Guides techniques du ResCER sur les énergies renouvelables

Le ResCER est le site francophone sur les énergies renouvelables du ministères des ressources naturelles canadien. Le ResCER diffuse une grande quantité d’informations générales sur les énergies renouvelables : bioénergie, énergie du sol, énergie hydroélectrique, énergie solaire, énergie éolienne. Elles sont disponibles ici Pour en savoir plus voir l’article consacré au ResCER

Le ResCER est le site francophone sur les énergies renouvelables du ministères des ressources naturelles canadien.

Le ResCER diffuse une grande quantité d’informations générales sur les énergies renouvelables : bioénergie, énergie du sol, énergie hydroélectrique, énergie solaire, énergie éolienne.

Elles sont disponibles ici


Pour en savoir plus voir l’article consacré au ResCER

Jérome Levet, René Massé

Les sociétés Alsolar et Isofoton s’associent pour créer une société mixte algéro-espagnole dans le domaine des énergies renouvelables

Alsolar, société algérienne, est le premier opérateur national dans le domaine des énergies renouvelables. Isofoton, société espagnole qui compte parmi les leaders européens dans la fabrication de cellules photovoltaïques. Ils viennent de se réunir dans une société mixte qui a pour objet d’assurer le développement des énergies renouvelables en Algérie.

Avec ce regroupement, la nouvelle société peut revendiquer un actif d’installations solaires de 2 mégas watts en Algérie, particulièrement dans le sud algérien, en rase campagne où les panneaux photovoltaïques permettent de fixer les populations. Grâce au potentiel d’Isofoton, la création de cette société mixte permettra de facto un meilleur approvisionnement en panneaux solaires et en éoliennes sur ce territoire baigné de soleil. Il faut rappeler que l’Algérie s’est fixé comme objectif de couvrir 10% de la demande nationale en 2015.

Mais cet accord va plus loin encore. Les conditions sont remplies pour que, dans un avenir proche, l’Algérie fasse partie des grands pays producteurs d’énergie solaire. A moyen terme, si les efforts sont poursuivis, elle pourrait même fournir de l’électricité à la rive Nord de la Méditerranée (une étude de faisabilité avec l’Espagne est en cours). Une grande ambition pour une société qui donne l’exemple : son siège sera alimenté à 100% par de l’énergie solaire.


Source : article publié sur le site de Plein Soleil, le magazine des énergies renouvelables dans le bâtiment, le 25 avril 2007.

René Massé

Analyse des données du premier trimestre 2007 du parc éolien de Gantour, au Sénégal

Premier rapport bimestriel des résultats de vitesses et de directions du vent, mesurés sur le site de Gantour au Sud Rao, dans la région de Saint Louis, en février et mars 2007.

Etude publiée par C3E Sarl, Compagnie de l’Eau, de l’Energie et de l’Environnement à Dakar, le 19 avril 2007.
Financement de l’Agence française de Développement.

Partenaire technique : CEGELEC, de Toulouse, France.

38 pages.

Méthologie

Sur un mât de 40 mètres de haut ont été installé quatre anémomètres à 40, 39, 29 et 17 mètres de haut, deux girouettes à 37 et 23 mètres, un capteur de température et un enregistreur.

Dans une première partie, le document présente la méthodologie utilisée pour collecter et analyser les résultats de vitesse et de direction du vent.

Résultats obtenus

La deuxième partie du rapport, la plus consistante, restitue le détail des données analysées, et en particulier :

  • Les valeur moyennes journalières
  • Les variations diurnes et nocturnes de la vitesse du vent
  • Les distributions en fréquence des vitesses du vent
  • La rose des fréquences des vents
  • La rose des énergies
  • L’incidence de turbulence, et
  • Le cisaillement.

