Népal : plus de 5 millions de US dollars pour promouvoir l’usage domestique du biogaz

Le Global Partnership on Output Based Aid (GPOBA) a signé le 4 octobre 2007 un engagement avec le Gouvernement népalais pour financer l »installation de 37 000 biodigesteurs.

Environ 261 000 personnes pauvres vont disposer d’une énergie propre, le biogaz, pour satisfaire leurs besoins d’éclairage et d’énergie de cuisson.

Le Programme Biogaz au Népal

Ce projet de promotion du biogaz domestique va être mis en œuvre par le Alternate Energy Promotion Center (Centre de promotion des énergies alternatives). Il est co-financé par le Département pour le développement international britannique (le United Kingdom’s Department for International Development) au titre de sa contribution au GPOBA, et par les bénéficiaires finaux, sur la base d’un mécanisme d’Aide basée sur les résultats. Suivant ce mécanisme, ce ne sont pas les investissements (les biodigesteurs) qui justifient le décaissement de la subvention du GPOBA, mais le constat a posteriori que les familles ont bien le biogaz pour s’éclairer et cuire leurs aliments.

Cette contribution financière du GPOBA s’inscrit dans la quatrième phase du programme biogaz au Népal (Fourth Phase of the Biogas Support Program – BSP- IV), qui vise l’équipement de 200 000 familles rurales pour l’année 2011.

Pour plus d’information :

  • Visiter cette page de présentation en anglais du projet sur le site du GPOBA, ou

Le Partenariat mondial pour l’aide basée sur les résultats (GPOBA)

Le Global Partnership on Output Based Aid (GPOBA) est un fonds fiduciaire administré par la Banque mondiale, qui regroupe plusieurs bailleurs de fonds. Il a pour objectif de financer des projets d’aide basée sur les résultats, et de les faire connaitre en constituant des dossiers de vulgarisation des expériences acquises.

Le GPOBA peut aider à concevoir et à élaborer des projets pilotes d’aides basées sur des résultats (ABR), et à identifier et diffuser les nouvelles connaissances sur les questions relatives au rôle et à l’application des aproches fondées sur l’ABR. Le GPOBA peut également contribuer au financement de subventions pour la fourniture de services dans le cadre des mécanismes d’ABR.

René Massé

Côte d’Ivoire : transformer les ordures ménagères d’Abidjan en biogaz

Près de 9 milliards de FCFA vont être investis pour initier une nouvelle stratégie de collecte et de valorisation énergétique des ordures ménagères à Abidjan.

Ce projet devrait être le premier du genre en Afrique subsaharienne. Il sera exécuté dans le strict respect des règles de Kyoto et pourra bénéficier de crédits carbone pour son financement.

Dans environ six mois, près de 9 milliards de francs CFA seront investis pour promouvoir une nouvelle stratégie de collecte et de valorisation énergétique des ordures ménagères à Abidjan.

C’est ce qu’a annoncé la Société ivoirienne de traitement de déchets (Sitrad). Le directeur général, M. Kouadio Yao Léonard, a défini les trois axes d’intervention de sa société à savoir : la collecte, le traitement puis la valorisation énergétique des déchets.

L’innovation dans ce triptyque, se situe au niveau de la valorisation : « Vu la typologie des ordures à Abidjan, le traitement sera orienté vers la production du biogaz », a-t-il fait savoir.

Pour la stratégie de collecte, M. Kouadio Yao Léonard prévoit des opérations diurnes et nocturnes et entend proposer aux autorités un fonctionnement tournant des marchés, de manière à les rendre plus propres.

La mise en place du dispositif va nécessiter un investissement de près de 9 milliards de francs, destinés pour 5,8 milliards à l’usine de traitement et pour 3,2 milliards aux moyens de collecte.

En termes de création d’emplois, ce sont 210 postes au moins qui sont annoncés pour chaque unités de traitement.


Source : un article de Mme. Alexise Evelyne Ouédraogo, publié à Abidjan le 03 janvier 2008 sur le site de Gabonews.ga.

René Massé

Les énergies renouvelables pour la climatisation et le chauffage

Ce rapport, publié par l’Agence Internationale de l’Energie (AIE), analyse les technologies, les marchés et les coûts de la production de froid et de chaleur à partir de la biomasse, de l’énergie solaire et de la géothermie. A travers quelques études de cas, il propose aussi une évaluation des politiques nationales et conclut qu’une mise en œuvre ciblée des politiques dans d’autres pays pourrait favoriser l’exploitation de ce potentiel économique presque vierge, celui de la climatisation et du chauffage basé sur les énergies renouvelables.

