Partenariats publics privés dans les pays en développement, l’expérience d’EDF

Exposé présenté par EDF au séminaire « Financer l’électricité pour la croissance en Afrique », organisé par l’Infrastructure Consortium for Africa à Yaoundé, en décembre 2006.

Ce document exposé par EDF au séminaire « Financer l’électricité pour la croissance en Afrique » présente l’expérience de EDF et ses recommandation en matière de partenariats publics privés dans les pays en voie de développement.


Voir aussi :

> Présentation du séminaire « Financer l’électricité pour la croissance en Afrique »

> Infrastructure Consortium for Africa (ICA)

Jérome Levet, René Massé

Financer l’électricité pour la croissance en Afrique

Séminaire du Consortium pour les infrastructures en Afrique, Tunis, 12 décembre 2006.

A l’initiative du Consortium pour les infrastructures en Afrique (ICA) et, avec l’appui de la Banque africaine de développement (BAD), le séminaire « Financer l’électricité pour la croissance en Afrique » s’est tenu le 12 décembre 2006 à Tunis (Tunisie).


Participants

Le séminaire a réuni une centaine de participants dont des représentants de haut niveau des compagnies de gestion de l’électricité, des financiers, des conseillers en transactions, des pôles énergétiques régionaux, des gouvernements, des communautés économiques régionales, du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD)(FR), de l’Union africaine (UA)(FR), ainsi que des institutions régionales et internationales impliquées ou intéressées dans des projets électriques en Afrique.

Objectifs

Son objectif principal était de contribuer à la mobilisation de financements, pour des projets d’électricité d’envergure régionale en Afrique.

Plus spécifiquement, il s’agissait :

  • De sensibiliser les principales entreprises du secteur de l’énergie, les investisseurs, les cabinets d’affaires et de conseils, sur l’existence de projets d’infrastructures électriques, ayant des besoins de financement immédiats en Afrique ;
  • De jouer un rôle de plateforme d’échange de connaissances et de dialogue, entre les promoteurs de projets et le secteur privé.

Pour en savoir plus et télécharger certaines présentations données lors de la conférence voir la page dédiée du site de l’ICA sur le site de l’ICA.
Le document de présentation de la conférence donnée par EDF sur les expériences en matière de partenariat public-privé dans les pays en développement est également proposé ci-dessous.

Jérome Levet

Atelier sur l’électrification rurale à Yaoundé (Cameroun)

L’atelier sur l’électrification rurale à Yaoundé se tiendra du 18 au 20 avril 2007.

Le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et e8, qui regroupe les plus grandes compagnies d’électricité des pays du G8, organisent un atelier sur l’électrification rurale à Yaoundé au Cameroun du 18 au 20 avril 2007.

Thèmes et objectifs

Cet atelier, dont la langue de travail sera le français, aura pour thème l’électrification rurale dans les régions de l’ouest et du centre de l’Afrique. Il vise à promouvoir des échanges de savoir-faire, notamment au niveau institutionnel et financier. Il s’appuiera également sur l’analyse de retours d’expériences et d’opérations concrètes.

Toutes les phases du développement d’un projet seront concernées. Les travaux conduiront à l’établissement de recommandations spécifiques pour :

  • Mieux définir un projet en fonction d’objectifs de développement durable ;
  • Réduire les coûts de transactions et les obstacles au développement des projets ;
  • Réduire la durée entre la conception d’un projet et sa mise en œuvre.

Participants

L’atelier s’adresse exclusivement aux membres invités des gouvernements et administrations des pays de la région, aux agences d’aide au développement, aux développeurs privés, aux représentants de collectivités et d’ONG impliquées dans l’électrification rurale dans ces régions.

René Massé

Manuel pour les professionnels de la finance et du développement souhaitant financer des entreprises rurales dans le secteur de l’énergie

Manuel de formation de l’Areed

L’Areed est un organisme du PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) pour la promotion des REEs (entreprises rurales d’énergie) ayant recours aux énergies renouvelables en Afrique.

L’Areed édite le « manuel du formateur de l’Areed », destiné à montrer aux établissements financiers que les entreprises de services énergétiques en milieu rural peuvent être rentables.

