Energie : vent de changement selon Jeune Afrique

Jeune Afrique vient de consacrer un dossier aux changements en cours dans le domaine de l’énergie en Afrique avec :

  • les portraits de 3 jeunes entrepreneurs qui « inventent l’énergie de demain » : Solar Box Gabon (finaliste par ailleurs du prix Jeunesse de la Francophonie), Chifco ou encore African Clean Energy.
  • une infographie claire qui fournit une synthèse des principales données du continent dans le domaine énergétique par grandes régions
  • un point sur les besoins en infrastructures et les grands projets, dans le cadre notamment de l’Initiative Africaine pour les Energies Renouvelables (AREI) portée par l’Union Africaine
  • une interview de Valérie Levkov, directrice Afrique et Moyen-Orient chez EDF.

Climate Chance, les acteurs du climat se réunissent à Nantes

Climate Chance, le Sommet international multi-acteurs préparatoire à la COP22, se tiendra du 26 au 28 septembre à la Cité des Congrès de Nantes. Ce Sommet des acteurs non étatiques a pour ambition de  démontrer que les efforts d’atténuation et d’adaptation s’engagent d’abord par l’approche territoriale et la mise en mouvement des acteurs économiques et de la société civile.

Le 26 septembre après-midi, l’ Atelier Promotion/Accès aux énergies renouvelables en Afrique : enjeu climat ET développement économique proposera, à partir d’exemples concrets, de montrer qu’en plus de l’intérêt climatique, la promotion des énergies renouvelables a également un fort potentiel de développement économique et d’emploi. Avec des partenaires spécialistes de ces questions : GERES, Schneider Electric, Afriqueyeelen, Bolivia Inti-Sud Soleil, LAGAZEL, AFD/FFEM (tbc)

Le préprogramme complet est en ligne et les inscriptions sont ouvertes.

Ce Sommet devrait rassembler plus de 1 000 personnes issues des entreprises, des collectivités territoriales, des associations, ONG, universités, réseaux.

 

Resouth, Electrification rurale décentralisée au sud de Madagascar

Dans le sud de Madagascar, entre 2008 et 2012, le programme Resouth a permis l’électrification de deux localités, Ambondro et Analapatsy, grâce à l’énergie éolienne et solaire. Quelque 200 abonnés domestiques, sociaux et économiques et plus de 5000 personnes bénéficient, de manière directe ou indirecte, de l’électricité grâce à ce programme d’électrification rurale décentralisée par énergies renouvelables. A Ambondro, située dans la région d’Androy, l’électricité est produite par une centrale éolienne et un réseau local de distribution ; à Analapatsy, dans la région d’Anosy, l’électricité est fournie par des kits solaires photovoltaïques individuels.
Une expérience riche d’enseignements pour les acteurs impliqués et qui profitera à d’autres projets. C’est l’objectif de ce document de capitalisation.

Myanmar Cookstoves Market Assessment

La majorité de la population du Myanmar reste dépendante des combustibles solides (bois et charbon) pour les besoins de cuisson. En milieu rural, 80% de la population utilisent le bois, et ce, quel que soit le niveau de revenus. Conséquence de cela, la pollution (monoxyde de carbone et particules fines) de l’air intérieur par les fumées fait partie des trois principales causes de maladies, en particulier pour les femmes. Par ailleurs, au plan environnemental, le pays connait un taux de déforestation très élevé et, selon le PNUE, le passage à l’utilisation de foyers de cuisson améliorés représenterait un potentiel important de réduction des émissions de CO2.

Cette étude, réalisée par EMC pour le programme Stove+ du GERES, fournit un état détaillé de la situation du secteur des énergies de cuisson et du secteur des cuiseurs améliorés au Myanmar, ainsi que de nombreuses conclusions et recommandations à propos de l’offre et de la demande en combustibles et équipements, des partenariats, de la planification ou encore de la finance carbone.

 

 

Améliorer la prise en compte des enjeux climatiques dans le financement du développement

Pratiques et stratégies des financeurs français du développement

La présente étude vise à s’interroger sur la situation réelle de la finance climat en France, aujourd’hui. Alors qu’un nombre de plus en plus important d’acteurs finançant le développement affichent la prise en compte de l’enjeu climatique dans leur approche, qu’en est-il réellement dans les faits ?

