Sénégal : journées de lancement du Programme « Accès Energie Afrique » sur les énergies éolienne et photovoltaïque

Ces journées auront lieu les 16 et 17 mars 2009 à la Chambre de Commerce, d’Industrie et d’Agriculture de DAKAR Sénégal. Y participeront l’ASER (Agence Sénégalaise pour l’Electrification Rurale), Solibertec (équipementier énergie renouvelable – Espagne), la CNES (Confédération Nationale des Employeurs du Sénégal), le Président de la Chambre de Commerce, d’Industrie, et d’Agriculture de DAKAR, le Président de l’Association des Imams du Sénégal, ainsi que les organisations professionnelles, communautaires de base et les coopératives.

L’objectif global du programme PAEA est de promouvoir l’accès durable aux énergies renouvelables à travers l’aide à la diffusion d’équipement par des procédures de financement adaptées, s’appuyant sur des Société de Financement Décentralisé (SFD) et des opérateurs locaux.

Les objectifs spécifiques du programme :

  • Faciliter l’accès des populations, entreprises, organisations professionnelles, communautaires, etc. aux technologies énergie nouvelles et renouvelables (ENR) à des coûts compétitifs ;
  • Participer à l’intensification de la politique nationale d’électrification rurale ;
  • Contribuer à la mise en œuvre de la stratégie nationale d’atténuation des changements climatiques par la baisse de la pression sur les ressources forestières et l’utilisation des énergies propres ;
  • Développer des capacités techniques et organisationnelles pour les bénéficiaires.

ADFinance, Centre d’Expertise en Microfinance et implanté dans nombre de pays africains : il entend développer un partenariat avec les SFD, les banques et les organisations professionnelles et villageoises pour faciliter l’accès aux énergies renouvelables des sociétaires, clients, paysans, agriculteurs, coopératives, fédérations, confédérations, pêcheurs, etc.

Pour plus d’information, voir la plaquette téléchargeable ci-dessous ou contacter Eloi Pangop

ADFinance

Tél : +221 33.864.11.62

Fax : +221 33.864.01.10

Cel : +221 77.429.67.07

Courriel : elpangop@yahoo.com.sg

René Massé

L’Afrique du Sud développe son parc éolien

Confronté à l’insuffisance de ses moyens de production d’électricité, ESKOM a commandé une cinquantaine d’éoliennes.

50 éoliennes d’une puissance unitaire de 2 MW seront mises en service cette année. « L’éolien est un peu plus cher que le charbon, mais valable à tout point de vue », estime un porte-parole de la compagnie Eskom.

En 2008, le pays avait du faire face à des coupures d’électricité, en raison de la demande croissante de la population et des insuffisances de la production nationale. Eskom consacrera 26 milliards d’euros au cours des 5 prochaines années pour répondre aux besoins.


Source : un article diffusé sur le site de Enerzine

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Création de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables

75 pays ont signé le 26 janvier 2009 à Bonn (Allemagne) le traité fondateur de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables IRENA (International Renewable Energy Agency), la première et nouvelle agence internationale dédiée aux énergies renouvelables. IRENA aura pour mandat de favoriser une transition mondiale rapide vers les énergies renouvelables. Les obstacles qui subsistent – barrières à l’entrée, défaut d’information, insuffisance de capacités technologiques – seront surmontés.

C’est la première organisation internationale au cœur des enjeux majeurs du XXIème siècle : lutte contre le changement climatique, renforcement de la sécurité énergétique, lutte contre la pauvreté et développement de l’accès à l’énergie.

Nous l’avions annoncé en décembre 2008, IRENA est née en ce début d’année 2009.

Les énergies renouvelables représentent aujourd’hui 18 % de la consommation mondiale, dont 15% pour la biomasse et l’hydraulique. Pour le solaire et l’éolien, les capacités installées connaissent depuis 2002 des taux de croissance à deux chiffres. En 2007, plus de 100 Mds de dollars ont été investis dans les énergies renouvelables et la puissance installée représente hors hydraulique près de 240 GW.

