Electrification solaire d’écoles et centres de santé ruraux à Bané (Burkina Faso)

ONG/collectivité : Comité de jumelage de la communauté de communes de la Rive gauche de la Vienne (37) avec Bané. Partenaires locaux : commune de Bané, entreprise TMAGESSE, associations de parents d’élèves et comités de gestion, infirmiers, matrone, instituteurs. Aide fondation POWEO : 12292 €. Autres financeurs : communauté de communes, Région Centre, CDC.

Contexte  :

La communauté de communes de la Rive gauche de la Vienne regroupe 9 communes rurales d’Indre-et-Loire, près de Chinon (France). Depuis 1996, elle est jumelée avec la commune de Bané, au sud de Tenkodogo, au sud-est du Burkina Faso. Les 22 villages de la commune de Bané, soit environ 25000 habitants, sont éloignés les uns des autres et reliés par des pistes pas toujours très praticables. Depuis 1997, le comité de jumelage contribue à l’amélioration des équipements de ces villages dans le domaine de la santé et de l’éducation : construction de 9 salles de classes, réhabilitation de 7 puits-forages, fournitures scolaires pour les écoles, aide de première nécessité aux 3 dispensaires, construction d’une maternité. L’électricité est absente de ces villages, à 45 minutes de voiture d’un hôpital…mais il n’y a pas de voiture dans les villages : rallier l’hôpital se fait à pied, en vélo, en moto. D’où l’importance vitale des équipements de santé de base. Le comité de jumelage a sollicité la fondation POWEO à 4 reprises pour l’électrification d’écoles et centres de santé.

Objectifs : • accroitre la fréquentation des écoles • favoriser l’alphabétisation des adultes • améliorer la prise en charge des malades et des femmes enceintes

Résultats :

– 2009 : Electrification solaire du dispensaire-maternité d’Oumonghin. L’installation de 2 x 50Wc par l’entreprise TMAGESSE de Tenkodogo permet d’éclairer 12 points lumineux 4 heures par jour (10 x 6 W pour l’hospitalisation, 1x 11 W pour la salle d’accouchement, 1×11 W pour les consultations). Fin 2010, l’accoucheuse comptait 339 accouchements depuis le début de l’année et l’infirmier chef dénombrait plus de 3900 consultations.

– 2010 : Electrification de l’école de Nai. Nai est un village particulièrement difficile à atteindre et n’a, comme installations pérennes, que son école de 3 classes, un logement d’instituteurs et un puits. Les 150Wc installés en novembre 2010 par TMAGESSE alimentent 12 points lumineux pour l’éclairage de l’école et de sa cour. L’installation n’a pas posé de problème, une formation à la maintenance des panneaux et des batteries a été donnée aux instituteurs. Et c’est une révolution au village, le premier éclairage fût magique : Nai, village inconnu de tous, a l’électricité !

– 2011 : La même installation a été réalisée pour le village de Saodin, encore plus difficile d’accès et qui compte aussi 3 salles de classes.

A la demande des parents d’élèves, le comité de jumelage électrifie les salles de classes construites pour répondre à plusieurs besoins :

  • les cours d’alphabétisation en soirée pour les parents, principalement les femmes, qui veulent apprendre les bases de la lecture, de l’écriture et du calcul. Les écoles de Nai et Soadin ont mis en place ces cours du soir dispensés par les instituteurs. Moyennant une cotisation de 500 CFA/an, une trentaine d’adultes dans chaque village suivent ces cours 3 soirs par semaine.
  • les devoirs et cours du soir des élèves. Il fait nuit à 18 h, il n’y a pas d’électricité dans ces villages, les lampes à pétrole sont utilisées avec parcimonie. Alors, pour pouvoir faire leurs devoirs, l’électrification d’une salle de classe est l’idéal et une étude surveillée par les instituteurs se met en place : nombre d’élèves reviennent le soir pour travailler leurs devoirs, demander des explications complémentaires aux instituteurs. De plus, compte tenu des programmes scolaires particulièrement chargés, les instituteurs organisent des cours le soir et avancent leur programme. En fin d’année, des cours sont également organisés pour préparer les examens pour l’entrée au collège. Le taux de présence aux études surveillées et cours du soir atteint 90 à 100 % des élèves pour les plus grands.
  • soutien de l’Inspection de l’enseignement de base. Le travail des instituteurs est particulièrement suivi au Burkina-Faso. Ils sont fréquemment contrôlés et les résultats aux examens sont suivis par leur hiérarchie. Pour chaque instituteur, être le meilleur signifie meilleure note et donc prime. Leur intérêt est grand à avoir les meilleurs élèves, les faire travailler plus, les suivre le soir, les motiver et avancer sur les programmes.

