Production d’huile végétale pure de jatropha (Sénégal)

Sénégal, département de Foundiougne. ONG/Collectivité : Présent d’Avenir. Partenaires locaux : SOPREFF, Performances. Aide fondation POWEO : 30000 €. Autres financeurs : Cap Développement Sénégal, municipalité de Sokone, La Nef

Contexte

La Fédération des Producteurs de Tabanani (= jatropha) de Foundiougne (FPTF) et Performances, un cabinet d’expertise sénégalais, collaborent depuis 2007 en vue d’exploiter la filière courte du Jatropha (production d’agrocarburant et valorisation des sous-produits) et d’améliorer les conditions de vie dans le département de Foundiougne, région isolée du delta du Saloum.

Présent d’Avenir, réseau français d’épargnants solidaires, soutient la mise en œuvre de ce programme. La coordination est assurée par SOPREEF, une entreprise rurale solidaire, basée à Sokone, qui associe la FPTF, le cabinet Performances et le réseau Présent d’Avenir.

Objectif

Construction d’une huilerie au sud de Dakar pour alimenter des moteurs (force motrice) et des petits générateurs (électrification villageoise) avec de l’huile de jatropha, avec une production d’huiles alimentaires en complément.

Résultats :

Les travaux de construction de l’huilerie sont achevés et la presse extrudeuse est mise en service, après différentes péripéties, en janvier 2012. L’huilerie a été inaugurée le 1er février. C’est une presse à vis sans fin type ALPHA M3 AXIA, à oléagineux, de première pression à froid ou à chaud. Elle est fournie par l’Atelier du Lys, petite entreprise française avec laquelle une bonne collaboration a été mise en place.

L’huilerie de SOPREEF sera polyvalente : les capacités humaines et matérielles nécessaires à la production d’un agrocarburant étant identiques à celles nécessaires à l’extraction d’autres huiles végétales, l’activité de l’huilerie sera étendue à des huiles de plus haute valeur ajoutée (sésame, neem…). Cette polyvalence permettra de maintenir à la fois un prix d’achat des graines de Jatropha satisfaisant pour les paysans (100FCFA/kg) et un prix de vente de l’agrocarburant inférieur au cours du gasoil. L’huile de jatropha sera vendue localement pour alimenter des plateformes productives ou des groupes d’électrification villageoise.

Présent d’Avenir : http://presentdavenir.fr

Foyers améliorés pour la production artisanale d’huile de palme (Bénin)

Bénin, province du Zou. ONG : GERES. Partenaires locaux : groupements féminins. Aide fondation POWEO : 12700 €. Autres financeurs : Union européenne

Contexte

L’extraction de l’huile des noix de palme par les femmes est une activité économique pénible et très coûteuse en énergie (9 heures de cuisson au feu de bois en remuant).

Objectif

Concevoir et installer des foyers plus économes en bois.

Résultats

Un modèle de foyer amélioré en terre adapté aux fûts de cuisson de l’huile de palme a été mis au point, 5 exemplaires ont été fabriqués pour la phase de tests (tests théoriques et en situation réelle par des femmes).

Les économies observées sont en moyenne de 20% pour le temps de cuisson et de 24% pour le combustible, mais elles sont plus variables en situation réelle selon les caractéristiques du bois ou des déchets végétaux utilisés par les femmes.

Aujourd’hui 16 potières fabriquent et vulgarisent ce foyer dont plus de 100 exemplaires sont opérationnels.

www.geres.eu

Groupe électrogène à l’huile de palme et développement de l’huilerie (RD du Congo)

République démocratique du Congo, Centre-Est, ville de Kabinda. ONG : PVDD. Partenaires locaux : hôpital de Kabinda. Aide fondation POWEO : 23500 €. Autres financeurs : SCD (volontaire expatrié en 2011)

Contexte

Au centre-est de la République Démocratique du Congo et à 1000 m d’altitude, Kabinda est une ville difficile d’accès où le carburant arrive par avion.

L’hôpital de 215 lits, géré par une communauté religieuse, touche plus de 200000 habitants. 2 groupes électrogènes au fonctionnement aléatoire et des panneaux solaires l’alimentent en électricité.

La production des palmiers à huile est abondante à Kabinda … mais sans débouchés. En 2008, PVDD a mis en place une petite huilerie pour produire une huile non acide utilisable dans un moteur.

