Lancement d’un projet solaire lauréat d’IDEAS 2012 dans les régions rurales du Suriname

Guguplex, l’un des lauréats de la compétition IDEAS 2012, a lancé officiellement son projet en octobre et commence à apporter de l’énergie solaire propre et abordable aux communautés rurales au Suriname.

Guguplex, l’un des huit lauréats de la compétition IDEAS 2012, a comme objectif d’apporter de l’énergie solaire propre et à un prix abordable aux communautés rurales au Suriname qui n’ont pas un accès 7h/24 à l’électricité. De nombreuses collectivités rurales dépendent des lampes à pétrole et / ou des bougies pour l’éclairage la nuit. Ceci aggrave les affections respiratoires et peut se révéler coûteux.

Alternativement, certaines communautés ont accès à l’électricité à partir de générateurs diesel, mais ce carburant est très cher et l’électricité ne fonctionne que quelques heures par jour. Guguplex vend et entretient de l’équipement solaire sur une base de vente au détail par le biais de son magasin à Paramaribo et a l’intention de fournir un éclairage solaire à un coût minime grâce à l’assistance d’une institution de micro-finance locale.

Guguplex a organisé un lancement officiel de son projet en octobre et met actuellement en œuvre son programme dans l’un des villages cibles, sur l’île Stoelmans dans la région de Tapanahony. Quatorze personnes ont été formées à ce jour dans la maintenance des systèmes photovoltaïques. Un système solaire a été installé dans une école sur l’île de Stoelmans qui alimente la salle informatique et permet aux étudiants d’avoir un accès internet. Cent cinquante-cinq enfants de l’école ont appris les principes de l’électricité solaire et ont vu le fonctionnement des panneaux solaires pour fournir de l’électricité. Le coordonnateur de l’éducation, inspiré par cette histoire, souhaite utiliser ce projet comme exemple pour le reproduire dans d’autres écoles isolées.

Ce projet s’appuiera sur des travaux déjà entrepris sur une base « pro bono ». Il est prévu qu’au bout de deux ans, 80 foyers répartis sur cinq communautés du pays se verront équipés en systèmes solaires photovoltaïques. De plus, deux écoles (y compris celle de l’île de Stoelmans) bénéficieront de systèmes installés dans leurs locaux. Le projet vise également à accroître l’emploi par la formation de 25 entrepreneurs pour fournir du matériel solaire directement dans les communautés rurales.

Les sponsors du projet ont déjà établi une relation de travail avec le groupe des femmes d’affaires – une unité locale de micro-crédit et la Banque Godo. Ces deux entités offriront un financement aux participants au projet afin d »acheter l’équipement solaire.

IDEAS est une Compétition d’Innovation Energétique qui soutient le développement de projets innovants qui promeuvent les énergies renouvelables et qui améliorent l’efficacité énergétique. Cette édition du concours était consacrée aux Caraïbes et a bénéficié du soutien financier d’UKAid du Département pour le Développement International de la Grande-Bretagne (DFID). Le concours est également sponsorisé et soutenu par GVEP International, le Gouvernement de Corée du Sud et la Banque Interaméricaine de Développement (BID).

Présentation de tous les lauréats de la compétition IDEAS 2012.

Laure Ego, GVEP

Electrification solaire d’écoles et centres de santé ruraux à Bané (Burkina Faso)

ONG/collectivité : Comité de jumelage de la communauté de communes de la Rive gauche de la Vienne (37) avec Bané. Partenaires locaux : commune de Bané, entreprise TMAGESSE, associations de parents d’élèves et comités de gestion, infirmiers, matrone, instituteurs. Aide fondation POWEO : 12292 €. Autres financeurs : communauté de communes, Région Centre, CDC.