– 2012 : Electrification de 6 écoles. Comme on l’a vu à Nai et à Saodin, électrifier une classe par village signifie donner plus de chance aux enfants de réussir leur apprentissage scolaire, apprentissage déjà difficile dans la journée avec des classes à effectifs impressionnants ! Cela signifie aussi pour les parents acquérir des bases. Les autres villages de la commune de Bané sont donc devenus aussi demandeurs de panneaux solaires, afin de bénéficier de cette aide scolaire. Pour répondre à cette demande le comité de jumelage a décidé de réduire le nombre de points lumineux par école pour équiper 6 villages supplémentaires. Chaque nouveau village est équipé d’1 panneau de 50W et de 6 points lumineux.

La pérennité de ces équipements est favorisée par l’engagement de la commune, des associations de parents d’élèves et du comité de gestion, la relative proximité de l’installateur et de la coopération engagée sur la durée entre les 2 groupements de communes.

http://les-pistes-de-bane.over-blog.com/

Lauréats 2009 du Prix de la fondation POWEO

Pour la 1ère fois en 2009, la fondation POWEO a primé 3 petits entrepreneurs africains pour leur action en faveur de l’accès de tous à l’énergie.

Prix fondation POWEO 2009 {JPEG}

BETA (Burkina Energies et Technologies Appropriées), Monsieur et Madame T. Boureima Kabre, Koupéla, Burkina Faso

Monsieur Kabre a longtemps travaillé pour des ONG, notamment la Fondation Energies pour le Monde à partir de 2002. En 2005, il crée avec son épouse le premier cybercafé en milieu rural de la région du Kouritenga. En 2006, il élargit l’activité de cette entreprise à l’électrification solaire décentralisée avec la création de BETA et devient partenaire du programme Crédit-Energie et Amélioration de l’Habitat. BETA collabore à d’autres projets portés par des ONG, il équipe aussi des ménages hors programme, et commercialise des lampes solaires rechargeables. Des contrats de consulting dans ce domaine (études, formations, soutien à projets) complètent son activité.

CDS Eau-Energie, Nouakchott, Mauritanie

Pendant ses études à l’Ecole d’Ingénieurs Sup’Méca de Paris, Sidi Khalifou est volontaire à Ingénieurs Sans Frontières. Diplôme d’ingénieur en poche, il rentre en Mauritanie en 1994 où il travaille pour des projets non-gouvernementaux en hydraulique villageoise et en énergies renouvelables.
En 1999, il rejoint CDS, l’entreprise familiale de travaux publics dont il prend la direction en 2007, il l’oriente vers les activités Eau et Energie. Ses prestations : fournitures d’équipements adaptés dans les domaines de l’eau et de l’énergie, travaux d’adduction d’eau potable, de mini-centrales solaires et/ou éoliennes, concession, délégation de gestion et maintenance de services publics d’eau et d’électricité.

www.cds.mr

GD stock solaire, Kayes, Mali & GD Distri-élec, Paris

Salarié pendant de nombreuses années en France dans le domaine du
matériel électrique, M.Diabi Gandega a créé en 2000 sa propre entreprise de
distribution électrique en France puis au Mali. Il a ainsi choisi de mettre ses
compétences commerciales et techniques au service des populations
de la région de Kayes dont il est originaire. Mr Gandega garantit la
pérennité des équipements solaires et des travaux d’électrification
rurale financés par les nombreuses associations de migrants maliens
ou mauritaniens installés en France. Il fournit conseils techniques,
études de dimensionnement, travaux d’installation et de maintenance
d’équipements solaires, facilités de paiement, formation et suivi des
agents d’entretien.

Voir aussi

Les projets de la Fondation Poweo

Electricité éolienne pour le Centre de production de semences d’Agnarafaly (Madagascar)

MADAGASCAR, extrême Sud

  • ONG/Collectivité : GRET www.gret.org
  • Partenaire local : collectivités
  • Aide fondation POWEO : 20000 €
  • Autres financeurs : Union européenne

Contexte

Située dans le district d’Amboasary, la station d’Agnarafaly produit des semences adaptées (maïs, sorgho, légumineuses) pour les agriculteurs de l’extrême sud de Madagascar. Elle est équipée d’un système d’irrigation, d’un magasin de stockage de 60 tonnes et d’une maison pour le personnel. Objectif : électrifier la station de semences par l’installation d’une éolienne de 1,4 kW

Résultats :

L’éolienne FORTISS Passaat 1.4 kW a été installée début 2010 sur un mât haubané de 18m de haut. L’installation et la maintenance sont assurées par le représentant local de l’entreprise malgache The Sun and Wind Factory. Une petite formation technique théorique a été donnée pour la gestion de l’installation en cas de cyclone (abaissement de l’éolienne) et dans les opérations courantes de charge.

