Pompage solaire pour un jardin collectif de femmes (Sénégal)

ONG : ACI. Partenaires locaux : groupement féminin, entreprise locale. Aide fondation POWEO : 8 000 €.

Ndiameguène est un village de 450 habitants situé à 10 km de Louga, au nord-ouest du Sénégal, dans une zone sahélienne très pauvre, l’eau est à 35m de profondeur. En 2004, ce village a construit un puits pour le maraîchage et en 2005 un GIE a été créé par les femmes pour exploiter une parcelle de 3 ha. Enfin en 2006, l’ACI a trouvé des fonds pour l’achat d’une motopompe.

Mais en 2008, l’augmentation du prix du carburant a eu raison du dynamisme de ce village, l’irrigation motorisée du jardin a été arrêtée.

En 2009 l’ACI prévoit donc la mise en place sur 1 puits d’une pompe solaire avec stockage de l’eau dans des bassins et installation d’une irrigation par goutte à goutte. Elle bénéficie de l’appui du Centre d’initiation horticole de St Louis pour améliorer la production maraîchère.

Février 2010 : La pompe solaire et le bassin de stockage sont installés et fonctionnent. Les femmes ont commencé à mettre en culture leur jardin collectif.

11ème édition du forum EURAFRIC (8 au 10 novembre 2011)

le Forum EURAFRIC réunit tous les ans, décideurs politiques, experts, principaux bailleurs de fonds internationaux, entreprises européennes et africaines sur des questions relatives à la promotion du partenariat PME/PMI Europe/Afrique.

Cette 11ème édition du Forum sera placée sous le haut patronage de Nathalie KOSCIUSKO-MORIZET, Ministre de l’Ecologie, du Développement Durable, des Transports et du Logement et d’Andris PIEBALGS, Commissaire Européen en charge du Développement avec l’assistance technique du CDE (www.cde.int)
Financements, Transferts de technologies et Partenariat PME/PMI seront les thèmes majeurs de ces 3 journées de rencontres qui réuniront plus de 900 participants de 20 pays d’Europe et d’Afrique.

L’objectif du Forum est promouvoir le partenariat entre l’UE et l’Afrique dans les secteurs de l’Eau et l’Energie et d’améliorer la compétitivité des entreprises africaines et de réduire la pauvreté en Afrique.
L’Edition 2011 réunira à Lyon des représentants de haut niveau (délégations officielles) d’une dizaine de pays d’Afrique. Elle mettra l’accent sur la promotion des EnR en Afrique en particulier l’Energie solaire qui constitue une source d’énergie inépuisable pour l’avenir de l’Afrique

Pour en savoir plus : www.adeafrance.org ou www.eurafric.org

Jacques Monvois

Africa Express


Tour d’Afrique en train et mission d’étude de 20 projets d’énergie durable. Dans le cadre de l’Année
internationale de l’énergie durable pour tous, Africa Express va
étudier 20 projets d’énergies renouvelables en Afrique en 2012.

Africa Express, c’est accomplir un
défi encore jamais réalisé : traverser le
continent africain en train pendant 8 mois
et parcourir plus de 20 000 km.

Un comité de soutien composé de 10 experts de l’énergie finalisera la
sélection des projets en décembre 2011.

L’aventure se déroulera à partir de mai 2012, durant 8 mois.

Au terme d’Africa Express, un groupe de travail sera constitué pour
réaliser un Livre blanc des bonnes pratiques.

Contact

Africa Express

40 rue de Sambre et Meuse 75010 Paris, France

Courriel : jeremy@africaexpress.org
Site internet : http://www.africaexpress.org

Imedia

Forum International des Energies Renouvelables au Tchad

L’État tchadien organise du 1er au 4 février 2012 à N’Djamena, un forum sur les ENR

l’Etat tchadien a décidé de convier, du 1er au 4 février février 2012 à N’Djamena, tous les acteurs, locaux et étrangers, de la filière solaire et éolien désireux de découvrir un marché prometteur.

pour en savoir plus : http://www.tchad-enr.org/le-salon

ou s’adresser à : allasra.naorgue@tchad-enr.org membre de l’équipe de pilotage du Projet de développement des ENR au Tchad

Kenya : Un partenariat tripartite qui permet de diffuser les produits énergétiques auprès des femmes

Un partenariat innovant entre GVEP International et l’Institut de Développement des Entreprises Féminines (WEDI) et Brazafrique, accélère l’accès aux lampes solaires pour les personnes vivant dans la province centrale du Kenya.