Contexte  :

La communauté de communes de la Rive gauche de la Vienne regroupe 9 communes rurales d’Indre-et-Loire, près de Chinon (France). Depuis 1996, elle est jumelée avec la commune de Bané, au sud de Tenkodogo, au sud-est du Burkina Faso. Les 22 villages de la commune de Bané, soit environ 25000 habitants, sont éloignés les uns des autres et reliés par des pistes pas toujours très praticables. Depuis 1997, le comité de jumelage contribue à l’amélioration des équipements de ces villages dans le domaine de la santé et de l’éducation : construction de 9 salles de classes, réhabilitation de 7 puits-forages, fournitures scolaires pour les écoles, aide de première nécessité aux 3 dispensaires, construction d’une maternité. L’électricité est absente de ces villages, à 45 minutes de voiture d’un hôpital…mais il n’y a pas de voiture dans les villages : rallier l’hôpital se fait à pied, en vélo, en moto. D’où l’importance vitale des équipements de santé de base. Le comité de jumelage a sollicité la fondation POWEO à 4 reprises pour l’électrification d’écoles et centres de santé.

Objectifs : • accroitre la fréquentation des écoles • favoriser l’alphabétisation des adultes • améliorer la prise en charge des malades et des femmes enceintes

Résultats :

– 2009 : Electrification solaire du dispensaire-maternité d’Oumonghin. L’installation de 2 x 50Wc par l’entreprise TMAGESSE de Tenkodogo permet d’éclairer 12 points lumineux 4 heures par jour (10 x 6 W pour l’hospitalisation, 1x 11 W pour la salle d’accouchement, 1×11 W pour les consultations). Fin 2010, l’accoucheuse comptait 339 accouchements depuis le début de l’année et l’infirmier chef dénombrait plus de 3900 consultations.

– 2010 : Electrification de l’école de Nai. Nai est un village particulièrement difficile à atteindre et n’a, comme installations pérennes, que son école de 3 classes, un logement d’instituteurs et un puits. Les 150Wc installés en novembre 2010 par TMAGESSE alimentent 12 points lumineux pour l’éclairage de l’école et de sa cour. L’installation n’a pas posé de problème, une formation à la maintenance des panneaux et des batteries a été donnée aux instituteurs. Et c’est une révolution au village, le premier éclairage fût magique : Nai, village inconnu de tous, a l’électricité !

– 2011 : La même installation a été réalisée pour le village de Saodin, encore plus difficile d’accès et qui compte aussi 3 salles de classes.

A la demande des parents d’élèves, le comité de jumelage électrifie les salles de classes construites pour répondre à plusieurs besoins :

  • les cours d’alphabétisation en soirée pour les parents, principalement les femmes, qui veulent apprendre les bases de la lecture, de l’écriture et du calcul. Les écoles de Nai et Soadin ont mis en place ces cours du soir dispensés par les instituteurs. Moyennant une cotisation de 500 CFA/an, une trentaine d’adultes dans chaque village suivent ces cours 3 soirs par semaine.
  • les devoirs et cours du soir des élèves. Il fait nuit à 18 h, il n’y a pas d’électricité dans ces villages, les lampes à pétrole sont utilisées avec parcimonie. Alors, pour pouvoir faire leurs devoirs, l’électrification d’une salle de classe est l’idéal et une étude surveillée par les instituteurs se met en place : nombre d’élèves reviennent le soir pour travailler leurs devoirs, demander des explications complémentaires aux instituteurs. De plus, compte tenu des programmes scolaires particulièrement chargés, les instituteurs organisent des cours le soir et avancent leur programme. En fin d’année, des cours sont également organisés pour préparer les examens pour l’entrée au collège. Le taux de présence aux études surveillées et cours du soir atteint 90 à 100 % des élèves pour les plus grands.
  • soutien de l’Inspection de l’enseignement de base. Le travail des instituteurs est particulièrement suivi au Burkina-Faso. Ils sont fréquemment contrôlés et les résultats aux examens sont suivis par leur hiérarchie. Pour chaque instituteur, être le meilleur signifie meilleure note et donc prime. Leur intérêt est grand à avoir les meilleurs élèves, les faire travailler plus, les suivre le soir, les motiver et avancer sur les programmes.