Il contient des informations pratiques sur les marchés ruraux de l’énergie et sur les entreprises qui proposent des technologies exploitant des énergies renouvelables ; il présente également des modèles de bonnes pratiques pour financer les projets.

L’Areed propose d’ailleurs de participer au financement de certains projets de développement de REEs.

Enfin, ce manuel est un complément du « guide des entrepreneurs du secteur de l’énergie de l’Areed ».


Voir également « les fiches d’évaluation technique » de l’Areed (voir la rubrique « ressources ») et le site internet de l’Areed.

Gret, Jérome Levet

Les partenariats publics-privés pour la gestion des infrastructures d’énergies rurales décentralisées en Afrique

Présentation de soutenance de mémoire, Noémie Zambeaux. DESS économie et politique de l’énergie /ADEME – 2005

Cette présentation est le fruit d’un travail de mémoire réalisé dans le cadre du DESS économie et politique de l’énergie et d’un stage à l’ADEME.

La présentation évoque la diversité des partenariats possibles et les intérêts à imaginer des solutions « publique/privée » dans le domaine de l’électrification rurale.

Les cas de pays africains les plus avancés en matière de montage organisationnel de programme d’électrification rurale ont été analysés.

Noémie Zambeaux

L’électrification rurale pour le développement de 1995 à 2004

Bernard Devin et Michel Labrousse, contribution au séminaire international « Accès à l’énergie et lutte contre la pauvreté » de Ouagadougou (Burkina Faso), 2004.

Près de 10 ans après avoir organisé et animé le séminaire « Développement durable du monde rural : l’électrification décentralisée » de Marrakech (1995), les auteurs dressent un bilan de l’évolution du secteur de l’électrification rurale pour l’aide au développement.

René Massé

Le Cambodge, situation de l’électrification rurale et Fonds d’électrification rurale

Cette article, rédigé en 2005, dresse un état des lieux de la situation de l’électrification rurale au Cambodge. Dans ce pays rural, situé au coeur d’une région très dynamique, plus d’un millier d’entrepreneurs de réseaux électriques ruraux (REEs) ont pris l’initiative de développer et gérer des réseaux électriques décentralisés dans toutes les régions du pays. Ces réseaux, souvent anarchiques, sont peu performants, non sécurisés et n’alimentent que les plus riches des villageois. Ainsi, dès 2001, le (…)

Cette article, rédigé en 2005, dresse un état des lieux de la situation de l’électrification rurale au Cambodge.

Dans ce pays rural, situé au coeur d’une région très dynamique, plus d’un millier d’entrepreneurs de réseaux électriques ruraux (REEs) ont pris l’initiative de développer et gérer des réseaux électriques décentralisés dans toutes les régions du pays. Ces réseaux, souvent anarchiques, sont peu performants, non sécurisés et n’alimentent que les plus riches des villageois.

Ainsi, dès 2001, le gouvernement à mis en place un Fonds d’électrification rural (FER) afin d’aider les REEs à améliorer et développer des réseaux électriques performants, sécurisés et qui bénéficient au plus grand nombre (notamment aux ménages les plus pauvres).

Jacques Monvois, Gret

510 millions de dollars alloués au financement des énergies renouvelables au Pakistan

l’Asian Bank for Development (ADB) a alloué 510 millions de dollars US pour le développement les énergies renouvelables au Pakistan. Le développement de la petite hydroélectricité sera au cœur de cette politique de financement. Voir l’article (EN) de la revue reFOCUS (EN)

l’Asian Bank for Development (ADB) a alloué 510 millions de dollars US pour le développement les énergies renouvelables au Pakistan.

Le développement de la petite hydroélectricité sera au cœur de cette politique de financement.

Voir l’article (EN) de la revue reFOCUS (EN)

Jérome Levet

Histoire de l’électrification rurale aux États Unis

Massé, René. Paris : Gret, 2005, 108 p. Extrait de la collection Études et travaux en ligne, n° 3

La deuxième moitié du XIXème siècle est marquée par une période de croissance extraordinaire aux Etats-Unis : la population augmente de 20% par décade entre 1860 et 1910. La demande de services publics (eau, communication, énergie) explose tandis que leurs prix baissent. A cette époque, la distribution en courant continu limite à un mile environ la longueur des lignes de distribution électrique, ce qui favorise les petits distributeurs en zone d’habitat dense ; vers 1890, 28 distributeurs électriques proposent leurs services à la seule ville de Chicago. Ce n’est qu’au milieu des années 1890 que les partisans du courant alternatif l’emportent, arguant de la meilleure rentabilité financière d’une production centralisée et de la réduction des pertes de transport en ligne de l’énergie alternative haute tension. C’est le début de l’industrie électrique.

