Sénégal : l’Association sénégalaise de normalisation annonce l’élaboration de normes pour l’efficacité énergétique

A l’occasion de la célébration à Dakar de la quarantième Journée mondiale de la normalisation sur le thème ‘’Agir sur le changement climatique par les normes », le président de l’Association sénégalaise de normalisation (ASN) a a annoncé mercredi 14 octobre 2009 à Dakar l’élaboration au Sénégal de 287 normes basées sur les standards internationaux dans des domaines aussi variés que l’électrotechnique, le génie civil, l’agroalimentaire, et l’énergie domestique.

‘’Les normes fournissent des spécifications qui servent d’outils pour dégager des solutions pour le changement climatique, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables », a déclaré Mamadou Dia, Président de l’ASN.

Selon lui, les normes internationales en matière d’efficacité énergétique et d’énergie renouvelable jouent un rôle vital à différents niveaux, notamment la réduction des coûts, la réalisation d’économie, la sûreté et la fiabilité et garantissent la confiance nécessaire pour les consommateurs.

‘’Le thème de cette année, a-t-il indiqué, répond aux défis que pose l’énergie au niveau mondial comme étant une condition primordiale pour assurer un avenir durable. Les normes peuvent servir d’outils pour dégager des solutions pour le changement climatique ».

Le représentant résident de l’ONUDI à Dakar a assuré de la poursuite du processus d’appui à la mise en place au Sénégal d’un laboratoire d’étalonnage national.

Au total, 11 laboratoires ont déjà fait l’objet de diagnostic de leur accompagnement à l’accréditation pour la reconnaissance internationale de leur compétence technique, et 5 entreprises ont été retenues pour être accompagnées à la certification internationale (ISO 9001, 2008).

Pour plus d’informations

Voir les présentations sur les normes pour l’efficacité énergétiques et pour les énergies renouvelables effectuées lors de la conférence internationale ISO qui s’est tenue au Cap (Afrique du Sud) en septembre 2009, disponibles dans le dossier qui leur est consacré sur cette page du site du Riaed.


Source : un article publié le 14 octobre 2009 sur le site APS.

René Massé

Tunisie : le programme énergie du Président Ben Ali

Le Président Zine El Abidine Ben Ali a dévoilé, dans le cadre de sa campagne électorale, son programme pour une Tunisie Verte.

L’une des préoccupations de Ben ALI dans la construction de la Tunisie de tous les défis, c’est de rendre la Tunisie un pays écologique et vert en précisant dans son programme électoral les points suivants :

• L’abandon total, avant la fin de 2014, de la commercialisation des ampoules électriques non économes en énergie ;

• La construction de 70 000 bâtiments obéissant aux critères d’efficacité énergétique, à l’horizon 2014 ;

• L’amélioration de l’efficacité énergétique pour que son indicateur atteigne le niveau de 275 kilogrammes équivalent pétrole pour chaque 1 000 dinars du PIB au prix constant, contre 305 kilogrammes actuellement ;

• La multiplication par cinq de la part des énergies renouvelables dans la consommation totale d’énergie, en 2014, et la production de 535 mégawatts à partir de ce type d’énergies (telles que les éoliennes, les gaz organiques, l’énergie solaire concentrée, et la cogénération de l’énergie) ;

• La mise en place de 350 000 mètres carré de capteurs solaires supplémentaires, au terme de 2014 :

• La réalisation de 5 000 habitations à énergie solaire à l’horizon 2014.


Source : un article diffusé le 13 Octobre 2009 sur le site Investir en Tunisie

René Massé

Indonésie : l’AFD accorde un prêt de 50 millions de dollars US pour la rénovation du réseau électrique sur les îles de Java et Bali

La rénovation de ces réseaux, d’un coût global de 115 millions de dollars, permettra de réduire les pertes d’électricité en ligne (435 GWh par an), d’augmenter la puissance disponible, d’améliorer la qualité de l’alimentation en électricité et d’éviter l’émission de 480 000 tonnes de CO2 par an.

Alors que la demande d’électricité connait une très forte croissance (plus de 7% par an), la fourniture d’électricité reste instable et de mauvaise qualité et connait de fréquentes interruptions d’alimentation, en dépit des lourds investissements déjà réalisés par PLN (Perusahaan Listrik Negara), l’opérateur public indonésien.

Par ailleurs, le parc de production repose à près de 90% sur des sources d’énergie fossiles (charbon : 41% ; fioul : 34%). Cette situation est particulièrement critique pour le réseau interconnecté des îles de Java et Bali (130 millions d’habitants).


Source : un article publié sur la Lettre de l’AFD – n°23 – Octobre 2009.

