Sénégal : projet sénégalo-allemand "énergie solaire photovoltaïque"

Dans le cadre de l’électrification rurale, le projet Sénégalo-Allemand a réalisé une étude sur les systèmes photovoltaïques familiaux dans les zones rurales sénégalaises. Une des productions de ce projet est cette étude d’optimisation de la maintenance dans les zones à faible densité de systèmes photovoltaïques familiaux.

« Optimisation de la maintenance dans les zones à faible densité de systèmes photovoltaïques familiaux »

Auteur : Dr. Amadou Sow

Edité par le Projet Sénégalo-allemand énergie solaire photovoltaïque

Rapport final, juin 1998

96 pages

L’Etat sénégalais s’est engagé dans un programme de développement de l’électrification dans les campagnes par la voie solaire, en impliquant la coopération bilatérale, les centres nationaux de recherche (Centre d’Etudes et de Recherche sur les Energies Renouvelables – CERER, l’Ecole Supérieure Polytechnique de Dakar – ESP) et en mettant en place des instruments juridiques conséquents, en particulier l’exonération de droit fiscal et de droit de douane pour les kits solaires.

Cette étude propose un modèle de maintenance optimisé des systèmes photovoltaïques installés dans les zones à faible densité. Elle expose successivement :

  • Une analyse des systèmes de maintenance existants ;
  • L’analyse des différentes options d’une stratégie d’optimisation , à savoir l’option économique, l’option technique et l’option logistique (détaillées ci-dessous) ;
  • Un modèle optimum de maintenance.

La maintenance est donc un facteur capital, qui conditionne l’évolution future de la diffusion des systèmes photovoltaïques familiaux. Elle résulte d’une combinaison d’options, qui sont en interaction et qui déterminent sa viabilité, à savoir :

  • L’option technique : fiabilité des composants, qualité de l’installation, utilisation adéquate des systèmes photovoltaïques familiaux, etc.
  • L’option logistique : outils de dépannage, moyens de déplacement, approvisionnement en pièces de rechange, etc.
  • L’option économique : coûts des prestations de maintenance pour les utilisateurs, rémunération des prestataires de services de maintenance.

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Sénégal : support de formation en énergies renouvelables, option systèmes hybrides (solaire / diesel)

Le document proposé en téléchargement a été préparé pour les besoins d’un Atelier organisé par l’ASER dans les Îles du Saloum à Ndangane, du 24 au 28 septembre 2007.

« Séminaire de renforcement des capacités de formation en énergies renouvelables : option systèmes hybrides (solaire / diesel) ».

Présentations sous PowerPoint de 199 pages

Atelier organisé par l’ASER en partenariat avec l’UNESCO

du 24 au 28 septembre 2007

dans les Iles de Saloum au Sénégal

L’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (ASER), en partenariat avec l’UNESCO, et avec l’appui technique du Laboratoire d’Energies Renouvelables (LER) de l’ESP et du PERACOD, a organisé un Atelier de formation et de remise à niveau des acteurs et techniciens en énergie photovoltaïque. Durant ces quatre jours, des experts ont présenté les différentes sources d’énergies renouvelables en mettant plus particulièrement l’accent le photovoltaïque.

La partie pratique a été assurée par M. Mamadou Faye, à l’occasion de deux visites de centrales hybrides :

  • A Diamiadio, une centrale de 40kWc PV et un groupe diesel de 100kVA ;
  • A Baout, une centrale de 10kWc PV et un groupe diesel de 28kVA.

Des tests ont été effectués pour apprendre aux stagiaires le fonctionnement des centrales hybrides, les techniques de vérifications d’éventuelles défaillances, la maintenance des batteries solaires, des onduleurs…

Le document proposé ci-après en téléchargement regroupe toutes les présentations préparées et exposées par les intervenants, et traite successivement de chacune des énergies renouvelables, avant d’approfondir les questions sur le solaire photovoltaïque, les systèmes de stockage d’énergie, les centrales hybrides, les convertisseurs statiques pour l’optimisation et le transfert d’énergie, la maintenance, la planification, la gestion et le suivi des installations électriques (Système PV/Diesel).