« Renewables for heating and cooling. Untapped potential »

Publication de l’Agence Internationale de l’Energie,
212 pages en anglais

2007

Ce rapport est structuré en 5 chapitres, 10 annexes technico-économiques et 13 annexes pays :

  • Le chapitre 1, introductif, rappelle les bases de la climatisation et du chauffage à partir des énergies renouvelables.
  • Le chapitre 2 présente les technologies (solaire thermique – actif et passif -, bioénergies – combustion, digestion, gazéification -, et la géothermie), en différenciant leurs niveaux de maturité, et en insistant sur les applications et la compétitivité.
  • Le chapitre 3 analyse l’état de commercialisation de chacune des technologies, les barrières et défis de chacun des marchés, les prévisions de coûts et de compétitivité d’ici 2030.
  • Le chapitre 4 analyse les politiques et mesures actuelles en faveur de la valorisation des énergies renouvelables pour la production du froid et de la chaleur et propose une synthèse sur les politiques de bonne pratique.
  • Le chapitre 5 propose, en guise de conclusion, une série de recommandations pour orienter des travaux ultérieurs.

Ce document, a priori orienté vers les pays du Nord (voir les annexes pays) est intéressant pour les pays du Sud où la climatisation représente une part importante des besoins énergétiques et qui ont un potentiel élevé en ressources énergétiques renouvelables. Les informations sur les technologies et les coûts faciliteront ainsi la réalisation des études de préfaisabilité.

Pour en savoir plus, voir le rapport en ligne sur cette page du site de l’IEA ou téléchargez le fichier ci-après.

Pépin Tchouate

Journées scientifiques de la biomasse énergie au Cameroun

Conférence organisée dans le cadre du projet BEPITA, du 13 au 15 décembre 2007 à Yaoundé.

L’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique (ENSP) de Yaoundé et ses partenaires organisent, dans le cadre du Projet BEPITA cofinancé par l’Union Européenne, les journées scientifiques de la biomasse énergie au Cameroun. Elles auront lieu du 13 au 15 décembre 2007 dans les locaux de l’ENSP.

Les objectifs poursuivis sont :

- Faire le point sur les recherches en la matière, notamment sur le développement des biocarburants dans la zone ;

- Faire le bilan du projet BEPITA au Cameroun ;

- Sensibiliser les décideurs, les patrons d’entreprise et la société dans son ensemble sur l’importance de la bioénergie dans le développement de la zone CEMAC en général et du Cameroun en particulier.

Pour plus de détails, contacter :

Dr Emmanuel Ngnikam
ou
Dr Tchouate

Lire aussi :
La note de présentation et
Le programme

Pépin Tchouate

Maintenance des digesteurs à biogaz

Manuel réalisé par Mohamed Jladi et Abdelhaq Amahrouch du Centre de développement des énergies renouvelables du Maroc (CDER), sous la direction d’Osman Benchikh et Mohamed Moubdi

Le document disponible en ligne ci-dessous, est un manuel technique de 86 pages, très didactique, qui expose la technologie du biogaz, de ses aspects théoriques jusqu’à ses aspects pratiques.

Il a été publié en 1995, par l’UNESCO et le CDER, dans la collection « Maintenance des systèmes d’énergies renouvelables »

Voir le document

Sommaire du document

Introduction

  1. Le besoin de nouvelles sources énergétiques
  2. Le rôle de la technologie du biogaz (énergie, hygiène, engrais)

1- Aspects théoriques de la technologie du biogaz

  1. Le biogaz
  2. Les différents types de digesteurs et substrats

2- Aspects pratiques de la technologie du biogaz

  1. Guide de construction d’un digesteur à dôme hémisphérique d’une capacité totale de 20 m3
  2. Dimensionnement du digesteur et du gazomètre
  3. Les équipements périphériques (canalisation, piège à eau, manomètre, compteur à gaz, équipements d’anti-retour de flamme, équipements d’épuration du biogaz, équipements d’utilisations du biogaz : réfrigérateur, lampe, moteur…)

3- Entretien et maintenance

  1. Le digesteur
  2. Les canalisations
  3. Les appareils à biogaz

4- Annexes

  1. Comment réparer une installation de biogaz
  2. Comment corriger les troubles de combustion du biogaz dans les brûleurs et les lampes
  3. Suivi scientifique et technique des installations de biogaz

Jérome Levet, René Massé

Togo : publications du Séminaire national sur le développement des capacités dans le domaine des énergies renouvelables

Du 27 au 30 juin 2007, s’est tenu dans les locaux de l’Ecole Nationale d’Administration (ENA) à Lomé, le séminaire national sur le développement des capacités dans le domaine des énergies renouvelables organisé conjointement par l’ISESCO et l’UNESCO en collaboration avec le Gouvernement de la République Togolaise.

