Conférence Internationale Biocarburants et Bioénergies en Afrique

Quel bilan et quelles voies d’avenir pour les biocarburants et les bioénergies en Afrique ?
2iE, Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement, le CIRAD et le ministère burkinabè des Mines et de l’Energie organisent la 4ème Conférence Internationale sur les Biocarburants et Bioénergies en Afrique, à Ouagadougou, Burkina Faso, du 21 au 23 novembre.

Événement bi-annuel, cette conférence réunit depuis 2007 à chacune de ses éditions plus de 300 personnalités, experts, décideurs, entreprises et représentants d’ONG, issus de tous les continents.

L’objectif des débats est d’évaluer le potentiel et les impacts des biocarburants en Afrique de l’Ouest, dans le but d’outiller efficacement les gouvernements et décideurs des pays de la sous-région.

Les échanges s’organiseront en 4 sessions plénières sur les thèmes suivants :

- Modes d’organisation des filières biocarburants

- Solutions et options envisagées pour améliorer leur rentabilité

- Quelles politiques publiques pour accompagner le développement des bioénergies ?

- Synergies entre énergie et agriculture

En parallèle, 2 sessions de 4 tables rondes permettront d’élaborer des propositions sur les modes de développement des biocarburants à promouvoir et les modes d’intervention des Etats envisageables.

Pour en savoir plus et participer&nbsp ; : http://www.2ie-edu.org/recherche/co…

Référence, sites à visiter : http://www.2ie-edu.org/recherche/conferences-internationales/#conference-biocarburants-bioenergies

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Contact : j.niedzialkowski@2ie-edu.org

Forum EURAFRIC Lyon 2013

Lancement de la 13ème édition du Forum EURAFRIC « Eau et Energie en Afrique » qui se tiendra du 4 au 7 novembre 2013 au Centre de Congrès de Lyon.

L’objectif du Forum est d’une part de promouvoir le partenariat entre l’UE et l’Afrique dans les secteurs de l’Eau, de l’Energie et des Energies Renouvelables et d’autre part d’améliorer la compétitivité des entreprises africaines et de réduire la pauvreté en Afrique.

L’Edition 2013 réunira à Lyon des Délégations Officielles de plus de 10 pays d’Afrique.

Au programme

– Plénière Financements Internationaux – Conférence « Financements internationaux dans le domaine des ENR »

– Tables rondes / Ateliers thématiques « Eau-Energie-Energies renouvelables » – Rendez-vous B to B qualifiés – Réunions projets – Espace d’expo-entreprises – Visites de sites industriels – Programme de Renforcement de Capacités

Cette 13ème édition mettra l’accent sur la TRANSITION ENERGETIQUE EN AFRIQUE !

- L’EFFICACITE ENERGETIQUE
- La production d’ENERGIE SOLAIRE EN SITES ISOLES

- La MAINTENANCE PREVENTIVE installations hydroélectriques & stations de pompage d’eau

Sites à visiter : http://www.eurafric.org/en/

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Pour en savoir plus : teningagnes@gmail.com

Lettre d’information du Riaed N°46

Cette 46ème lettre d’information présente les principales actualités mises en ligne sur le portail Internet Riaed et les prochaines évolutions concernant son animation.

Quarante cinq lettres mensuelles du Riaed ont été produites jusqu’en avril 2011. Nous avons du cesser sa parution par manque de moyens car il faut bien le reconnaître, il n’est pas toujours évident de trouver les financements nécessaires pour animer de manière régulière et dynamique un portail d’information comme le Riaed.

Cette lettre n°46 inaugure un nouveau cycle de parution (elle sera bimestrielle) avec un nouveau contenu comprenant deux rubriques :

1- Information sur les derniers articles importants enregistrés ;

2- Un focus sur un sujet particulier qui aura fait l’objet d’une animation spécifique au niveau du Riaed ou alors un travail de capitalisation d’un projet de développement. Pour ce numéro, le focus concerne la présentation des prochaines animations thématiques.

Cette lettre d’information est gratuite. Inscription à faire directement sur le site.

Jacques Monvois

Congrès International sur la Sécurité Énergétique- Oran, 17 au 20 juin 2013

Conférences et exposition pour les professionnels des secteurs : Pétrole et gaz, Energie renouvelable, changement climatique, énergie nucléaire, électricité et les mines

Contexte général

Depuis des années une des importantes problématiques pour l’énergie est représentée par l’évolution énergétique mondiale, et son corollaire la sécurité d’approvisionnement, ce qui a été encore mieux établi en 2012.

C’est ainsi que les analystes, économistes et stratèges se sont penchés sur la caractérisation des incertitudes pesant sur l’énergie, en partant de l’identification des obstacles dans la course à l’énergie, tels les prix, les pressions des organisations internationales, les changements climatiques, la problématique du gaz russe, les nouveaux gazoducs, l’exploration non conventionnelle et la géopolitique et géostratégie.

Par ailleurs, les débats ont concerné le rôle des crises politiques et leur impact sur les marchés, et la vulnérabilité des pays, développés ou émergents ou en voie de développement, à ces crises qui impactent les perspectives de l’offre.