René Massé

Pakistan : l’AFD octroi un prêt de 20 millions d’euros pour un projet d’efficacité énergétique dans le domaine de l’éclairage domestique

Le programme financé par l’AFD et la BAD (Banque Asiatique de Développement) pour soutenir ces actions promeuvent le concept d’efficacité énergétique, dont la première composante consiste en la distribution gratuite de 30 millions de lampes fluorescentes compactes (LFC) dans le plus grand nombre de foyers.

Les autorités pakistanaises ont engagé un vaste programme de réformes institutionnelles, d’organisation et d’investissement pour faire face à la crise énergétique aigüe que connait le pays depuis 2007.

Ce projet permettra une réduction de 1 100 MW de la demande de pointe et d’épargner un investissement de 1 315 millions d’euros. Cette baisse de la consommation aura des effets bénéfiques sur la facture énergétique des ménages et des consommateurs publics, réduira d’un million de tonnes de CO2 les émissions de Gaz à effet de serre du pays et fera bénéficier au pays 21,2 millions d’euros de crédit carbone pendant une durée de 8 ans.


Source : un article publié sur la Lettre de l’AFD – n°23 – Octobre 2009.

René Massé

Algérie, Maroc et Tunisie exposent au salon Batimat 2009 de Paris

La 27ème édition de BATIMAT, le leader international des salons de la construction se tiendra entre le 2 et le 7 novembre 2009 au parc Paris Expo de la Porte de Versailles. Cette nouvelle édition sera placée sous le thème de l’efficacité énergétique sur le marché de la rénovation des bâtiments.

La grande nouveauté de cette année : trois demi-journées seront entièrement consacrées à la construction et à l’efficacité énergétique dans la rénovation des bâtiments au Maghreb.

Des professionnels (maîtres d’œuvre, maîtres d’ouvrage, entrepreneurs et distributeurs) de 48 pays présenteront des solutions nouvelles sur ce sujet, mais aussi sur d’autres grands thèmes de la construction et de la rénovation durable.

Les visiteurs pourront assister à une série de conférences sur le marché du bâtiment et ses évolutions, sur l’intégration du développement durable et ses applications dans les projets, ainsi que sur les grands projets menés en Algérie, au Maroc et en Tunisie.


Source : un article publié le 26 octobre 2009 sur le site DirectGestion, le portail de l’investisseur immobilier.

René Massé

Maghreb : l’Union européenne sollicite la coopération des pays de la rive sud de la Méditerranée

“Notre coopération a un sens à plusieurs niveaux. L’Union européenne a une grande expérience et un savoir-faire dans les énergies renouvelables, alors que le potentiel des énergies renouvelables chez ses partenaires du Sud est énorme.” C’est ce qu’a déclaré Mme Waldner, commissaire européen en charge des relations extérieures, à l’occasion d’une conférence ministérielle sur la coopération trilatérale dans le domaine des énergies renouvelables, organisée vendredi 9 octobre 2009 à Bruxelles.

L’Union européenne veut, en effet, convaincre ses partenaires de la Méditerranée et des pays du Golfe de développer la coopération dans le domaine des énergies renouvelables.

Mme Waldner a indiqué : “un marché de l’énergie verte nous permettra d’assainir les sources d’énergie, de satisfaire la demande en croissance rapide de l’énergie dans toute la région et d’améliorer l’accès aux services énergétiques”, ajoutant : “ce marché apportera également des avantages économiques”. “Nous avons également soutenu les politiques d’efficacité énergétique grâce à des projets de démonstration réussie et créé un centre régional d’énergie renouvelable au Caire. Et l’un des projets phares de l’Union pour la Méditerranée est le plan solaire méditerranéen”. Mme Waldner affirme : “il est temps de s’engager dans des mesures qui rendront la vision d’un marché de l’énergie verte Europe-Méditerranée-Golfe une réalité”. Pour y parvenir, les efforts doivent être concentrés dans trois domaines principaux :
- Un cadre de politique, lois et règlements nécessaires pour permettre à un marché d’énergie verte de fonctionner efficacement,
- Les infrastructures physiques nécessaires, qui doivent être mises en place pour rendre le marché opérationnel, et
- La recherche et le développement pour que les énergies renouvelables deviennent de plus en plus économiquement viables.