Ce séminaire était destiné à compléter la formation des experts nationaux dans le domaine des énergies renouvelables, une quarantaine de cadres venus de différents départements ministériels, de l’Université de Lomé et des ONGs.

Après les allocutions introductives des organisateurs, ISESCO, UNESCO et Ministère des Mines et de l’Energie, les exposés se sont faits plus didactiques, avec en particulier :

  • La terminologie et les concepts de base sur l’énergie, présenté par Mr. GBANDEY Gbaty Tiadja de la Direction Générale de l’Energie ;
  • La Biomasse – Energie au Togo, présenté par Mr. Essowè OURO-DJERI, a mis en exergue d’une part, l’importance de la biomasse dans la consommation énergétique nationale et d’autre part, les potentialités de valorisation de cette forme d’énergie. Cet exposé a introduit des débats fructueux sur plusieurs problématiques :
    • les techniques de carbonisation,
    • la rationalité de l’utilisation de la biomasse,
    • la valorisation des ordures ménagères,
    • la valorisation des déchets végétaux (coques et fibres des noix de palmes, les déchets de scieries, etc…),
    • les techniques de coupe d’arbres,
    • la réglementation du secteur forestier ;
    • les énergies de substitution tel que le GPL et le Biogaz.

Il ressort de ces débats que les gouvernants doivent intégrer la dimension biomassique dans les politiques énergétique et environnementale.

  • Le système solaire photovoltaïque, présenté par le Professeur NAPO Kossi. Après avoir situé la place du photovoltaïque dans les options énergétiques les plus prometteuses, il a décrit de façon schématique le système solaire photovoltaïque et ses composantes, puis expliqué les mécanismes d’installation et de fonctionnement des équipements utilisés pour l’exploitation de l’énergie solaire photovoltaïque.
  • L’électrification rurale, ses atouts pour le développement socio économique et environnemental au Togo, présenté par Mr. LARE Toumpane Daméssanou, Coordonnateur de l’ONG ACDI-SOLAR -> article748( Action Communautaire pour le Développement Intégral et Solaire), basée à Dapaong dans la région des Savanes au nord du Togo.
  • Les potentialités en énergies renouvelables au Togo, présenté par Mr. AFO ALEDJOU Mawé, Directeur de la Planification Energétique. De son point de vue, le manque de promotion des énergies renouvelables et l’insuffisance de ressources humaines qualifiées ne permettent pas le développement des énergie solaire, éolienne, du biogaz, et de l’hydroélectricité au Togo aujourd’hui.
  • Les régimes du neutre en basse tension.
  • L’électrification rurale décentralisée, présenté par le Dr BAYOR Sibiri, Directeur Adjoint de l’Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs de l’Université de Lomé. Cette exposé a mis l’accent sur la mise en œuvre et le développement des mini-réseaux en milieu rural et les mesures de protection des installations et des personnes. Les préoccupations des participants ont porté sur les branchements de fortune communément appelés « toiles d’araignée », la réglementation et la professionnalisation des techniciens chargés de l’installation des équipements. En outre, il y a nécessité de changer d’approche et de comptage de l’énergie fournie par rapport à la spécificité de l’électrification rurale (vente de services énergétiques et non de kWh).

Enfin, une projection vidéo sur la mise en œuvre d’un projet d’électrification rurale par système éolien au Ghana a montré toutes les possibilités qu’offre l’utilisation de cette forme d’énergie.

Certains de ces documents d’intérêt général sont proposés ci-dessous en téléchargement.


Situation énergétique du Togo (extrait de l’allocution du Ministre des Mines et de l’Energie) :

La demande d’énergie ne cesse de s’accroître dans notre pays. La consommation annuelle du pays est évaluée à plus de 1,5 millions de tonnes équivalent pétrole (tep). Cette consommation est faite dans les proportions de 80% de bois de feu et charbon de bois, de 16 % de produits pétroliers et de 4% d’électricité. La dépendance extérieure est quasi totale pour les produits pétroliers et représente plus de 60 % pour l’électricité.

Malgré la politique de diversification des sources d’approvisionnement adoptée par le gouvernement, les problèmes de couverture de tous ces besoins énergétique demeurent à tous les niveaux….