WEDI est un centre de gestion de fonds comportant un portefeuille d’épargne de 800 femmes, et des caisses de crédits opérant dans la province centrale du Kenya. Sa mission est d’encourager l’autonomie et d’initier des projets de développement à travers la promotion d’activités d’épargnes et de prêts au sein des groupements de femmes. Selon son directeur Jamleck Mugo, “WEDI conduit un projet à travers lequel les membres du groupe ont accès à plusieurs produits technologiques ; ce projet étant éventuellement accessible aux particuliers intéressés, qui peuvent emprunter ou acheter à partir de leurs épargnes propres”.

Début 2010, GVEP International a contacté Mr. Jamleck Mugo, pour présenter les produits énergétiques au groupe d’épargne des 800 femmes (chiffre en croissance) qu’il dirigeait. WEDI réalisa que la composante énergie affectait la vie des femmes qu’il servait, et qu’il y avait un réel intérêt à leur proposer des solutions énergétiques sous forme de lampes LED.

C’est ainsi que GVEP International a présenté Mr. Mugo et quelque membres de son équipe à Brazafric, le fournisseur de lampes solaires de D.Light, produit d’éclairage étant susceptible d’intéresser les groupes de femmes.

Constatant les avantages des produits d’éclairage pour les femmes et une opportunité financière, WEDI passa une commande peu après la réunion pour le premier lot de produits d’éclairage. Pour absorber les risques initiaux, un accord de garantie fournisseur tripartite a été signé entre GVEP International, WEDI (l’Institut de Développement des Entreprises Féminines) et BrazAfric, GVEP International se portant garant partiel du risque vis-à-vis du fournisseur par le biais d’un programme de garantie des emprunts.

Plus de 90% des groupes de WEDI sont des groupes de femmes épargnantes. Chaque groupe compte 30 membres qui mobilisent les épargnes et emprunts du groupe entre elles. Avec la mission de « stimuler l’autonomie et d’initier des projets de développement à travers la promotion d’activités d’épargnes et de prêts au sein des groupements de femmes, WEDI a été lancé essentiellement pour gagner en indépendance vis-à-vis des financements des bailleurs et pour créer des fonds locaux pour le développement socio-économique.

Dans le cadre de l’accord tripartite, BrazAfric fournit les lampes à WEDI, qui ensuite les distribue aux membres de ses groupes comme nouveau « projet ». WEDI, en tant que manager du fonds récupère auprès des clients un acompte représentant 50% du coût des lampes LED, et les 50% restants sont payés en trois versements égaux. WEDI gère tout le travail administratif, soit la collecte des 50% restants, la livraison des lampes LED aux membres des groupes et le suivi des prêts. Les premières livraisons ont été faites à la mi-mars 2010. En septembre, WEDI avait déjà vendu 400 lampes solaires comme résultat de l’intervention du projet.

Les lampes solaires LED représentent non seulement des solutions énergétiques durables pour les femmes et leurs familles, mais également réduisent leur budget éclairage avec une économie sur le Kérosène. Le produit qui a eu le plus de succès a été le Nova -S250 qui a remporté un prix Lighting Africa en 2010. La lampe comprend un dispositif très populaire de recharge de téléphone. Avec les technologies de communication en plein développement en zones rurales d’Afrique de l’Est, recharger les téléphones portables coûte cher. Un produit qui combine à la fois l’éclairage et la recharge de téléphone est donc une valeur sûre. En 4 à 6 mois l’achat peut être amorti.

Grâce au soutien financier de l’Agence Internationale Américaine de Développement (USAID), le partenariat de GVEP International avec WEDI a été un succès tout au long de 2010. La clé de l’ensemble du programme ont été les séances de sensibilisation et de formation des 25 agents de crédit WEDI qui sont des motivateurs déterminants pour la réussite du projet. Le succès du projet résulte également des programmes d’incitation au niveau de la chaîne d’approvisionnement. WEDI, qui gère le projet dans son ensemble, achète les lampes LED à un prix de gros et chaque agent de crédit qui est responsable du déploiement des lampes reçoit 100 KES ( US 1,25 $) pour chaque lampe vendue.