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Pico-centrales : Les toutes petites centrales à installer soi-même, 8 exemples en détail

A travers différents exemples concrets de l’expérience Suisse, cette brochure fournit de nombreux conseils et explications sur les thèmes essentiels relatifs à l’étude et à la construction de Pico-centrales, à savoir : écologie, autorisations, rentabilité, assurances…

Son but est d’accompagner le montage d’un projet de Pico-centrale : comment négocier avec des fournisseurs, étudier et construire avec des partenaires, quels travaux peuvent être réalisés « artisanalement » et lesquels doivent être appuyés par des techniciens spécialisés.

Publication du programme Suisse DIANE en Allemand et Français

Site internet : http://www.smallhydro.ch

136 pages

1994

Voir le document

Sommaire

1- Introduction

2- Exemples :

  • Alp Prasiira ob Santa Maria GR
  • Moulin de Vicques JU
  • Strickwarenfabrik in Huttwil BE
  • Voralp Hirzboden bei Adelboden BE
  • Roue à eau de Vers l’Eglise VD
  • Ancienne scierie, Gorge de Moutier BE
  • Stallneubau bei Zemez GR
  • Weissmühle in Bemeck SG
  • 77 centrales de démonstration

3- Ce qu’il faut savoir sur les Pico-centrales :

  • L eau doit suffire pour tous aspects écologiques
  • Q347 et débits résiduels
  • Lois et leur application
  • Nouvelle concession
  • Autorisations nécessaires
  • Obligations de l’exploitant
  • Assurances
  • Rentabilité des Pico-centrales avec fonctionnement sur réseau public
  • Rentabilité des Pico-centrales avec fonctionnement en îlotage
  • Liste de contrôle pour étude et construction
  • Aide préalable
  • Produits, qualité et garanties

4- Adresses

5- Indications bibliographiques


Pour en savoir plus sur la pico hydroélectricité, voir également :

- Les articles et guides techniques généralistes sur la pico hydro :

> Pico hydro for village power : a practical manual for schemes up to 5kW in hilly areas – The Nottingham Trent University ;

> Pico Power Pack : fabrication and assembly instructions for a pico hydro turbine and generator unit ;

> Water for a village business – The Nottingham Trent University ;

> et le site internet The Pico Hydro web site.

- Quelques expériences de projets de pico hydro menés à travers le monde :

> Expériences de projets pico hydro menés par The Nottingham Trent University Micro Hydro Centre au Nepal et au Kenya ;

> Pico-centrales : Les toutes petites centrales à installer soi-même, 8 exemples en détail – DIANE ;

> La pico hydroélectricité pour le développement : l’expérience d’un projet de l’ESMAP en Equateur.

Pour d’autres informations sur la petite hydroélectricité, voir également :

> Petite hydroélectricité : généralités.

Jérome Levet

Les plates-formes multifonctionnelles au Sénégal : une réponse à la pauvreté énergétique

Article d’Omar Diouf paru dans le quotidien sénégalais le Soleil

Afin d’appuyer les pays ouest africains à atteindre les objectifs du millénaire pour le développement (omd), le Pnud a initié le Programme régional Plate-forme multifonctionnelle. Une infrastructure d’énergie en zone rurale, réponse appropriée au problème de pauvreté énergétique.

Pas d’énergie, pas de réduction de la pauvreté et de la faim, pas d’éducation primaire pour tous, pas d’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes, ni de réduction de la mortalité infantile, ni d’amélioration de la santé maternelle ! La route est longue pour que l’Afrique, surtout dans sa région ouest atteigne ces cinq objectifs du millénaire pour le développement (Omd) fixés par les Nations Unies d’ici 2015.

Selon les observations, il faut accroître l’accès des populations rurales à des services énergétiques fiables et abordables, une condition essentielle pour atteindre ces Omd. Et 92 % de la population de l’Afrique sub-saharienne n’ayant pas accès à l’énergie, le Pnud a pensé à une infrastructure d’énergie décentralisée au sein des villages pour se substituer à la force motrice humaine des hommes et surtout des femmes. Une réponse appropriée au problème de pauvreté énergétique, dénommée Programme régional Plate-forme multifonctionnelle, expérimenté au Mali, au Ghana, en Guinée, au Burkina Faso et au Sénégal.

