Madagascar : les équipements en énergie renouvelable exonérés de droits de douane

Dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables, le gouvernement malgache accorde une exonération sur les équipements d’installation de centrales électriques fonctionnant avec de l’énergie renouvelable.

Encourager les investissements privés dans le secteur énergétique. Tel est l’objectif que s’est fixé le gouvernement en supprimant au cours de cette année les droits de douanes sur les équipements d’installation de centrales électriques fonctionnant avec de l’énergie renouvelable. Cette mesure concerne entre autres les turbines hydrauliques et les panneaux solaires photovoltaïques. « Tous les opérateurs, investisseurs dans le secteur ou des simples importateurs qui assurent la distribution peuvent bénéficier de cette disposition douanière », indique le secrétaire exécutif de l’Agence pour le développement de l’électrification rurale (Ader) lors d’une conférence sur le secteur énergétique.

Cet appui gouvernemental vise aussi, outre la promotion des investissements privés, la mise à disposition de la population d’une électricité à moindre coût via les énergies renouvelables en substitution aux centrales thermiques. Actuellement, 29 % seulement de la production électrique proviennent des centrales hydrauliques, contre 71 % pour les centrales thermiques. Ce qui implique une forte consommation en gasoil et en fuel à raison d’une quarantaine de millions de litres par an pour chaque produit.


Source : l’Express de Madagascar.

Xavier Dufail

Schneider Electric souhaite développer une microcentrale solaire thermodynamique

L’entreprise précise que ce type de solution est destiné aux pays en voie de développement.

Schneider Electric a dévoilé le 27 avril 2010 le projet « MiCST », dont il est à l’origine, et qui fédère 12 partenaires. « MiCST » est l’acronyme de MicroCentrale Solaire Thermodynamique : le groupe et ses associés ont pour objectif de concevoir et de proposer une centrale solaire utilisant le rayonnement solaire pour chauffer une réserve d’énergie thermique alimentant une machine thermodynamique couplée à un alternateur de 10kW.

La solution, simple et d’une maintenance limitée, devra s’adapter à tout site non raccordé au réseau électrique. La solution sera « plus particulièrement destinée aux pays en voie de développement bénéficiant d’un fort taux d’ensoleillement », explique Schneider, qui met à contribution ses partenaires sur une période de 42 mois, avec le soutien de l’ADEME.

MiCST est un projet s’inscrivant dans le programme de Schneider Electric d’accès à l’énergie, BipBop (Business, Innovation & People at the base of the pyramid), qui vise à favoriser un développement pérenne des populations de la base de la pyramide à travers des offres adaptées, de la formation et le développement d’un entrepreneuriat local.


Source : Boursier.com.

Xavier Dufail

Tchad : le Soudan va équiper 30 villages en électricité à partir d’énergie solaire

30 villages tchadiens vont être équipés en électricité à base d’énergie solaire par le Soudan, qui finance ce projet.

Le conseiller présidentiel, dirigeant du dossier du Darfour et Chef de la délégation du gouvernement pour les négociations avec les mouvements armés du Darfour a affirmé que la partie soudanaise a terminé la préparation pour le transport des équipements du projet d’approvisionnement en électricité de la zone ciblée, en expliquant que ce projet sera mis en œuvre par des cadres soudanais dans un délai de deux semaines.

Ce projet vise à fournir l’approvisionnement en électricité dans les villages tchadiens à la frontière commune pour renforcer les efforts de réinstallation des citoyens soudanais déplacés et les nomades au Darfour.

La partie soudanaise a terminé la préparation pour le transport des équipements du projet d’approvisionnement en électricité de la zone ciblée, en expliquant que ce projet sera mis en œuvre par des cadres soudanais courant mai 2010.

Le ministre soudanais de la Science et de la technologie a déclaré que le coût du projet est estimé à deux millions de dollars.


Source : Alwihda.

Xavier Dufail

Madagascar : une centrale solaire pour le village d’Ankaranana

Une centrale photovoltaïque produira de quoi éclairer un hôpital ainsi que différents locaux et lieux publics. Cette énergie permettra également d’alimenter des batteries rechargeables.