La force du vent fait tourner les pales de l’éolienne et produit de l’électricité triphasée en 24 V. La puissance varie avec le vent et peut atteindre 1400 W. Ce courant est stocké dans 6 batteries de grande capacité (autonomie de 7 jours de consommation d’électricité). Le boîtier de contrôle réceptionne le courant en 24 V et affiche le niveau de charge venant de la turbine et celui dans les batteries. Ensuite le convertisseur convertit le courant 24 V et délivre une puissance atteignant 800 W en 220 V.

Le courant 220 V passe par le disjoncteur et va alimenter les 5 pièces du bâtiment du personnel (6 prises, 5 ampoules intérieures et 3 ampoules extérieures) 24h sur 24. De ce fait, le personnel peut travailler avec un ordinateur et une imprimante sans compter les autres avantages (chargement batteries téléphones portables des équipes). Toutes les données brutes de la station de semences, relevées manuellement, peuvent être désormais saisies et traitées par ordinateur sur place.

Les besoins de la station sont estimés à 2000 Wh/ jour pour une production du système de 2880 Wh/jour en janvier-décembre à 5000 Wh/jour en octobre. Il était prévu la vente des excédents d’énergie aux 5000 habitants de la zone sous forme de recharge de batteries mais cela n’a pas encore été mis en place en raison de l’insécurité qui règne dans cette région.

www.gret.org

Electrification solaire du centre de santé rural de Tambonga (Togo)

ONG/collectivité : AJFD (Avenir des Jeunes Filles de Dapaong). Partenaire local : SHD (Service Humanitaire pour le Développement). Aide Fondation POWEO : 10200 €. Autres financeurs : AJFD.

Contexte :

L’association pour l’Aide aux Jeunes Filles de Dapaong a été créée en France par des ressortissants et des amis de Dapaong, au nord du Togo. Elle vient en aide aux populations de cette région des Savanes.

Le centre de santé de Tambonga dessert 48 villages, soit plus de 10 000 habitants. En période d’épidémie (méningite, polio) et en cas de morsure de serpents ou de chiens enragés le manque de vaccins expose les populations à la mort. Par ailleurs les pannes répétées des frigos à gaz ou à pétrole et la rupture d’approvisionnement en carburant ne permettent pas de stocker correctement les vaccins et de maintenir une couverture vaccinale suffisante. La mortalité maternelle atteint 212 décès pour 1.000 naissances, la mortalité infantile 236 pour 1000 enfants de moins de 5 ans.

Par ailleurs, l’ONG locale Service Humanitaire de Développement (SHD) intervient depuis plus de 10 ans dans cette région avec l’UNICEF et l’association Energy-Assistance.

Objectif :

Electrifier le centre de santé et fournir un frigo solaire.

Résultats :

L’installation a été réalisée début 2011 et est opérationnelle : les panneaux solaires (600 W) permettent d’éclairer les différentes salles du centre de santé. 260 W supplémentaires permettent d’alimenter le frigo pour la conservation des vaccins et autres produits médicaux. Le personnel de l’unité de soins et les membres du comité de gestion ont été formés à la bonne utilisation et à la gestion de ces équipements.

Aujourd’hui, dans le centre de Tambonga, l’argent du pétrole et des piles et les frais de déplacements sont économisés au profit des activités du centre. Ces sommes servent à augmenter le volume de la pharmacie qui permet l’autofinancement du centre. Une partie des revenus est épargnée sous forme d’une « caisse solaire » pour le renouvellement ultérieur des batteries et ampoules.

Entre janvier et juillet 2011, le taux d’accouchement a presque doublé : « les femmes sont fières de mettre au monde leurs enfants dans la lumière et n’hésitent plus à venir accoucher à la maternité ». Dans les dispensaires non électrifiés de la région, plus de 70 % des femmes accouchent à domicile alors qu’à Tambonga 69% des femmes vont maintenant au dispensaire. « Elles sont également contentes parce que les produits médicaux sont disponibles et en sécurité ».

De même les cas traités et évacués sont en forte progression, moins de 1000 par an auparavant, aujourd’hui 1248 en 7 mois, ce qui traduit une meilleure utilisation du dispensaire par les populations.

