EDU’CLIMAT – Un atelier pour les éco-délégués sur les changements climatiques

Dans le cadre de l’édition 2021 du Festival des Solidarités* l’association Le Partenariat-Centre Gaïa, basée à Lille, propose aux collégien.ne.s, éco-délégué.e.s , un atelier contre le changement climatique dans le monde.

Pendant 2 jours différents créneaux de 2h d’atelier vous sont proposés :

  • Jeudi 18 novembre de 9h30 à 11h30 ;
  • Jeudi 18 novembre de 14h à 16h ;
  • Vendredi 19 novembre de 9h30 à 11h30 ;
  • Vendredi 19 novembre de 14h à 16h.

Infos : Réservez votre atelier :

  • par téléphone au 03.20.53.76.76
  • ou par mail à Gaïa ead@gmail.com

*Lancé il y a plus de 20 ans, le Festival des Solidarités est un rendez-vous international pour promouvoir et célébrer une solidarité ouverte au monde et aux autres. Chaque année en novembre, des associations, collectivités, centres sociaux, … organisent des animations conviviales et engagées pour donner au citoyen.ne.s de tout âge l’envie d’agir pour un monde juste, solidaire et durable.

Bilan mondial de l’action climat non-étatique 2020 – Le secteur de l’énergie

Depuis 2018, l’Observatoire Climate Chance publie chaque année un Bilan mondial de l’action climat par secteur, une analyse des évolutions des émissions de CO2 à l’aune des actions réellement engagées par les acteurs non-étatiques dans 6 secteurs d’émissions : énergie, transport, bâtiment, industrie, déchets et usages des sols.

En 2020, dans le cas de l’énergie il met l’accent sur la restructuration à marche forcée des acteurs de la production d’électricité.

Accélérer le développement rural grâce aux énergies renouvelables

Cette « Méthode de valorisation des usages productifs de l’électricité en Afrique sub-saharienne » est le fruit d’un travail de recherche-action mené en collaboration avec le laboratoire de recherche Pacte (Université de Grenoble), les agences d’électrification rurale malgache et sénégalaise (ADER et ASER) ainsi que les associations Fimifa à Madagascar et Grdr au Sénégal dans le cadre du projet PAMÉLA mené par la Fondem.

Objectif ? Garantir l’émergence d’activités économiques productives avec l’arrivée de l’électricité.

A travers une mécanique en 5 étapes intégrant de manière transversale un travail de fond sur les problématiques d’emploi local, de genre et de jeunesse, le résultat de la méthodologie est double : le dynamisme économique et humain local est renforcé, le modèle économique de l’exploitation de l’infrastructure électrique locale est assuré.

Elle comprend des éléments de mise en œuvre pratiques tels que:

  1. des guides d’entretien
  2. une grille d’analyse des problématiques de genre
  3. un modèle de base de données
  4. des outils de dimensionnement financier et de suivi des impacts.

Pratique et évolutive, cette méthodologie est présentée dans un ouvrage, une véritable boite à outils pour appuyer le développement d’activités productives génératrices de revenus en lien avec l’électricité.

Pour une filière durable de distillation de l’ylang-ylang aux Comores

ID-ylangylang

Pour une filière durable de distillation de l’ylang-ylang aux Comores : ce projet a été retenu par « 1% for the planet » pour participer aux Rencontres Associations & Philanthropes et obtenir le soutien de nouveaux mécènes. Ne manquez pas la vidéo du pitch d’ID sur ce projet et votez pour ce projet !

En effet, depuis 2013, Initiative Développement agit aux Comores où la filière de production d’huile essentielle de fleur d’ylang-ylang est fondamentale, puisqu’elle constitue 20% des recettes d’exportation du pays et occupe plus ou moins 10% de la population active (~10 000 personnes). L’huile essentielle d’ylang-ylang sert en parfumerie notamment. Les Comores sont le premier exportateur au monde (60 à 70% du marché mondial).

La distillation de cette fleur est à 90% effectuée par des distillateurs artisanaux qui consomment de grosses quantités de bois (autour de 10 000 tonnes par an) et contribuent pour une part significative (10 à 15%) de la déforestation très rapide de ce pays. Les écosystèmes et la biodiversité aux Comores sont actuellement très fragilisés.

Ce projet, commencé par ID en 2013 et qui va se poursuivre jusqu’en 2020 a pour but de :

– Diminuer la consommation de bois nécessaire à la distillation artisanale, grâce à l’amélioration de l’efficacité énergétique avec sa technologie Unités de Distillation à Foyer Économe (UDAFE)

– Augmenter la production de bois en mettant en place une filière d’approvisionnement en bois-énergie durable, intégrée aux spécificités agro-écologiques (200 000 arbres plantés au minimum)

– Renforcer la filière ylang-ylang pour qu’elle soit durable sur les plans économique, social et environnemental.