… En effet, au cours des décennies passées, les espérances stimulées par les énergies renouvelables n’ont pas été tenues. La recherche n’a pas reçu l’appui nécessaire et les découvertes étaient souvent vues seulement en termes économiques immédiats. En outre, les pays qui ont le plus besoin d’exploiter ces énergies ne possèdent pas les moyens exigés pour les investissements initiaux et n’ont pas les infrastructures adéquates et suffisantes pour bénéficier des progrès technologiques réalisés dans ce domaine. En d’autres termes, le potentiel en matière d’énergies renouvelables est certes disponible, mais il est encore sous exploité.


René Massé, Toumpane Daméssanou Lare

Guides techniques du ResCER sur les énergies renouvelables

Le ResCER est le site francophone sur les énergies renouvelables du ministères des ressources naturelles canadien. Le ResCER diffuse une grande quantité d’informations générales sur les énergies renouvelables : bioénergie, énergie du sol, énergie hydroélectrique, énergie solaire, énergie éolienne. Elles sont disponibles ici Pour en savoir plus voir l’article consacré au ResCER

Le ResCER est le site francophone sur les énergies renouvelables du ministères des ressources naturelles canadien.

Le ResCER diffuse une grande quantité d’informations générales sur les énergies renouvelables : bioénergie, énergie du sol, énergie hydroélectrique, énergie solaire, énergie éolienne.

Elles sont disponibles ici


Pour en savoir plus voir l’article consacré au ResCER

Jérome Levet, René Massé

Les biocarburants en Afrique

Présentation PowerPoint de 25 pages, rédigée par Marguerite Culot.
Editée par l’Institut de coopération au développement économique et social (ICDES), en 2007.

Présentation assez détaillée des filières et des projets développés en Afrique. Une seconde partie approfondit l’analyse de la filière Ethanol en Afrique, en s’appuyant sur de nombreuses études de cas.

Un tour complet de la question en 25 diapos. Cette présentation est structurée en deux parties :

Les biocarburants en Afrique

Les filières de production, leurs organisations professionnelles et les utilisations des trois grandes catégories de biocarburants (l’alcool, les esters et les huiles végétales) sont présentées de façon très claires et pragmatiques. Des exemples pris dans de nombreux pays illustrent le potentiel et la réalité de chacune de ces filières. De nombreux liens de sites sur Internet complètent cette présentation.

La situation de la filière « biomasse », canne à sucre africaine

La deuxième partie rapporte les résultats des travaux de fin d’études de l’auteur (juin 2006). Elle fait un tour d’horizon sur ce qui existe ou est en développement dans le secteur de l’éthanol en Afrique. Les positions, projets et réalisations de neuf pays sont analysés, en particulier en Afrique du Sud, Angola, Kenya, Madagascar, Maurice, Malawi, Swaziland, Zambie et Zimbabwe. On y trouvera de très nombreuses données, actualisées, du secteur professionnel de l’éthanol et des liens vers des sites intéressants.

René Massé

Manuel d’installation d’un biodigesteur

Publication conjointe de l’université d’Agriculture et de Sylviculture et la Fondation Finca Ecologica de Ho Chi Minh, Vietnam. Le texte original a été produit par Lylian Rodriguez et T.R. Preston. Le document présenté ici est une traduction de l’association EDEN. 22 pages Ce document décrit les différentes phases de la construction et de l’exploitation d’une installation de production de biogaz en milieu rural. Sa structure permet au lecteur d’acquérir rapidement les connaissances nécessaires : (…)

Publication conjointe de l’université d’Agriculture et de Sylviculture et la Fondation Finca Ecologica de Ho Chi Minh, Vietnam. Le texte original a été produit par Lylian Rodriguez et T.R. Preston. Le document présenté ici est une traduction de l’association EDEN.

22 pages

Ce document décrit les différentes phases de la construction et de l’exploitation d’une installation de production de biogaz en milieu rural. Sa structure permet au lecteur d’acquérir rapidement les connaissances nécessaires :

- Procédé de fermentation,
- Emplacement du biodigesteur,
- Matériaux nécessaires pour fabriquer le biodigesteur,
- Préparation du tube en plastique (polyéthylène) qui servira de biodigesteur,
- Mise en place du système de captage du gaz,
- Mise en place du tube d’entrée des déchets dans le biodigesteur,
- Remplissage du tube plastique avec de l’air,
- Mise en place du biodigesteur,
- Mise au point du piège à eau (valve d’échappement du gaz),
- Mise au point du réservoir à gaz,
- Relier l’évacuation des déchets vers le biodigesteur.

Dans ce manuel, illustré par 85 photos, l’application du biogaz envisagée est la cuisson des aliments.


Voir aussi le site de EDEN, Association française Energie – Développement – Environnement

Pépin Tchouate