Simon Diokh, le coordonnateur national du Projet au Sénégal informe qu’après une phase test durant laquelle 40 Plates-formes multifonctionnelles ont été conçues dans les régions de Tambacounda et Thiès, 40 autres sont en cours de réalisation grâce à un budget de 300 millions de francs CFA dégagé par l’Etat du Sénégal. Et d’ici à l’horizon 2015, il est prévu un nombre de 3000 plates-formes multifonctionnelles au niveau du territoire national, découpé en six zones d’intervention pour le projet. C’est ce qu’a révélé le responsable national Simon Diokh. C’était au cours d’un lancement du projet Plates-formes multifonctionnelles dans la région de Thiès en présence des autorités administratives, d’élus locaux et de représentants d’associations de la région.

La plate-forme multifonctionnelle, d’un coût de près de trois millions de francs CFA, utilise un moteur diesel qui peut faire fonctionner différents outils permettant de fournir des services énergétiques financièrement abordables comme la mouture de céréales, le décorticage de riz, la soudure électrique, la charge de batterie. La plate-forme peut également produire l’électricité nécessaire au fonctionnement d’un réseau d’eau et d’éclairage. Grâce à sa simplicité, l’installation et la maintenance de la plate-forme peuvent être assurées par des artisans locaux.

Au Mali, où elle a été mise en œuvre pour la première fois dans la sous-région, les impacts de la plate-forme constatés sont, selon M. Diokh, la baisse du temps passé par les femmes à la mouture et au décorticage des céréales. La hausse de la quantité de riz produit par les femmes, la hausse du nombre total d’enfants ayant terminé le cycle de l’école primaire, la hausse également du nombre de visites prénatales dans les postes de santé.

Omar Diouf pour le quotidien sénéglais le soleil


Pour en savoir plus, voir l’article consacré aux plateformes multifonctionnelles

Jérome Levet

La pico hydroélectricité pour le développement : l’expérience d’un projet de l’ESMAP en Equateur

Ce document de capitalisation en anglais disponible ci dessous, tire les leçons d’un projet mené par l’ESMAP pour développer la filière pico-hydroélectricité en Equateur pour l’approvisionnement des ménages les plus pauvres. A terme, ce projet vise à répliquer l’expérience dans toute la région Andine et dans d’autres pays en voie de développement.

Approvisionner les régions rurales éloignées en énergie est une tâche difficile et coûteuse. Pourtant, pour tous les pays en voie de développement, c’est un élément essentiel à l’accomplissement des « objectifs du millénaire ». Partout à travers le monde, les communautés rurales doivent pouvoir tirer partie de leurs ressources naturelles pour bénéficier de services énergétiques modernes.

La pico hydroélectricité (très petites installations hydroélectriques appropriées à l’alimentation de quelques ménages) est une option comparativement bon marché qui peut aujourd’hui concurrencer les autres techniques d’approvisionnement d’énergie décentralisée pour alimenter en électricité des millions de personnes à travers le monde. Cependant pour favoriser son développement, elle doit être accompagnée de programmes appropriés.

Voir le document(EN)

Présentation du projet

Le projet s’est déroulé en 5 étapes :

  • l’évaluation des expériences de développement de cette technologie dans le monde pour connaître les conditions qui garantissent un bon développement de la filière ;
  • l’évaluation des potentialités de développement de la pico hydroélectricité dans dans cinq pays andins [1], tant au niveau technique, social que commercial ;
  • le développement de 31 projets pico hydro pilotes ;
  • le développement d’une structure locale d’accompagnement ;
  • l’évaluation de l’impact des projets sur le développement des communautés rurales bénéficiaires.

L’expérience de la pico hydroélectricité à travers le monde

Les systèmes

Les systèmes pico-hydroélectriques ont généralement une puissance comprise entre 200 et 1000 W, mais le terme « pico hydro » inclut souvent les systèmes dont la puissance peut atteindre 5 kW.

La gamme des turbines disponibles est relativement vaste : Turgo, Pelton, turbines à flux traversant… Elles peuvent ainsi s’adapter à toutes les hauteurs de chute.

Les unités sont petites et bon marché et ce qui facilite les possibilités d’achat, d’installation et de gestion par un ménage rural.

Cette technologie est généralement employée pour subvenir aux besoins domestiques : éclairage, télévision, radio et parfois pour recharger des batteries.