Les femmes reçoivent les lampes et peuvent payer en plusieurs fois grâce à leur plan d’épargne. « Avec plus de 800 groupes membres et un effectif total de 24.000 femmes, WEDI a un grand potentiel pour accélérer l’accès aux solutions d’énergie durable à de nombreux bénéficiaires au Kenya », affirme Phyllis Kariuki, experte financière à GVEP International Nairobi, qui a adapté le programme aux besoins du groupe. De plus, dit-elle, « Nous avons garanti une somme totale de £ 6600 pour soutenir BrazAfric, en cas de défaut de paiement. Nous avons également formé 25 agents de crédit de WEDI pour les doter de connaissances sur la technologie LED, afin de faire face aux défis technologiques mineurs qui pourraient survenir lors de l’utilisation de ces lampes solaires « .

Dans une interview avec le directeur de WEDI, il est apparu que les lampes à LED sont devenues si populaires que la capacité de réponse de WEDI est dépassée. Selon M. Mugo « Il y a d’énormes opportunités dans ce type d’affaires en énergie ; nous espérons consolider notre partenariat avec BrazAfric et GVEP International, afin d’assurer une fourniture adéquate de produits à nos membres. Nous croyons à l’impact positif de ce partenariat sur les vies des femmes membres de notre groupe. Compte tenu de la demande en termes de lampes abordables et d’une efficacité énergétique, elles peuvent apprendre à dépendre d’elles-mêmes et de leurs activités, au lieu de compter sur des soutiens extérieurs non durables à leur foyer ».

Grâce aux lampes, WEDI reçoit de nombreuses demandes de femmes dans d’autres localités. Pour WEDI, il s’agit d’un impact positif sur leur cœur de métier lui-même. Si de nouveaux groupes peuvent être formés grâce aux produits d’éclairage, les affaires vont s’expendre à la fois pour le fonds et par le projet d’énergie lui-même. De plus, puisque les fonds dans les groupes de femmes sont renouvelables, les groupes ont été en mesure de gagner un revenu à la suite de la vente des lampes LED aux membres du groupe. En Septembre, le volume des ventes de lampes LEDs achetées par WEDI à BrazAfric représentait une valeur de 1,182 millions de KES ( US $ 14.962).

Pour que des partenariats réussissent, il est absolument important de combiner les ressources vers un objectif commun. Tandis que WEDI pousse à la vente, Brazafric s’engage à fournir des produits de qualité et le remplacement dans un court délai des produits défectueux le cas échéant. GVEP International apporte le soutien de transition nécessaire à travers des formations et des réunions régulières en dehors de la garantie de prêt lui-même. Un des principaux enseignements tirés par GVEP International dans l’expérience de travailler avec WEDI est que les petites épargnes et les coopératives de crédit (COOPEC) et le groupe des gestionnaires de fonds sont en mesure de pousser les ventes de produits des énergies renouvelables plus rapidement que le secteur formel et les grandes institutions financières. Aujourd’hui, WEDI et GVEP international ont l’intention de démarrer un portefeuille autour d’un autre produit énergétique, a priori les fours de cuisson.

Laure Ego, GVEP

Tanzanie : La première entreprise de biodiesel du pays s’agrandit au vue de l’augmentation de la demande

Mafuta Sasa biodiesel, une petite entreprise florissante basée à Dar es Salaam, est la première et unique entreprise d’Afrique de l’Est à produire du biodiesel pour une consommation locale en Tanzanie.

La croissance économique et le développement des économies africaines sont fortement liés à l’énergie moderne, et en grande partie, aux combustibles liquides. Les combustibles liquides utilisés dans le secteur du transport représentent un grand pourcentage des dépenses d’énergie totale, soit environ 40% de la consommation de pétrole en Tanzanie. Dans les pays qui sont totalement dépendants des importations pour les produits pétroliers, notamment en Tanzanie, les fluctuations des prix du pétrole peuvent affecter gravement le développement économique et les relations commerciales, ainsi que les budgets et la qualité de vie des populations locales.

Il existe, cependant, une technologie qui permet de convertir la biomasse en biocarburants, y compris le biodiesel, qui peut être utilisé pour alimenter les moteurs diesel existants sans aucune modification. Des matières premières comme les déchets agricoles, les huiles de cuisson usagées, et certains types de noix et de graines ont toutes prouvées qu’elles convenaient pour la production de biocarburants.

Malheureusement, comme les biocarburants ont commencé à être adoptés en tant que compléments aux carburants à base d’huile ailleurs dans le monde, les pays en Afrique de l’Est ont, jusqu’à présent, manqué d’infrastructure pour produire ces alternatives et sont restés fortement tributaires de produits à base d’huile. Anthony Park et Michael Mwakilasa veillent à ce que la Tanzanie commence à bénéficier de cette technologie.

