Table Ronde des Bailleurs de Fonds sur le Financement du secteur de l’électricité en Centrafrique

Cette table ronde s’est tenue à Bangui, dans la salle de conférence de la Résidence Hôtelière Jean Michel, du 21 au 23 mars 2007.

Avant de s’engager, les bailleurs de fonds ont précisé les conditions à remplir pour créer un environnement institutionnel approprié au développement de l’électrification en RCA.

Cette table ronde a été organisée par le Gouvernement centrafricain, avec la collaboration de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC). Y ont participés la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), l’Union européenne (UE), l’Agence française de Développement (AfD), le NEPAD-IPPF, le Pool énergétique de l’Afrique Centrale (PEAC), la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), les Banques primaires de la place, des Représentants de certaines sociétés basées en République Centrafricaine ainsi que des organisations non gouvernementales.

Lors de cette table ronde, la partie centrafricaine a présenté un tableau synoptique des programmes et projets du secteur de l’électricité qui s’articule de la manière suivante :

  • les Programmes d’urgence ;
  • les Programmes de développement ;
  • les Projets de mini centrale hydroélectrique ;
  • les Projets d’appui institutionnel à la planification du secteur électrique pour un coût global d’environ 193 milliards de francs CFA.

Les représentants des bailleurs de fonds ont examiné ces programmes et projets et ont confirmé leur intention d’approfondir le dialogue avec le Gouvernement afin de conclure les procédures nécessaires pour l’ensemble de ces programmes et projets. Ils ont formulé les conditionnalités suivantes :

  • Que le Gouvernement parachève la réforme du secteur par les textes d’application du Code de l’Electricité ;
  • Que la Société Nationale d’Electricité (ENERCA), opérateur historique du secteur, clarifie l’évolution de son statut au regard des dispositions du code de l’électricité la concernant et définisse son plan de restructuration et d’assainissement financier ;
  • Que le Gouvernement traduise sa politique et sa stratégie de développement des infrastructures énergétiques dans le cadre de la réduction de la pauvreté dans un plan directeur du secteur d’électricité ;
  • Que le Gouvernement adopte de concert avec les Gouvernements des pays voisins d’Afrique Centrale (Cameroun, République du Congo, Tchad), les aménagements hydroélectriques à développer en RCA dans le cadre des projets d’intégration régionale en Afrique Centrale.

Rigobert Gbazi

Des outils de financement pour les projets biomasse énergie dans les pays du Sud

Conférence organisée par l’Institut technique européen du bois énergie (ITEBE) le jeudi 19 avril 2007 au parc des expositions d’Orléans, France.

Dans le cadre du projet ENEFIBIO, financé par le programme COOPENER de la Commission européenne, cette conférence présentera des outils et mécanismes disponibles pour financer des projets biomasse énergie dans les pays du Sud.

Le projet ENEFIBIO vise à favoriser l’efficacité énergétique dans les PME camerounaises et sénégalaises, par la valorisation énergétique de la biomasse énergie ; résidus agricoles, forestiers et agro-industriels, produits connexes de l’industrie du bois. Ce projet est mis en oeuvre par un Consortium coordonné par le CRA-W (Centre Wallon de recherches agronomiques, Belgique), et formé avec l’ITEBE (France), Environnement Recherche Action – ERA- du Cameroun, ENDA Tiers Monde du Sénégal, et Aide au développement (ADG) de Gembloux, en Belgique.

Cette conférence est une des manifestations d’un programme d’une semaine de visites d’installations et de sites bois énergie en France, organisé du 16 au 20 avril 2007.

Au cours de la conférence, les partenaires sénégalais (ENDA Energie) et camerounais (ERA) du projet ENEFIBIO présenteront des exemples d’application dans un pays sahélien, et dans un pays tropical humide. Le rôle de la coopération régionale sera également illustré par l’exemple de la coopération décentralisée de la Région centre française. Enfin, Planetfinance exposera la montée en puissance du micro-crédit dans les projets biomasse énergie.