Après avoir présenté un panorama général des flux de financements à destination des pays en développement et de la finance climat à l’échelle internationale, cette étude s’attarde plus particulièrement sur les pratiques « climat » des principaux acteurs du financement international français. Cette analyse s’accompagne d’une mise en perspective avec les pratiques des agences nationales des quatre autres principaux bailleurs internationaux (États-Unis, Allemagne, Japon, Royaume-Uni).

Cette étude se fonde sur une analyse biblio-webographique à l’échelle internationale et française et sur une série d’entretiens et une analyse approfondie des pratiques des principaux acteurs français identifiés au cours de la première étape.

Etude sur la question du Biogaz au Senegal

Etude très complète de la question du biogaz au Sénégal

Cette étude fait un tour d’horizon très complet de la question du biogaz au Sénégal : cadre politique, institutionnel et réglementaire, intervenants et acteurs, activités et technologies utilisées, coûts d’investissement et d’exploitation, différentes formes de valorisation, de la cuisson à l’éclairage pour les unités domestiques à la production d’électricité et de chaleur sous forme d’eau chaude pour les unités industrielles.

De nombreuses informations qui peuvent intéresser au-delà du Sénégal.

Pour en savoir plus : www.onas.sn

Références de la publication

Auteur : Bocar SY, SEMIS
Editeur : Ministère de l’hydraulique et de l’assainissement du Sénégal, Office national de l’assainissement du Sénégal, avec le soutien de la fondation Bill & Melinda Gates
Novembre 2013
84 pages

mnreboulet13@yahoo.fr

 


 

La situation de l’électrification rurale en Centrafrique

Présentation réalisée par GBAZI Rigobert & OUSMAN Moussa lors du séminaire de Marrakech en décembre 2008.

Cette présentation fait apparaitre de manière synthétique quelques données de base sur le secteur de l’électrification rurale en Centrafrique :

- Généralité sur le secteur de l’électricité dans ce pays

- Evolution du cadre juridique et institutionnel

- L’Agence Autonome de l’ Electrification Rurale de
Centrafrique (ACER)

- Vision du développement de l’ Electrification Rurale

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Stratégie énergétique de la Banque mondiale : premier document de travail

Ce document fournit les orientations pour les consultations du Groupe de la Banque mondiale visant à élaborer une stratégie pour le secteur énergétique, qui doit être présentée au Conseil des Administrateurs du Groupe au début de l’année 2011. Les consultations s’achèveront à la fin mai 2010 et la stratégie sera élaborée en tenant compte des observations formulées sur CE document.

Cet important document de travail, analytique et prospectif, est structuré en sept paragraphes et cinq annexes :

1. Contexte : sont développé les principaux points suivants :

  • Les ressources énergétiques jouent un rôle crucial dans le développement économique et la réduction de la pauvreté ;
  • De nombreux pays en développement, en particulier en Afrique subsaharienne et en Afrique du Sud, souffrent de l’insuffisance et du manque de fiabilité des ressources en électricité ;
  • L’un des principaux défis à relever dans la plupart des pays en développement (PED) est d’assurer un approvisionnement en électricité plus fiable et à la hauteur des besoins, tout en permettant à l’ensemble de la population d’avoir financièrement accès à des services énergétiques modernes ;
  • Une croissance économique soutenue – essentielle pour faire reculer la pauvreté – et la hausse de la demande énergétique qui s’en suivra, auront des répercussions à l’échelle mondiale ;
  • Pour répondre aux besoins énergétiques des PED et enrayer le réchauffement de la planète, il faudra mener une action mondiale concertée.

2. Évolution récente et perspectives : l’analyse met l’accent sur :

  • De nombreux pays en développement, notamment ceux où l’accès à l’électricité est limité, souffrent d’une pénurie d’électricité ou en souffriront dans les années à venir ;
  • Si la tendance actuelle se poursuit, moins de la moitié des pays d’Afrique subsaharienne parviendront à assurer l’accès universelle à l’électricité d’ici 2050 et, malgré le nombre grandissant de raccordements, celui des personnes sans électricité continuera d’augmenter jusqu’en 2030 ;
  • L’urbanisation rapide des PED aura un impact sur l’action menée pour élargir l’accès à l’électricité ;
  • La hausse des prix du pétrole entre 2004 et 2008 a clairement montré l’importance de diversifier le portefeuille énergétique, de s’employer résolument à améliorer l’efficacité énergétique et de mieux s’armer pour faire face à la forte instabilité des prix de l’énergie et aux crises futures ;
  • L’ampleur et la durée de la crise financière auront une incidence sur les futurs approvisionnements en énergie et sur la maitrise de la consommation énergétique ;
  • Une nouvelle architecture financière se dessine pour faciliter l’atténuation des changements climatiques et l’adaptation à ses effets L’environnement extérieur a beaucoup changé avec une profonde incidence sur le secteur de l’énergie.