Quelques mots sur ID : depuis 2005, cette ONG conduit des activités liées aux enjeux climatiques et à l’environnement. Il a acquis des compétences spécifiques dans les technologies au cœur de ses projets, telles que la méthanisation (bio-digesteurs familiaux), l’efficacité énergétique (cuiseurs à bois ou à charbon économes, et unités de distillation à foyer économe), ou encore la reforestation.

11ème Atelier du Réseau Climat & Développement à Abidjan

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Le Réseau Climat & Développement (RC&D) a tenu son 11èmeatelier annuel du 22 au 26 mai 2017 à Abidjan en Côte d’Ivoire.  Le RC&D rassemble près de 80 ONG francophones, principalement africaines, qui travaillent à l’articulation entre changement climatique et développement.

Cette rencontre annuelle a rassemblé près de 50 participants, venant d’Afrique et d’Europe : Allemagne, Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun,  Côte d’Ivoire, Djibouti, France, Île Maurice,  Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, République Démocratique du Congo, République du Congo, République centrafricaine, Djibouti, Sénégal, Tchad et Togo.

Cet Atelier portait sur le « renforcement du rôle des acteurs non-étatiques dans la mise en oeuvre de l’Accord de Paris ». Il incluait :

  • des échanges et discussions pour renforcer la compréhension et le partage des connaissances et des grands enjeux liés à l’implication des acteurs non étatiques dans la mise en oeuvre de l’Accord de Paris,  partager des exemples et des bonnes pratiques et pour identifier les enjeux politiques et les priorités pour les associations du RC&D en vue de formuler des recommandations.
  • un forum ouvert aux ONG locales et aux collectivités sur le thème de l’inclusion des acteurs non-étatiques dans les différents processus pour lutter contre le changement climatique et pour le développement durable.
  • une visite sur le terrain auprès des habitants d’Azuretty (Grand Bassam). Cette communauté vit au quotidien les effets des changements climatiques : l’érosion de la côte littorale et l’avancée de la mer ont des conséquences non seulement environnementales, mais aussi économiques et sociales.

Retrouvez toutes les informations  sur cet Atelier sur le site du RC&D, en particulier les présentations des contributions nationales (CDN) de la RDC et du Tchad et du programme national d’adaptation (PNA) du Bénin.

Construire des coalitions d’acteurs équilibrées pour l’électrification rurale. L’exemple de Madagascar.

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Plusieurs centaines de millions de personnes n’ont pas d’accès à l’électricité en Afrique subsaharienne, la majorité en milieu rural. Les enjeux sont tels que de nombreux États ont modifié leur cadre sectoriel pour ouvrir la porte aux entreprises privées. Face à des sociétés nationales d’électrification souvent déficitaires et à des États subventionnant le carburant pour éviter de facturer l’électricité à son coût réel, les partenariats public-privé sont parfois perçus comme la solution miracle qui permettrait de développer l’accès à l’électricité en milieu rural.

Après presque 20 ans de libéralisation du secteur de l’électricité à Madagascar, le taux d’accès des ménages ruraux reste cependant l’un des plus faibles du continent.

Pourtant ce modèle n’est pas à rejeter, et l’expérience menée par le Gret démontre qu’il est possible, en rééquilibrant la coalition d’acteurs, de mobiliser le secteur privé pour améliorer l’électrification rurale. Un sujet clé tant pour le développement que pour la lutte contre le dérèglement climatique.

Dans cette note de 4 pages, le Gret rend compte de son expérience de coalition d’acteurs mise en oeuvre dans le cadre du projet d’hydroélectricité « Rhyvière ».

En savoir plus sur le projet Rhyviere

Mauritanie : les vertus d’un mal. Un film d’Arte sur le charbon issu du typha

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Une simple plante sauvage : le Typha. Issue de la famille des roseaux, elle prolifère le long des rives du fleuve Sénégal.

Dans les années 80, la mise en service du barrage du Diama a bouleversé l’écosystème du delta. Certaines espèces animales et végétales ont totalement disparu. La présence du Typha bloque aujourd’hui les canaux d’irrigation, empêche une bonne circulation de l’eau du fleuve, ce qui favorise le développement des moustiques et des maladies.

La chaîne de télévision franco-allemande Arte a diffusé le 4 juin 2016 un reportage réalisé en Mauritanie sur le projet Typha, qui vise à lutter contre la déforestation et l’invasion du fleuve Sénégal par le typha, une plante de la famille des roseaux.

Le Gret, l’Iset de Rosso et le Parc national du Diawling expérimentent l’idée innovante de transformer le typha en énergie verte : un charbon écologique, alternative au charbon de bois dans un pays où il est encore majoritairement utilisé. Le documentaire présente l’évolution du projet, depuis l’apparition de la plante invasive et ses conséquences, jusqu’à la semi-industrialisation du processus de production du charbon et ses perspectives.

Film de 24′ produit par la chaine de TV Arte. De Feurat Alani, James de Caupenne, Jacques Santiago Avalos – ARTE GEIE – In Sight Films – Emirats Arabes Unis 2016