Le coût de l’électricité solaire a déjà baissé de 60 % entre 1991 et 2003 ; le coût de l’électricité éolienne a baissé de 80 % entre 1980 et 2007. A l’échelle mondiale, les énergies renouvelables sont déjà un secteur économique à part entière avec près de 2,4 millions d’emplois en 2006.

Cette mobilisation massive dans la signature du traité fondateur de IRENA « traduit l’espoir que les technologies d’ores et déjà disponibles en matière d’énergie éolienne, solaire thermique et photovoltaïque, géothermique, biomasse, hydraulique et marine, deviennent encore plus compétitives et fassent l’objet d’une diffusion à très grande échelle sur toute la planète ».

Parmi les 75 premiers signataires du traité fondateur de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables IRENA on trouve : France, Allemagne, Autriche, Chili, Colombie, Danemark, Egypte, Espagne, Ghana, Inde, Islande, Jordanie, Kenya, Lituanie, Mali, Maroc, Nigeria, Norvège, Pays-Bas, Pakistan, Philippines, Pologne, Roumanie, Serbie, Slovaquie, Suède, Syrie, Turquie.


Source : un article de Jean-Charles Batenbaum diffusé le 26 janvier 2009 sur le site Actualités News Environnement.

Noémie Zambeaux, René Massé

L’énergie éolienne au Maroc

Intervenant : M. Fathalla Affani, Chef du bureau éolien électrique au CDER État actuel de la technologie et moyens d’évaluation du gisement éolien Situation actuelle du Maroc et projets en cours Montage de projets d’électrification décentralisée et d’électrification de puissance par systèmes éoliens

Intervenant : M. Fathalla Affani, Chef du bureau éolien électrique au CDER

- État actuel de la technologie et moyens d’évaluation du gisement éolien

- Situation actuelle du Maroc et projets en cours

- Montage de projets d’électrification décentralisée et d’électrification de puissance par systèmes éoliens

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Ethiopie : l’AFD finance une ferme éolienne de 120 mégawatts

L’Agence française de développement (AFD) a approuvé l’octroi d’un prêt de 45 millions d’euros à Ethiopian Electricity Power Corporation (EEPCo) pour le financement d’une ferme éolienne de 120 mégawatts

Le Conseil d’administration du 13 novembre 2008 de l’AFD a décidé l’engagement de 162 millions d’euros pour soutenir des projets de développement comme cette ferme dans les pays en développement.

La société publique EEPCo détient le monopole de la production, du transport et de la distribution de l’électricité en Ethiopie. Dans ce pays, la demande en énergie par habitant est parmi les plus faibles du monde (seulement 6% de la population bénéficie d’un accès direct à l’électricité). Les consommateurs sont par ailleurs confrontés à de très fréquentes coupures d’électricité du fait d’un sous investissement et de la forte demande, induite notamment par la croissance industrielle et du nombre de foyers raccordés.

La ferme éolienne qui sera construite à Ashegoda, dans la région du Tigray, au nord du pays, viendra renforcer la sécurité de l’alimentation électrique et réduire la dépendance de l’Ethiopie à l’égard de l’hydroélectricité. Par sa taille et sa valeur d’exemplarité, ce projet permet au gouvernement éthiopien et à EEPCo de démontrer leur engagement dans la promotion des énergies sobres en carbone. Ce projet sera réalisé par l’entreprise française Vergnet, qui fera intervenir en sous-traitance d’autres acteurs français.


Source : un article publié sur le site de l’AFD

René Massé

Sénégal : construction locale de petits aérogénérateurs. L’expérience du projet EolSénégal.

La démarche du Centre International de Formation et de Recherche en
Énergie Solaire (CIFRES) s’inscrit dans un contexte rural difficile. Le projet
EolSénégal de construction d’éoliennes de petite puissance marque la volonté d’apporter une solution locale innovante, compétitive et durable pour l’électrification de territoires isolés.