3. Stratégie énergétique du Groupe de la Banque mondiale et performance des dernières années : la stratégie énergétique actuellement poursuivie par le Groupe de la Banque mondiale comprend :

  • La stratégie environnementale adoptée en 1999, énoncée dans le document Fuel for Thought, dénoncée comme la stratégie FFT ;
  • Une stratégie qui a fait l’objet d’une note informelle publiée en 2001 sous le titre « The World Bank Group’s energy program : poverty alleviation, sustainability, and selectivity » : elle définit un programme énergétique qui s’articule autour de trois axes : réduction de la pauvreté, durabilité et sélectivité.Ce paragraphe présente ces stratégies et analyse les résultats de leur mise en œuvre.

4. Objectifs et approche : La stratégie proposée pour le secteur énergétique définira les moyens d’aider les PED à atteindre un double objectif :

  • Améliorer l’accès à l’énergie et la fiabilité de l’approvisionnement,
  • Faciliter l’évolution vers un modèle de mise en valeur de l’énergie écologiquement viable.

Pour les atteindre, le document propose de poursuivre deux axes stratégiques jugés essentiels pour créer un secteur énergétique fiable, efficace et durable : Améliorer le fonctionnement et les résultats financiers du secteur, et renforcer la gouvernance pour accroître la contribution de l’énergie au développement économique durable.

5. Portée : vue l’importance de l’énergie dans tous les secteurs de l’économie, la stratégie énergétique du Groupe de la Banque mondiale doit être bien coordonnée avec celle des autres secteurs. Elle s’appuiera sur les initiatives et stratégies régionales existantes ainsi que sur les stratégies et plans d’activité sous-sectoriels récemment adoptés.

6. Domaines d’intervention envisagés : le document analyse onze domaines où une intervention du Groupe de la Banque mondiale est envisagée et défini une méthodologie de mise en œuvre.

7. Étapes de l’élaboration de la stratégie : les différentes étapes sont décrites, y compris une phase de consultations externes.

Les quinze dernières pages du document sont consacrées à la présentation de cinq annexes.

« Stratégie énergétique du Groupe Banque mondiale. Synthèse sectorielle. « 

Réseau du développement durable, Banque mondiale, Octobre 2009, 39 pages

 

Le marché du CO2 – les émissions en France et dans le monde

Ce document explique le changement climatique, le marché du carbone, et détaille les émissions de CO2 par thème pour la France, l’Europe, le monde.

« CO2 et énergie – France et Monde – édition 2009 »

Caisse des Dépôts – mission climat, 24 pages, janvier 2009

L’électrification du milieu rural au Togo

Ce mémoire universitaire analyse la situation de l’électrification du monde rural togolais, et émet des propositions pour pérenniser son développement.

L’électrification du monde rural togolais étant structurellement déficitaire, il faut des systèmes appropriés et des approches répondant à la particularité du territoire de l’électrification. Se pose alors une question fondamentale : quelle stratégie pour faire face aux enjeux et exigences de l’électrification rurale au Togo ?

Le montage institutionnel national doit s’appuyer sur l’approche préconisée à l’échelle régionale. Il faut une volonté politique au plus haut niveau, car rien ne pourra se faire sans un ancrage institutionnel fort. Il convient en outre de mettre en œuvre des mécanismes de financement des investissements de l’électrification rurale.

Ce document étudie une panoplie de dispositions et mesures susceptibles de pérenniser les projets d’électrification rurale au Togo. L’auteur propose de procéder en différentes phases, en commençant par l’étude du plan directeur de l’électrification rurale.

« Comment favoriser l’électrification du milieu rural en vue d’améliorer les conditions de vie des populations pauvres ? Le cas du Togo »

Kossi Kaleti DAKPUI,  Centre d’études financières économiques et bancaires, 82 pages, Avril 2009