Conclusions

On retrouve sur ces deux premiers mois les caractéristiques climatiques déjà connues pour cette région : vent très régulier, directions dominantes Nord et Est à cette période, température moyenne relativement élevée.
Au vue des vitesses enregistrées à 40m, dont la moyenne dépasse 7 m/s, le site paraît particulièrement bien exposé aux vents soufflants pendant cette pérode. De plus, ses autres caractéristiques dues à la rugosité environnante et au relief sont favorables.

La corrélation avec le site de référence (pylone RTS de Gandon) permettra de quantifier ces atouts, et les relevés des mois à venir donneront les informations relatives aux vents de secteur Ouest soufflant pendant la saison humide.

Mohamadou Lamine Ndiaye, René Massé

Etude comparative de chaînes de conversion d’énergie dédiées à une éolienne de petite puissance

Thèse soutenue par M. Adam Mirecki, Laboratoire d’électrotechnique et d’électronique industrielle (LEEI), Institut national polytechnique de Toulouse (INPT), 2005.

Nous disposons de ressources en énergie renouvelable inépuisables, que nous sommes en mesure d’exploiter de plus en plus facilement et proprement. Néanmoins, longtemps négligées, les techniques d’extraction de la puissance de ces ressources demandent des recherches & développements plus approfondis, pour accroitre leur fiabilité, réduire leurs coûts (de fabrication, d’usage et de recyclage) et augmenter leur efficacité énergétique.

Introduction : « grand et petit éolien », rapide état des lieux

Cette étude s’intéresse à la filière éolienne qui semble une des plus prometteuse avec un taux de croissance européen et mondial très élevé, même si la France reste « à la traîne » dans ce secteur par rapport à ses voisins Allemands et Espagnols.

Si la filière du « grand éolien » (fermes de forte puissance, sites offshore,…) est en pleine expansion, l’idée de décentraliser l’énergie en produisant de petites quantités de façon localisée (proche du besoin) est de plus en plus présente.

Parmi les applications potentielles de ce qu’on qualifie habituellement de « petit éolien » (gamme de puissances inférieures à 100 kW), l’électrification rurale occupe une place prépondérante, pour ses usages domestiques, mais aussi , pour le pompage, le traitement de l’eau, l’électrolyse de l‘eau et, à plus long terme, le stockage d’hydrogène… Au delà de ces réseaux isolés (ilotés), on parle aussi aujourd’hui d’intégration des énergies renouvelables en site urbain. En effet, après notamment les incidents récemment intervenus sur les réseaux nationaux et transnationaux, et dans le contexte « délicat » de la dérèglementation du secteur de l’énergie, l’idée d’un habitat partiellement, voire totalement autonome en énergie (« bâtiment zéro énergie ») fait son chemin. Or, pour ce qui concerne l’éolien, les gisements à proximité des habitations sont nettement moins réguliers et a priori moins performants que les sites « dégagés », et nécessitent impérativement une gestion optimisée (systèmes à fréquence variable,…) tout en restant peu coûteuse.

Objectifs de l’étude

C’est dans ce contexte du « petit éolien » que se situe l’étude proposée ici : son but est de recenser les solutions actuelles et d’en imaginer d’autres, dans l’optique d’optimiser le compromis coût / performance au niveau système, c’est à dire en jouant sur l’architecture (choix de convertisseur, minimisation du coût de mesure,…), le dimensionnement et la
gestion de l’énergie (maximisation de puissance).

Contenu

Chapitre I : état de l’art des énergies renouvelables

Quelques chiffres montrent l’importance et l’évolution dans le temps de la production renouvelable mondiale.

C’est dans ce cadre que la technologie éolienne est abordée et développée. La qualité du gisement éolien est un des facteurs du choix de la configuration de la chaîne éolienne : les méthodes d’évaluation du gisement éolien sont explicitées. Le document illustre de quelques exemples, habituellement utilisés à l’échelle industrielle, les architectures de chaînes de conversion d’énergie, en association avec différents types de génératrices. Dans la limite de ces travaux de thèse, l’ auteur s’est intéressé à des systèmes éoliens de petite puissancen, dédiés à un site perturbé comme ceus rencontrés dans les milieux urbains. Les turbines à axe vertical, qui semblent être adaptées à ces conditions de fonctionnement fortement turbulentes, ont été prises en considération. L’aérodynamique et l’insertion de telles voilures en site urbain ont été et sont étudiés par l’Institut de mécanique des fluides de Toulouse. Ces travaux, auxquels l’auteur a collaboré, sont succinctement décrits en fin de chapitre.

Chapitre II : étude des éléments de la chaîne éolienne

La chaîne éolienne est constituée de la voilure, d’une génératrice synchrone à aimants à grand nombre de pôles, d’une chaîne de conversion d’énergie et de la charge de type batterie.

Les travaux ont été menés parallèlement sur le plan théorique, par simulation et sur un banc d’essai dédié, puis en partie développé par l’auteur au LEEI. Les modèles permettant un comportement dynamique de la voilure sont développés. Un « générateur de vitesse » commandé en fonction de la vitesse du vent fait office de « simulateur numérique ou physique (banc d’essai) de voilure éolienne ». Une machine synchrone autopilotée est spécialement commandée à cet effet sur le banc d’essai. Diverses structures de conversion statique d’énergie sont proposées : redresseur MLI, redresseur à diodes associé à un hacheur dévolteur ou à un hacheur asymétrique à deux bras ; leurs modèles et leurs commandes respectifs sont aussi développés.

Une autre problématique abordée en détail dans ce chapitre est l’association particulière de la génératrice synchrone à aimants directement avec un redresseur à diodes. A cause de l’impédance de la génératrice, cette association est fortement couplée et a une grande influence sur les propriétés de la chaîne de conversion. Des limitations en terme de puissance accessible apparaissent et l’effet prépondérant du phénomène d’empiètement est analysé et modélisé.

Chapitre III : étude dynamique orientée système

L’association des éléments décrits dans le chapitre précédent permet d’avoir une vision globale de la chaîne de conversion d’énergie.

La caractéristique de la voilure Savonius ici considérée est très fortement non linéaire avec une « forme de cloche » prononcée : elle nécessite impérativement d’adopter une stratégie de recherche du point maximal de puissance (Maximum Power Point Tracking – MPPT).

Les techniques développées, décrites dans cette section, peuvent admettre que la caractéristique de la voilure est inconnue : alors un dispositif MPPT basé sur la logique floue est une solution proposée. Dans le cas ou cette caractéristique est connue, les stratégies de recherche de puissance optimale sont multiples (pilotage direct en couple ou en vitesse et commande indirecte par la commande du courant de charge) et adaptées aux structures du convertisseur statique employé (redresseur MLI, pont de diodes, hacheur dévolteur à un cadran, hacheur dévolteur asymétrique à deux bras).

La thèse met en évidence les comportements des structures du système éolien étudiés, confrontés à divers gisements éoliens caractéristiques. Les résultats de calculs numériques et issus des mesures sur banc d’essai permettent une comparaison énergétique entre les différentes configurations matérielles, conjuguées avec les stratégies de commande MPPT développées.

Pour conclure, un bilan global du compromis coût / efficacité est enfin proposé.


L’intégralité de la thèse est à télécharger ici

Jérome Levet, René Massé

Le petit éolien dans les pays en voie de développement

Bulletin de liaison du réseau des experts de l’énergie décentralisée, Scarabée. Juillet 2005.

Ce document présente l’état de l’art en matière de « petit éolien » pour les pays en voie de développement.

Ce document, à télécharger ci-dessous, présente l’état de l’art en 2005 en matière de « petit éolien » pour les pays en voie de développement.

Les thèmes abordés sont les suivants :

  1. La ressource : le vent
  2. La machine et la transformation du vent en électricité
  3. Les systèmes éoliens, pour un service rendu continu
  4. Coût d’un système éolien
  5. La disponibilité mondiale des petits aérogénérateurs en 2005
  6. Retour d’expériences de projets éoliens dans les PED
  7. L’avenir du petit éolien dans les PED

Voir aussi :

Jérome Levet, Noémie Zambeaux

Le 500e projet a été enregistré au titre du Mécanisme de développement propre

Le 500ème projet relevant du Mécanisme de développement propre (MDP) a été enregistré lundi 12 février 2007.

Communiqué de presse de la CCNUCC. Bonn (Allemagne), 12 février 2007.

Le 500 ème projet MDP est un parc éolien de 8,75 mégawatts dans la région de Gujarat en Inde, qui devrait réduire les émissions de dioxyde de carbone de plus de 15 300 tonnes chaque année.


L’ensemble du communiqué de presse de la CCNUCC est à télécharger ci-dessous.


A voir également :
> Le Mécanisme de développement propre (MDP)

> La carte interactive des projets enregistrés au MDP sur le site officiel du MDP

Jérome Levet

Documents en ligne de l’association blueEnergy

Documents en anglais, espagnol et français concernant les activités de l’association en Amérique Centrale.

blueEnergy est une ONG basée aux Etats Unis et en Fance, dont l’objectif est de répondre aux besoins en électricité des communautés démunies, prioritairement en Amérique Centrale.

Par le biais de son site internet américain(EN), l’association diffuse de nombreux documents (en anglais, espagnol et français), notamment des documents de présentations de ses activités et des rapports et publications concernant ses domaines d’intervention.

> Pour télécharger l’ensemble de ces documents voir la page de téléchargement(EN) du site internet américain de l’association(EN) ;

> Un article en français de son action au Nicaragua est notamment disponible ici ;

> Voir également le site internet du bureau français de l’association(FR) ;

> Pour connaître les coordonnées de l’association voir l’article consacré à blueenergy dans l’annuaire.

Jérome Levet

L’hydraulique pour pallier les irrégularités de l’éolien

Une récente étude allemande démontre qu’un couplage optimal de l’hydraulique à l’éolien pourrait permettre de diminuer de 90% le recours aux sources d’énergie traditionnelles généralement nécessaires pour compenser les irrégularités de production de l’éolien. En raison de l’irrégularité du vent, la production éolienne est très irrégulière. Ceci génère deux types de problèmes : Lorsque le vent est trop fort, les éoliennes peuvent être en surproduction. Or, une surproduction est toujours une situation délicate à (…)

Une récente étude allemande démontre qu’un couplage optimal de l’hydraulique à l’éolien pourrait permettre de diminuer de 90% le recours aux sources d’énergie traditionnelles généralement nécessaires pour compenser les irrégularités de production de l’éolien.

En raison de l’irrégularité du vent, la production éolienne est très irrégulière. Ceci génère deux types de problèmes :

  • Lorsque le vent est trop fort, les éoliennes peuvent être en surproduction. Or, une surproduction est toujours une situation délicate à gérer ;
  • Lorsque le vent est trop faible, elles produisent peu et les fournisseurs sont contraint de recourir à des énergies fossiles, fortement émettrices de gaz à effet de serre, pour subvenir à la demande.

Cette étude montre que les centrales hydrauliques à pompe se révèlent particulièrement adaptées pour pallier ce défaut :

  • En cas de surproduction électrique par les éoliennes, le surplus peut être utilisé pour pomper l’eau du bassin inférieur pour la remonter jusqu’au bassin supérieur ;
  • Si l’offre électrique devient inférieure à la demande, l’énergie potentielle ainsi stockée est libérée en relâchant l’eau du bassin supérieur à travers une turbine qui la convertie en électricité.

Voici l’intégralité de l’article du bulletin électronique qui rapporte cette information.

Jérome Levet, René Massé