Afrique du Sud : projet d’aide à l’investissement d’Eskom

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 8 avril 2010 un prêt d’un montant de 3,75 milliards de dollars pour aider l’Afrique du Sud à assurer une offre viable d’électricité.

Ce projet se donne d’aider l’Afrique du Sud à assurer une offre viable d’électricité tout en finançant également la mise en place d’installations de production d’électricité solaire et éolienne parmi les plus importantes dans le monde en développement. Représentant la première opération d’envergure jamais entreprise par la Banque avec l’Afrique du Sud depuis l’effondrement de l’apartheid il y a 16 ans, le prêt vise à aider directement les pauvres par la création d’emplois dans le même temps où l’économie se remet des effets de la crise financière mondiale, ainsi que par l’établissement de capacités supplémentaires de production d’énergie dans le but d’élargir l’accès à l’électricité.

Le prêt est destiné à la société sud-africaine d’électricité Eskom et est la résultante des circonstances exceptionnelles créées notamment par la crise énergétique que le pays a connue en 2007 et au début de 2008, ainsi que par la crise financière mondiale qui a contribué à exposer au grand jour la vulnérabilité du pays aux chocs énergétiques et à l’éventualité de conséquences économiques graves.


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Afrique du Sud : forum Hydropower Africa 2010

Ce forum sur l’hydroélectricité en Afrique aura lieu du 16 au 20 août 2010 à Johannesburg (Afrique du Sud)

Lieu : Emperors Palace, Johannesburg, Afrique du Sud

Hydropower Africa est un forum de niche qui apportera un aperçu des solutions créatives pour la planification des capacités et la gestion des ressources dans l’industrie de l’hydroélectricité en Afrique.

Des tables rondes et un débat ouvert mettront l’accent sur le financement de projets, le développement des infrastructures et les solutions techniques appropriées à l’Afrique afin de fournir de l’énergie dans les villages, les zones rurales et les communautés urbaines.

Informations complémentaires : Le site de ce forum (en anglais).

Xavier Dufail

Afrique du Sud : Wind Power Africa 2010

Exposition-conférence sur l’énergie éolienne en Afrique, qui aura lieu du 12 au 14 mai à Cape Town (Afrique du Sud).

Wind Power Africa 2010 aura lieu du 12 au 14 mai 2010 au Cape Town International Convention Centre à Cape Town, Afrique du Sud.

Wind Power Africa 2010 est le premier événement international sur l’énergie éolienne en Afrique, organisé par African Wind Energy Association en partenariat avec d’autres organisations africaines et internationales. Cet événement réunira les principaux acteurs africains et internationaux des secteurs public et privé dans le but de révéler le potentiel éolien de l’Afrique.

Les possibilités de l’énergie éolienne en Afrique, et en Afrique du Sud en particulier, sont importantes en raison d’un contexte favorable aux investissements rentables, à des tarifs de rachat intéressants, à un potentiel en MDP pour les projets, à de bonnes conditions naturelles, ainsi qu’à une demande énergétique croissante dans les économies en développement.

Les marchés actuels et futurs de l’énergie éolienne en Afrique seront examinés, et les opportunités commerciales intéressantes mises en évidence, avec des analyses en profondeur et des études de cas par pays.

Wind Power Africa 2010 aura lieu du 12 au 14 mai 2010 au Cape Town International Convention Centre à Cape Town, Afrique du Sud.


Source : Le site de Wind Power Africa 2010 (en anglais).

Xavier Dufail

Afrique du Sud : la Banque mondiale appuie les plans de sécurité énergétique

La Banque mondiale approuve 3,75 milliards de dollars à Eskom Holdings, Ltd. pour consolider la capacité de production d’énergie électrique, l’exécution de programmes d’énergies renouvelables et l’amélioration du rendement énergétique.

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 8 avril 2010 un prêt d’un montant de 3,75 milliards de dollars à l’Afrique du Sud pour aider le pays à assurer une offre viable d’électricité, accordant parallèlement des financements destinés à des centrales solaires et éoliennes parmi les plus importantes dans le monde en développement. Ce prêt qui représente la première opération d’envergure jamais entreprise par la Banque avec l’Afrique du Sud depuis l’effondrement de l’apartheid il y a 16 ans, vise à aider directement les pauvres par la création d’emplois à mesure que l’économie se remet des effets de la crise financière mondiale et par l’établissement de capacités supplémentaires de production d’énergie destinée à élargir l’accès à l’électricité.

