Un standard de certification pour la Compensation volontaire des gaz à effet de serre (rachat volontaire des émissions de CO2 liées à une activité)

Ce standard devrait accélérer le développement du marché volontaire des unités de réduction d’émissions de carbone, lancé par des entreprises et sociétés anglo-saxonnes, principalement américaine, parallèlement au Mécanisme de Développement Propre, plus rigide. Ce marché est souvent mal connu des porteurs de projets dans les pays francophones d’Afrique.

Un nouveau standard de certification pour la Compensation volontaire des gaz à effet de serre (Voluntary Carbon Standard – VCS) a été lancé le 19 novembre 2007 au London Stock Exchange.

C’est le fruit de deux années de négociations entre industriels, ONGs, et spécialistes du marché, animées par le Climate Group, le International Emissions Trading Association (IETA) et le World Business Council for Sustainable Development (WBCSD). En garantissant mieux la qualité des réductions d’émissions, ce VCS apporte une assurance de rigueur et de transparence nécessaire au développement rapide de la confiance des industriels dans ce marché.

Les analystes estiment que les transactions annuelles sur ce marché pourraient atteindre 4 milliards de dollars US dans les cinq prochaines années. Le VCS devrait être l’instrument de cette croissance attendue. Pour les promoteurs du VCS, la compensation ne doit pas se substituer aux efforts de chacun pour réduire ses propres émissions par des mesures directes sur ses pratiques, ses process ; ces efforts de réduction des émissions à la source restent même la priorité. Mais le VCS a un rôle important et complémentaire à jouer ; il encouragera le secteur privé à investir dans des technologies faiblement émettrices de carbone, en leur permettant de monétariser les gains certifiés de leur action volontaire. Les régulations gouvernementales et les efforts individuels pour changer les habitudes ne suffiront pas à réduire les émissions à la vitesse requise. La compensation est alors une solution transitoire pour stabiliser les changements climatiques.


Source : un article publié sur le site Voluntary Carbon Standard http://www.v-c-s.org/news.html(EN)

René Massé

Le GVEP International change d’adresse

le GVEP International, une ONG de droit anglais dédiée au développement des zones rurales et périurbaines des pays en développement par l’accès à des services énergétiques modernes, vient de changer d’adresse…

Les nouvelles coordonnées du GVEP International sont désormais :

150 Minories

London EC3N 1LN
United Kingdom

Métro : station Aldgate/ Liverpool Street

Téléphone : +44 (0) 207 347 5310

Télécopie : +44 (0) 207 347 5311

Site Web : www.gvepinternational.org

René Massé

L’huile de palme et la déforestation

L’huile de palme peut être utilisée comme un biocarburant efficace. Or, suivant les modes de production, la fabrication d’huile de palme peut avoir des impacts environnementaux et sociaux plus ou moins négatifs. Ce document présente les conclusions d’une recherche et fournit des orientations pour concevoir une procédure européenne de traçabilité de l’huile de palme destinée à être importée en Union européenne.

Rapport de recherche rédigé par Friends of the Earth sur la filière de commercialisation de l’huile de palme dans le monde et ses impacts dans les pays producteurs.

Greasy palms – palm oil, the environment and big business
Auteur : Friends of the Earth
28 pages en anglais

Le commerce international d’huile de palme est une des causes de la déforestation dans le monde. Ce rapport rédigé par l’ONG Les amis de la Terre (Friends of the Earth en anglais) est le résumé d’une recherche réalisée en Indonésie, en Malaisie et aux Pays Bas sur les impacts de le production d’huile de palme en Indonésie, le lien avec les marchés européens et l’implication des entreprises du Royaume Uni.

Les impacts sont divisés en quatre catégories :

- déforestation

- feux de forêts

- pollution des sols et des eaux

- propriété foncière

Il en ressort que pour limiter les impacts environnementaux et sociaux liés à la production d’huile de palme, la Commission Européenne devrait imposer aux entreprises européennes une traçabilité de l’huile de palme qu’elles utilisent dans leurs procédés, ce qui faciliterait la connaissance de l’origine et des conditions dans lesquelles l’huile a été produite. Ce document met par ailleurs en évidence et attire l’attention du lecteur sur les problèmes rencontrés ailleurs et pourrait lui permettre de mieux apprécier les demandes d’autorisation de création ou d’extension des plantations d’huile de palme.

Pépin Tchouate

Un nouveau programme 2007-2011 pour le GVEP International, de nouvelles ressources

DFID a annoncé lors de la dernière réunion de la Commission du Développement durable (CSD15) qu’il renforcerait son soutien au Global Village Energy Partnership International pour la période 2007 – 2011.

A la fin de l’année 2006, le Conseil d’administration du Global Village Energy Partnership (GVEP) a décidé de créer le GVEP International, une organisation de charité de droit britannique. Le GVEP International est doté d’un nouveau Conseil d’administration et d’un nouveau plan d’affaires, qui vise à apporter un soutien financier et une assistance technique à des projets d’accès à l’énergie dans les pays en développement. Il appuiera également les efforts de renforcement de capacités des petites et moyennes entreprises.

La DFID (Le Département du Développement International), créé en 1997 pour assurer la gestion des programmes de développement bilatéraux et multilatéraux du gouvernement britannique, a décidé d’attribuer 4 millions de Livres pour la mise en œuvre de ce nouveau programme 2007 – 2011. Il renforce ainsi les ressources mises à dispositions du GVEP International par l’USAID, le PNUD, la Banque Mondiale, et par les gouvernements du Danemark, de la Suède et de la Russie.

La Russie a également confirmé à cette occasion l’attribution au GVEP International d’un fonds de 30 millions de dollars américains, destinés particulièrement à soutenir des projets énergie de lutte contre la pauvreté en Afrique sub-saharienne.

Des informations détaillées sont disponibles sur cette page du site du GVEP International.

René Massé

Les buts et la réalité des privatisations des entreprises électriques

Rapport de restitution des travaux de l’atelier sur la privatisation des entreprises de l’électricité, organisé à Ouagadougou par le Ministère de l’Energie du Burkina Faso, en mars 2003.
Auteur : M. Wolfgang Mostert.

14 pages.

Ce rapport étudie l’intérêt de privatiser une entreprise publique d’électricité à partir de six analyses complémentaires :

- 1. Les Liens entre la privatisation et la restructuration ;

- 2. La privatisation comme outil de gestion de crise ;
- 3. Le but de la privatisation : attirer le capital privé ;
- 4. La privatisation idéologique : réduire le rôle de l’État dans le secteur commercial ;

- 5. La privatisation stratégique : améliorer la structure commerciale de l’économie ;

- 6. Le but de la Privatisation : améliorer l’efficacité de la structure industrielle.

René Massé, Wolfgang Mostert