Energies propres de cuisson en Côte d’Ivoire – Situation & perspectives

En Côte d’Ivoire, 40% des ménages affirment utiliser des morceaux de plastique ou de caoutchouc pour démarrer le feu qui leur servira à la cuisson des aliments tandis que le couvert forestier a subi une perte de plus de 75% entre 1960 et 2013. Le Programme National d’Investissement pour l’Accès aux Services Energétiques en Côte d’Ivoire (PNIASE-CI), rédigé en 2012, souligne les priorités énergétiques pour le pays. La présente étude conduite par StovePlus (un programme de l’ONG GERES), en collaboration avec ECM, ECREEE et CARE, se veut une contribution à ce programme. Elle dresse un état des lieux des énergies de cuisson utilisées dans le pays et propose des axes d’amélioration : énergies utilisées, quantités, prix dans les grandes villes ou en milieu rural, mais aussi secteurs institutionnels et professionnels des différentes filières (bois, charbon, gaz, biorésidus, cuiseurs) y sont étudiés en détail.

Etude sur la question du Biogaz au Senegal

Etude très complète de la question du biogaz au Sénégal

Cette étude fait un tour d’horizon très complet de la question du biogaz au Sénégal : cadre politique, institutionnel et réglementaire, intervenants et acteurs, activités et technologies utilisées, coûts d’investissement et d’exploitation, différentes formes de valorisation, de la cuisson à l’éclairage pour les unités domestiques à la production d’électricité et de chaleur sous forme d’eau chaude pour les unités industrielles.

De nombreuses informations qui peuvent intéresser au-delà du Sénégal.

Pour en savoir plus : www.onas.sn

Références de la publication

Auteur : Bocar SY, SEMIS
Editeur : Ministère de l’hydraulique et de l’assainissement du Sénégal, Office national de l’assainissement du Sénégal, avec le soutien de la fondation Bill & Melinda Gates
Novembre 2013
84 pages

mnreboulet13@yahoo.fr

 


 

Actes de la conférence Biocarburants / Bioénergies (Ouagadougou 2013)

Actes de la conférence Biocarburants / Bioénergies qui s’est tenue du 21 au 23 novembre 2013 à Ouagadougou.

La 4ème édition de la Conférence Biocarburants / Bioénergies s’est tenue du 21 au 23 novembre 2013 à Ouagadougou. L’objectif de cette édition était de :

Mettre en exergue les retours d’expérience sur les filières en construction pour repérer les contacts et les modes d’organisation qui paraissent les plus prometteuses
Mettre en évidence les modes de valorisation qui permettent une rentabilité de la production
Discuter des apports des bioénergies pour la production agricole et des politiques publiques à mettre en place pour favoriser le développement des bioénergies.

Pour consulter les actes de conférence et les présentations de l’édition 2013, voir : http://www.2ie-edu.org/recherche/conferences-internationales/#conference-biocarburants-bioenergies

Jacques Monvois

Des foyers améliorés à Bamako

La biomasse constitue la plus importante source d’énergie domestique en Afrique de l’Ouest. Les projets de diffusion de foyers améliorés dans la région favorisent la réduction de la consommation de bois, limitent la déforestation et les émissions de CO2, et contribuent au développement économique local.

Depuis 2010, l’ONG GERES s’est engagé dans la professionnalisation et le développement d’une filière économique locale de foyers améliorés. Le programme CEnAO (Climat et Énergies en Afrique de l’Ouest) vise un changement d’échelle des pratiques (avec un objectif de diffusion de 30000 foyers/an à Bamako) en plaçant le secteur privé au cœur de son action.

Retrouvez les acteurs et les enjeux de ce programme sur la chaîne Youtube de GERES.
Lien hypertexte : http://www.youtube.com/watch?v=ODPNw5eusss&list=PLAtHAIR_PbDUsqfEgS6xenv1iAAJkL3Nl&index=9

GERES / Benjamin Rogez – 2013

 


 

Pour en savoir plus : mnreboulet13@yahoo.fr

Des briquettes de charbon durables et sociales

Etude de cas d’une entreprise sociale produisant et distribuant des combustibles durables fabriqués à partir de déchets biomasse (en anglais)

SGFE – Sustainable Green Fuel Enterprise – est une entreprise sociale produisant et distribuant des combustibles durables (briquettes de substitut de charbon) fabriqués à partir de déchets biomasse.

De la combinaison d’anciens ramasseurs de déchet et de déchets (coques de noix de coco et résidus de charbon), ils font quotidiennement naître des briquettes, contribuant à la réduction de la déforestation folle du Cambodge ainsi qu’à la diminution des graves problèmes de santé atteignant les populations défavorisées.


contact pour en savoir plus : contact@sevea-asso.org

Small-Scale Bioenergy Initiatives:Brief description and preliminary lessons on livelihood impacts from case studies in Asia, Latin America and Africa

Ce rapport est basé sur une série de 15 études de cas, menés de septembre à novembre 2008 à l’initiative de la FAO et de PISCES Energy Research Programme Consortium financé par DFID.

Les études de cas se sont attaché à comprendre l’impact des petits projets bioénergie sur le niveau et la qualité de vie locale dans différents contextes de zones rurales de pays en développement. Elles ont analysé les impacts durables du point de vue humain, financier, social, et environnemental.