– 2012 : Electrification de 6 écoles. Comme on l’a vu à Nai et à Saodin, électrifier une classe par village signifie donner plus de chance aux enfants de réussir leur apprentissage scolaire, apprentissage déjà difficile dans la journée avec des classes à effectifs impressionnants ! Cela signifie aussi pour les parents acquérir des bases. Les autres villages de la commune de Bané sont donc devenus aussi demandeurs de panneaux solaires, afin de bénéficier de cette aide scolaire. Pour répondre à cette demande le comité de jumelage a décidé de réduire le nombre de points lumineux par école pour équiper 6 villages supplémentaires. Chaque nouveau village est équipé d’1 panneau de 50W et de 6 points lumineux.

La pérennité de ces équipements est favorisée par l’engagement de la commune, des associations de parents d’élèves et du comité de gestion, la relative proximité de l’installateur et de la coopération engagée sur la durée entre les 2 groupements de communes.

http://les-pistes-de-bane.over-blog.com/

Atelier sur la "valorisation de la biomasse en biocombustible"- Dakar 26 au 30 novembre 2012

L’objectif de cet atelier est de rassembler dans le cadre du forum innov’Africa, un collectif de spécialistes africains de l’innovation énergétique (entrepreneurs sociaux, chercheurs, ONGs, associations…) travaillant spécifiquement sur la valorisation des déchets de biomasse en
biocombustibles.

Contexte

L’accès à une énergie durable est l’un des grands enjeux de l’Afrique
d’aujourd’hui que ce soit sur les aspects économiques, environnementaux ou sociaux.

Le problème du bois‐énergie ne date pas d’hier. On ne peut pas
interdire l’utilisation de cette ressource traditionnelle mais on peut
soutenir et appuyer la réplication et le développement d’alternatives énergétiques.

Il existe cependant un important stock de résidus de biomasse issus de l’activité agricole (résidus de tiges de cotonnier, mil, maïs, coque d’arachides, balles de riz, bagasses de canne à sucre,…) et de l’industrie de transformation du bois (sciure, copeaux de bois) non valorisés et rejetant par leur décomposition à l’air libre, d’importantes quantités de méthane dans l’atmosphère.

Un atelier entre spécialistes pour échanger …

La substitution du bois‐énergie par des briquettes de combustibles à base de résidus de biomasse sera cette année la thématique de
l’atelier Énergie de Innov’Africa.

Jacques Monvois

GVEP reçoit une double médaille d’or dans le cadre d’un projet pilote de microcrédit

Depuis février 2012, GVEP International participe au projet Kiva Zip, un projet pilote de microcrédit testé au Kenya et aux Etats-Unis.

Alors qu’un intérêt croissant est porté à la responsabilité des organisations, GVEP a été salué pour son travail auprès de micro-entrepreneurs kenyans.

En février de cette année, GVEP annonçait sa participation à Kiva Zip, un projet pilote excitant élaboré par Kiva, le très respecté facilitateur de microcrédit. Moins de six mois plus tard, GVEP est heureux d’annoncer qu’une double médaille d’or lui a été décernée en reconnaissance de son rôle d’Administrateur dans le cadre de ce pilote. À compter de ce mois-ci, le projet pilote introduit un système de médailles avec la création d’une nouvelle rubrique sur son site internet. L’obtention d’une médaille d’or signifie que GVEP a recommandé des entreprises qui sont très enclines à rembourser leur prêt et à établir une relation avec leur bailleur.

Jonny Price, Directeur du programme Kiva Zip, écrit sur le blog de l’organisation : « Nous sommes enthousiastes quant au potentiel des médailles et ce, pour plusieurs raisons : les bailleurs pourront indiquer quels emprunteurs sont les plus susceptibles de rembourser leur prêt et établir une relation avec eux ; quant aux emprunteurs qui s’engagent à établir une relation avec leurs bailleurs, ils augmenteront leurs chances de lever des fonds.. ».