Première Rencontre internationale sur l’alimentation énergétique pour les radios de proximité

L’association RFI Planète Radio a organisé la 1ère Rencontre Internationale sur l’alimentation énergétique pour les radios de proximité à Kinshasa (République Démocratique du Congo).

La radio est le média dominant dans la plupart des zones rurales des pays du sud. Elle joue un rôle important de communication à l’échelle régionale et est parfois l’unique source d’accès aux informations nationales. L’accès à une énergie fiable et appropriée aux contraintes environnementales pour les émetteurs radio décentralisés est un défit technique que l’association RFI planète radio tente de relever.

En réunissant différents acteurs africains de la radio en zone décentralisée, RFI Planète Radio a pu établir un cahier des charges minimal pour les solutions alternatives d’alimentation électrique :

  • énergie solaire
  • énergie hydraulique
  • mais aussi…

Article du site web RFI Planète Radio

Tiphaine Massé

Perub : programme d’électrification rurale dans la région du Brakna (Mauritanie)

Ce programme a permis l’accès à des services marchands par l’électrification solaire dans 24 villages du Brakna. Il a été mis en œuvre par le Gret et s’est terminé en 2011. Différents modèles techniques et de gestion réplicables à grande échelle ont été testés durant ce programme.

Deux principes directeurs ont structuré ce programme innovant :

• La promotion d’un accès non pas seulement à l’énergie électrique, mais surtout à des services marchands ; ce faisant, créer les conditions de valorisation de l’énergie électrique d’origine solaire à des fins de création de richesse locale et d’activités, donc d’emplois et de développement. Créer aussi les conditions de développement de l’exploitation électrique, donc de rentabilité financière, donc de durabilité ;

• Développer des partenariats public-privé équilibrés : c’est à dire qui placent chaque acteur à sa juste place, l’administration qui délègue une mission de service public, les populations qui contrôlent la valeur ajoutée économique et sociale, et l’opérateur privé qui exploite dans les règles de l’art en dégageant un bénéfice.

Le Gret a réalisé un travail de capitalisation présentant de façon détaillée le concept de « plate-forme de service électrifiés » développé pendant le programme. Cette capitalisation est composée de 5 cahiers exposant chacun une dimension précise des plateformes et de 5 fiches sur les différents services électriques mis en place dans les plates-formes.

Les cahiers de capitalisation

  • Cahier n°1 : Synthèse du programme. Ce cahier présente une synthèse du programme ainsi que les enseignements généraux qu’il est possible d’en tirer.
  • Cahier n°2 : Sélection des sites et accompagnement des acteurs de la plateforme. Ce cahier détaille le processus de sélection et d’intégration des villages bénéficiaires dans le programme. Il présente également les activités menées en termes de formation et d’accompagnement des acteurs locaux impliqués dans la gestion de la plateforme.
  • Cahier n°3 : Le mode de gestion de la plateforme. Ce cahier présente le rôle de chaque acteur dans la gestion de la plateforme. Il détaille le dispositif de maintenance et de renouvellement proposé.
  • Cahier n°4 : Le modèle technique de la plateforme. Ce cahier expose les schémas techniques de chaque service : hypothèse de fonctionnement, dimensionnement, plans.
  • Cahier n°5 : le modèle économique de la plateforme. Ce cahier détaille, sur la base des retours d’expérience du programme, les résultats financiers et les perspectives de rentabilité de chaque service. Il fournit également une analyse sur le système économique de renouvellement et de maintenance des équipements.

Les fiches service

  • Fiche n°1 : Le congélateur solaire
  • Fiche n°2 : Le moulin solaire
  • Fiche n°3 : Le système de soudure
  • Fiche n°4 : Le système 220 V
  • Fiche n°5 : Le chargeur de batteries communautaire et les kits d’éclairage individuels

Plus d’informations sur le projet PERUB sur le site du Gret.

Des professionnels de l’électrification rurale vont être formés en Afrique de l’Ouest

L’un des premiers programmes européeens de développement d’une filière de l’électrification rurale vient d’être lancé à Bamako. Il va permettre la formation d’un personnel qualifié pour organiser et promouvoir l’électrification des zones rurales à travers l’accès à des services énergétiques modernes et durables.

Financé par la Facilité Energie de l’Union Européenne 2011, ce programme, d’un budget de 875 000 euros, va permettre la formation d’un personnel qualifié pour organiser et promouvoir l’électrification des zones rurales à travers l’accès à des services énergétiques modernes et durables. Le Ministre Malien de l’Energie et de l’Eau, présent durant le lancement, a salué cette initiative et a souligné l’importance d’un tel programme.

