La lettre de Rendev de janvier 2010

La dernière Lettre d’information du projet RENDEV, qui est en anglais, revient notamment sur les 3 années de ce projet qui s’est terminé en décembre 2009.

RENDEV est un projet de 3 ans qui explore la manière de lier la microfinance et l’accès à l’énergie renouvelable.

Le projet vise à apporter une contribution positive dans le développement rural et la réduction de la pauvreté au Bangladesh et en Indonésie, en augmentant l’accès à l’énergie solaire, le développement de la micro-entreprise, et la fourniture de mécanismes de microfinance adaptés aux besoins des personnes à faibles revenus.

Le projet a débuté en janvier 2007 et s’est terminé en décembre 2009.

Cette lettre présente :

- un survol des événements sur les 3 années du projet

- le programme COOPENER

- les formations au Bangladesh et en Indonésie

- la conférence internationale d’Dhaka(Bangladesh)

- des témoignages et commentaires dans le domaine


Source : Le site de Rendev (en anglais).

Xavier Dufail

MENASOL 2010 : conférence sur le solaire au Caire

Cette conférence, qui se déroulera les 4 et 5 mai 2010 au Caire (Égypte), traitera des sources de financement et du développement des projets solaires en Afrique du Nord et au Moyen-Orient.

Les sujets suivants seront traités :

- cibles solaires pays par pays – ayez un aperçu des objectifs annoncés par les gouvernements pour développer des exploitations solaires qui conduiront au développement des différents territoires.

- meilleures stratégies pour sécuriser le financement – écoutez les organisations internationales et les investisseurs privés sur la façon d’obtenir le financement dont vous avez besoin pour développer votre projet d’énergie solaire.

- choix des territoires – bénéficiez d’un guide complet sur la technologie la mieux adaptée pour chaque pays, vous permettant de faire les choix les plus rentables pour votre installation.

- quels outils utiliser – trouvez directement des services publics, comment ils projettent de travailler avec la technologie solaire, et obtenir les informations qui vous aideront à développer des partenariats à long terme avec eux.

- projets solaires mise à jour – découvrez des astuces et des conseils pratiques en étudiants les cas concrets d’exploitation de centrales.

- potentiel de dessalement solaire dans la Mena – préparez-vous pour le développement solaire prochain dans la région de Mena et trouvez exactement ce que vous devez savoir pour profiter au maximum de cette opportunité de croissance.


Source : Le site de la conférence (en anglais).

Xavier Dufail

Mali : de l’énergie solaire pour fabriquer du pain

L’énergie solaire a remplacé le bois de chauffe pour la fabrication du pain dans le village de Bougoula (à près de 40 km de Bamako), a-t-on appris mardi des initiateurs de cette expérience nouvelle en matière d’ utilisation des énergies renouvelables.

Le procédé a été introduit par l’ONG Mali-Folkecenter en partenariat avec une ONG finlandaise et le Rotary club Bamako-Amitié.

Cette boulangerie de Bougoula, gérée par une coopérative féminine, a coûté près de 12 millions de FCFA (26 000 dollars US).

Traditionnellement, le pain est produit dans les villages maliens à l’aide du bois de chauffe. Ce qui contribue non seulement à la déforestation, mais aussi à la pollution de l’atmosphère.

La boulangerie de Bougoula fait partie d’une expérience pilote en matière de la production du pain et autres produits de pâtisserie dans le milieu rural. Pour le moment, elle bénéficie aux femmes rurales de trois communes rurales du cercle de Kati, à quelques kilomètres au sud de Bamako.


Source : Agence de Presse Xinhua.

Xavier Dufail

Sun Connect : un nouveau magazine sur l’électrification rurale

La fondation Énergie solaire (Stiftung Solarenergie), une ONG allemande, a lancé son premier numéro d’un nouveau magazine sur l’électrification rurale et le photovoltaïque : Sun Connect.

« Sunconnect – rural electrifcation with photovoltaics – novembre 2009 »

Stiftung Solarenergie

12 pages

novembre 2009

(en anglais)

Destiné aux professionnels et autres acteurs intéressés, Sun Connect explore non seulement les questions techniques associées à l’électrification rurale mais également son impact social, sujet devenu de plus en plus d’actualité vu la vitesse à laquelle l’électrification gagne du terrain en Afrique, Asie et Amérique du Sud.