Lamine Badji

Lancement du Fonds mondial de capital risque pour les pays en développement : Global Energy Efficiency and Renewable Energy Fund (GEEREF)

Annoncé en octobre 2006, la Commission européenne vient de créer le GEEREF, Global Energy Efficiency and Renewable Energy Fund, en français « Fonds mondial pour la promotion de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables ».

Cette information a été annoncée à la réunion des Contractants du programme européen COOPENER, organisée du 5 au 7 mars 2007 à Berlin, en marge du Forum Europe-Afrique sur l’énergie.

C’est la concrétisation de la proposition faite par la Commission européenne en octobre 2006 concernant la création d’un Fonds mondial de capital-risque destiné aux pays en développement et les économies en transition, pour y développer l’investissement privé dans les projets de promotion de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables.

Le Fonds mondial pour la promotion de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables (Geeref) accélérera la mise au point, le transfert et le déploiement de technologies respectueuses de l’environnement et contribuera ainsi à la stabilité de l’approvisionnement en énergie des régions les plus pauvres du monde.

Les projets qu’il financera contribueront également à la lutte contre le changement climatique et la pollution atmosphérique. La Commission compte doter le Fonds d’une contribution de démarrage de 80 millions € pour la période 2007-2013 et s’attend à ce que d’autres sources publiques et privées portent cette dotation à au moins 100 millions €. Le Fonds permettra ainsi de financer des projets d’investissement pour près de 1 milliard €.

Pour plus d’informations, lire ce document de la Commission européenne.

Pépin Tchouate, René Massé

Liste des principaux bulletins d’information francophone sur le Mécanisme de développement propre (MDP)

« Les nouvelles francophones du MDP », « Le Moniteur du MDP et de la MOC », et « Tendances Carbone », voici trois bulletins d’information francophone sur l’évolution du Mécanisme du développement propre.

Pour rester informé des évolutions du Mécanisme de développement propre (MDP), voici une liste des principaux bulletins d’informations francophones sur le MDP.

Les nouvelles francophones du MDP

Bulletin hebdomadaire généraliste sur le MDP publié par l’Initiative francophone pour le MDP (IFP-MDP).

Pour en savoir plus

Le Moniteur du MDP et de la MOC

Publication mensuelle de Point Carbon(EN), qui apporte des informations, des points de vue et des analyses concernant le marché des crédits carbone notamment des Unités de réduction certifiée des émissions (URCE).

Pour en savoir plus.

Tendances Carbone

Lettre mensuelle d’information et d’analyse du marché européen des quotas de CO2. Elle est issue d’une collaboration entre la Mission Climat de la Caisse des dépôts et consignations française et Powernext, bourse européenne d’électricité, des quotas d’émissions de gaz à effet de serre, et des indices climatiques.

Pour en savoir plus

Jérome Levet, René Massé

La lettre d’information "Tendances Carbone"

Bulletin mensuel d’information francophone concernant le marché européen des crédits carbone.

« Tendances Carbone » est une lettre d’information et d’analyse mensuelle du marché européen des quotas de CO2. Elle est issue d’une collaboration entre la Mission Climat de la Caisse des dépôts et consignations française et Powernext, bourse européenne d’électricité, des quotas d’émissions de gaz à effet de serre, et des indices climatiques.

« Tendances Carbone » présente chaque mois six groupes d’indicateurs :

1- Synthèse du mois :

  • volumes mensuels échangés sur le marché européen du CO2 ;
  • prix du CO2 : prix « spot » de Powernext Carbon et prix « Futures ».

2- Climat :

  • indice européen de températures ;
  • indice européen de précipitations.