De son côté, Andris Piebalgs, commissaire européen en charge de l’Énergie, a soutenu que “le vaste potentiel d’énergie solaire de l’Afrique du Nord et le savoir-faire européen en matière de technologies renouvelables ouvrent des perspectives de coopération accrue dans la région méditerranéenne”. Pour rappel, le 13 juillet 2009, douze entreprises ont signé, à Munich, en Allemagne, un protocole d’accord en vue de créer un bureau d’études : Desertec Industrial Initiative (DII). “Cette initiative a pour objet l’analyse et la mise en place d’un cadre technique, économique, politique, social et écologique en faveur d’une production d’énergie sans émission de CO2 dans les déserts d’Afrique du Nord. Le concept Desertec, conçu et réalisé par l’initiative Trec du Club de Rome, décrit les perspectives d’un approvisionnement électrique durable pour toutes les régions du monde avec accès au potentiel énergétique des déserts”, est-il expliqué dans le protocole paraphé à l’occasion. Parmi les sociétés fondatrices de DII, principalement concentrées en Europe, au Proche-Orient et en Afrique du Nord (Mena), figurent ABB, Abengoa Solar, Cevital, Deutsche Bank, E.On, HSH Nordbank, MAN Solar, Millénium, Münchener Rück, M+W Zander, RWE, Schott Solar, Siemens. A l’exception de Cevital (Algérie), ABB (Suisse) et Abengoa (Espagne), les autres sociétés sont allemandes.


Source : article de Nadia Mellal B., publié le 11 Octobre 2009 sur le site Liberté.

René Massé

Ile Maurice : l’AFD accorde 40 millions d’euros pour des « projets verts »

L’Agence fran­çaise de dé­ve­lop­pe­ment (AFD) a al­loué 40 mil­lions d’euros à des banques mau­ri­ciennes pour le dé­ve­lop­pe­ment de pro­jets sur « l’Ef­fi­ca­ci­té éner­gé­tique », les « Ener­gies re­nou­ve­lables » et des in­ves­tis­se­ments liés à l’amélioration des « Per­for­mances en­vi­ron­ne­men­tales ».

L’ini­tia­tive de l’AFD vise à sen­si­bi­li­ser les ac­teurs mauriciens et à réduire les obs­tacles aux in­ves­tis­se­ments.

En ce qui concerne l’Efficacité énergétique, les banques pourront par exemple financer des projets d’uti­li­sa­tion d’am­poules basse consom­ma­tion dans les pro­jets de construc­tion de lo­ge­ments et bu­reaux.

Pour les Ener­gies re­nou­ve­lables, les banques ac­cor­de­ront des in­ci­ta­tions et des prêts à taux d’in­té­rêt ré­duit à ceux qui sou­haitent ins­tal­ler des chauffe-eau so­laires sur les toits de leurs mai­sons et de pe­tites éo­liennes pour la pro­duc­tion d’élec­tri­ci­té.

Un com­mu­ni­qué de la State Bank of Mau­ri­tius (SBM) dé­clare que la banque uti­li­se­ra une par­tie du fonds pour sou­te­nir le concept « Mau­rice Ile Du­rable » (MID). MID est un pro­gramme lancé en 2008 qui am­bi­tionne de jeter, par­tiel­le­ment, les bases de l’au­to­no­mie éner­gé­tique du pays et concerne les as­pects éco­no­miques, agri­coles et cultu­rels.


Source : un article publié le 11 octobre 2009 sur le site Afrique Avenir

René Massé

Burundi : remplacer le charbon par des sources d’énergie moins coûteuses

Devenu trop cher pour les familles modestes, le charbon de bois, dont le prix a doublé depuis deux mois à Bujumbura, commence à être remplacé par d’autres sources d’énergie telles que les briquettes de déchets ménagers, l’électricité, la tourbe… Ce qui a aussi l’avantage de limiter la coupe des arbres.

Le prix du charbon de bois a doublé à Bujumbura depuis le mois de juillet, et pour les Burundais à revenu moyen cuire les repas coûte souvent plus cher (4 $ par jour) que la nourriture elle-même. C’est pourquoi chacun cherche des solutions plus économiques – briquettes, électricité, tourbe… pour réduire sa facture. Cette contrainte financière a ainsi l’avantage, en diminuant l’usage du charbon, de protéger l’environnement.
Depuis deux mois, la police nationale contraint les camions de transport des sacs de charbon de l’intérieur du pays vers la ville de Bujumbura à réduire de moitié le nombre de sacs transportés (de 120 à 60 environ) qui s’entassaient dangereusement sur les véhicules. « La sécurité routière des biens et des personnes commande la rigueur », explique un haut gradé de la Police nationale.
Les commerçants ont alors observé une grève de 10 jours pour appeler le gouvernement au dialogue. « On ne peut en aucun cas accepter de travailler à perte », remarque Claver Ndayishimiye, l’un des commerçants transporteurs de charbon. De son côté, l’Association burundaise des consommateurs (ABUCO) a appelé les parties en conflit à trouver un terrain d’entente. Faute d’accord, c’est le petit consommateur qui paye les conséquences de cette mesure. Le prix du sac de charbon a doublé, passant de 15 à 30 $, une ruine pour les familles. Et une occasion de se tourner vers d’autres sources d’énergie.