Le prêt est consenti à la société sud-africaine d’électricité (Eskom) et procède de conditions exceptionnelles dont notamment la crise énergétique traversée par le pays en 2007 et au début de 2008 ; il vient aussi répondre aux conséquences de la crise financière mondiale qui a contribué à exposer au grand jour la vulnérabilité de l’Afrique du Sud aux chocs énergétiques et à l’éventualité de conséquences économiques graves.

Le projet d’appui à l’investissement d’Eskom (EISP) contribuera à cofinancer les différentes technologies énergétiques ci-après :

- la centrale thermique de Medupi d’une capacité de production de 4 800 MW, au coût de 3,05 milliards de dollars ; grande première sur le continent africain, cette usine alimentée au charbon utilisera la même technologie que les pays de l’OCDE, laquelle présente les caractéristiques suivantes : supercritique, efficace et ayant fait ses preuves

- le projet pilote de centrale éolienne de Sere d’une capacité de 100 MW et la centrale solaire concentrée à énergie reportable d’Upington (100 MW), le tout pour un montant total de 260 millions de dollars ; et

- des volets relatifs à la production d’énergie à faible intensité de carbone, notamment le transport du charbon par voie ferrée assorti d’un niveau plus faible d’émission de gaz à effet de serre, le tout pour un montant total de 485 millions de dollars.


Source : Le site de la Banque mondiale.

Xavier Dufail

Étude comparative sur les politiques d’électrification rurale dans les économies émergentes

Ce document d’information (Information Paper) en anglais est la première étude de l’AIE se concentrant exclusivement sur les politiques d’électrification rurale dans les grandes économies émergentes.

« Comparative study on rural electrification policies in emerging economies »

Agence Internationale de l’Énergie / Alexandra niez

118 pages

mars 2010

(document en anglais)

L’objectif de cette étude est de fournir les clés de la réussite des politiques d’électrification rurale. Ses conclusions et recommandations sont fondées sur une analyse des programmes d’électrification rurale du Brésil, de la Chine, de l’Inde et de l’Afrique du Sud.

Le Brésil, la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud ont chacun travaillé à améliorer l’accès aux services d’électricité. Bien que de nombreux défis à relever par ces pays sont similaires, les moyens d’y répondre varient dans leur application et leur efficacité.

Sur la base d’une analyse de ces quatre profils de pays, cette étude a déterminé les conditions préalables à la réussite des politiques d’électrification rurale.

Le site de l’Agence Internationale de l’Énergie : www.iea.org

Xavier Dufail

Des méthodes peu coûteuses pour les réseaux de distribution d’électricité

Le rapport est basé sur des études portant sur les innovations en Tunisie, Ghana, Afrique du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande, et des visites de terrain par un groupe d’experts composé de spécialistes techniques en Zambie, Mozambique, Tanzanie et Ouganda.

Il existe de nombreuses méthodes à faible coût qui sont dignes de considération ; ce rapport se concentre sur quatre de ces méthodes qui sont susceptibles d’avoir un taux important de réduction d’impact et sont également susceptibles d’être applicables à grande échelle en Afrique sub-saharienne.

« Sub-Saharan Africa : Introducing Low-cost Methods in Electricity Distribution Networks »

Banque mondiale / ESMAP

octobre 2006

427 pages

document en anglais

BESOIN DE CHANGEMENTS DANS LES NORMES TECHNIQUES

On a constaté que ces pays avaient des normes et des standards très similaires pour les réseaux d’électricité, basées sur des concepts importés pendant la période coloniale, qui ont été très peu adaptées aux conditions locales. Par exemple, les normes techniques existantes prennent en compte neige et accumulation de glace dans des endroits qui n’ont jamais connu ces conditions météorologiques.