3- Activité économique :

  • indice européen de la production industrielle ;
  • opinion des chefs d’entreprise,

4- Energie :

  • les indicateurs « Prix des énergies » correspondant à la moyenne mensuelle des prix de clôture quotidiens de l’énergie ;
  • par ailleurs, la Mission climat calcule deux indicateurs de « spreads » spécifiques, à partir du prix du CO2 publié par Point Carbon, et d’autres paramètres spécifiques. « Spreads » Tendances Carbone :
    • clean dark spread ;
    • clean spark spread ;
    • prix du quota de CO2 permettant de basculer du charbon au gaz.

5- Environnement institutionnel :

Les indicateurs sur l’environnement institutionnel, relatifs aux registres nationaux, à l’allocation des quotas de CO2, à la conformité des installations, etc. sont établis à partir des informations publiques communiquées par la Commission européenne ou chacun des Etats membres. Les indicateurs publiés évolueront selon l’actualité institutionnelle du marché européen du CO2.


Toutes les lettres d’information « Tendances Carbone » sont disponibles sur la page dédiée du site internet de Powernext

Jérome Levet

Les Nouvelles francophones du Mécanisme de développement propre

L’hebdomadaire « Les Nouvelles francophones du Mécanisme de développement propre » est un bulletin francophone d’information sur le MDP.

Les Nouvelles francophones du Mécanisme de développement propre (MDP) est un bulletin hebdomadaire d’information francophone sur le MDP publié par l’Initiative francophone pour le MDP (IFP-MDP).

- Tous les numéros sont disponibles ici

- Vous pouvez également vous inscrire au réseau Initiative francophone pour le MDP de l’IFP-MDP, pour recevoir et contribuer à ce bulletin.

Jérome Levet

Accès à l’électricité en milieu rural et réduction des émissions de carbone

Guide introductif à l’application du MDP pour le financement des projets d’Electrification rurale décentralisée dans les Pays en développement.

Ce guide publié par la Fondem en 2003 est à télécharger ci-dessous.

Objectif du guide

L’objectif de ce guide est d’évaluer l’utilisation qui pourrait être faite du MDP pour le financement de projets d’électrification rurale décentralisée (ERD) mis en œuvre dans les pays en développement (PED).

Première partie

La première partie du document présente :

1- L’ERD, ses principes, ses modalités (techniques, organisationnelles ou financières). Il étudie en particulier l’utilisation des sources d’énergie renouvelables pour répondre, dans le respect de l’environnement, aux demandes en services de l’électricité là où les réseaux de distribution électrique ne peuvent pas intervenir ;

2- le MDP et ses principes de fonctionnement, ainsi que les procédures mises en place pour la validation des projets et la vérification de leurs résultats ; il met l’accent sur la filière simplifiée prévue pour les projets dits « de faible ampleur », dont relèveront les projets d’ERD visés par le guide.

Seconde partie

Une seconde partie permet d’évaluer l’utilisation qui pourrait être faite du MDP pour financer des projets d’ERD dans les PED ; à partir d’une étude de cas fictif – le remplacement de systèmes de pompage par groupes électrogènes par des pompes solaires dans dix villages à Madagascar – l’application des méthodologies pertinentes montre comment évaluer la quantité de crédits de carbone susceptibles d’être alloués au projet. Le document analyse ensuite les implications de cette simulation quantitative au regard de l’équilibre financier du projet.

Annexes

Un glossaire est également proposé, afin de permettre au lecteur novice de se repérer dans le jargon spécifique au MDP. Enfin, une annexe propose divers compléments d’informations : bibliographie sélective et liens Internet.

A noter

La Fondem a également publié une suite à ce guide : « Le guide pratique du MDP et son application rurale par énergies renouvelables ».


Le document est à télécharger ci-dessous :

Jérome Levet, René Massé

La Lettre de la Facilité ACP-CE pour l’énergie de février 2007 vient de paraître

Le processus de sélection de la Facilité ACP-CE pour l’énergie suit son cours. Après l’évaluation de la « concept note », 169 propositions sur 230 ont été sélectionnées pour la phase d’évaluation détaillée qui peut à présent commencer.