Actuellement testé aux États-Unis et au Kenya, Kiva Zip a pour ambition de faciliter l’obtention de petits prêts à des micro-entrepreneurs. Pour cela, Kiva a choisi environ 30 individus et organisations au Kenya – dont GVEP – comme Administrateurs. Kiva Zip compte sur ses Administrateurs pour identifier des entrepreneurs candidats à l’obtention de petits prêts afin de les recommander à son réseau de bailleurs. Pour le moment, GVEP est le seul Administrateur au Kenya à avoir obtenu une médaille d’or dans les catégories « Remboursement » et « Relationnel ».

Plus d’outils d’évaluation sanctionnant la remise ou la perte d’une médaille sont en cours d’élaboration et seront développés au fur et à mesure que le projet progresse. Comme l’explique Jonny Price : « De nombreux aspects du système de médailles seront revus au cours des prochains mois – le type d’actions à sanctionner par une médaille ; l’algorithme qui sert à évaluer quels emprunteurs et administrateurs doivent gagner (ou perdre) une médaille ; l’impact que le gain ou la perte de médailles aura sur les emprunteurs et les administrateurs ; et par souci d’équité, on espère, à l’avenir, élargir le système de médailles aux bailleurs ».

À ce jour, 23 micro-entrepreneurs énergétiques – 9 femmes et 14 hommes – issus du réseau de GVEP ont obtenu, avec succès, un financement par le biais du site internet de Kiva Zip et sont entrés dans la phase de remboursement. On y trouve des entreprises de recharge de téléphone, de fours améliorés, de briquettes, de lampes et accessoires solaires.

Patrick Njoroge, 49 ans, est un producteur de foyers améliorés du District de Maragua, au centre du Kenya. Après avoir en vain tenté de lancer une entreprise de couture, en 2004, il a découvert les fours économes en énergie. Patrick déclare : « Quelques années plus tard, j’ai découvert GVEP International. Ils m’en ont appris plus sur le développement commercial et les foyers améliorés. D’où je viens, il y a beaucoup de matières premières qui servent à la fabrication des revêtements et j’y ai donc vu une opportunité de gagner de l’argent. Aujourd’hui, je gagne assez pour subvenir aux besoins de ma famille ». Patrick a pour ambition de développer son activité, Ngimbu Claywork, afin d’envoyer ses enfants à l’université. Il a remboursé 45% des 650 US$ qu’il a emprunté et Patrick sait précisément à quoi vont servir les fonds : à l’achat de plus de matières premières pour fabriquer les fours ainsi qu’un four de potier pour y cuire ses produits. « A l’heure actuelle, j’utilise un foyer ouvert qui n’est pas du tout efficace », remarque-t-il. « Avec plus de matières premières et un four de potier, je serai en mesure de considérablement augmenter ma capacité de production ».

Simon Collings, Directeur des opérations chez GVEP, salue cette récompense positive en ajoutant : « C’est gratifiant de voir que la qualité de notre travail soit reconnue de la sorte et nous poursuivrons nos efforts pour conserver notre médaille d’or. Kiva Zip est une fantastique opportunité qui permet aux entrepreneurs d’accéder aux crédits dont ils ont besoin pour satisfaire plus de clients. Ces entrepreneurs ont un rôle décisif à jouer pour permettre aux foyers démunis du Kenya d’accéder à une énergie propre ».

GVEP a géré approximativement 94 000 GBP répartis sur environ 89 prêts, par le biais de son Fonds de Garantie de l’Emprunt.

À propos de Kiva :
Kiva est une organisation à but non lucratif dont la mission est de connecter les individus, par l’intermédiaire du prêt, dans le but de réduire la pauvreté. En combinant internet et réseau d’institutions de microfinance, Kiva permet aux individus de prêter, au minimum 25 US$, afin de créer de nouvelles opportunités à travers le monde. www.kiva.org

Laure Ego, GVEP

Lauréats 2009 du Prix de la fondation POWEO

Pour la 1ère fois en 2009, la fondation POWEO a primé 3 petits entrepreneurs africains pour leur action en faveur de l’accès de tous à l’énergie.