Recycler les déchets

L’ABUCO pousse ses membres à s’orienter vers de nouveaux modes de cuisson. Ainsi, C. K. de la commune urbaine de Gihosha a essayé avec succès de cuisiner sur une plaque électrique. « Ma consommation mensuelle a été réduite de moitié et je gagne aussi du temps », explique-t-il.
D’autres cuisent avec des briquettes issues des déchets ménagers et sur des braseros solides spécialement conçus. En tôle, doublée d’argile, ils sont économiques en combustible et dotés d’une cheminée par où s’échappe la fumée. Ces produits de qualité sont fournis par l’Association pour le développement et la lutte contre la pauvreté (ADLP). Pour fabriquer des briquettes, les déchets ménagers, essentiellement les épluchures, sont d’abord collectés, ensuite étalés pour le séchage, et enfin, passés dans un compacteur pour donner des briquettes de couleur grise. Début septembre, les stocks de l’association avaient été écoulés : les 35 t de briquettes produites en août, soit deux fois qu’habituellement, ont été raflées. « Nous comptons nous doter d’un grand compacteur pour transformer les déchets des 13 communes de Bujumbura et produire près de 100 t par mois », propose Benjamin Bikorimana, président de l’ADLP.
Les femmes qui les ont essayées témoignent : « La briquette est facile à allumer et ne s’éteint pas en cours de cuisson. C’est un produit à recommander aux pauvres car il est moins cher », assure Josée Ndayisenga, ménagère de Bujumbura. L’armée et la police nationale, anciens grands coupeurs d’arbres pour leurs besoins, utilisent aussi largement ce combustible économique.
Par ailleurs, près de 2 % des ménages se servent aujourd’hui de la tourbe. L’ONATOUR (Office national de la tourbe) a doublé sa production ces deux dernières années, atteignant 20 000 t par an. Avec 4 kg de tourbe qui coûtent 1 $, une famille peut cuire pendant tout un mois.
Les 312 installations de biogaz, aujourd’hui hors d’usage à la suite du vandalisme des années de guerre civile, sont également en voie de réhabilitation. Pour la première fois depuis 2005, le gouvernement a prévu cette année 25 000 $ sur son budget pour des études préliminaires sur le biogaz. Le ministère de l’Énergie et des mines entend également lancer de nouveaux projets d’investissement dans l’énergie solaire et éolienne et la biomasse.

Préserver les arbres

Ces alternatives au charbon de bois permettront de limiter le déboisement, accentué par les feux de brousse, surtout en saison sèche, et la coupe des arbres à des fins agricoles. « Pour avoir un seul kilo de charbon, il faut brûler 10 kg de bois », rappelle le directeur de l’Énergie, au ministère de l’Énergie et des mines. Barnabé Ndayikeza, un environnementaliste, explique que le bois consommé comme source d’énergie à travers le pays représente 94 % du volume total du bois coupé.. Jusqu’à présent, seuls 2 % de la population utilisaient l’électricité et moins de 1 % des familles aisées recourent au gaz en cas de coupure de courant électrique.
Mais, contraints et forcés par ces hausses des prix, les citadins prennent de plus en plus conscience de leurs intérêts. « Depuis le début de l’année, les besoins énergétiques des ménages couverts par le bois sont tout de même passés de 97 à 94 % grâce au recours accru aux déchets végétaux, au ramassage du bois mort, au chauffage électrique, à l’énergie solaire et au biogaz « , précise aussi un cadre du ministère.
Protéger les arbres est vital dans un pays où près de 32 000 ha, soit près de la moitié des forêts, ont été détruits pendant les 10 ans de guerre.


Source : un article du 10 septembre 2009 – Syfia Grands Lacs.

Xavier Dufail

Ouganda : une expérience originale pour réduire la consommation de carburant dans la production d’électricité des génératrices diesel

En Ouganda, 50 % des stations de base de l’opérateur local Celtel sont alimentées par des génératrices diesel. En coopération avec l’opérateur, la société Ericsson a développé une solution énergétique hybride, qui associe une technologie diesel et des batteries. Cette solution hybride permet d’économiser jusqu’à 50% de carburant.

Dans cette combinaison mise au point par Ericsson, un des générateurs diesel est remplacé par un groupe de batteries qui sont conçues pour supporter un nombre important de cycles de charge et décharge.

