Africaine de Développement.

Xavier Dufail

Burkina Faso : accord avec la BAD de don 19,63 milliards de FCFA pour l’infrastructure électrique

La Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement du Burkina Faso ont signé un protocole d’accord de don de 19,63 milliards de FCFA pour financer des infrastructures électriques et d’électrification rurale dans ce pays.

Le don a été approuvé par le conseil d’administration du Fonds africain de développement (FAD), le 7 juillet 2010.

Le projet s’inscrit dans le cadre de la politique de développement socio-économique du Burkina Faso qui vise en particulier l’amélioration des conditions de vie des populations par un meilleur accès aux infrastructures de base, dont l’énergie électrique.

Le projet devrait indéniablement contribuer à l’objectif du gouvernement de faire passer le taux d’accès à l’électricité du pays de 18% en 2007 à 60% à la fin du projet, en 2014.

Le projet concerne aussi la réhabilitation et l’extension de 1800 km de lignes moyenne tension/basse tension, la réalisation d’environ 20000 branchements et 750 foyers d’éclairage public permettront l’électrification de plus de 150 communies et localités, soit l’accès à l’énergie électrique à environ 800 000 personnes.


Source : Le site de la BAD.

Xavier Dufail

Burkina Faso : démarrage des travaux d’interconnexion de Komtoèga, Kirsi, Téma et Bokin (électrification rurale)

Lancement le mardi 10 août 2010 des travaux d’électrification de Kirsi, Bokin et Téma dans la province du Passoré. Le 9 juillet, c’était à Komtoèga, dans la province du Boulgou. Ces localités viennent s’ajouter à la liste des centres électrifiés ou en cours d’électrification sur financement du Fonds de développement de l’électrification (FDE).

Le coût du projet d’électrification de Komtoèga s’élève à 392 millions de Francs CFA, tandis que le montant de celui de Kirsi, Bokin et Téma est de 753 millions FCFA. Le financement de ces projets est assuré par le budget d’investissement 2010 du Fonds de développement de l’électrification.

L’alimentation en énergie électrique de Téma, Bokin et Kirsi se fera par raccordement au réseau de la SONABEL à partir de Yako. Celle de Kamtoèga sera réalisée par interconnexion à partir de Garango. Le réseau électrique qui sera construit à Kamtoèga permettra dans sa phase initiale de raccorder les deux cent soixante cinq premiers abonnés. A Kirsi, Bokin et Téma, il est prévu le raccordement de trois cent vingt cinq clients dans la première phase d’exploitation du système électrique.

Par la suite, les bénéficiaires, à travers leurs structures représentatives, pourront étendre leurs réseaux respectifs pour prendre en compte progressivement les autres demandeurs. C’est l’entreprise Projet production internationale Sarl (PPI) qui a obtenu le marché pour exécuter les travaux de construction des ouvrages électriques à Kamtoèga et Kirsi, Bokin et Téma.

La durée des travaux est de sept mois pour Komtoèga et de huit mois pour les trois autres localités. L’entreprise PPI avait auparavant réalisé les travaux d’électrification de Zabré, Ouargaye, Bagassi, Solenzo, Kantchari, Tansarga et Sebba.


Source : LeFaso.net.

Xavier Dufail

Mozambique : approbation de la construction d’un deuxième barrage hydroélectrique

Le gouvernement mozambicain a approuvé le 17 août 2010 un projet de deux milliards de dollars pour la construction d’un deuxième barrage destiné à produire de l’électricité et soutenir l’économie.

Le barrage de Mphanda Nkuwa sera construit dans la province de Tété, dans le nord-ouest du Mozambique, et produira 2 400 megawatts d’électricité une fois achevé, selon le ministre de l’énergie.

Le barrage de Mphanda Nkuwa sera la seconde unité hydroélectrique du Mozambique après celui de Cahora Bassa, à 60 km en amont sur le Zambèze.

Cahora Bassa est le plus grand barrage producteur d’électricité d’Afrique, 2 075 mégawatts, dont 60% sont vendus à l’Afrique du Sud voisine.

La participation du Mozambique au projet de Mphanda Nkuwa lui permettra d’en avoir le controle par le biais des sociétés nationales Electricidade de Mocambique et Energia Capital, alors que le producteur d’électricité du Brésil Camargo Correia en détiendra 40%.

Le contrat sera finalisé d’ici la fin de l’année 2011, à l’achèvement des études sur l’impact écologique du barrage.

Cahora Bassa de son coté doit bénéficier d’une rénovation de 20 millions de dollars (15 millions d’euros) sur les quatre ans à venir.


Source : Romandie News.

Xavier Dufail