Mafuta Sasa biodiesel, une petite entreprise florissante basée à Dar es Salaam, est la première et unique entreprise produisant du biodiesel pour une consommation locale en Tanzanie, et a été la première en Afrique de l’Est.

Pour Anthony, un américano-coréen, et Michael, originaire de la Tanzanie qui avait émigré en Amérique, Mafuta Sasa est la concrétisation d’un rêve de développer une entreprise du secteur de l’énergie socialement responsable en Tanzanie. Etant devenus amis alors qu’ils travaillaient ensemble dans le même cabinet d’avocats à New York, les futurs partenaires ont souvent discuté des possibilités d’affaires dans le pays d’origine de Michael en Tanzanie. Réalisant la formidable opportunité de créer une entreprise qui serait à la fois percutante et novatrice, Anthony et Michael ont crée Mafuta Sasa, une société de production de biodiesel à partir d’huile de friture usagée.

Depuis la création de son site industriel dans le quartier de Temeke de Dar es-Salaam au début de 2009, Mafuta Sasa a continué à intensifier ses opérations et voit un grand potentiel d’expansion. Sur le côté de l’offre, la société a été en mesure d’établir de solides relations avec les restaurants et les hôtels locaux qui fournissent un apport régulier en huile de cuisson usagée pour les matières premières. La demande ne montre aucun signe de ralentissement non plus. Bien que la société vende actuellement la majorité du biodiesel produit au groupe matatus (les minibus locaux), elle continue de chercher à élargir sa clientèle. En plus de vendre du biodiesel, Mafuta Sasa bénéficie d’un revenu secondaire grâce à la vente de savons faits à l’aide de glycérine, un sous-produit du processus de production de biodiesel.

Mafuta Sasa a été rentable après 6 mois de lancement de ses opérations, et avec la politique de soutien et de développement financier et commercial de GVEP International, elle est bien positionnée pour continuer à s’expandre en tant que chef de file dans le secteur des biocarburants d’Afrique de l’Est.

Laure Ego, GVEP

Maroc : un important projet d’énergie solaire à l’étude

Le Maroc envisage de construire un important projet d’énergie solaire devant permettre à l’office national d’électricité (ONE) du pays, de diversifier ses sources énergétiques, d’augmenter sa capacité de production et de réaliser des économies en pétrole.

Le projet sera installé dans cinq sites au Maroc, notamment à Laayoune (Sahara), Boudjour (Sahara ouest), à Tarfaya (Sud d’Agadir) à Ain Beni Makhtar (Centre) et à Ouarzazate sur une superficie de 10.000 hectares, selon la Banque africaine de développement (BAD).

Ces installations comprendront des mécanismes d’énergie photovoltaïques et solaires thermale. Ils devront produire jusqu’à 2000 MW d’électricité en 2020, fournissant 14 % de l’électricité du Maroc.

La mise en œuvre de ce projet permettra au Maroc, qui importe presque toute son énergie, d’économiser annuellement près d’un million de tonnes de pétrole.


Source : APAnews.

Xavier Dufail

Burkina Faso : 10000 biodigesteurs d’ici 2013

Le Programme national de biodigesteurs du Burkina Faso (PNB-BF) ambitionne 10 000 biodigesteurs dans 3 ans. La réussite de ce pari passe nécessairement par la sensibilisation et la formation des principaux acteurs chargés de la mise en oeuvre.

Le biodigesteur vulgarisé par le PNB-BF est une construction souterraine en maçonnerie destinée à recevoir un mélange de déjections animales (bœuf et porc) et d’eau. Ce mélange subi à l’intérieur du biodigesteur une fermentation qui génère du gaz. Le biogaz est un combustible capable de remplacer le pétrole, le bois de chauffe et le gaz butane pour la cuisson des aliments et l’éclairage.

Le coût d’un biodigesteur de 6 m3 varie entre 400 000 et 514 000 FCFA en fonction de la localité et des matériaux. Le PNB-BF alloue une subvention de 160 000 par biodigesteur. Le bénéficiaire de la région des Cascades contribue financièrement à hauteur de 190 000 FCFA et assure la mobilisation des agrégats et de la main d’œuvre non qualifiée représentant une contre-valeur de 100 000 à 140 000 FCFA. Chaque ménage désireux d’obtenir un biodigesteur pourrait se l’acquérir en se conformant à ces dispositions.