Voir la photo ci-dessous : une installation pico hydro en Equateur pour l’alimentation d’un ménage rural.


Une installation picohydro en Equateur

Chine et Vietnam : un développement important mais anarchique

Au Vietnam, en Chine et au Népal cette technologie, qui est désormais fabriquée localement, est devenue accessible aux ménages ruraux : de 25 $ pour une turbine de 200 W à 1 000 $ pour une turbine Pelton de 3 000 W.

Ainsi, depuis la fin des années 80, près de 120 000 pico centrales ont été installées au Vietnam, particulièrement au Nord Ouest, près de la frontière chinoise.

Cependant, le développement de la filière s’est fait de manière anarchique : aucun accompagnement financier (payement au comptant) et technique (l’information circule oralement) ne se sont mis en place et la qualité des systèmes les moins chers laissent souvent à désirer : faible efficacité, fonctionnement incertain, durée de vie ne dépassant pas les 2 ans.

Même si ces éléments ne garantissent pas un développement durable de la filière notamment pour les plus pauvres qui achètent le matériel de plus faible qualité, le marché reste en croissant avec plus de 20 000 unités installées par an.

Les Philippines : les leçons de l’expérience vietnamienne

Quelques autres pays ont également développé le marché de la pico hydro : l’Inde, quelques pays d’Amérique du sud et les Philippines.

Le marché philippin est très important : 2.7 millions de ménages n’ont pas accès à l’électricité, et parmi eux, au moins 120 000 ménages pourraient être alimentés par des pico centrales.

Ainsi, en bénéficiant de l’expérience vietnamienne, les Philippines ont connu un développement de la filière pico hydro depuis la fin des années 90.

La distance des Philippines à la Chine n’a pas permis au matériel chinois, souvent de piètre qualité, de pénétrer le marché philippin comme il l’a fait au Vietnam. Il a pu ainsi être mieux contrôlé. Des unités de bonne qualité ont été importées du Vietnam. Elles ont été accompagnées par un support technique national et international compétent.

Aujourd’hui, ces unités permettent parfois d’alimenter des micro réseaux dans des villages isolés.

Analyse économique de la pico hydroélectricité

Une étude économique comparative, comprenant les frais d’investissement et de maintenance, de plusieurs options énergétiques a montré que la pico hydro est l’une des technologies les plus abordables pour l’électrification des communautés rurales : enre 74 et 150 $ par an pour la pico hydro, pas moins de 140 $ par an pour les autres systèmes (photovoltaïque, éolien, thermique…).

L’étude a montré que même les plus pauvres (moins de 2 $ par jour) peuvent s’offrir cette technologie.

Par ailleurs, une pico centrale fournit un courant alternatif de 220 V 24 heures sur 24 ce qui peut plus facilement permettre le développement d’activités économiques.

Opportunités de développement de la pico hydroélectricité dans les Andes

Des études ont montré que l’Equateur possède un bon potentiel de développement de la filière pico hydro : le nombre de ménages pouvant être alimenté par une installation est estimé à minimum de 16 000, il pourrait atteindre le chiffre de 32 000.

Les autres pays de la région étudiés également un potentiel important comme le montre le tableau ci-dessous :

Pays Ménages non électrifiés Ménages qui pourraient être alimentés par une installation pico-hydroélectrique Taille du marché potentiel selon la capacité et la volonté à payer
Bolivie 515 815 355 000 55 000–109 000
Pérou 1 462 783 671 000 98 000–197 000
Equateur 249 199 137 000 16 000–32 000
Colombie 127 343 39 000 7 000–14 000
Venezuela 72 170 28 000 4 500–9 000
Total 2 427 310 1 230 000 180 500–361 000

le développement de 31 projets pico hydro pilotes

En Equateur, l’Esmap, en association avec le gouvernement et des revendeurs locaux, a accompagné l’installation de 31 pico centrales pilotes vietnamiennes de bonne qualité.

Les centrales ont été installées dans 5 villages de 2 provinces du pays présentant des topographies diverses : 10 projets dans la région montagneuse du Chimborazo et 21 dans la région forestière de Napo.

Ces projets ont permis d’électrifier 193 personnes principalement pour les besoins d’éclairage.