APPROCHE TECHNIQUE

Il existe de nombreuses méthodes à faible coût qui sont dignes de considération ; ce rapport se concentre sur quatre de ces méthodes qui sont susceptibles d’avoir un taux important de réduction d’impact et sont également susceptibles d’être applicables à grande échelle
en Afrique sub-saharienne. Ces méthodes peu coûteuses devraient être considérées comme un élément d’un plan global pour maintenir
les coûts bas. Par exemple, il existe plusieurs « bonnes pratiques commerciales », telles que de meilleures méthodes de passation des marchés,
de contrôle des stocks et contrôle de qualité, qui pourrait aller très loin dans la réduction des coûts de réseau

AFRIQUE SUB-SAHARIENNE : PRÉSENTATION DE MÉTHODES À FAIBLE COÛT POUR DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION D’ÉLECTRICITÉ

Ces méthodes ont été identifiées sur la base de l’expérience internationale et des discussions
des experts techniques locaux en Zambie, au Mozambique, en Tanzanie et en Ouganda.

Les quatre concepts sont :

- une conception appropriée ;

- le développement d’une culture institutionnelle de réduction des coûts ;

- utilisation de Single Wire Earth Return (SWER) ;

- système avec câble de garde.


Source : Le site du programme ESMAP (en anglais).

Xavier Dufail

Afrique du Sud : financement d’entreprises, par l’AFD, pour la maîtrise de l’énergie

Le 17 décembre 2009 l’AFD a approuvé l’octroi d’un financement de 120,7 millions d’euros (ligne de crédit de 120 millions d’euros ouverte aux banques participantes et subvention de 700.000 euros à la South African National Energy Development Institue – SANEDI) pour un programme d’appui à la maîtrise de l’énergie en faveur des entreprises privées du secteur industriel et commercial.

L’Afrique du Sud est le 20ème pays émetteur de gaz à effet de serre (GES) et occupe la 10ème place en matière de GES émis par le secteur de l’électricité. Cette situation résulte de la part considérable du charbon dans la production d’énergie primaire (75% du bilan énergétique national). Les délestages croissants opérés par Eskom, l’opérateur national, témoignent par ailleurs de l’insuffisance de la capacité de production d’électricité. La mobilisation du secteur bancaire dynamique sud-africain apparait comme une condition nécessaire à l’accélération de l’investissement des entreprises en matière de maîtrise de l’énergie et pour réduire l’emprunte carbone de l’activité économique et amorcer la diversification du bouquet énergétique du pays.

La ligne de crédit de l’AFD permettra aux principales banques de proposer aux entreprises des financements à long terme incitatifs. Les projets d’efficacités énergétiques financés auront un ratio d’économie d’énergie d’au moins 20%. Les conditions du concours de l’AFD permettront aux banques de couvrir une partie des coûts de promotion de ces financements et de l’assistance technique requise à leur niveau et pour leurs clients. Le volet d’appui permettra enfin de renforcer les capacités des banques participantes et de leurs clientèles et d’accompagner les évolutions institutionnelles du secteur. La répartition de la ligne entre les banques se fera au gré de leurs demandes d’imputation et la SANEDI, agence gouvernementale en cours de création (ou toute structure ayant la capacité requise), assurera la maitrise d’ouvrage de la facilité d’appui.


Source : Agence Française de Développement.

Xavier Dufail

Cookstoves and Markets : Experiences, Successes and Opportunities

Ce rapport de GVEP-I étudie la question suivante : pourquoi le décollage des foyers améliorés de cuisson a-t-il été si lent dans les pays en voie de développement ?

« Cookstoves and Markets : Experiences, Successes and Opportunities »

Editeurs : Kavita Rai et Jevita MacDonald

Publication du GVEP International

Décembre 2009

41 pages en anglais

GVEP International a produit un rapport qui réunit une compilation d’articles écrits par des experts et des représentants d’institutions et de sociétés actives dans la promotion, diffusion et commercialisation de foyers améliorés de cuisson à travers le monde et plus particulièrement dans les pays du Sud où la grande majorité de la population dépend encore du bois et du charbon pour cuisiner.

Pourquoi les foyers de cuisson demandent-ils autant de temps et d’efforts pour être introduits sur le marché avec succès ? Le rapport prend en compte les défis liés à la commercialisation des foyers et analyse les autres raisons qui expliquent l’inertie de ce marché en dépit de l’énorme potentiel lié au remplacement des foyers inefficaces.

Un message est clair. Depuis la phase de conception du foyer jusqu’à celle de diffusion à grande échelle, la promotion de foyers améliorés est grandement dépendante des subventions publiques des gouvernements et des bailleurs (y compris des fonds carbone), du secteur particulier des institutions non lucratives et dans le climat actuel des entrepreneurs visionnaires impliqués dans le secteur social.