La 2ème phase est achevée

La seconde phase de l’évaluation de l’appel à propositions de la Facilité ACP-CE pour l’Énergie vient de s’achever et la liste des propositions sélectionnées pour l’évaluation détaillé a été approuvée.

Des 230 Notes conceptuelles évaluées, 169 ont été retenues et leurs propositions seront évaluées en détail pendant la phase d’évaluation qui débute à présent.

Le coût cumulé de tous les projets s’élève à plus de 950 M€ alors que la contribution pour la Facilite Énergie est de 380 M€. Avec 33 % des demandes en valeur, l’Afrique de l’Ouest arrive en tête suivie du Sud, de l’Est et du Centre de l’Afrique avec des demandes de 24%, 20% et 10% respectivement. Enfin, les demandes des pays des Caraïbes, du Pacifique et les projets régionaux s’élèvent chacune à 4 % environ du total demandé.

Pour en savoir plus vous pouvez consultez le site internet de la Facilité pour l’Énergie (FR).

Programme d’évaluation

Le planning prévu pour les deux prochaines étapes est le suivant :
Phase 3 : évaluation détaillée des propositions complètes
Elle commencera prochainement et sera terminée aux environs de la mi-avril 2007. La durée de cette phase dépendra toutefois de la complexité des propositions. Tous les demandeurs recevront les résultats par écrit.

Phase 4 : Éligibilité des demandeurs et partenaires
Cette phase commencera immédiatement après que la sélection des propositions les plus méritantes ait été annoncée. Les demandeurs seront informés des résultats immédiatement après.

La 11ème édition de la Lettre de la Facilité ACP-CE pour l’Énergie est à télécharger ci-dessous :

Jérome Levet, René Massé

Les différents types de Crédits d’émissions échangeables dans le cadre du Protocole de Kyoto

Le Protocole de Kyoto prévoit la possibilité aux entreprises et aux pays qui ont des objectifs de réduction d’émission de GESà atteindre, d’échanger des « Crédits ». Suivant les mécanismes de flexibilitédu Protocole engagés, les noms de ces crédits diffèrent.

Unité de quantité attribuée (UQA, AAUs en anglais)

Les pays de l’annexe 1 de la CCNUCC, qui ont ratifié le Protocole de Kyoto se sont engagés à ne pas dépasser une limite d’émission de GES pour la période 2008-2012. Cette limite correspond à une « quantité attribuée » qui se réparti en tonnes d’équivalent CO2 par pays : « les unités de quantité attribuée » (UQA).

Chaque pays répartissant ensuite ses UQA à ses entreprises polluantes.

Chaque pays possède donc une « quantité totale attribuée » qu’il réparti en unités de 1 tonne métrique d’équivalent de CO2, les « unités de quantité attribuée » (UQA) à ses entreprises polluantes.

Unités de réduction des émissions (URE, ERUs en anglais)

Les URE sont les crédits attribués pour des réductions d’émissions réalisées dans le cadre du Mécanisme de mise en œuvre conjointe (MOC).

Les URE peuvent être utilisées par une Partie pour l’aider à respecter ses objectifs d’émissions.

Chaque URE équivaut à une tonne métrique d’équivalent de CO2.

Unités de réduction certifié des émissions (URCE, CREs en anglais)

Les URCE sont les crédits attribués pour des réductions d’émissions réalisées dans le cadre du Mécanisme de développement propre (MDP).

Les URCE peuvent être utilisées par une Partie pour l’aider à respecter ses objectifs d’émissions.

Chaque URCE équivaut à une tonne métrique d’équivalent de CO2.

Unités d’absorption (UA, RMUs en anglais).

Il s’agit des crédits obtenus à l’issu d’un investissement dans un « puits de carbone » qui permet d’absorber le CO2 atmosphérique.

Les UA peuvent être utilisées par une Partie visée à l’annexe 1 pour l’aider à respecter son engagement en vertu du Protocole de Kyoto.

Chaque UA équivaut à une tonne métrique d’équivalent de CO2.

Jérome Levet