L’entreprise suisse Agena développe une centrale électrique solaire pour répondre à la demande de la communauté rurale d’Ankaranana – 2100 habitants, située dans la province d’Antananarivo.

L’installation d’une puissance de 3240 Wc comprend plusieurs modules photovoltaïques choisis pour leur fiabilité, ainsi que l’ensemble des éléments techniques logés dans un container de transport.

Le village bénéficiera d’un réseau électrique pour alimenter les bâtiments publics – hôpital, mairie, école, salle de réunion – mais aussi les épiceries, ateliers et le marché couvert. L’ingénieur à l’origine du projet, Philippe Meister, précise qu’un second volet de l’initiative « doit permettre d’éviter la dissémination dans la nature de centaines de milliers de piles usagées qui servent à alimenter les lampes de poche, seules sources d’éclairage des ménages plongés dans le noir à la nuit tombée ».

En substituant les piles jetables par des accus rechargeables à l’électricité solaire, ce projet pilote va permettre la mise en œuvre d’un mode de gestion des déchets et de l’énergie plus respectueux de l’environnement. L’initiative bénéficie de l’appui de l’ADER, l’Agence du Développement de l’Électrification Rurale, dépendant du Ministère de l’énergie de la République de Madagascar.


Source : Presse Portal (Suisse).

Xavier Dufail

Algérie : construction de la première ferme éolienne, et future production de panneaux solaires PV

D’une puissance de 10 MW, la future ferme éolienne sera réalisée sur 30 hectares et devrait être opérationnelle en 2012.

Le groupe Sonelgaz, à travers sa filiale d’engineering CEEG, investit dans l’éolien. Celle-ci a lancé récemment un appel d’offres international relatif à la réalisation de la première ferme éolienne en Algérie, d’une puissance de 10 MW à Adrar (sud-ouest). Ce projet a été confié le 21 janvier 2010 au groupe français Vergnet, qui a proposé un investissement de 3,05 milliards de dinars et un coût de 9620 DA par kWh.

Le choix du site de la ferme dans la wilaya d’Adrar a été fait suite à une étude cartographique sur les grandes régions de vent en Algérie et à l’issue de laquelle les régions de Tindouf et d’Adrar ont été définies. L’énergie produite par cette future ferme sera intégrée dans le réseau d’électricité de la wilaya d’Adrar, ce qui permettra une importante économie d’énergie quand il y a du vent dans la région.

La CEEG a également été chargée de réaliser un projet de construction d’une usine de fabrication de modules photovoltaïques dans le périmètre de la zone industrielle de Rouiba. La date de production de l’usine est prévue pour le mois de septembre 2012.

Ces projets participent aux objectifs du gouvernement en matière de promotion des énergies renouvelables. C’est dans ce sens qu’un fonds destiné à l’encouragement des énergies renouvelables a été créé et alimenté par 0,5 % de la redevance pétrolière. Pour rappel, dans le cadre de la politique nationale de promotion des énergies renouvelables et d’économie d’énergie, pas moins de 5 millions de lampes à basse consommation seront distribuées aux ménages ainsi que 9 000 chauffe-eau solaires dans le cadre du plan quinquennal de développement 2010-2014.

Le ministère de l’Énergie et des Mines a tracé un programme qui vient compléter la stratégie mise en place par le secteur entre 2007-2011 visant à rationaliser la consommation de l’énergie, augmenter les revenus de l’Etat et réduire l’émission de CO2 d’un million de tonnes, outre le drainage des investissements et la création d’emplois. Ainsi, plusieurs secteurs d’activité seront touchés par ce plan. En ce qui concerne l’habitat, un programme de 600 logements écologiques haut standing est en cours de réalisation pour réduire la consommation d’énergie (chauffage et climatisation).

L’Algérie dispose d’un potentiel énergétique solaire dépassant les 5 milliards de GWh par an, avec une moyenne annuelle de la durée d’ensoleillement variant de 2550 heures dans le nord à 3600 heures dans le Sahara.


Source : Le Maghreb.

Xavier Dufail

Afrique du Sud : la Banque mondiale appuie les plans de sécurité énergétique

La Banque mondiale approuve 3,75 milliards de dollars à Eskom Holdings, Ltd. pour consolider la capacité de production d’énergie électrique, l’exécution de programmes d’énergies renouvelables et l’amélioration du rendement énergétique.

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 8 avril 2010 un prêt d’un montant de 3,75 milliards de dollars à l’Afrique du Sud pour aider le pays à assurer une offre viable d’électricité, accordant parallèlement des financements destinés à des centrales solaires et éoliennes parmi les plus importantes dans le monde en développement. Ce prêt qui représente la première opération d’envergure jamais entreprise par la Banque avec l’Afrique du Sud depuis l’effondrement de l’apartheid il y a 16 ans, vise à aider directement les pauvres par la création d’emplois à mesure que l’économie se remet des effets de la crise financière mondiale et par l’établissement de capacités supplémentaires de production d’énergie destinée à élargir l’accès à l’électricité.

Le prêt est consenti à la société sud-africaine d’électricité (Eskom) et procède de conditions exceptionnelles dont notamment la crise énergétique traversée par le pays en 2007 et au début de 2008 ; il vient aussi répondre aux conséquences de la crise financière mondiale qui a contribué à exposer au grand jour la vulnérabilité de l’Afrique du Sud aux chocs énergétiques et à l’éventualité de conséquences économiques graves.

Le projet d’appui à l’investissement d’Eskom (EISP) contribuera à cofinancer les différentes technologies énergétiques ci-après :

- la centrale thermique de Medupi d’une capacité de production de 4 800 MW, au coût de 3,05 milliards de dollars ; grande première sur le continent africain, cette usine alimentée au charbon utilisera la même technologie que les pays de l’OCDE, laquelle présente les caractéristiques suivantes : supercritique, efficace et ayant fait ses preuves

- le projet pilote de centrale éolienne de Sere d’une capacité de 100 MW et la centrale solaire concentrée à énergie reportable d’Upington (100 MW), le tout pour un montant total de 260 millions de dollars ; et

- des volets relatifs à la production d’énergie à faible intensité de carbone, notamment le transport du charbon par voie ferrée assorti d’un niveau plus faible d’émission de gaz à effet de serre, le tout pour un montant total de 485 millions de dollars.


Source : Le site de la Banque mondiale.

Xavier Dufail

Maroc : don japonais de 7,4 millions de dollars pour une centrale solaire

Le Japon a octroyé un don de 7,4 millions de dollars au Maroc, destiné à la réalisation du Projet de promotion de l’énergie propre en utilisant le système solaire photovoltaïque.

L’échange de notes concernant ce don a été signé le 25 janvier 2010 à Rabat, par la ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, Amina Benkhadra, et l’ambassadeur du Japon à Rabat, Haruko Hirose.

Ce don permettra de financer l’installation d’une unité de production électrique à partir de cellules photovoltaïques d’une puissance de 1 MW à Assa-Zag. Il pourra être utilisé notamment pour l’acquisition de produits pour la construction de la centrale PV, le transport des produits jusqu’au Maroc, la formation à l’utilisation des équipements ainsi que la formation éducative relative au projet.

Par la réalisation de ce projet, le Maroc disposera de la première centrale à énergie solaire photovoltaïque et la plus grande en Afrique à ce jour. Cette centrale va permettre, par le biais de l’énergie produite, d’améliorer la qualité de la tension dans la zone et d’alimenter les 5 300 foyers, administrations, coopératives artisanales et petites entreprises de la Province d’Assa-Zag raccordées au réseau électrique.


Source : Le Matin (Maroc).

Xavier Dufail

Microfinance et énergie solaire

Les crédits de micro finance destinés aux produits solaires peuvent faire augmenter les ventes et permettre aux entreprises solaires d’atteindre des clients qui ont des revenus faibles ou irréguliers.

Arc Finance, une organisation à but non lucratif, intervient dans la recherche de solutions pour faire augmenter les crédits énergétiques.

Environ 1,6 milliards de personnes n’ont toujours pas accès à l’électricité et plus de 2,5 milliards de personnes n’ont pas accès aux équipements de cuisson propres. La plupart des personnes sans accès à l’énergie n’ont pas les moyens financiers qui leur permettraient d’accéder aux services énergétiques propres. Plus particulièrement les populations à faibles revenus des pays en développement dépensent beaucoup d’argent dans la consommation de l’énergie. Pour beaucoup de ces consommateurs vivant en milieu rural, l’achat, puis l’installation d’un système solaire domestique standard reviennent en moyenne à 250 dollars US (selon la taille et le lieu d’installation à travers le monde).

Mais cette installation peut fournir de la lumière et de l’énergie pendant plusieurs années avec un minimum de frais de maintenance et de remplacement des batteries. Toutefois, l’expérience a montré que la plupart des consommateurs sans accès à l’électricité ont des difficultés à réunir l’argent nécessaire pour payer comptant les équipements solaires. Les entreprises solaires préfèrent ainsi servir les personnes à hauts revenus qui peuvent payer comptant leurs produits plutôt que d’imaginer des conditions spéciales à l’intention des personnes à plus faibles revenus.

Un sous emploi du potentiel du crédit énergétique

Le manque de crédits abordables et appropriés ainsi que d’autres schémas financiers, représentent des barrières principales qui restreignent un plus grand accès aux services et produits énergétiques propres. Aussi, par manque de schémas financiers à l’intention de l’utilisateur final, il sera difficile à la plupart des entreprises énergétiques de changer d’échelle significative. Les institutions de micro finance ont fait la démonstration de l’efficacité d’accorder des crédits aux micros entrepreneurs et aux foyers, et cela reste favorable aussi bien à l’emprunteur qu’au prêteur.

Si les prêts des institutions de micro finance sont bien conçus, ils peuvent permettre aux clients d’accéder aux services modernes d’énergies de haute qualité en adaptant les remboursements des prêts aux flux existants des dépenses et des revenus. De tels emprunts peuvent permettre de faire face aux coûts initiaux associés aux technologies énergétiques plus propres et plus efficaces, y compris le solaire.

Bien qu’il représente la plus grande part de dépenses dans plusieurs foyers, le potentiel crédit énergétique est sous-utilisé à cause du manque de connaissances et d’échanges d’informations entre les consommateurs, les institutions de micro finance et les fournisseurs d’énergie. Cependant il est évident que le niveau de l’accès à l’énergie moderne peut être plus élevé à travers l’accès à des emprunts innovants et à des schémas adaptés de micro finance, et cela peut favoriser une nouvelle ligne de produit avantageux aussi bien aux institutions de micro finance qu’à une bonne partie de la communauté financière.

Pour la plupart des entreprises d’énergie durable, le marché est limité aux consommateurs qui peuvent payer comptant leurs services et produits énergétiques. Le marché potentiel du secteur solaire peut être transposé sur les consommateurs existants si les utilisateurs finaux peuvent avoir accès aux produits et services énergétiques à partir des emprunts fournis par des institutions de micro finance. L’établissement de liens forts entre les institutions de micro finance et les entreprises énergétiques, peut être productif pour plusieurs actionnaires.

Les foyers et les petites entreprises sont capables de se procurer des produits et services énergétiques qui peuvent apporter des plus-valus économiques et alimentaires, mais cela reste hors de leur portée s’ils sont emmenés à payer comptant. Dans ce contexte, les prêts accordés par les organismes de micro finance peuvent faire augmenter les ventes et permettre aux entreprises solaires d’atteindre les clients à revenus faibles ou irréguliers. Pour les institutions de micro finance, la mise en place de prêts spéciaux leur permet de fidéliser davantage leur clientèle, de diversifier leurs produits, d’augmenter la compétitivité et, d’une manière générale de renforcer leur clientèle de base tout en observant des impacts positifs sociaux et environnementaux.

Micro finance et partenariat

L’expérience a montré que le lien entre micro finance et énergie peut être salutaire, mais cela demande beaucoup d’engagement entre les institutions de micro finance et les entreprises énergétiques. Le partenariat avec une institution de micro finance peut exiger de la part d’une entreprise énergétique d’investir davantage au-delà de ses opérations traditionnelles (augmentation du budget et du personnel), par exemple, la création d’un nouveau poste de chargé de clientèle et de prêt. Dans la mesure où plusieurs institutions de micro finance peuvent avoir une portée nationale, les entreprises solaires peuvent également se rendre compte qu’un nouveau partenariat en micro finance exige une expansion rapide de leurs activités d’installation et de l’élargissement des services après vente dans les zones géographiques régulièrement mal desservies.

Du côté des institutions de micro finance, les prêts énergétiques ont besoin d’un schéma bien élaboré et cela peut exiger des formations techniques destinées aux chargés de prêts, modifiant les modes opératoires habituels, introduisant des modes de suivi et d’évaluation spécialisés en énergie, et demandant des fonds dédiés pour créer des portefeuilles énergétiques. Enfin, la construction d’un accord de partenariat entre les entreprises énergétiques et les institutions de micro finance doit clairement définir les rôles de chaque partie prenante, les moyens de communication et de coordination ainsi que les garanties de stocks pour les services après vente et pour les nécessités de formation.

Plusieurs entreprises énergétiques reconnaissent l’importance de l’assistance technique selon l’un ou l’autre des schémas décrits ci-dessus. Arc Finance est une organisation à but non lucratif qui intervient dans la recherche de solutions pour faire augmenter les crédits énergétiques. Créé en 2008, Arc Finance conduit aujourd’hui des activités dans sept pays en Afrique, en Asie et en Amérique Latine, en développant et en optimisant des portefeuilles de prêts énergétiques, en collaboration avec les institutions de micro finance et les entreprises énergétiques.

Arc Finance présente un ensemble de propositions de services, en conseils et en expertises techniques, à des organisations financières, particulièrement aux institutions de micro finance, ainsi qu’aux entreprises énergétiques intéressées par l’introduction de programmes d’emprunts énergétiques dans leurs activités. Ces services incluent les recherches de marchés, les définitions des besoins énergétiques, l’assistance technique pour la mise en place de modèles économiques et des produits d’emprunts énergétiques, l’appui au partenariat ainsi que la définition et l’évaluation de programmes pilote.

Arc Finance soutien également les institutions financières dans le renforcement des capacités du personnel, la gestion, la formation de la clientèle et la sensibilisation du public, ainsi que dans la mise en place de systèmes de suivi et d’évaluation. En ce qui concerne les institutions qui disposent déjà d’une certaine expérience dans le prêt aux services énergétiques, Arc Finance présente un ensemble de propositions complètes de mise en échelle, destinées à l’identification d’obstacles, l’amélioration des savoir faire, la diversification de l’offre des produits et l’atteinte des objectifs.

Cet article a été publié pour la première fois dans “Partnership for Clean Indoor Air bulletin“, n° 22 janvier 2010.

Pour plus d’information sur Arc Finance, visitez leur site (anglais). Contact : Jacob Winiecki.

Laure Ego, GVEP

Botswana : prochaine construction d’une centrale solaire pilote, avec l’aide japonaise

La première centrale électrique au Botswana doit être construite en septembre 2010, avec l’intention de reproduire ce modèle dans tout le pays et de s’éloigner de l’énergie produite au charbon.

La centrale solaire Phakalane va produire un mégawatt ; sa construction sera financée par le gouvernement japonais.

La construction débutera en septembre, grâce à un partenariat « Engineering, Procurement, Construction & Gestion (IAGC) » avec une entreprise japonaise.

D’un coût de 83,8 millions de pulas (environ 9 millions d’euros), la station deviendra la première centrale photovoltaïque du Botswana, ce qui pourrait ouvrir des pistes de développement dans le secteur des centrales solaires.

Les appel d’offres pour les différentes composantes de la station devraient être lancés prochainement, et après achèvement la station sera reliée au réseau national.

L’ambassade du Japon a récemment indiqué qu’elle surveillera de près les performances de cette centrale pilote, en vue d’éventuellement prendre des initiatives similaires ailleurs au Botswana : « La centrale électrique de Phakalane sera une petite exploitation, d’un mégawatt, mais si le projet réussit, nous allons examiner des projets plus importants au Botswana ».

C’est regarder la situation actuelle de l’électricité au Botswana et dans la région.

Il est entendu qu’une aide supplémentaire en provenance du Japon pour les centrales photovoltaïques consisterait en de l’appui technique plus que par du financement, étant donné les coûts de confinement du développement de grandes centrales solaires.


Source : Solar4Africa (en anglais).

Xavier Dufail

Éthiopie : la GTZ prévoit d’installer 15000 projets d’énergie solaire par mois

La GTZ prévoit d’installer 15000 systèmes solaires par mois en Éthiopie, où seulement moins d’un pour cent de la population rurale utilise l’énergie solaire, en raison de la faiblesse des investissements dans le secteur.

La GTZ travaille en Éthiopie sur le développement de l’énergie solaire, l’énergie hydroélectrique et l’énergie éolienne. Les installations serviront de systèmes de secours dans les zones où l’électricité est disponible et comme sources d’énergie dans les zones où l’électricité ne l’est pas.

Le projet Access to Modern Energy Service Ethiopia (AMES-E) de la GTZ prévoit l’installation de systèmes photovoltaïques dans 100 zones hors réseau, en mettant l’accent sur les centres de santé publique des zones reculées.

Ces systèmes solaires PV fourniront assez d’énergie pour la réfrigération des vaccins, les examens ambulatoires ou hospitaliers, ainsi que pour l’utilisation de microscopes et autres technologies médicales.

Des endroits comme Gebato, Ererta, Hagera Sodita, Aleta Wondo, tous dans la Southern Nations, Nationalities and Peoples (SNNP) Regional State, ont bénéficié d’installations hydroélectriques de petite échelle pour alimenter des écoles, des hôpitaux et des maisons.

Le paiement des services fournis à ces utilisateurs seront effectués à l’institution pour le développement de l’eau situés dans chacune de ces lieux. L’institution a reçu un certificat temporaire de l’Ethiopian Electric Power Corporation (EEPCo) pour leur permettre de percevoir des frais de service jusqu’à ce que soit délivré un permis officiel.

En plus de cela l’AMES-E pilotera, en partenariat avec des organisations locales non gouvernementales telles que Selam Vocational Training et les Centre NATS pour le développement de la la technologie et des compétences, l’assemblage et éventuellement la fabrication de micro-turbines hydroélectriques, et mettra en place un atelier d’installation pour tester les matériels.

Il y a maintenant au moins trois entreprises privées qui ont rejoint le marché : l’entreprise Lydetco solaire et SolarNow qui sont locales, et Sola23, une société allemande. La GTZ facilite la formation des intervenants à l’aide des experts internationaux. Actuellement, un professeur du Bangladesh se trouve en Éthiopie à cet effet.

L’Agence Éthiopienne pour l’Énergie (AEE) et le ministère des Mines et de l’Énergie (MOME) travaillent également sur un budget pour les investissements dans les systèmes solaires de sauvegarde pour aider lors de pannes d’électricité. Ce budget, qui en est à sa troisième version
Le projet de loi, maintenant dans sa troisième version, devrait être adopté par le Parlement, selon Joachim Gaube, chef de projet au bureau de coordination d’accès à l’énergie moderne de la GTZ.

La GTZ a installé et équipé en énergie solaire les zones rurales et reculées du pays pendant les deux dernières années et demie, avec le soutien financier des gouvernements néerlandais et allemand. Le gouvernement éthiopien facilite le travail. Les facultés de technologie des universités Hawasa et Jimma travaillent également en étroite collaboration avec la GTZ pour introduire la technologie à la population locale.


Source : Ethiopian History (en anglais).

Xavier Dufail