Le générateur diesel peut être par conséquent coupé à intervalles réguliers pour laisser les batteries prendre le relais de l’alimentation énergétique de la station de base. Cette approche innovante se traduit par une économie de carburant jusqu’à 50 % en moyenne et par la même occasion, une réduction notable des coûts et des émissions de CO2.

Les batteries alimentent le site pendant 6 heures, puis le générateur diesel entre à nouveau en action pendant les 6 heures suivantes tout en permettant en parallèle la recharge des batteries. Le moteur diesel, se caractérisant par un rendement réduit à faible charge, la consommation de carburant augmente très peu à charge élevée pendant que les batteries se rechargent.

Les batteries utilisées dans la nouvelle solution sont spéciales, dans le sens où elles peuvent supporter de nombreux cycles de recharge. Plus complexe à charger que les batteries standard, ce type de batterie nécessite donc l’utilisation de paramètres de charge spécifiques. La charge forcée apportant un surcroît de chaleur par rapport à la méthode de charge traditionnelle, un système de refroidissement (également auto-alimenté par le générateur) a donc été intégré pour prolonger la durée de vie des batteries.

Cette solution permet d’abaisser la consommation de carburant de 45 à 50 %, d’où une réelle économie. Un site classique à alimentation purement diesel nécessite d’être réapprovisionné en carburant tous les 10 jours. Avec la solution hybride, la fréquence est d’une fois toutes les trois semaines seulement. Par ailleurs, ce type de site nécessite des interventions moins nombreuses, que ce soit pour le ravitaillement en carburant ou la maintenance planifiée, ce qui se traduit également par un abaissement des coûts de fonctionnement.

Cette solution hybride produit, en moyenne, moins de dioxyde de carbone que les sites conventionnels diesel. Sachant qu’aucune baisse notable du prix de l’énergie fossile n’est attendue, cette solution apparaît donc comme un investissement intéressant pour un opérateur cherchant à optimiser ses coûts d’exploitation sans parler de l’image de marque environnementale accrue de l’entreprise.

Cette solution a été déployée pour la toute première fois en avril 2007, sur le réseau de l’opérateur ougandais Celtel. Depuis, Celtel a progressivement converti ses sites à alimentation diesel par des sites à alimentation hybride (diesel/batteries), réalisant ainsi des économies considérables. Le retour sur investissement est très rapide : inférieur à un an.

Cette solution hybride est compatible avec toutes les armoires de station de base Ericsson. Elle illustre la volonté de l’équipementier suédois de développer l’accès aux communications mobiles sur les marchés à faible ARPU (revenu moyen par utilisateur)/forte croissance.

Pourquoi cette solution est économe ? Regardez la vidéo (en anglais) :


Source : un article de Olivier Cimelière, publié le 6 octobre 2009 sur le Blog Ericsson France.

René Massé

Inde : 60 villes alimentées à l’énergie solaire d’ici 2020

Le Département d’Etat à l’Energie et le All India Institute of Local Self Government (AIILSG) viennent de lancer à Goa un programme commun sur l’efficacité énergétique : « Energy efficient and green cities ». Ce programme a pour objectif de former et de sensibiliser les experts indiens, les universités, les gouvernements locaux et les différents acteurs civils aux questions de l’énergie solaire. 20 villes ont d’ores et déjà décidé de participer à ce programme pour lequel elles seront associées à des villes américaines.

Mark Ginberg haut responsable au Département d’Etat américain à l’Energie vient d’annoncer qu’au moins 60 villes devraient être alimentées en énergie solaire d’ici 2020 si l’Inde est capable de produire les 20.000 MW nécessaires.

En prenant en compte les partenariats Indo-Americains déjà existants la ville d’Ahmedabad a été associée avec Atlanta et Columbus ; Bangalore avec San Francisco ; Chennai avec Denver, Delhi avec Chicago, Mumbai avec Los Angeles et Surat avec Philadelphie. Ce rapprochement devrait faciliter l’élaboration de projets de coopérations et d’échanges universitaires entre les Etats-Unis et l’Inde.

Selon le ministre d’Etat à l’Energie Bharatsinh Solanki le potentiel productif d’énergie solaire en Inde est énorme il serait possible d’utiliser les terrasses tant pour installer des panneaux solaires que pour stocker les eaux de pluies.

Les contraintes financières sont cependant importantes pour l’Inde et la mise en place de ces pratiques prendra du temps

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Source : un article publié le 17 septembre 2009 sur le site Bulletins-électroniques.com. Voir aussi le site en anglais Siliconindia.

René Massé