EDF a établi un partenariat avec 2iE (l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement- Burkina Faso), le FDE (Fonds de Développement de l’Electrification au Burkina Faso) et l’AMADER, l’Agence Malienne pour le Développement de l’Energie Domestique et l’Electrification Rurale, pour déployer le programme à travers le Mali et le Burkina Faso.

GVEP jouera également un rôle stratégique en allouant 50 000 euros pour permettre à l’AMADER de renforcer les capacités de certains opérateurs maliens, les aidant à consolider leurs entreprises souvent fragilisées et à fournir de l’électrification rurale dans leurs zones d’intervention.

Remerciant tous les partenaires présents lors de la réunion à Bamako la semaine dernière, M. Touré, directeur de l’AMADER, a déclaré : « Ce projet ambitieux répond à un besoin immédiat dans le secteur de l’électrification rurale. Plus de 12000 communautés au Mali n’ont pas encore accès à l’électricité. Grâce à notre partenariat, nous pouvons atteindre nos objectifs et assurer de façon durable l’approvisionnement en énergie. »

Christine Heuraux, Directrice du Département « Appui à la Formation » de la Direction Développement International d’EDF a souligné qu’ afin de s’attaquer efficacement à la complexité du défi de l’électrification rurale, une alliance forte est nécessaire entre petites et grandes organisations, le secteur public et privé, le Nord et le Sud.

« Il ne suffit pas de donner de l’argent ou d’apporter une assistance technique, ou de créer des institutions pour réaliser l’électrification rurale. Un transfert des connaissances techniques, des pratiques de gestion et de marketing à la population sur le terrain est crucial ».

La collaboration de GVEP avec l’AMADER dans ce projet est en phase avec le programme de trois ans appelé Energy SME (ESME), programme financé par le gouvernement russe à travers un fonds fiduciaire de la Banque mondiale, dont l’objectif est de soutenir des petites et moyennes entreprises énergétiques en Afrique sub-saharienne dans le but de réduire la pauvreté dans la région.

Le Mali est l’un des six pays couverts par le programme ESME. GVEP a collaboré avec la Banque Mondiale apportant ses conseils quant à l’orientation du programme et est en charge de l’assistance technique et des actions de renforcement des capacités dans les pays sélectionnés.

Pour lire le communiqué de presse d’EDF sur cet événement cliquez ici.

Laure Ego, GVEP

Africa Express


Tour d’Afrique en train et mission d’étude de 20 projets d’énergie durable. Dans le cadre de l’Année
internationale de l’énergie durable pour tous, Africa Express va
étudier 20 projets d’énergies renouvelables en Afrique en 2012.

Africa Express, c’est accomplir un
défi encore jamais réalisé : traverser le
continent africain en train pendant 8 mois
et parcourir plus de 20 000 km.

Un comité de soutien composé de 10 experts de l’énergie finalisera la
sélection des projets en décembre 2011.

L’aventure se déroulera à partir de mai 2012, durant 8 mois.

Au terme d’Africa Express, un groupe de travail sera constitué pour
réaliser un Livre blanc des bonnes pratiques.

Contact

Africa Express

40 rue de Sambre et Meuse 75010 Paris, France

Courriel : jeremy@africaexpress.org
Site internet : http://www.africaexpress.org

Imedia

Forum International des Energies Renouvelables au Tchad

L’État tchadien organise du 1er au 4 février 2012 à N’Djamena, un forum sur les ENR

l’Etat tchadien a décidé de convier, du 1er au 4 février février 2012 à N’Djamena, tous les acteurs, locaux et étrangers, de la filière solaire et éolien désireux de découvrir un marché prometteur.

pour en savoir plus : http://www.tchad-enr.org/le-salon

ou s’adresser à : allasra.naorgue@tchad-enr.org membre de l’équipe de pilotage du Projet de développement des ENR au Tchad

La situation de l’électrification rurale en Centrafrique

Présentation réalisée par GBAZI Rigobert & OUSMAN Moussa lors du séminaire de Marrakech en décembre 2008.

Cette présentation fait apparaitre de manière synthétique quelques données de base sur le secteur de l’électrification rurale en Centrafrique :

- Généralité sur le secteur de l’électricité dans ce pays

- Evolution du cadre juridique et institutionnel

- L’Agence Autonome de l’ Electrification Rurale de
Centrafrique (ACER)

- Vision du développement de l’ Electrification Rurale

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail