Info Compensation Carbone publie un catalogue des opérateurs de la compensation carbone

Dédiée à tous types d’acteurs, Compensation Carbone constitue un centre de ressources pédagogiques sur le climat et l’économie du carbone. Elle s’adresse aux entreprises comme aux particuliers, aux collectivités ou aux porteurs de projets. InfoCC vient de faire peau neuve, avec un site éco-conçu.

Cette plateforme publie un catalogue des opérateurs français : Qui vend des crédits carbone en France ? Quels services proposent-ils aux entreprises et porteurs de projet ? Quelles sont les caractéristiques de ces crédits (origine, certification, type de projet) ? Quel est leur rôle dans le cycle du projet ?

On y trouve aussi des explications claires, de multiples ressources et un centre d’aide qui répond à vos questions sur tout le vocabulaire spécifique : d’Additionnalité à Vérification. Questions à envoyer par mail directement à partir du site.

A retrouver ici https://www.info-compensation-carbone.com/

Potentiel et déterminants de la demande volontaire en crédits carbone en France

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Dans le cadre du projet de référentiel de certification national VOCAL, la demande en crédits carbone sur le marché de la compensation carbone volontaire en France a été quantifiée et caractérisée au travers d’un questionnaire en ligne et des entretiens réalisés au 1er semestre 2016 par I4CE.

Sur la base de ce sondage, près de 2 MTéqCO2 ont été achetées en France en 2015 dans le cadre de la compensation carbone volontaire, à un prix moyen de 4,2€/TéqCO2. Ce prix masque une fourchette de prix très large, et de grandes disparités entre acheteurs : avec d’une part, quelques acheteurs de gros volumes, bénéficiant de prix bas et d’autre part, une majorité d’acheteurs de volumes moindre, achetant à des prix plus élevés.

Cette publication met en évidence les caractéristiques des financements de projets dans le cadre de la compensation carbone ou de démarches assimilées.

Foyers améliorés en Asie et en Afrique : études de cas sur le changement d’échelle

En 2014, le programme Stove+ du GERES et la GIZ-HERA ont cherché à mieux comprendre les modes de financements des modèles d’entreprises de foyers améliorés à travers l’Afrique et l’Asie. Cette étude est réalisée à un moment où les approches axées sur les marchés sont de plus en plus utilisées pour disséminer les foyers améliorés. Dans le même temps, les acteurs du marché cherchent des moyens à long terme et efficaces pour financer leurs activités et investir dans la chaîne de valeurs des cuiseurs.

En se concentrant sur les choix et les flux d’investissements, les chercheurs visent à apporter des recommandations provenant des acteurs majeurs du marché pour les financeurs du secteur (les donneurs ou encore les investisseurs privés) et à transmettre les leçons apprises par les professionnels du secteur.

L’étude analyse 8 modèles d’organisations en Asie et en Afrique : IcoProDac (GERES Cambodge), SZ Consultancy (GIZ, Bangladesh), Envirofit (Inde et Kenya), Cookswell Jiko (Kenya), Toyola Ltd. (Ghana), EnterpriseWorks/ VITA (Ghana) et FAFASO (Burkina Faso).

À partir d’observations directes sur le terrain, de plus de 100 interviews individuelles, de groupes de discussion et de deux groupes de travail régionaux (Phnom Penh, Cambodge et Accra, Ghana), les chercheurs ont rassemblé un grand nombre de données et de recommandations : où, quand et comment investir dans les activités du secteur des foyers améliorés? Quels mécanismes de financement sont utilisés ? Quel rôle les donneurs peuvent-ils jouer ?

Projets de développement accédant aux fonds carbone – Synthèse

Cette étude a été réalisée par une équipe de P3value pour les ONG GERES (Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités), ID (Initiative Développement) et AVSF (Agronomes et Vétérinaires sans Frontières). L’objectif était de mettre en évidence les conditions de la mobilisation des marchés carbone pour le financement de projets de développement autour du questionnement suivant : Quels intérêts et limites de ce type de financement pour un projet de développement, et comment s’y insère-t-il ? (…)

Cette étude a été réalisée par une équipe de P3value pour les ONG GERES (Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités), ID (Initiative Développement) et AVSF (Agronomes et Vétérinaires sans Frontières).

L’objectif était de mettre en évidence les conditions de la mobilisation des marchés carbone pour le financement de projets de développement autour du questionnement suivant :

  1. Quels intérêts et limites de ce type de financement pour un projet de développement, et comment s’y insère-t-il ?
  2. Quelles conséquences sur la conduite du projet et sur ses retombées auprès des communautés ?
  3. Peut-on définir une ligne de conduite et un positionnement spécifiques pour les ONG sur les marchés carbone ?

Une recherche documentaire et 5 études de cas approfondies (dont 3 projets avec une mission au Mali, au Pérou et au Cambodge) ont ciblé les secteurs « énergie domestique » et « boisement / reboisement ». Un travail d’échanges et de consultation a complété ces travaux.

Les conclusions portent sur les modalités de partage des bénéfices et les retombées économiques locales.

Cette étude a bénéficié du soutien financier du F3E.

Références de la publication)

Auteurs : les ONG AVSF, GERES, ID
Editeur : F3E- 2014- 44 p.

 


 

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Outcomes Magazine, retour sur 10 ans de finance carbone – La saga des foyers améliorés du GERES au Cambodge

Première ONG française à intégrer la finance carbone au sein d’un projet de développement, le GERES publie le magazine Outcomes (36 pages) qui rend compte de son expérience de diffusion massive de foyers de cuisson améliorés au Cambodge. Avec plus de 3 millions de cuiseurs améliorés commercialisés à la fin de la période d’accréditation (2004-2014), le magazine donne la parole aux acteurs du projet. Notre souhait : que vous puissiez à votre tour vous approprier l’histoire, les techniques et les challenges de cette magnifique aventure humaine.

En savoir plus : http://www.geres.eu/fr/ressources/publications/item/348-outcomes-magazine-retour-sur-10-ans-de-finance-carbone

 


 

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La finance carbone comme moyen d’accès des plus pauvres à l’énergie

Actes du séminaire sur la finance carbone comme moyen d’accès des plus pauvres à l’énergie : d’un projet de développement à la promotion d’un carbone social, quelles conditions de succès ?

Le 19 octobre 2012, le Groupe Initiatives, collectif d’associations françaises de coopération internationale et d’appui au développement, a organisé à Paris une journée d’étude sur le thème : « La finance carbone comme moyen d’accès à l’énergie pour les plus pauvres. »

Grâce à la participation de plus de 80 acteurs de la finance carbone en France, cette journée a passé en revue les conditions de succès pour la promotion d’un carbone social. Retrouvez dans ce numéro de Traverses les actes d’une journée riche en échanges et en construction de vision commune.

Référence : La finance carbone comme moyen d’accès des plus pauvres à l’énergie : d’un projet de développement à la promotion d’un carbone social, quelles conditions de succès ?

Revue Traverses, n°41, sous la direction de Christophe Barron, Groupe Initiatives, décembre 2013

 


 

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Déforestation et changement climatique : agir sur les causes. Ce que le marché (carbone) ne peut faire…

L’auteur examine les mécanismes envisagés pour réduire les émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation ou « déforestation évitée ». Il souligne les limites des approches fondées sur le marché et la nécessité d’agir sur les causes structurelles de la déforestation tropicale. Il opte pour la création d’un fonds international pour appuyer des politiques agro-foncières, en les associant à des programmes de paiements pour services environnementaux axés sur l’investissement.

L’auteur constate d’abord que les outils de financements issus des mécanismes de développement propre (MDP) ne sont pas très efficaces pour soutenir les nécessaires efforts de reforestation et de protection des espaces forestiers. « Le MDP forestier (boisement et reboisement) est plutôt un échec : seuls 8 projets on été enregistrés sur près de 1 900 ».

En 2005, la Coalition for Rainforest Nations, qui regroupe une trentaine de pays forestiers du Sud, a proposé un nouveau mécanisme, la Redd (réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation), ou « déforestation évitée ». L’idée est simple : rémunérer les pays en développement qui réduisent la déforestation sur une période donnée. L’auteur analyse cette proposition et les différentes modalités de son application :

  • Cape-and-trade : les États sont rémunérés au regard d’un scenario de référence ou d’un objectif de réduction de la déforestation ;
  • Mécanisme de marché décentralisé : calqué sur les procédures du MDP en élargissant le champ des activités éligibles, les projets Redd (et non les États) bénéficieraient de crédits carbone certifiés pouvant être commercialisés sur le marché international ;
  • Fonds international rémunérant les résultats nationaux : similaire à la formule Cape-and-trade, mais la rémunération des États n’est pas liée au marché des permis d’émission ;
  • Fonds international pour financer des réformes structurelles.