À l’instar des projets utilisant les éoliennes mécaniques, les projets éoliens de production électrique ont connu de nombreux problèmes techniques, notamment en ce qui concerne la maintenance. Avec pour conséquence le spectacle de « cadavres éoliens » visibles sur les principaux axes routiers du nord du Sénégal. En effet, si ces contre-références ont fait du tort à la filière, c’est par défaut d’anticipation et mauvaise connaissance des cycles d’investissement.

Comme pour tout projet d’électrification rurale, les projets de petit éolien nécessitent la mise en œuvre de systèmes techniques fiables et durables. Les conditions de cette pérennité sont :

- la mise en place d’un système de gestion/exploitation adapté ;

- la garantie d’une maintenance locale nécessitant un savoir-faire et une provision des frais de maintenance ;

- la disponibilité des pièces de rechange.

L’échec répété de la majorité des projets d’électrification rurale éolienne dans les pays du Sud est dû en grande partie à la non-disponibilité des pièces de rechanges. Ceci est d’autant plus vrai que le réseau de compétences techniques pour la maintenance et le matériel est insuffisamment maillé pour rester dans l’aire des projets éoliens, d’où l’importance de la mise en place d’un réseau local de savoir-faire.

Dans cet objectif, le CIFRES travaille à la mise en place d’une filière locale de fabrication et de maintenance de petits aérogénérateurs (destinés à la production d’électricité) en s’imposant les restrictions suivantes :

- Un minimum de 95 % de matériaux locaux pour la fabrication des éoliennes ;

- Une production entièrement réalisée au Sénégal ;

- Une maintenance assurée localement.

En mettant en place le projet EolSénégal, les objectifs visés sont :

- Rendre l’électricité accessible aux populations rurales éloignées du réseau.

- Démontrer la faisabilité et l’intérêt de projets d’électrification rurale par petit éolien.

- Contribuer à l’indépendance énergétique et au développement industriel du pays.

- Créer des emplois et un pôle de compétences local dans le domaine du petit éolien.

Retrouvez la totalité de l’article dans le numéro 79 de Liaison Énergie-Francophonie consacré à l’énergie éolienne.

René Massé, Xavier Dufail

Ethiopie : la compagnie éthiopienne d’électricité s’équipe de 120 éoliennes

L’installateur et fabricant français d’éoliennes Vergnet a signé un contrat avec la compagnie éthiopienne d’électricité (EEPCO) portant sur la fourniture et l’installation de 120 éoliennes GEV HP de 1 MW (mégawatts), pour un montant de 210 millions d’euros

Prévu sur trois ans, une première tranche de 30 unités sera installée en 2009, et donnera naissance à la plus importante centrale éolienne de l’Afrique subsaharienne.

Ce contrat, « le plus important jamais signé entre des entreprises françaises et éthiopiennes, s’inscrit dans le cadre de la politique énergétique de l’Ethiopie qui vise à répondre à la forte croissance de sa demande intérieure et à devenir, à terme, un pays exportateur d’électricité vers ses pays frontaliers », précise le communiqué de la société Vergnet vendredi 10 octobre 2008.

Vergnet est spécialisé dans les marchés dits « Farwind », caractérisés par des environnements contraignants (zone d’accès difficiles ou cycloniques) où l’électricité est principalement produite à partir du pétrole et qui concernent plus de 130 pays et 1,5 milliard de personnes, selon le communiqué.


Source : article publié sur la site de Romandie News le 10 octobre 2008.

René Massé

Maroc : Conférence des soumissionnaires pour la réalisation du parc éolien de Tarfaya

Le Palais des congrès à Laâyoune a abrité le 19 mars 2008 la première conférence des seize groupements soumissionnaires, préqualifiés pour la réalisation d’un parc éolien près de la ville de Tarfaya.

Organisée par l’Office national de l’électricité (ONE), cette conférence s’est déroulée en présence d’investisseurs et professionnels de l’éolien, locaux, nationaux et étrangers. Ce projet marque la volonté du Gouvernement de porter à horizon 2012 à 20% la part de production d’électricité à partir des énergies renouvelables.