Objectif

Alimenter un groupe électrogène à l’huile de palme pour réduire de moitié la facture de carburant.

Résultats :

En 2009, CODEART, ONG belge d’appui aux artisans, a adapté et testé un groupe rustique de 30 kVA à l’utilisation de l’huile de palme (un groupe électrogène EP33TDE avec un moteur Kubota équipé d’une génératrice Leroy-Somer).

Quelques adaptations ont été faites, les procédures ont été rédigées (mise en route, rinçage au gasoil, arrêt, changement de filtre, remplissage du réservoir avec de l’huile préchauffée pour être liquide, vidanges). Le groupe est parti en février 2010 pour un long voyage en bateau puis camion…il est arrivé à Kabinda 8 mois après et a été installé par les techniciens de l’hôpital. Les premiers essais sur site donnent une production de 5.6 kWh/heure de fonctionnement et une consommation de 0.4 l/kWh, soit 2.2 l/heure.

Parallèlement, PVDD a démarré en 2011 une action pour l’amélioration et l’augmentation de la production locale d’huile de palme à Kabinda. Le déroulement de ce projet est ralenti par les nombreuses difficultés logistiques rencontrées dans cette région pauvre et difficile d’accès, ainsi que par le départ de responsables de l’hôpital particulièrement impliqués dans cette action.

www.pvdd.asso.fr

Centre d’initiation aux services énergétiques et huile végétale pure de jatropha (Bénin)

Bénin, province du Zou. ONG : Geres. Partenaires locaux : groupements féminins. Aide fondation POWEO : 62 000 €. Autres financeurs : Union européenne, Ministère français des Affaires étrangères.

Contexte :

Dans le contexte rural du Bénin où seulement 10-15 % de la population (chefs-lieux) peuvent être reliés au réseau électrique, le recours aux énergies primaires est une nécessité vitale : bois de feu pour la cuisson, pétrole lampant pour l’éclairage, force musculaire comme énergie motrice.

Le GERES (www.geres.eu) intervient au Bénin en appui au secteur de la transformation agro-alimentaire artisanale et constate que les micros et petites entreprises rurales sont limitées dans leur essor, en particulier par la difficulté pour accéder à des sources d’énergie moderne. La précarité énergétique est d’autant plus marquée que les prix des énergies fossiles augmentent et que 80% des besoins nationaux sont assurés par la filière informelle en provenance du Nigeria.

Afin de pallier ces carences, le GERES propose un accès à des services énergétiques à travers une offre concrète, structurée et globale en faveur du développement économique des populations du département du Zou.

Objectifs :

  • Créer un Centre d’initiation aux services énergétiques (CISE), site pilote et de démonstration de solutions énergétiques.
  • Accompagner les paysans pour la production d’huile pure de jatropha (un agrocarburant tiré de noix non alimentaires)
  • Promouvoir l’utilisation locale d’huile végétale pure (HVP) de jatropha, préparer les équipements existants ou à venir dans le département à la substitution du gasoil par ce carburant.

Résultats :

La construction et l’équipement du CISE sont achevés dans le village de Kodji-Daho. L’inauguration avec une semaine « Portes Ouvertes » a eu lieu en septembre 2010.

Les équipements prévus (plateforme multiservices, recharge de batteries et téléphones, extraction d’huile de jatropha et foyers améliorés) servent de matériels de démonstration en milieu réel mais aussi de support de formation pour les opérateurs et gestionnaires (la plateforme du CISE est la 1ère d’un programme de 30).

La plateforme multiservices comprend un moteur thermique qui entraîne des outils de transformation alimentaire (presse, râpe, moulin…). Les femmes apportent les produits agricoles à la plateforme qui fait, contre paiement, la 1ère transformation, puis les femmes utilisent ou vendent le produit final. La production de graines de jatropha a concerné 401 producteurs et 250 ha en 2010. Les arbustes arrivant en production au bout de 3 ans, on n’a eu qu’une 1ère petite production de 350 kg en 2010.

Du point de vue agronomique, cette activité exige un appui important notamment en raison des difficultés de reprise des plants et du manque de visibilité des paysans sur ce marché. Une vidéo a été réalisée en langue locale pour favoriser les actions d’animation auprès des paysans et un itinéraire technique a été mis au point.

En attendant la production d’huile de jatropha en grandes quantités, l’expérimentation de l’unité d’extraction d’huile est en cours et la plateforme du CISE utilise du gasoil standard. En parallèle, GERES prépare le passage à l’huile de jatropha dans les plateformes multiservices mais aussi chez les artisans ruraux équipés de moteurs ou groupes électrogènes.

www.geres.eu

Tanzanie : La première entreprise de biodiesel du pays s’agrandit au vue de l’augmentation de la demande

Mafuta Sasa biodiesel, une petite entreprise florissante basée à Dar es Salaam, est la première et unique entreprise d’Afrique de l’Est à produire du biodiesel pour une consommation locale en Tanzanie.

La croissance économique et le développement des économies africaines sont fortement liés à l’énergie moderne, et en grande partie, aux combustibles liquides. Les combustibles liquides utilisés dans le secteur du transport représentent un grand pourcentage des dépenses d’énergie totale, soit environ 40% de la consommation de pétrole en Tanzanie. Dans les pays qui sont totalement dépendants des importations pour les produits pétroliers, notamment en Tanzanie, les fluctuations des prix du pétrole peuvent affecter gravement le développement économique et les relations commerciales, ainsi que les budgets et la qualité de vie des populations locales.

Il existe, cependant, une technologie qui permet de convertir la biomasse en biocarburants, y compris le biodiesel, qui peut être utilisé pour alimenter les moteurs diesel existants sans aucune modification. Des matières premières comme les déchets agricoles, les huiles de cuisson usagées, et certains types de noix et de graines ont toutes prouvées qu’elles convenaient pour la production de biocarburants.

Malheureusement, comme les biocarburants ont commencé à être adoptés en tant que compléments aux carburants à base d’huile ailleurs dans le monde, les pays en Afrique de l’Est ont, jusqu’à présent, manqué d’infrastructure pour produire ces alternatives et sont restés fortement tributaires de produits à base d’huile. Anthony Park et Michael Mwakilasa veillent à ce que la Tanzanie commence à bénéficier de cette technologie.

Mafuta Sasa biodiesel, une petite entreprise florissante basée à Dar es Salaam, est la première et unique entreprise produisant du biodiesel pour une consommation locale en Tanzanie, et a été la première en Afrique de l’Est.

Pour Anthony, un américano-coréen, et Michael, originaire de la Tanzanie qui avait émigré en Amérique, Mafuta Sasa est la concrétisation d’un rêve de développer une entreprise du secteur de l’énergie socialement responsable en Tanzanie. Etant devenus amis alors qu’ils travaillaient ensemble dans le même cabinet d’avocats à New York, les futurs partenaires ont souvent discuté des possibilités d’affaires dans le pays d’origine de Michael en Tanzanie. Réalisant la formidable opportunité de créer une entreprise qui serait à la fois percutante et novatrice, Anthony et Michael ont crée Mafuta Sasa, une société de production de biodiesel à partir d’huile de friture usagée.

Depuis la création de son site industriel dans le quartier de Temeke de Dar es-Salaam au début de 2009, Mafuta Sasa a continué à intensifier ses opérations et voit un grand potentiel d’expansion. Sur le côté de l’offre, la société a été en mesure d’établir de solides relations avec les restaurants et les hôtels locaux qui fournissent un apport régulier en huile de cuisson usagée pour les matières premières. La demande ne montre aucun signe de ralentissement non plus. Bien que la société vende actuellement la majorité du biodiesel produit au groupe matatus (les minibus locaux), elle continue de chercher à élargir sa clientèle. En plus de vendre du biodiesel, Mafuta Sasa bénéficie d’un revenu secondaire grâce à la vente de savons faits à l’aide de glycérine, un sous-produit du processus de production de biodiesel.

Mafuta Sasa a été rentable après 6 mois de lancement de ses opérations, et avec la politique de soutien et de développement financier et commercial de GVEP International, elle est bien positionnée pour continuer à s’expandre en tant que chef de file dans le secteur des biocarburants d’Afrique de l’Est.

Laure Ego, GVEP

Burkina Faso : Ouagadougou dispose de sa première usine de production de biocarburant

Le Burkina Faso possède désormais sa première usine de production de biocarburant, a annoncé le ministère en charge de l’industrie.