Source : article de Alessandra Moscadelli diffusé le 9 décembre 2009 sur le site du GVEP International, repris également sur le site de Hedon où le rapport également peut être téléchargé.

René Massé

Overview of Slum Electrification (Global vs. African Experience)

L’objectif de cette présentation est d’analyser la problématique de l’accès à l’électricité dans les bidonvilles des pays en développement, en comparant différentes approches et enjeux en Afrique et dans d’autres régions.

L’auteur analyse successivement les raisons qui militent en faveur d’une intervention pour les plus pauvres, les technologies expérimentées au Maroc, Philippines, Inde, Brésil, Colombie, Afrique du Sud… qu’il s’agisse de types de compteurs, de prépaiment, de câbles coaxial… ou encore de pratique pour améliorer la sécurité.

Elle étudie ensuite les grandes différences entre les approches constatées en Afrique et dans d’autres pays en développement. Elle s’attarde sur les avantages du prépaiement, davantage développé en Afrique qu’ailleurs, en prenant le cas du Mozambique comme illustration.

En conclusion, elle propose les éléments clés pour réussir un projet d’électrification d’un bidonville.

« Overview of Slum Electrification (Global vs. African Experience) »

Connie Smyser, from UN Habitat, Presented at « Promoting Energy Access for the Urban Poor in Africa : Approaches and Challenges in Slum Electrification », Nairobi, Kenya, October 26-27, 2009

Afrique du Sud : Atelier des sociétés africaines d’électricité à Johannesburg

Au début du mois de novembre 2009, la Standard Bank, une des institutions les plus impliquées en Afrique du Sud dans le financement de projets électriques, membre de la Coalition « Private Investors for Africa », et la Banque mondiale ont organisé un atelier de réflexion avec les responsables de haut niveau des sociétés électriques africaines. Il s’agissait d’offrir un forum pour des discussions franches sur les opportunités et les challenges qu’affrontent ces responsables dans leurs efforts de développement du secteur électrique en Afrique. L’objectif était aussi de mieux cerner comment les financeurs publics et privés comme la Banque mondiale et la Standard Bank pouvaient y contribuer.

Les travaux ont abordé tous les problèmes de gestion de la production et de la distribution d’électricité en Afrique : taux de crédit, gouvernance, producteurs indépendants (IPPs), privatisation, régulation, performances des sociétés, etc. occasion unique pour les managers de sociétés, les représentants de la Banque mondiale et de la Standard Bank d’exposer et d’entendre leurs différents points de vues sur ces questions.

L’Atelier a été conduit par Paul Eardley-Taylor, de la Standard Bank, qui a présenté l’évolution des tendances des sociétés de service électriques de façon globale et plus précisément en Afrique.

M. Bernard Tenenbaum, consultant de la Banque mondiale, a souligné « ce que les sociétés d’électricité ont besoin de savoir sur la régulation » (voir la présentation en anglais sur cette page du site de la Banque mondiale). Il a observé que la régulation était par nature sujet de controverse, et a insisté sur les deux principales exigences pour maintenir les sociétés en bonne santé financière : que le tarif recouvre les coûts et que le prix d’achat de l’énergie aux IPPs puisse être supporté par les clients. Il a soutenu que les Régulateurs n’accepteraient pas d’augmenter les tarifs avant que les sociétés n’aient fait démonstration que l’augmentation procurerait une valeur ajoutée en proportion avec l’effort financier demandé.

Des échanges plus techniques ont suivi, basés parfois sur des études de cas au Nigéria et en Zambie.

Pour l’Africa Region Energy Group (AFTEG) de la Banque mondiale, cet Atelier était le premier organisé conjointement avec le secteur privé. L’évaluation après l’atelier a montré une très vive satisfaction des participants. C’est pourquoi, l’AFTEG envisage d’organiser de nouveaux ateliers qui pourront apporter des conseils concrets sur certains des sujets abordés, comme par exemple comment utiliser les instruments de protection existants pour réduire les risques, ou encore analyser des études de cas de projets de développement d’électrification par extension de réseau et d’électrification hors réseau.


Source : un article publié le 25 novembre 2009 sur le site de la Banque mondiale.

René Massé