Un programme de valorisation des énergies renouvelables

Ce projet renforcera la capacité de production d’électricité à partir des énergies renouvelables déjà en service, et qui comprend en particulier le parc éolien Abdelkhalek Torrès qui produit chaque année 200 millions de kWh, le parc éolien d’Amogdoul (60 MW) à Essaouira, le parc éolien de Tanger (140 MW), le complexe hydroélectrique de Tanafnit – El Borj (40 MW), la centrale thermo-solaire de Aïn Beni Mathar (470 MW), des turbines à gaz et groupes Ddiesel (400 MW), le parc éolien de Touahar, le programme Chourouk pour l’énergie solaire, les stations de transfert d’énergie par pompage de Abdelmoumen et de Tilougguit, et de nombreuses micro-centrales hydrauliques.

D’autres projets en énergies renouvelables inscrits dans le cadre de l’initiative baptisée « Initiative 1 000 MW éolien » ont été également lancés. Cette initiative consiste à développer une capacité éolienne de 1.000 MW d’ici 2012 dans l’objectif de renforcer la capacité de production de l’ONE tout en valorisant le potentiel éolien dont dispose le Maroc.

Le projet éolien à Tarfaya

M. Driss Ourraoui, directeur Environnement et Energies Renouvelables à l’ONE, a présenté le projet de construction du parc éolien à Tarfaya, qui fait partie des 14 sites répertoriés dans le cadre du projet de 1.000 MW.

Situé à 2 km au sud de la ville de Tarfaya, le parc éolien sera doté d’une puissance de 200 MW extensible à 300 MW. Sa mise en service est prévue pour 2010.

Le parc éolien de Tarfaya comprendra plusieurs installations, dont des aérogénérateurs d’une puissance nominale unitaire supérieure ou égale à 1.300 kW, munis de rotors à 3 pâles à axe horizontal, des mâts supports des aérogénérateurs, de type tubulaire, des appareils de contrôle, de commande, de mesure et de protection, des postes BT/MT des éoliennes, un poste élévateur en 225kV de raccordement au réseau national interconnecté, une installation météorologique, des pistes de desserte des aérogénérateurs internes au parc.

Cette rencontre a été marquée par une série d’interventions sur le cadre juridique régissant le domaine de développement des énergies éoliennes au Maroc et les perspectives de développement de ces énergies et leur impact sur le renforcement de la production électrique nationale et sur l’environnement.


Source : un article de M. Abdallah Darkaoui, publié le 20 mars 2008 sur le site du quotidien marocain Le Matin

René Massé

Europe : le biogaz intéresse de plus en plus les pays de l’Union Européenne, comme aussi les biocarburants

La 7e édition du baromètre EurObserv’ER des énergies renouvelables fait l’état des lieux des filières bioénergies d’origine agricole en France et en Europe et analyse les perspectives pour le monde agricole. Il en ressort que le biogaz se développe fortement, partout où des potentiels peuvent encore être valorisés et que les consommations de biocarburant augmentent très rapidement.

C’est ce qu’indique le rapport publié en février 2008 par EurObserv’ER. La production de biogaz est en nette augmentation depuis 2005, avec une croissance de 13,1 % (soit 5 142,5 ktep).

Le Biogaz, une filière technologique en plein essor

La France, avec une production de 227 ktep, est le 4e pays producteur européen derrière l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie et l’Espagne. Afin de booster la filière, la France a mis en place en 2006, des tarifs très attractifs : entre 7,5 et 9 c€/kWh, selon la puissance de l’installation, auxquels s’ajoutent une prime à l’efficacité énergétique allant jusqu’à 3 c€/kWh et une prime à la méthanisation de 2 c€/kWh, et ce, pour une durée de quinze ans. Ces tarifs ont pour principal objectif de développer la filière de méthanisation agricole (biogaz à la ferme et centrales collectives de codigestion), encore peu représentée. Le rapport indique également qu’ « au sein de l’Union européenne, le potentiel de production de biogaz agricole est sans doute le plus important. » Il est d’excellente qualité (riche en méthane et pauvre en polluants), ce qui facilite sa valorisation. D’après EurObserv’ER, « l’augmentation importante du prix des énergies conventionnelles, associée à des législations plus favorables à la filière biogaz, ouvre désormais la voie à une production énergétique basée en partie sur des cultures énergétiques (maïs notamment) et plus sur les seuls déchets. »