Prix fondation POWEO 2009 {JPEG}

BETA (Burkina Energies et Technologies Appropriées), Monsieur et Madame T. Boureima Kabre, Koupéla, Burkina Faso

Monsieur Kabre a longtemps travaillé pour des ONG, notamment la Fondation Energies pour le Monde à partir de 2002. En 2005, il crée avec son épouse le premier cybercafé en milieu rural de la région du Kouritenga. En 2006, il élargit l’activité de cette entreprise à l’électrification solaire décentralisée avec la création de BETA et devient partenaire du programme Crédit-Energie et Amélioration de l’Habitat. BETA collabore à d’autres projets portés par des ONG, il équipe aussi des ménages hors programme, et commercialise des lampes solaires rechargeables. Des contrats de consulting dans ce domaine (études, formations, soutien à projets) complètent son activité.

CDS Eau-Energie, Nouakchott, Mauritanie

Pendant ses études à l’Ecole d’Ingénieurs Sup’Méca de Paris, Sidi Khalifou est volontaire à Ingénieurs Sans Frontières. Diplôme d’ingénieur en poche, il rentre en Mauritanie en 1994 où il travaille pour des projets non-gouvernementaux en hydraulique villageoise et en énergies renouvelables.
En 1999, il rejoint CDS, l’entreprise familiale de travaux publics dont il prend la direction en 2007, il l’oriente vers les activités Eau et Energie. Ses prestations : fournitures d’équipements adaptés dans les domaines de l’eau et de l’énergie, travaux d’adduction d’eau potable, de mini-centrales solaires et/ou éoliennes, concession, délégation de gestion et maintenance de services publics d’eau et d’électricité.

www.cds.mr

GD stock solaire, Kayes, Mali & GD Distri-élec, Paris

Salarié pendant de nombreuses années en France dans le domaine du
matériel électrique, M.Diabi Gandega a créé en 2000 sa propre entreprise de
distribution électrique en France puis au Mali. Il a ainsi choisi de mettre ses
compétences commerciales et techniques au service des populations
de la région de Kayes dont il est originaire. Mr Gandega garantit la
pérennité des équipements solaires et des travaux d’électrification
rurale financés par les nombreuses associations de migrants maliens
ou mauritaniens installés en France. Il fournit conseils techniques,
études de dimensionnement, travaux d’installation et de maintenance
d’équipements solaires, facilités de paiement, formation et suivi des
agents d’entretien.

Voir aussi

Les projets de la Fondation Poweo

Electricité éolienne pour le Centre de production de semences d’Agnarafaly (Madagascar)

MADAGASCAR, extrême Sud

  • ONG/Collectivité : GRET www.gret.org
  • Partenaire local : collectivités
  • Aide fondation POWEO : 20000 €
  • Autres financeurs : Union européenne

Contexte

Située dans le district d’Amboasary, la station d’Agnarafaly produit des semences adaptées (maïs, sorgho, légumineuses) pour les agriculteurs de l’extrême sud de Madagascar. Elle est équipée d’un système d’irrigation, d’un magasin de stockage de 60 tonnes et d’une maison pour le personnel. Objectif : électrifier la station de semences par l’installation d’une éolienne de 1,4 kW

Résultats :

L’éolienne FORTISS Passaat 1.4 kW a été installée début 2010 sur un mât haubané de 18m de haut. L’installation et la maintenance sont assurées par le représentant local de l’entreprise malgache The Sun and Wind Factory. Une petite formation technique théorique a été donnée pour la gestion de l’installation en cas de cyclone (abaissement de l’éolienne) et dans les opérations courantes de charge.

La force du vent fait tourner les pales de l’éolienne et produit de l’électricité triphasée en 24 V. La puissance varie avec le vent et peut atteindre 1400 W. Ce courant est stocké dans 6 batteries de grande capacité (autonomie de 7 jours de consommation d’électricité). Le boîtier de contrôle réceptionne le courant en 24 V et affiche le niveau de charge venant de la turbine et celui dans les batteries. Ensuite le convertisseur convertit le courant 24 V et délivre une puissance atteignant 800 W en 220 V.