Le développement d’une structure locale d’accompagnement

L’Esmap a également mis en place une structure locale d’accompagnement de la filière, dont le but est la formation des techniciens et des usagers et la promotion de la technologie pour favoriser le développement du secteur privé.

Elle a permis d’évaluer le coût des projets : le coût moyen d’une unité pilote en Equateur s’est élevé à 475 $ (génie civil, câbles et équipements électriques compris). Dans quelques années, la concurrence pourrait faire diminuer ce prix à 200 $, l’importation du Vietnam restant toujours moins chère qu’une fabrication sur place. Le coût de la maintenance a été évalué à 5 $ par an par unité et leur durée de vie à 5 années.

Ces coûts ont clairement montré les possibilités de développement de la filière dans le pays et dans toute la région et ont développé l’intérêt du secteur privé pour le domaine. Par ailleurs, a travers les formations essentielles pour la durabilité des installations, les usagers et le secteur privé ont aujourd’hui pleinement confiance dans la technologie.

Ainsi, aujourd’hui, de nouveaux projets voient naturellement le jour autour des villages pilotes.

L’évaluation de l’impact des projets

Les impacts de ces pilotes ont été soigneusement évalués. Ils ont permis l’amélioration de la qualité de vie (éclairage), une meilleur éducation, le développement d’activités économiques, des économies de pétrole, le développement d’activités le soir.

Conclusions et Recommandations

Le potentiel de développement de cette technologie reste très important dans tous les pays en voie de développement, dans les Andes bien sûr mais aussi en Afrique où pratiquement aucun projet n’a encore vu le jour.

Afin d’améliorer la filière et diminuer le coût des installations le projet recommande :

  • de recourir à un matériel de bonne qualité et à un support technique efficace ;
  • de stimuler l’intérêt local pour la pico hydro au niveau du gouvernement, des ONG locales, des universités, des usagers… ;
  • de souligner et d’accompagner les activités commerciales que peut permettre la pico hydroélectricité car elle ne se développent pas forcément d’elle même ;
  • enfin, même si la pico hydroélectricité est une technologie relativement abordable pour les ménages ruraux, un support financier peut être envisagé pour garantir son essor vers les ménages les plus pauvres pour qu’ils aient accès à des systèmes de bonne qualité plus durables et plus fiables.

Voir l’intégralité du document(EN)

Jérome Levet, René Massé

Boiling Point, the household energy journal

Bulletin anglophone sur l’accès à l’énergie dans les pays en développement.

Boiling Point est un bulletin qui traite des aspects techniques, sociologiques, financiers et environnementaux de l’accès à l’énergie des ménages des pays en développement.

Créé en 1982 par l’ONG ITDG (dont le nom est maintenant Practical Action), Boiling point est désormais édité et diffusé par le réseau d’information Hedon.

Ses numéros sont disponibles ici(EN).

Jérome Levet, René Massé

Les sociétés Alsolar et Isofoton s’associent pour créer une société mixte algéro-espagnole dans le domaine des énergies renouvelables

Alsolar, société algérienne, est le premier opérateur national dans le domaine des énergies renouvelables. Isofoton, société espagnole qui compte parmi les leaders européens dans la fabrication de cellules photovoltaïques. Ils viennent de se réunir dans une société mixte qui a pour objet d’assurer le développement des énergies renouvelables en Algérie.

Avec ce regroupement, la nouvelle société peut revendiquer un actif d’installations solaires de 2 mégas watts en Algérie, particulièrement dans le sud algérien, en rase campagne où les panneaux photovoltaïques permettent de fixer les populations. Grâce au potentiel d’Isofoton, la création de cette société mixte permettra de facto un meilleur approvisionnement en panneaux solaires et en éoliennes sur ce territoire baigné de soleil. Il faut rappeler que l’Algérie s’est fixé comme objectif de couvrir 10% de la demande nationale en 2015.

Mais cet accord va plus loin encore. Les conditions sont remplies pour que, dans un avenir proche, l’Algérie fasse partie des grands pays producteurs d’énergie solaire. A moyen terme, si les efforts sont poursuivis, elle pourrait même fournir de l’électricité à la rive Nord de la Méditerranée (une étude de faisabilité avec l’Espagne est en cours). Une grande ambition pour une société qui donne l’exemple : son siège sera alimenté à 100% par de l’énergie solaire.