Le Programme national biodigesteurs du Burkina Faso (PNB-BF) avait été présenté en juillet dernier aux principaux acteurs de la région des Cascades à Banfora. Ce programme a pour objectif global de créer un secteur permanent et multi acteurs de construction de biodigesteurs afin d’accroître de façon durable les productions agro-pastorales et améliorer les conditions de vie des populations.

A terme, le programme ambitionne 10 000 biodigesteurs sur l’ensemble de la zone d’intervention du Programme. A l’immédiat dans la région des Cascades, ce sont au moins 65 biodigesteurs qui sont attendus pour fin décembre 2010.

Un atelier de formation

Le PNB-BF a organisé un atelier de formation à l’intention des maçons du 13 au 28 septembre 2010 à Banfora.

Une quarantaine de maçons et superviseurs a pris part à cet atelier. Venus de la Boucle du Mouhoun, du Centre Ouest, des Hauts Bassins, du Sud-Ouest et des Cascades ; ces professionnels de la truelle et du fil à plomb, se sont appropriés la technologie de construction du biodigesteur – type conçu par le Programme National de Biodigesteurs du Burkina Faso (PNB-BF). Ainsi outillés, ces maçons vont aller dans les derniers hameaux de culture de la zone d’intervention du programme pour répondre aux sollicitations des ménages qui souhaiteraient disposer d’un biodigesteur.

L’objectif recherché par le présent atelier, est de construire et rendre fonctionnel les quatre biodigesteurs. Les maçons au nombre de 44 ont fait deux jours d’échanges théoriques, avant de descendre sur le terrain pour la construction des premiers biodigesteurs des Cascades. Le village de Toumousséni dans la Comoé à quelques encablures de Banfora chef-lieu de la province, a été retenu comme site pilote des toutes premières réalisations du Programme. Les maçons ont été repartis sur 4 sites appartenant à différents ménages.


Source : Les éditions Sidwaya.

Xavier Dufail

Mozambique : lancement d’un système d’irrigation à base d’énergie solaire

Le ministre mozambicain des Sciences et de la Technologie lance un système d’irrigation utilisant l’énergie solaire pour accroître la production agricole et améliorer les conditions de vie de 13 000 habitants du Village du milliénnaire, dans le district de Chibuto.

Le système est une innovation dans le pays et est évalué à 2 millions de dollars américains. Il est mis en place par le ministère des Sciences et de la Technologie en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Japon, selon l’Agence de presse mozambicaine AIM.

Le système qui sera installé pompera de l’eau tirée du fleuve Limpopo pour irriguer près de 53 hectares de terres arables. Il devrait profiter aux fermiers locaux, en particulier aux femmes, qui fourniront des produits agricoles à la fois pour la consommation locale et pour générer des revenus.

Le Village du millénaire est un programme créé par le ministère des Sciences et de la Technologie, qui vise à promouvoir le développement communautaire à travers l’utilisation des ressources locales pour la réduction de la pauvreté.

Il existe actuellement cinq villages du millénaire dans le pays.


Source : Xinhua.

Xavier Dufail

Haïti : 191 millions de dollars pour un projet hydroélectrique

Le 30 septembre 2010, le ministre brésilien des Affaires étrangères a remis au président René Préval une étude réalisée et financée [2,5 millions] par le Brésil, pour la construction d’une centrale hydroélectrique dans le Plateau central, qui pourrait générer jusqu’à 32 MW.

Un projet de 191 millions de dollars dont le Brésil s’est engagé à financer 40 millions de dollars.

Ce projet a été présenté et approuvé le 17 août 2010, mais ne disposait alors d’aucun fonds pour sa réalisation :

Titre : énergie – génération d’énergie hydroélectrique : 4C Artibonite

Description du projet : construction du barrage hydro-électrique « Artibonite C-4 » près de Mirebalais ; installation d’une puissance de 32 MW, qui fournira de l’énergie à 213 000 ménages, pour atteindre environ 1 million de citoyens haïtiens.

Agence d’exécution : à déterminer

Budget total : $191 millions sur 40 mois

Financement : $2,5 millions ;Donateur : Brésil [coût de l’étude préliminaire]

Il s’agit maintenant pour ce projet de trouver le financement complémentaire pour permettre sa réalisation.


Source : Le site Haïti Libre.

Xavier Dufail