Le courant 220 V passe par le disjoncteur et va alimenter les 5 pièces du bâtiment du personnel (6 prises, 5 ampoules intérieures et 3 ampoules extérieures) 24h sur 24. De ce fait, le personnel peut travailler avec un ordinateur et une imprimante sans compter les autres avantages (chargement batteries téléphones portables des équipes). Toutes les données brutes de la station de semences, relevées manuellement, peuvent être désormais saisies et traitées par ordinateur sur place.

Les besoins de la station sont estimés à 2000 Wh/ jour pour une production du système de 2880 Wh/jour en janvier-décembre à 5000 Wh/jour en octobre. Il était prévu la vente des excédents d’énergie aux 5000 habitants de la zone sous forme de recharge de batteries mais cela n’a pas encore été mis en place en raison de l’insécurité qui règne dans cette région.

www.gret.org

Electrification solaire du centre de santé rural de Tambonga (Togo)

ONG/collectivité : AJFD (Avenir des Jeunes Filles de Dapaong). Partenaire local : SHD (Service Humanitaire pour le Développement). Aide Fondation POWEO : 10200 €. Autres financeurs : AJFD.

Contexte :

L’association pour l’Aide aux Jeunes Filles de Dapaong a été créée en France par des ressortissants et des amis de Dapaong, au nord du Togo. Elle vient en aide aux populations de cette région des Savanes.

Le centre de santé de Tambonga dessert 48 villages, soit plus de 10 000 habitants. En période d’épidémie (méningite, polio) et en cas de morsure de serpents ou de chiens enragés le manque de vaccins expose les populations à la mort. Par ailleurs les pannes répétées des frigos à gaz ou à pétrole et la rupture d’approvisionnement en carburant ne permettent pas de stocker correctement les vaccins et de maintenir une couverture vaccinale suffisante. La mortalité maternelle atteint 212 décès pour 1.000 naissances, la mortalité infantile 236 pour 1000 enfants de moins de 5 ans.

Par ailleurs, l’ONG locale Service Humanitaire de Développement (SHD) intervient depuis plus de 10 ans dans cette région avec l’UNICEF et l’association Energy-Assistance.

Objectif :

Electrifier le centre de santé et fournir un frigo solaire.

Résultats :

L’installation a été réalisée début 2011 et est opérationnelle : les panneaux solaires (600 W) permettent d’éclairer les différentes salles du centre de santé. 260 W supplémentaires permettent d’alimenter le frigo pour la conservation des vaccins et autres produits médicaux. Le personnel de l’unité de soins et les membres du comité de gestion ont été formés à la bonne utilisation et à la gestion de ces équipements.

Aujourd’hui, dans le centre de Tambonga, l’argent du pétrole et des piles et les frais de déplacements sont économisés au profit des activités du centre. Ces sommes servent à augmenter le volume de la pharmacie qui permet l’autofinancement du centre. Une partie des revenus est épargnée sous forme d’une « caisse solaire » pour le renouvellement ultérieur des batteries et ampoules.

Entre janvier et juillet 2011, le taux d’accouchement a presque doublé : « les femmes sont fières de mettre au monde leurs enfants dans la lumière et n’hésitent plus à venir accoucher à la maternité ». Dans les dispensaires non électrifiés de la région, plus de 70 % des femmes accouchent à domicile alors qu’à Tambonga 69% des femmes vont maintenant au dispensaire. « Elles sont également contentes parce que les produits médicaux sont disponibles et en sécurité ».

De même les cas traités et évacués sont en forte progression, moins de 1000 par an auparavant, aujourd’hui 1248 en 7 mois, ce qui traduit une meilleure utilisation du dispensaire par les populations.

SOLAIRE EXPO 2012, salon international dédié à l’énergie solaire -Maroc

Solaire expo est un salon dédié exclusivement à l’énergie solaire. Il se veut plateforme de toute activité relative à la production et à l’exploitation de cette énergie

Cette exposition est l’une des très rares occasions où les acteurs de l’énergie solaire se donnent Rendez-Vous pour mieux faire connaître leurs produits, leurs services et leurs expériences.