Des sujets comme l’étude de la viabilité des téléphones portables pour les communautés rurales, les avantages et désavantages des ampoules CFL et LED, et l’utilisation de la micro finance pour rendre les produits solaires plus abordables font partie des thèmes du premier numéro. Le magazine passe également en revue différentes nouvelles et différentes publications et présente un agenda des événements mondiaux à venir.

Sun Connect sera publié tous les trimestres en anglais. La version PDF est gratuite et la version imprimable est disponible pour 40 US$ à l’année. En savoir plus

La Fondation Solaire travaille en Afrique pour lutter contre la pauvreté en favorisant l’utilisation des sources renouvelables énergétiques, tout particulièrement l’énergie solaire. Plus d’informations sur le site www.stiftung-solarenergie.org

Laure Ego, GVEP

Le Fonds pour les technologies propres investit 750 millions de dollars dans l’énergie solaire concentrée dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord

Le Fonds pour les technologies propres a approuvé le 2 décembre 2009 un financement de 750 millions de dollars pour accélérer le déploiement de l’énergie solaire concentrée, une initiative qui s’inscrit dans le cadre d’un plan d’investissement qui mobilisera encore 4,85 milliards de dollars supplémentaires. Pour ce faire, le Fonds investira dans les programmes d’énergie solaire concentrée de cinq pays de la région MENA : Algérie, Égypte, Jordanie, Maroc et Tunisie.

Le Fonds pour les technologies propres (FTP), l’un des deux Fonds d’investissements climatiques, promeut le développement du financement pour la démonstration, le déploiement et le transfert de technologies à faible intensité de carbone ayant un fort potentiel de réduction de gaz à effet de serre à long terme. Le FTP devrait financer des programmes dans 15 à 20 pays ou régions.

Objectifs du plan d’investissement

Le plan d’investissement permettra à la région MENA de contribuer aux efforts d’atténuation du changement climatique en :

- soutenant le déploiement d’une capacité de production d’environ 1 gigawatt d’énergie solaire concentrée, ce qui représente environ 15 % des projets d’énergie solaire concentrée à l’échelle mondiale et une augmentation de 200 % de la capacité en énergie solaire concentrée installée d’ici 2020 ;

- soutenant les infrastructures de transmission connexes au Maghreb et au Machrek pour l’approvisionnement domestique et l’exportation, dans le cadre d’une amélioration de la grille méditerranéenne qui permettra l’intensification de la production d’énergie solaire concentrée grâce à l’intégration du marché dans la région ;

- optimisant les investissements publics et privés pour les centrales d’énergie solaire concentrée, permettant ainsi de tripler les investissements dans l’énergie solaire concentrée à l’échelle mondiale ;

- aidant les pays de la région MENA à atteindre leurs objectifs de développement en matière de sécurité énergétique, de croissance industrielle, de diversification économique et d’intégration régionale.

(lire l’article complet sur le site de la Banque mondiale)

Xavier Dufail

Maroc : le premier appel d’offres pour la construction des centrales solaires pour fin février 2010

Le Maroc lancera à la fin du mois de février 1010 un appel d’offres pour la construction de la première centrale solaire, entrant dans le cadre du Projet Marocain de l’Énergie Solaire.

D’une capacité de 500 MW, la première station du projet de 70 milliards de dirhams verra le jour à Ouarzazate, et entrera en activité en 2015. Pour rappel, c’est dans cette ville « porte du désert » qu’a eu lieu le lancement le 2 novembre 2009 du vaste plan de production d’énergie solaire, piloté par l’Agence marocaine de l’énergie solaire (Moroccan Agency for Solar Energy -MASEN-).

Par la suite, les appels à soumission pour les quatre autres sites (Ain Béni Mathar, Foum El Oued, Boujdour et Sabkhat Tah), qui entreront en service à partir de 2020, seront lancés.

A terme, les cinq centrales qui seront bâties sur une superficie de 10 000 hectares, permettront au Maroc de produire 2 000 mégawatts. De même, le pays réalisera une économie annuelle de 1 million de tonne d’équivalent pétrole (TEP) et évitera l’émission de 3,7 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an.


