Région Hauts de France | Renouvellement de l’appel à projets “Acteurs de l’Énergie pour l’Afrique”

Votée en juin 2017, “Énergie pour l’Afrique” est l’un des trois axes prioritaires de la politique des Relations Internationales de la Région Hauts-de-France, cette année encore, l’appel à projets (AAP) pour les acteurs de l’énergie pour l’Afrique est renouvelé.

En tant qu’assistante à maitrise d’ouvrage de la Région, la Fondem effectuera une analyse des candidatures ainsi que le suivi et l’appui technique des projets sélectionnés. Pour l’édition 2021 de l’AAP, 14 projets ont fait l’objet d’une expertise de la Fondem et 10 ont été retenus. L’année précédente, ce sont 8 projets qui avaient été sélectionnés.

Au total, la Région des Hauts-de-France aura consacré 1,43 M€ pour appuyer les entreprises et les universités du territoire dans leurs initiatives d’aide à l’accès à l’énergie.

Les demandes doivent être déposées sur la plateforme des aides de la Région jusqu’au 31 mai 2022.

Lancement du premier appel à projet du FID

Le MEAE (DDD) et le MEFR (DGT) avec le support de l’AFD ont créé le Fonds d’innovation pour le développement (FID) dont le premier appel à projet vient d’être lancé sur son site https://fundinnovation.dev/formulaire-de-candidature/

Ce Fonds est une initiative novatrice visant à soutenir toutes les structures (institutions de recherche, gouvernements, ONG, entreprises privées, etc.) qui innovent pour lutter contre la pauvreté, en valorisant les approches scientifiques rigoureuses qui ont le potentiel d’accélérer des innovations à haut potentiel d’impact, et transformer les politiques de développement. Il s’ouvre à des innovations dans tous les secteurs et encourage les propositions portant sur l’éducation, la santé, le changement climatique et l’égalité de genre, thématiques prioritaires de l’aide française. Il soutient tout projet d’innovation visant des pays à revenu faible ou intermédiaire, avec une attention particulière pour les 19 pays pauvres prioritaires de l’aide française. Annoncé par le Conseil présidentiel pour le développement en décembre, ce nouveau dispositif vient renforcer et compléter les outils français de l’aide publique au développement, en offrant des subventions flexibles, des décaissements rapides, y compris pour de petits montants, et en permettant une prise de risque consubstantielle à l’innovation. Il s’inscrit également en cohérence avec les orientations fixées dans le projet de loi relatif au développement solidaire et à la lutte contre les inégalités mondiales, actuellement soumis au Parlement, qui acte un partenariat renouvelé avec les pays partenaires, notamment africains, et avec tous les acteurs du développement concernés en France.

Accélérer le développement rural grâce aux énergies renouvelables

Cette « Méthode de valorisation des usages productifs de l’électricité en Afrique sub-saharienne » est le fruit d’un travail de recherche-action mené en collaboration avec le laboratoire de recherche Pacte (Université de Grenoble), les agences d’électrification rurale malgache et sénégalaise (ADER et ASER) ainsi que les associations Fimifa à Madagascar et Grdr au Sénégal dans le cadre du projet PAMÉLA mené par la Fondem.

Objectif ? Garantir l’émergence d’activités économiques productives avec l’arrivée de l’électricité.

A travers une mécanique en 5 étapes intégrant de manière transversale un travail de fond sur les problématiques d’emploi local, de genre et de jeunesse, le résultat de la méthodologie est double : le dynamisme économique et humain local est renforcé, le modèle économique de l’exploitation de l’infrastructure électrique locale est assuré.

Elle comprend des éléments de mise en œuvre pratiques tels que:

  1. des guides d’entretien
  2. une grille d’analyse des problématiques de genre
  3. un modèle de base de données
  4. des outils de dimensionnement financier et de suivi des impacts.

Pratique et évolutive, cette méthodologie est présentée dans un ouvrage, une véritable boite à outils pour appuyer le développement d’activités productives génératrices de revenus en lien avec l’électricité.

MOOC Transitions énergétique et écologique dans les pays du Sud

Lancement du MOOC

  « Transitions énergétique et écologique dans les pays du Sud »

Dans le cadre d’un partenariat avec l’Ecole Normale Supérieure,
l’Agence Française de Développement est heureuse de vous annoncer
le lancement du MOOC « Transitions énergétique et écologique dans les pays du Sud » sur Coursera.

Les cours démarrent le 25 septembre 2017 et les inscriptions sont désormais ouvertes à tous.
Il vous suffit de cliquer sur le lien ci-après :

https://www.coursera.org/learn/transitions-energetiques-pays-du-sud/

Sans titre

ENEA , 2ème appel à projets pour 2017

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Chaque année, ENEA lance 2 appels à projets : le 1er en janvier, le 2nd en juin. A l’issue de chacun, ENEA sélectionne 3 porteurs de projets qui bénéficieront du programme ENEA Access.

Pour postuler à l’appel à projets ENEA Access 2017 #2, remplir le formulaire de candidature téléchargeable sur le site d’ENEA.

Date limite : 31/07/2017

Critères d’éligibilité

  • Les projets doivent contribuer à la réduction de la pauvreté et/ou à la réduction des impacts du changement climatique grâce à leur contribution à un meilleur accès à l’énergie.
  • Les projets doivent être développés dans au moins un des pays d’Afrique. Il n’y a pas de restriction con-cernant le pays d’origine du porteur de projet candidat.
  • Le porteur de projet doit être représenté par une entité juridiquement enregistrée.
  • La nécessité financière de faire appel à du conseil pro-bono doit être établie de manière évidente.

Critères de sélection

L’appel à projets d’ENEA Access est un programme très sélectif. Un jury interne à ENEA a été désigné pour assurer que les services de conseil pro-bono soient décernés aux meilleurs projets ayant le plus fort potentiel d’impact local sur l’accès à l’énergie.

Les critères de sélection de ce jury sont les suivants :

  • Niveau de l’impact local du projet en termes d’accès à l’énergie et de services énergétiques
  • Durabilité environnementale, sociale et économique
  • Capacité de déploiement et réplicabilité
  • Transparence des porteurs de projet et de leur volonté de partager des informations utiles au sein de la communauté de l’accès à l’énergie
  • Utilisation de technologies et/ou de business models innovants
  • Impact des services de conseil pro-bono d’ENEA sur le succès du projet

 

Construire des coalitions d’acteurs équilibrées pour l’électrification rurale. L’exemple de Madagascar.

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Plusieurs centaines de millions de personnes n’ont pas d’accès à l’électricité en Afrique subsaharienne, la majorité en milieu rural. Les enjeux sont tels que de nombreux États ont modifié leur cadre sectoriel pour ouvrir la porte aux entreprises privées. Face à des sociétés nationales d’électrification souvent déficitaires et à des États subventionnant le carburant pour éviter de facturer l’électricité à son coût réel, les partenariats public-privé sont parfois perçus comme la solution miracle qui permettrait de développer l’accès à l’électricité en milieu rural.

Après presque 20 ans de libéralisation du secteur de l’électricité à Madagascar, le taux d’accès des ménages ruraux reste cependant l’un des plus faibles du continent.

Pourtant ce modèle n’est pas à rejeter, et l’expérience menée par le Gret démontre qu’il est possible, en rééquilibrant la coalition d’acteurs, de mobiliser le secteur privé pour améliorer l’électrification rurale. Un sujet clé tant pour le développement que pour la lutte contre le dérèglement climatique.

Dans cette note de 4 pages, le Gret rend compte de son expérience de coalition d’acteurs mise en oeuvre dans le cadre du projet d’hydroélectricité « Rhyvière ».

En savoir plus sur le projet Rhyviere