L’exposition « SOLAIRE EXPO » se tiendra au Palais des Congrès, de MARRAKECH – Maroc du 9 au 12 février 2012.

Pour en savoir plus, voir le site : http://www.solaireexpomaroc.com/

Jacques Monvois

Une formation et du tutorat pour donner un coup de pouce aux producteurs de fours améliorés en Ouganda

Un programme sur 5 ans récompense l’entreprenariat en Afrique de l’Est en soutenant les micro-entreprises du secteur énergétique qui créent des emplois dans les zones rurales.

A 25 ans, Willy Bamwenyena est un entrepreneur plein de ressources. Il a su identifier le besoin énergétique de sa communauté rurale, en Ouganda, et développer une activité commerciale. Le Programme de Développement d’Entreprises Energétiques (DEEP), piloté par GVEP, a stimulé son activité de production et de vente de fours améliorés – et également celle d’une centaine d’autres entrepreneurs d’Afrique de l’Est.

Willy fabrique ses fours à bois avec des matériaux qu’on trouve localement tels que le terreau et l’argile. Ses fours rencontrent un franc succès auprès de nombreux foyers de Sissa, où 90 % des familles en sont équipées. L’une des principales raisons de ce succès est l’accessibilité et la rentabilité des fours améliorés en comparaison avec les traditionnels fours à trois-pierres.

Sur le long terme, les propriétaires de fours économisent de l’argent – qui, autrement, aurait été dépensé dans l’achat de bois de chauffage – et gagnent du temps – moins de temps passé à ramasser et à sécher le bois. Ces fours réduisent la pollution de l’air et, par conséquent, les maladies chroniques causées par les fumées nocives des foyers ouverts.

Partant de ce constat, Willy a saisi cette opportunité et a commencé à fabriquer des fours pour ses voisins, d’abord en empruntant les outils de ses amis. Sa capacité à utiliser son capital social pour lancer son affaire a attiré l’attention de l’équipe du programme DEEP, qui cherchait alors à recruter de jeunes entrepreneurs dans la région.

L’équipe GVEP en Ouganda a encouragé son esprit d’entreprise en l’incitant à suivre une formation et à bénéficier d’un accompagnement pour développer son entreprise. « Je voulais générer plus de revenus et créer plus d’emplois alors j’ai sauté sur l’occasion en assistant aux sessions de formation », explique Willy.

(…) Lire la suite de l’article sur le site de GVEP International.

Laure Ego, GVEP

Salon international des énergies renouvelables et du bâtiment en Afrique (Dakar- octobre 2012)

ISF CONSULTING organise, à Dakar du 11 au 13 octobre 2012, la deuxième édition du Salon International des Energies Renouvelables et du Bâtiment.

Dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables, meilleure alternative pour le développement des nouvelles énergies, ISF CONSULTING organise la deuxième édition du Salon International des Energies Renouvelables et du Bâtiment. Cet événement majeur s’inscrit dans les nouvelles dynamiques et préoccupations mondiales sur les effets de la raréfaction prochaine des énergies fossiles.

Le salon International des Energies Renouvelables et du Bâtiment sera organisé les 11, 12 et 13 Octobre 2012.

Cette deuxiéme édition est déterminée à se positionner comme la vitrine Africaine de découvertes des nouveautés, innovations, tendances du bâtiment et efficacité énergétique mais aussi de générateurs d’affaires et de rencontres des structures étatiques toutes engagées dans l’ambitieuse politique de l’énergie du gouvernement sénégalais, les organismes internationaux de développement socio-économique, des ressources humaines de qualité, les grandes entreprises, les multinationales etc.

ENERBATIM est le lieu de rencontre préféré de tous les professionnels, où émergent les solutions techniques, qui entreront dans les projets de construction et de rénovation Durables de demain.

Pour tout renseignement veuillez nous contacter par email à l’adresse suivante : enerbatima2012@gmail.com ou consulter notre site web : www.enerbatima.com