Source : article publié sur le site de Plein Soleil, le magazine des énergies renouvelables dans le bâtiment, le 25 avril 2007.

René Massé

Une société canadienne annonce la mise au point d’une technologie permettant la fabrication d’une ampoule électrique révolutionnaire

Cette ampoule aurait une durée de vie de 20 ans et économiserait 90% de l’énergie consommée par une ampoule électrique incandescente traditionnelle.

Group IV Semiconductor Inc. (Group IV), EnCana Corporation et Technologies du développement durable Canada (TDDC) ont annoncé publiquement cette innovation à Ottawa (Canada) le 27 septembre 2006.

Le procédé consiste à faire passer du courant électrique au travers un film de silicium pour produire de la lumière par transformation directe de l’énergie en photon. Comme la presque totalité de l’énergie est convertie en lumière plutôt qu’en chaleur, cette technologie d’éclairage par semi-conducteur est beaucoup plus efficace que les technologies qui utilisent des filaments (comme dans celui des ampoules incandescentes), ou des gaz (comme dans le cas des lampes fluorescentes).

Les avantages potentiels de cette technologie sont nombreux. Une adoption massive au Canada entraînerait des économies d’électricité correspondant à presque le double de la consommation d’électricité annuelle des foyers de la ville de Toronto. La durée de vie de ce type d’ampoule pourrait atteindre 50.000 heures, comparée à 1.000 heures pour une ampoule à incandescence 5.000 heures pour les lampes fluorescentes compactes. Son utilisation serait possible avec les appareils d’éclairage actuels et la lumière blanche fournie serait d’une excellente qualité. L’ampoule ne serait pas chaude au toucher, ce qui la rendrait bien adaptée aux vitrines d’exposition et aux congélateurs, par exemple, où la chaleur peut représenter un problème. Enfin le coût de fabrication serait beaucoup plus bas que pour les autres solutions à semi-conducteurs comme les LED en raison de l’utilisation de silicium.

Le projet d’éclairage à semi-conducteurs du Group-IV-EnCana-TDDC prévoit de développer plus avant la technologie et faire la démonstration qu’elle peut être appliquée à des produits d’éclairage viables commercialement. Il dispose d’un budget de 9,1 millions de dollars canadiens, est piloté par Group IV, et se déroulera sur trois ans.

« Le nouveau gouvernement du Canada est fier de soutenir la recherche qui fait du Canada le premier pays du monde à mettre au point une ampoule électrique utilisant 90% moins d’énergie et pouvant durer 20 ans, a déclaré l’honorable Gary Lunn, ministre des Ressources naturelles. Lorsque cette technologie se retrouvera sur le marché, elle procurera des avantages réels et tangibles pour les Canadiens et pour l’environnement. »

Source : le site Internet de Technologies du développement durable Canada (EN)


À propos du Environmental Innovation Fund de EnCana

Le Environmental Innovation Fund d’EnCana a été créé en janvier 2004 pour aider à mettre en oeuvre la politique de responsabilité corporative d’EnCana en finançant des projets qui appuient le développement et la démonstration de nouvelles technologies énergétiques plus propres. Depuis sa création, le fonds a investi plus de 7 millions de dollars canadiens dans des projets internes et externes.

À propos de TDDC

Technologies du développement durable Canada (TDDC) est une initiative du gouvernement du Canada qui exploite un fonds de 550 millions de dollars canadiens pour financer et appuyer le développement et la démonstration de technologies propres et trouver des solutions aux problèmes de changement climatique. TDDC, organisme autonome sans but lucratif, comble le fossé dans la chaîne d’innovation entre les étapes de la recherche et de la commercialisation, en aidant les concepteurs de technologies propres à faire passer leurs produits et leurs solutions des phases préparatoires du développement et de la démonstration, à l’étape de la commercialisation. TDDC encourage la collaboration entre des partenaires privés, financiers, universitaires et publics, ainsi qu’avec le gouvernement canadien pour créer une infrastructure technologique du développement durable au Canada.
À ce jour, TDDC a mené à bien huit cycles de financement et investi un total de 217 millions de dollars canadiens dans 97 projets liés aux technologies propres. Ce montant s’est ajouté à un financement de 560 millions de dollars canadiens versé par d’autres partenaires, la valeur totale des projets s’élevant à 777 millions de dollars canadiens.