Dénommée, Belwet Biocarburant SA, l’usine située dans la zone industrielle de Kossodo, à Ouagadougou, comprend un bâtiment central logeant les presses et le système de raffinerie, un magasin de stockage des graines de jatropha curcas et des balamites aegyptiaca, une aire de séchage de 500 m2, des bassins d’épuration et de traitement des graines de balamite.

Elle aura une production est de 30 000 tonnes de graines pour 5000 litres de biocarburant.

Cette usine fabrique le biodiesel à partir d’huile raffinée de jatropha curcas ; le savon de lessive et de toilette à base d’huile dominante de jatropha curcas ; le compost à base de tourteau de jatropha curcas ; l’aliment à bétail à base de tourteau de balamites et la glycérine pour la cosmétique et les usages médicinaux.

L’unité pilote qui vient d’être inaugurée est une première et elle est une solution à la crise énergétique, selon le ministre en charge de l’énergie.

L’Union monétaire ouest africaine (Uemoa), à travers son Département de l’énergie, permet à cette usine de réaliser une pépinière moderne d’une capacité de 500 000 pieds à racines.


Source : APAnews

Xavier Dufail

Burkina Faso : étude sur le potentiel de développement des biocarburants

Cette étude vise à fournir des arguments techniques, économiques, sociaux et environnementaux pour éclairer les acteurs (ministères, opérateurs privés, organisations de producteurs, ONG etc.) dans la mise en œuvre d’une stratégie de promotion des biocarburants au Burkina Faso.

« Opportunités de développement des biocarburants au Burkina Faso »
Cirad/2IE/GTZ

décembre 2008

166 pages

SOMMAIRE

1. Analyse des besoins énergétiques

1.1. Aperçu général du secteur énergétique

1.2. Les hydrocarbures au Burkina Faso

1.3. Le secteur du transport

1.4. La consommation d’électricité

1.5. Perspectives d’évolution des besoins en énergie
1.6 Conclusion

2. Etat de l’art sur la production de biocarburants

2.1 Les huiles végétales pures

2.2 Le biodiesel : esters d’huiles végétales

2.3 L’alcool : le bioéthanol

2.3 Conclusion

3. Potentialités agronomiques pour la production de biocarburants

3.1. Les principales caractéristiques du secteur agricole

3.2. Quelles plantes pour produire des biocarburants ?

3.3 Conclusion

4. Etat des lieux des projets en cours

4.1. Classification des projets biocarburant au Burkina Faso

4.2. Localisation des projets biocarburants

4.3. Etat des lieux des projets valorisant des huiles végétales

4.4. Conclusion

5. Scénarii de développement des biocarburants

5.1. Scénario 1 : filière courte, production locale d’huile végétale brute (jatropha,
autres oléagineux) pour force motrice/électrification rurale (plate-forme
multifonctionnelle)

5.2 Scénario 2 : substitution d’huile végétale brute (jatropha, autres oléagineux) au

gasoil et au DDO pour la production d’électricité

5.3 Scénario 3 : production centralisée, substitution d’éthanol à l’essence

ou de biodiesel au gas-oil pour les transports

6. Faisabilité, risques et impacts des biocarburants au Burkina Faso
6.1. Rentabilité et coût d’opportunité des biocarburants

6.2. Crédits carbone et biocarburants : contexte et opportunités

6.3. Production de biocarburant et risque pour la sécurité alimentaire

6.4. Les risques et impacts transversaux liés aux modes de production

6.5. Les autres risques et impacts sociaux

6.6. Les risques et impacts économiques

6.7. Les risques environnementaux d’une production de biocarburants

6.8. Implications politiques des différents scénarii

6.9. Stratégie et évaluation des différents scénarii

6.10 Conditions à la mise en œuvre du scénario de substitution d’HVB au gasoil et au DDO pour la production d’électricité

7. Conclusion

Xavier Dufail

Sénégal : création du Comité national des biocarburants

Le Comité national des biocarburants a été officiellement installé le 13 avril 2010 par le ministre des Énergies renouvelables, des Biocarburants et de la Pisciculture, en vue d’assurer une meilleure coordination des actions des différentes structures administratives compétentes.