Source : un article d’Ibrahima Koné publié sur Yabiladi.com.

Xavier Dufail

Algérie, Egypte, Jordanie, Maroc et Tunisie : la Banque mondiale va y financer 11 centrales solaires thermiques

La Banque mondiale (BM) a annoncé mercredi 9 décembre 2009 un investissement de plus de 5,5 milliards de dollars destiné à soutenir la construction de onze centrales solaires thermodynamiques dans ces cinq pays arabes.

Le Fonds pour les technologies propres, qu’elle pilote avec d’autres institutions multilatérales, a décidé de consacrer 750 millions de dollars pour construire ces onze centrales sous trois à cinq ans. A cette somme s’ajoutent 4,85 milliards de dollars mobilisés par d’autres investisseurs grâce à l’impulsion donnée par la Banque.

Ces fonds doivent permettre la construction d’infrastructures pouvant produire « environ 1 GW » et de tripler ainsi la capacité de production mondiale des centrales solaires thermodynamiques.

Les indicateurs attendus par rapport au plan d’investissement sont les suivants :

- La réduction de Gaz à effet de serre d’au moins 1,7 millions de tonnes d’équivalent CO2 par an ;

- Environ 900 MW de capacité installée en centrales solaires thermo- dynamiques d’ici 2020 ;

- 4,85 milliards de dollars mobilisés par d’autres investisseurs, afin de pouvoir assurer la viabilité des centrales solaires thermo- dynamiques ;

- Une diminution du coût des centrales solaires par $/m2 durant la durée du programme.

La Banque mondiale voit dans ce projet une occasion de « soutenir l’intégration euro-méditerranéenne au profit des pays de l’Afrique du Nord et du Proche-Orient » en offrant à ceux-ci la possibilité « d’exploiter l’une des principales sources d’énergie inutilisées ».

Les centrales thermodynamiques permettent de produire de l’électricité le plus souvent grâce à des miroirs ou des capteurs paraboliques concentrant les rayons solaires de manière à chauffer un fluide (eau ou huile synthétique par exemple) jusqu’à créer de la vapeur qui entraîne une turbine génératrice.


Sources : un communiqué de la Banque mondiale repris dans des articles publiés sur différents sites comme Romandie et Enerzine.

René Massé

Tunisie : un centre international de formation en énergies renouvelables

D’un coût de l’ordre de 8MD, ce projet consiste en la création d’un centre international de formation destiné aux diplômés des écoles d’ingénieurs et des universités dans le domaine des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique et la création d’un centre international d’expertise dans le domaine des technologies de l’énergie solaire. Ce centre sera équipé d’un laboratoire spécialisé dans le solaire thermique et le solaire photovoltaïque.

L’objectif est de former des spécialistes de l’énergie renouvelable et de l’efficacité énergétique et de mettre les laboratoires nécessaires à la disposition des fabricants, utilisateurs et institutions de contrôle des produits.

Ce projet sera réalisé en 2010-211 par la société de gestion de la technopole de Borj Cedria en partenariat avec l’Agence Nationale pour la Maitrise de l’Energie.

Ce projet figure parmi les 40 projets du plan solaire qui intègre l’ensemble des domaines de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables selon la démarche adoptée par le plan solaire méditerranéen.

Avec ce Plan, l’objectif de la Tunisie est d’atteindre une capacité de production de 550 MW à partir des énergies renouvelables contre 115 MW actuellement et de mettre en place 350 000 mètres carrés de capteurs solaires supplémentaires au terme de 2014, portant ainsi la surface cumulée des capteurs solaires à 750 000 mètres carrés.


Source : un article publié le 8 décembre 2009 sur le site African Manager.

René Massé

Algérie : lancement de l’étude de faisabilité d’une tour solaire thermique

Une étude de faisabilité d’un projet de réalisation d’une tour solaire thermique, deuxième du genre dans le monde, a été lancée mardi 1er décembre 2009 à l’université « Saad Dahlab » de Blida par des techniciens allemands de l’Institut solaire de Julich. La visite de la délégation allemande fait suite à la signature d’un contrat de coopération entre la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique et l’institut solaire allemand « Julich », spécialisé dans la conception et le suivi scientifique de tours solaires thermiques.