Ces études ont été conduites par Practical Action Consulting pour le compte de PISCES et de la FAO. Elles ont impliqué de nombreux experts internationaux des secteurs de l’énergie et du développement, membres de l’IEA, de l’UNEP, de ENERGIA, du DFID et de la FAO, comme aussi des responsables de politique sectorielle et des instituts de recherche. Elles ont été menées dans douze pays répartis dans six régions d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie, à savoir : le Mali, le Sénégal, la Tanzanie, le Kenya, l’Éthiopie, l’Inde, le Sri Lanka, le Brésil, le Guatemala, le Pérou, la Thaïlande, le Vietnam.

Les projets bioénergies étudiés concernent : i) les usages directs des ressources de la biomasse, ii) la valorisation des résidus de l’agriculture, de la foret et de l’industrie, et iii) les biocarburants. Les usages énergétiques vont de la cuisson des aliments à l’électricité en passant par la force motrice, le transport, etc.

Un chapitre est consacré à la comparaison des différents projets à partir d’une grille étendue de critères caractéristiques des marchés, des acteurs, des risques et revenus, des impacts…

En conclusion, le rapport expose les onze leçons retirées de l’étude.

Étude pour une gestion viable des ressources ligneuses périurbaines

Analyse et modélisation des règles et pratiques coutumières sur divers milieux naturels sahéliens et sahélo-soudaniens au Niger et au Mali.

Ce document présente les principaux enjeux et résultats d’un des projets de recherche sélectionnés et suivis par le CSFD entre 2000 et 2003. Ce projet avait pour objectif la bonne gestion des ressources ligneuses péri-urbaines au Mali et Niger, grâce à la définition d’un outil d’aide à la décision, mais aussi à la concertation et négociation des différentes parties prenantes en matière de gestion de ressources naturelles et de LCD : la modélisation par un système multi-agents.

« Pour une gestion viable des ressources ligneuses périurbaines – tome 1 »

Comité Scientifique Français pour la Désertification (CFSD), Décembre 2003, 43 pages

Tanzanie : effets des combustibles de cuisson sur les infections respiratoires des enfants

Ce document en anglais présente les résultats chiffrés d’une enquête statistique menée auprès de 5 224 enfants de moins de cinq ans dans 26 régions de Tanzanie en 2007.

Le bois de feu, le charbon de bois et le pétrole sont les combustibles de cuisson les plus utilisés par les familles en Tanzanie. L’utilisation de bois de feu provoque chez les enfants des Infections respiratoires aigües – IRA (Acute Respiratory Infections – ARI). On ne sait pas si le charbon et le pétrole ont des effets similaires ou moindre sur la santé.

Cette étude a quantifié les effets de la cuisson au bois de feu, au charbon de bois et au pétrole sur les IRAs des enfants de moins de cinq ans en Tanzanie : ces résultats ont été comparés avec les données de l’étude sur la santé et la démographie réalisée entre 2004 et 2005. Environ 85% des enfants habitaient une maison qui cuisinait au bois et 15% une maison qui utilisait le charbon/pétrole. En moyenne, 11% d’entre eux souffraient d’IRA.

L’étude montre que les effets IRA ne dépendent pas beaucoup du type de combustible utilisé pour la cuisson, ni ne sont lié au sexe des enfants, à leur age, à leur lieu de résidence, à l’éducation de leur mère, à l’age de leur mère à leur naissance, au niveau de vie domestique…

En conclusion, l’étude suggère de réduire les IRA en utilisant des combustibles propres tel que le gaz et l’électricité en remplacement du bois, du charbon et du pétrole.

« Effects of Cooking Fuels on Acute Respiratory Infections in Children in Tanzania »

James H. Kilabuko et Satoshi Nakai, Graduate School of Environment and Information Sciences, Yokohama National University 79-7 Tokiwadai, Hodogaya-ku, Yokohama 240-8501, Japan, publié dans la revue « International Journal of
Environmental Research and Public Health », pages 283 à 288, 6 pages, Décembre 2007

Premières expériences de plantation de Jatropha, Sénégal

La mise en oeuvre du programme EESF a démarré avec l’hivernage 2008. La mobilisation des agriculteurs pour le programme a été très forte : alors que l’objectif était de semer 200 ha la première année, les intentions de plantation s’élevaient à 400 ha, avec en moyenne 1 ha par agriculteur. Etant donné que nous disposions de très peu de temps, la technique du semis direct a été retenue. L’approvisionnement en graines s’est fait auprès d’intermédiaires qui ont collecté dans les régions de Kaolack, Fatick et Thies. Il était recommandé aux agriculteurs de semer en association avec la culture d’arachide, afin de faciliter le suivi des jeunes plants et d’éviter une compétition.

Les résultats ont été très décevant : l’équivalent de 45 ha seulement présentait un développement satisfaisant à la fin de l’hivernage.

Plusieurs raisons expliquent cela, notamment :

  • Une partie des graines (environ la moitié) livrées au dernier moment étaient de mauvaise qualité et provenaient probablement de stocks anciens : le taux de germination a été très faible, voir presque nul dans certaines plantations (les tests que nous avons réalisés confirment que les graines perdent leur capacité de germination au bout d’un an)
  • Les agriculteurs n’ont pas suivi les recommandations ; au lieu de semer dans des champs d’arachide, la plupart on semé dans des champs de mil ou dans des jachères : ils ont été rapidement en compétition avec des plantes à croissance plus rapide.
  • Dans certaines zones, les jeunes plants ont fait l’objet d’attaques massives de mille pattes.