Créé par arrêté du premier ministre, le Comité national des biocarburants est un « cadre stratégique et législatif, dont la création obéit à un souci de mettre en place un cadre juridique approprié pour une gestion coordonnée des biocarburants, un secteur stratégique de notre économie nationale auquel le président de la République accorde une importance toute particulière ».

Les onze membres du Comité qui ont été nommés par arrêté du ministre en question sont issus des ministères de l’Économie et des Finances, de l’Intérieur et des Collectivités locales, de l’Aménagement du territoire et du Commerce. Les ministères de l’Environnement, de l’Agriculture, de l’Énergie sont également représentés dans le Comité ainsi que la société APIX.

Un secrétariat permanent dirigé par le Directeur des biocarburants et de la biomasse est chargé du « suivi rigoureux » des recommandations issues des rencontres dont le calendrier est fixé à une rencontre par trimestre.

« Le secrétariat permanent constitue l’unique porte d’entrée des promoteurs et je leur demande ainsi qu’aux producteurs de se rapprocher de la direction de l’ISRA qui va fournir tout les plans et les matériel nécessaires », a souligné le ministre indiquant qu’une banque de données est en train d’être constituée.


Source : Agence de Presse Sénégalaise.

Xavier Dufail

Mozambique : congrès Bioenergy Markets Africa 2010

Ce congrès, organisé à Maputo (Mozambique) du 11 au 13 mai 2010, réunira les acteurs du domaine des bioénergies d’Afrique de l’Est et d’Afrique australe.

« Bioenergy markets Africa 2010 : Expanding sustainable bioenergy production »

Maputo, Mozambique

du 11 au 13 mai 2010

Cet événement réunira des acteurs clés de la région – avec un accent particulier sur le Mozambique, la Tanzanie, l’Ouganda, le Kenya, la Zambie, le Malawi et Madagascar – avec des experts de l’industrie mondiale. Cette manifestation fait partie de la série Global Bioenergy Markets qui en est à sa 5ème année et a été fréquenté par plus de 7000 délégués à ce jour.

Principales raisons de participer :

- Acquérir une compréhension approfondie de la bioénergie, des biocarburants et des marchés du jatropha

- Comprendre les appuis politiques et le stade de développement de chaque pays

- Écouter les experts, qui partageront leurs prévisions sur la croissance future du marché

- Identifier les opportunités d’investissement dans la région

- Options de tarification flexible

- 50% de rabais sur la fréquentation au World Biofuels Markets pour les participants à cet évènement

- Études de cas situés dans la région et au-delà

- Participer à une série de débats interactifs et contribuer à former ce marché qui évolue rapidement

- Profiter des opportunités de réseautage grâce à un notre outil de réseautage en ligne, avant, pendant et après l’événement

- participer à l’atelier pré-conférence en lien avec le Brésil et l’Inde


Source : le site de l’événement (en anglais).

Xavier Dufail

Jatropha : une récolte bioénergétique pour les petits producteurs

Cette publication présente une compilation d’informations sur les principaux problèmes pratiques concernant le développement du jatropha dans les pays pauvres. Les informations, présentées par des spécialistes du monde entier lors de la Consultation internationale sur le développement du jatropha dans les pays pauvres, qui s’est tenue à Rome en Italie en avril 2008, est basée sur des rapports de recherche et des recherches encore en publication.

« Jatropha : A Smallholder Bioenergy Crop The Potential for Pro-Poor Development »

FAO

février 2010

114 pages

(document en anglais)

Ce document donne un bref aperçu des biocarburants, de leurs facteurs de croissance et de leurs impacts potentiels sur les sociétés pauvres. Il résume aussi les données les plus récentes sur la culture, la récolte des semences, la transformation, l’utilisation et les améliorations génétiques du jatropha, et donne un aperçu des expériences de production de jatropha à partir d’études de cas en Afrique sub-saharienne et en Asie du Sud.

Ces renseignements sont fournis pour accroître les connaissances du jatropha dans toute zones subtropicales et tropicales. Il contribuera également au renforcement des politiques et des stratégies qui reconnaissent le potentiel du jatropha en matière de développement des pays pauvres, de revenus ruraux et d’amélioration des moyens d’existence dans le développement des pays.


Source : FAO (en anglais).

Xavier Dufail