En 1899, seulement 3% de l’électricité utilisée dans les entreprises était achetée à des producteurs privés ; en 1909, ce taux était passé à 36% et dix années plus tard, à 57%. Ainsi, l’électricité remplaça l’énergie des chaudières et des cours d’eau dans l’approvisionnement de l’industrie américaine. Au début de la première guerre mondiale, la plus part des agglomérations avaient conclu des contrats d’exclusivité avec des entreprises privées pour produire et distribuer l’électricité sur le territoire communal.

Dès le début des années vingt, les salaires repartent à la hausse, soutenant le pouvoir d’achat des familles urbaines. La demande accrue du marché domestique urbain relayant celle des entreprises, l’industrie électrique se développa rapidement. Un « cercle vertueux » se met en place ; la consommation d’électricité augmente, les sociétés électriques réduisent leurs tarifs, générant de nouvelles demandes… Les perspectives de profits importants attirent alors les faveurs de la bourse, ce qui favorise l’émissions de titres nécessaires à la capitalisation des sociétés électriques et à leur renforcement (et prolifération) en holdings gigantesques. En 1924, sept holdings Cies contrôlent 40% de la capacité nationale de production électrique, et les 16 premières holdings Cies représentent les _ de cette capacité ; même les grandes régies municipales dépendent de ces producteurs et transporteurs privés pour leur approvisionnement en énergie électrique. Après une période d’expansion et de prolifération d’opérateurs, le secteur électrique connaît une période de consolidation dans un petit nombre de holding Cies,… jusqu’au crack boursier de 1929.

A partir de l’effondrement boursier du 29 octobre 1929, et jusqu’à l’entrée en guerre en 1941, les États Unis vont traverser une très difficile période de dépression économique et de véritable dislocation sociale ; entre 1929 et 1933, le produit national brut chute de 103,1 à 55,6 milliards de dollars, tandis que les salaires perdent 35% en moyenne et jusqu’à 90% pour certains. Le taux de chômage en 1933 avoisine les 25%. Les entreprises font faillite à un rythme inquiétant. Dans tout le pays, les fermes arrêtent leur activité et sont saisies, victimes de la chutes des prix et de la sécheresse : partout, le monde rural se désertifie. L’industrie électrique n’est pas épargnée ; de 1929 à 1935 le taux national de familles raccordées cesse de croître et stagne à 68% avant de reprendre sa progression au rythme de 2% par an, contre près de 4% avant la crise. En 1930, l’inégalité sociale ville – campagne n’est pas atténuée ; si 90% des familles urbaines sont raccordées au réseau, seulement 10% des familles rurales le sont.

C’est dans ce contexte dépressif que Franklin D. Roosevelt est élu Président en 1932….

L’histoire de l’électrification rurale des Etats-Unis nous est racontée ainsi jusqu’à nos jours, traversant tour à tour le « New Deal » véritable révolution culturelle des Etats-Unis, la création le 18 mai 1933, de la Tennessee Valley Authority (TVA), chargée de promouvoir le développement rural d’une région défavorisée… et surtout, cette date du 11 mai 1935, qui marque la naissance de l’électrification rurale aux États-Unis.

Cette étude de cas se poursuit de cette façon synthétique jusqu’à nos jours, et se termine par une analyse sur les leçons à retenir pour concevoir aujourd’hui des programmes d’électrification rurale dans les pays qui en sont encore dépourvus.

René Massé

Poursuite du programme Énergie Intelligente II de la Commission européenne jusqu’en 2013

Une enveloppe d’environ 640 millions d’euros sera allouée au programme.

Les États membres de l’Union Européenne ont décidé le 12 octobre 2006 d’initier un programme de Compétitivité et d’Innovation Européenne pour la période 2007-2013.

Dans ce cadre, une enveloppe d’environ 640 millions d’euros sera allouée au programme Énergie Intelligente II qui poursuit donc ses activités.