Ce projet est destiné exclusivement à la recherche. L’étude de faisabilité, dont le coût est estimé à 100 millions de DA, est financée à hauteur de 80 % par la partie allemande alors que le coût global du projet est estimé à 30 millions d’Euros.

Le choix de l’université de Blida pour l’implantation de cette tour obéit, selon le recteur de l’université de Blida, Abdellatif Baba Ahmed, à plusieurs paramètres dont la proximité d’Alger, l’existence d’un terrain d’assiette qui s’adapte à ce genre de projets (15 à 20 ha) ainsi que la disponibilité d’un potentiel de chercheurs dans le domaine des énergies renouvelables, que ce soit au niveau de la direction générale de la recherche scientifique ou de l’université de Blida.

La tour solaire thermique projetée en Algérie, unique à l’échelle du continent et la deuxième dans le monde, fonctionnera selon le même principe technique que celle de « Julich » sauf que sa taille sera jusqu’à cinq fois plus grande que l’installation pilote de l’institut solaire de « Julich ».

Une autre particularité de la future tour solaire d’Algérie est son fonctionnement hybride, une sorte d’accouplement de l’énergie solaire avec le gaz naturel qui lui permettra également de développer des procédés additionnels, comme le réfrigération solaire, le traitement de l’eau, le dessalement de l’eau de mer, la production de chaleur industrielle en plus de l’électricité solaire.

L’Algérie, qui jouit d’un important potentiel solaire, constitue un terrain d’expérimentation idéal pour le développement de ce type d’énergie dont les avantages résident dans le rendement élevé en électricité solaire, un faible coût de revient de l’énergie électrique produite, des réserves de puissance plus élevées à même de couvrir les besoins du pays en électricité sans compter ses avantages sur le plan écologique grâce à l’utilisation de fluides propres.

Selon les initiateurs de ce projet, destiné exclusivement à la recherche, l’Algérie gagnera avec la réalisation de telles structures en matière de création de postes d’emploi, de formation de compétences et de transfert de technologie.

L’étude de faisabilité de ce projet dont le coût est estimé à 100 millions de DA, est financée à hauteur de 80 % par la partie allemande alors que le coût global du projet est estimé à 30 millions d’Euros.


Source : un article publié sur le site City-dz.

René Massé

Sénégal : l’ASER et la COMASEL prévoient l’électrification rurale de 300 villages dans les trois prochaines années

Le directeur de la COMASEL, El Moustafa Farakh, a déclaré que l’objectif pour les trois premières années est l’électrification de 300 villages, qui concernera 20 000 foyers, soit 300 000 habitants. L’objectif de la composante réseau prévoit par la construction d’environ 700 km de lignes électriques, de 144 postes de transformation et des installations intérieures. La composante concernera la mise en œuvre de 5 719 systèmes photovoltaïques.

M. Farakh a également souligné que l’investissement est de 11 milliards de francs CFA pour les trois années avec un apport de 30 % de l’État du Sénégal.

Dans le cadre de l’exécution du programme d’électrification rurale, l’antenne régionale de l’ASER à Saint-Louis et la compagnie maroco-sénégalaise d’électricité (COMASEL) (attributaire de la concession d’électrification rurale) ont tenu en début de semaine, une réunion d’information pour décliner l’objectif pour les trois premières années, à savoir l’électrification de 300 villages.

Pendant les 25 années de la concession accordée par l’ASER, la COMASEL doit réaliser des travaux d’électrification rurale, d’exploitation et de gestion de 500 villages, donnant accès à l’électricité à près de 400 000 habitants.

Les installations seront pré-financées par la COMASEL et les usagers rembourseront sur les dix ans.

Les travaux ont déjà démarré, les demandes d’appel d’offres lancées et en cours d’achèvement. Les premiers villages seront électrifiés en avril 2010.

Pour Aboul Aziz Kane de l’ASER, la SENELEC reste le fournisseur d’énergie électrique conventionnelle, avant de rappeler que la SENELEC a une obligation de résultat pour satisfaire les opérateurs comme la COMASEL.


Source : un article de Samba Oumar Fall, publié le 21 novembre 2009 sur la quotidien sénégalais Le Soleil et diffusé sur le site All Africa.

René Massé