René Massé

Optimisation de la maintenance dans les zones à faible densité de systèmes photovoltaïques familiaux au Sénégal

Projet Sénégalo-allemand Transafricaine de Technologie Dr. Amadou Sow Juin 1998. 66 pages Plus de 2 500 systèmes photovoltaïques familiaux ont été installés dans les zones rurales sénégalaises, en particulier dans le cadre du projet Sénégalo-allemand. La réussite de ce projet passe par l’optimisation des systèmes de maintenance. Pour être optimales, les structures de maintenance doivent concilier des réalités socio-économiques difficiles (faible pouvoir d’achat des utilisateurs), et des contraintes de (…)

Projet Sénégalo-allemand

Transafricaine de Technologie

Dr. Amadou Sow

Juin 1998.

66 pages

Plus de 2 500 systèmes photovoltaïques familiaux ont été installés dans les zones rurales sénégalaises, en particulier dans le cadre du projet Sénégalo-allemand. La réussite de ce projet passe par l’optimisation des systèmes de maintenance. Pour être optimales, les structures de maintenance doivent concilier des réalités socio-économiques difficiles (faible pouvoir d’achat des utilisateurs), et des contraintes de rentabilité imposées aux opérateurs.

Cette étude propose un modèle de maintenance optimum dans les zones à faible densité de systèmes photovoltaïques. Dans un premier temps, elle analyse les systèmes de maintenance existants, avant d’analyser les différentes options d’une stratégie d’optimalisation, à savoir l’option économique (coûts de la maintenance pour les utilisateurs, viabilité économique de l’activité), l’option technique (fiabilité des composants, qualité de l’installation et de l’utilisation) et l’option logistique (les moyens de transport, les outils de travail). Enfin, ce document propose un modèle optimum de maintenance.

Bien que réalisée en 1998, cette étude reste pleinement d’actualité et vaut tant par la méthode que par les analyses développées.

Amadou Sow, René Massé

Activités rémunératrices : études de projets énergie impliquant des femmes dans huit pays d’Afrique et d’Asie

Auteurs : Salome Misana and Gail V. Karlsson, 2001, UNDP, 95 pages

Région : Afrique, Asie, février 2005

Cette publication du PNUD analyse huit projets énergie-femmes mis en œuvre en Afrique du Sud, au Bangladesh, au Ghana, au Kenya, au Malawi, au Mali, au Népal et en Ouganda. Il propose des exemples concrets pour améliorer l’accès des femmes les plus pauvres à des services énergétiques accessibles et montre comment cela permet d’initier du développement local, en créant des revenus, en responsabilisant les femmes dans leur milieu social.

A partir de ces retours d’expériences, le document dénonce les aspects critiques dans la conception des projets et des politiques de l’énergie qui nuisent à l’amélioration de l’accès de femmes aux services énergétiques modernes en zones rurales.


Cette publication a été préparée dans le cadre d’un projet du PNUD intitulé « Energy and Women : Generating Opportunities for Development ». Ce projet a été initié en février 1999, avec le support de SIDA – Swedish International Development Cooperation Agency – et du programme Sustainable Energy Global de l’UNDP.

Cette publication (en anglais) du PNUD propose une lecture critique des options conceptuelles des projets et politiques visant à améliorer l’accès des femmes aux services énergétiques fondée sur l’étude des huit expériences suivantes :

  • Bangladesh : utilisation de lampes alimentées par des batteries, un projet conduit par des femmes, par Hasna J. Khan ;
  • Ghana : énergie pour des entreprises rurales féminines, par Anokte Mensah ;
  • Kenya : projet de foyer Upesi, par Beatrice Khamati Njenga ;
  • Malawi : programme Ndirande Nkhuni de briquette de biomasse, par Malla Mabona ;
  • Mali : plateforme multifonctionnelle pour les villages, par Nalini Burn et Laurent Coche ;
  • Nepal : programme de développement micro-hydro en zone rurale, par Arzu Rana-Deuba ;
  • Afrique du Sud : impact du groupe femme – énergie sur la politique nationale, par Wendy Annecke ;
  • Ouganda : projet d’électrification rurale photovoltaïque, par May Christine Sengendo.

René Massé