Les biocarburants se portent bien aussi

Leur consommation dans les pays de l’Union européenne est passée d’un peu moins de 3 millions de tep (Mtep) en 2005 à près de 5,6 Mtep en 2006, soit une croissance de 86,5 %. La France est restée en 2006 le deuxième pays consommateur de biocarburant avec une consommation de 631 000 tonnes de biodiesel (589 354 tep), et de 234 000 tonnes de bioéthanol (149 292 tep). Afin d’atteindre l’objectif d’incorporation de 7% en 2010 et de 10% en 2015, l’Etat accorde une défiscalisation partielle des taxes pétrolières aux industriels producteurs et a instauré une TGAP (taxe générale sur les activités polluantes) supplémentaire, imposée aux distributeurs de carburants qui incorporent moins que le taux minimal.

Les marchés éoliens continuent de progresser, ceux du photovoltaïque stagnent

La situation de l’énergie éolienne dans l’UE l’Union européenne est actuellement très favorable avec une augmentation de puissance de 7 287,3 MW (installations mises hors service déduites), portant la puissance du parc à 48 009,8 MW. Avec 894,4 MW supplémentaires, la France est devenue en 2006 le troisième marché européen devant le Royaume-Uni. Le parc français est estimé à 1 650 MW. A l’inverse, la filière photovoltaïque est encore assez peu active. La France a ainsi modifié en 2007 son système d’incitation, en augmentant le crédit d’impôt pour les particuliers à 50 % (40 % en 2005).


Source : un article publié le 20 février 2008 sur le site de Campagne et Environnement.

René Massé

Maroc : le groupe Théolia, une société européenne de production d’énergie renouvelable, s’installe au Maroc

Theolia, groupe français de production d’électricité à partir d’énergie renouvelable a choisi le Maroc comme plate-forme pour le développement de ses activités dans le secteur de l’éolien. Il a décidé d’installer à Casablanca une sous-holding dédiée aux pays émergents  »Theolia Emerging Markets » (TEM) qui pilotera des succursales en Inde, au Brésil et en Afrique subsaharienne. Le groupe ambitionne d’atteindre dans ces pays une capacité globale de 600 MW à horizon 2011.

« Le choix du Maroc n’est pas fortuit, même si les actionnaires du groupe voulaient au départ baser TEM en Inde : Theolia conduit déjà des projets au Maroc, dont une station de dessalement d’eau de mer à Tan Tan qui fonctionne à l’énergie éolienne », a indiqué le PDG du groupe, M. Jean-Marie Santander.

Depuis longtemps, le Maroc a affirmé sa volonté de devenir un des hauts lieux de l’énergie éolienne dans le monde. Cette orientation se justifie par l’importance du potentiel éolien et solaire, la nécessité de réduire la dépendance énergétique et l’intérêt croissant des investisseurs.

Le groupe Theolia figure parmi les 16 entreprises pré-qualifiées pour la réalisation d’un parc éolien de 200 MW à Tarfaya. Pour Theolia, le potentiel de développement au Maroc est considéré comme important depuis que les pouvoirs publics ont décidé de promouvoir les énergies renouvelables, dont l’éolien, et d’autoriser les entreprises privées de produire leur propre énergie électrique jusqu’à 50 MW de capacité installée contre 10 MW auparavant.

Coté sur Euronext Eurolist B, Theolia est désormais un acteur majeur de l’énergie propre en Europe. Le groupe Theolia envisage d’introduire sa sous-holding à la Bourse de Casablanca.


Source : un article publié le 21 septembre 2007 sur le site du Journal chrétien.

René Massé