Pour aller plus loin :

Ce texte est le fruit de recherches conduites par le CIRAD, dont les résultats ont donné lieu à plusieurs publications, parmi lesquelles :

« Déforestation et changement climatique : agir sur les causes. Ce que le marché (carbone) ne peut faire… »

Alain Karsenty, « Perspective : Forêts – changements climatiques » N°1, CIRAD, Novembre 2009, 4 pages

Questions-réponses de la Banque mondiale sur la finance carbone

Ce document est la transcription d’une discussion entre des acteurs de l’énergie et Joëlle Chassard, en charge de la finance carbone à la Banque mondiale.

La Banque mondiale gère un portefeuille de 10 fonds carbone avec des participations depuis 16 gouvernements et 65 sociétés, pour un montant de 2,1 milliards USD. Les fonds achètent des crédits carbone MDP dans les pays clients de la Banque mondiale.

« Discussion avec Joëlle Chassard sur le marché du carbone – 14 juillet 2009 »

Joëlle Chassard – Banque mondiale, 4 pages, Juillet 2009

Sénégal : 1,5 million de Lampes Basse Consommation pour améliorer l’efficacité énergétique en zones rurales

Ce document présente l’exemple du projet proposé par l’ASER (Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale) visant l’amélioration de l’efficacité énergétique par l’installation d’environ 1 500 000 ampoules à basse consommation en zones rurales au Sénégal.

Cette étude de cas a été réalisée dans le cadre du programme Africa-Assit mené par la Banque Mondiale en collaboration avec l’Agence Française de Développement. Elle vise à comprendre l’intérêt de la mise en place d’un programme d’activité MDP (Mécanisme de développement propre) dans le domaine de l’efficacité énergétique. Tel que démontré dans le cadre de cette étude, le programme d’activité MDP permet de regrouper les réductions d’émissions associées à plusieurs activités dispersées sur un territoire et pour lesquelles la mise en œuvre est échelonnée dans le temps. Afn de bénéficier des opportunités offertes par le MDP dans le secteur de l’efficacité énergétique à l’échelle des ménages, le programme d’activités MDP est une option qui permet de réduire les coûts de transactions ouvrant ainsi l’accès au marché carbone pour ce type de projet.

Ce programme d’activités MDP s’inscrit dans le cadre du projet prioritaire d’électrification rurale mis en œuvre par l’ASER qui permettra l’accès à l’électricité d’environ 365 000 ménages sur une période de cinq ans. Notons que le programme d’activités MDP, tel que décrit dans cette étude de cas est au stade de la pré-validation et devra encore être enregistré selon les modalités du Conseil Exécutif du MDP.

Cette étude vise à mieux comprendre et appréhender :

  • les différents mécanismes et processus associés à la mise en place d’un Programme d’Activités MDP
  • les montages institutionnels et financiers que sous-tendent un tel programme.

« Programme d’Activités MDP – Diffusion des ampoules basse consommation d’énergie en milieu rural par l’Agence Sénégalaise d’Électrification Rurale (ASER) »

Banque Mondiale & Agence Française de Développement, décembre 2008, 27 pages

Tunisie : portefeuille de projets MDP dans les secteurs de l’énergie et de l’industrie

Dans le cadre de ses travaux de promotion et de développement des projets MDP, la Task Force MDP de l’ANME (Agence Nationale pour la maitrise de l’Énergie en Tunisie) a élaboré un portefeuille de 76 projets potentiellement éligibles au titre du MDP dans les secteurs de l’énergie et de l’industrie.

L’objectif de ce portefeuille est de mettre à la disposition des promoteurs de projets et des bailleurs de fonds une liste exhaustive de projets MDP et de mieux faire connaître le potentiel tunisien d’atténuation des émissions de gaz à effet de serre contribuant au développement durable et susceptible d’accéder à la finance carbone.

Ce portefeuille regroupe des projets dans plusieurs domaines et à différents degrés de maturité présentés sous une forme leur permettant de faire les premiers pas dans le cycle de projets MDP.

« Portefeuille de projets MDP dans les secteurs de l’énergie et de l’industrie »

Agence Nationale pour la maitrise de l’Énergie en Tunisie, 30 pages, novembre 2008