Ces réflexions ont montré que si les crises concernent fortement les divers pays séparément, elles impactent autant les divers ensembles géopolitiques.

Ces éléments dessinent le contexte du 2e Congrès International sur la Sécurité Energétique, pour continuer à approfondir la réflexion et explorer les pistes de solutions.

Ce congrès se déroulera du : du 17 au 20 Juin 2013. Il est organisé par Greenorbis International qui est une société Suisse spécialisée dans l’organisation d’évènements professionnels accès sur l’énergie, environnement et l’eau.

Il comprendra des conférences et exposition pour les professionnels des secteurs, Pétrole et gaz, Energie renouvelable, changement climatique, énergie nucléaire, électricité et les mines.

pour en savoir plus :

www.energysecuritycongress.com

Contact : salima.setbel@greenorbis.ch

Rencontres Energies à InnovAfrica- Dakar du 26 au 30 novembre 2012

Innov’Africa s’appuie sur une organisation collaborative et participative, sur l’autogestion, sur le web 2.0 mais aussi sur des ateliers pratiques de réflexion et de construction (FabLabs).

Il s’appuie sur les synergies créées par la rencontre d’univers différents mais
complémentaires et animées par la même volonté d’avancer : informaticiens, techniciens, ONG, entrepreneurs, étudiants, chercheurs…

Jacques Monvois

Une école familiale rurale économe en énergie (Mozambique)

ONG/collectivité : ESSOR. Partenaires locaux : association des parents d’élèves, diocèse, fédération des EFR. Aide fondation POWEO : 25 000 €. Autres financeurs : ONG belge DISOP, Fondation Provictimis, CFSI, ESSOR.

Contexte :

ESSOR travaille depuis 2005 sur le district de Nacala, et développe un projet de formation agricole auprès d’un public de 350 femmes rurales, basé essentiellement sur l’expérimentation et l’analyse.

Pour assurer une pérennité en termes de formation, ESSOR a travaillé à la mise en place d’une école technique agricole, sur le modèle des Maisons familiales et rurales, une « EFR » (la fédération des EFR du Mozambique compte déjà 11 écoles). En 2007, 25 familles créent une association de parents d’élèves et le diocèse met le terrain à disposition.

Objectif :

Electrification, pompage solaire et construction de foyers économes en bois pour la nouvelle école agricole de Nacala au nord du Mozambique.

Résultats :

L’école a été construite par l’association des parents en 2009, avec 6 bâtiments fabriqués et montés en briques de terre compactée. De grandes ouvertures ont été faites pour favoriser l’éclairage et la ventilation. Les eaux de pluie sont récupérées dans 2 citernes pour les usages non alimentaires.

L’électrification a été réalisée par une entreprise mozambicaine : 10 panneaux solaires de 120 W et 12 batteries de 519 Ah pour des besoins évalués à 2600 Wh/jour. Le forage est équipé avec une pompe Grundfos alimentée par 650 W solaire.

L’EFR a été inaugurée en avril 2010 et la formation a commencé avec une 1ère promotion de 6 filles et 13 garçons. Elle accueille dans un premier temps des élèves de 14 à 18 ans, en régime d’alternance ; dans un second temps elle deviendra aussi un centre de formation pour adultes.

www.essor-ong.org

Microfinance, microfranchise et réchauds améliorés (Burkina Faso)

ONG/Collectivité : Entrepreneurs du Monde. Partenaires locaux : institutions de microfinance (Micro Start, AsIEnA et LSK). Aide Fondation POWEO : 80000 €. Autres financeurs : fondation Ensemble, fondation Amisse, fondation Terra Symbiosis, fondation d’entreprise de L’Occitane

Contexte

Le modèle de foyers améliorés Roumdé, économes en bois ou charbon de bois et développé par la GIZ-Fafaso (coopération technique allemande), est fabriqué depuis 2006 par des artisans burkinabé et vendu à plus de 400000 exemplaires. Mais la diffusion de foyers se heurte au coût de l’investissement initial pour les utilisatrices.

Objectif

Organiser une filière de production et de vente de réchauds améliorés à bois, ou à gaz, pour les ménages et les artisanes. En particulier en incitant la microfinance à développer des produits financiers adaptés à ces équipements et, à partir de 2012, en favorisant la distribution.

Résultats :

Dans les régions de Ouagadougou, Koudougou, Diédougou, Banfora et Tenkodogo, en collaboration avec GIS-fafaso, les artisans maçons ou soudeurs et de nouveaux distributeurs ont été aidés pour favoriser l’équipement en foyers améliorés Roumdé ou en réchauds à gaz des ménages mais aussi des restauratrices grandes consommatrices de bois. La moitié du budget a été consacrée à un apport en capital aux institutions de microfinance pour des micro-crédits spécifiques « réchauds améliorés ».

A fin 2011,

  • 3200 personnes ont été sensibilisées
  • 279 artisans formés à la gestion
  • environ 5000 réchauds améliorés bois/charbon et 800 réchauds à gaz ont été octroyés, représentant, sur la durée de vie de ces réchauds, des économies estimées à environ 20000 jours de cuisson pour les utilisatrices.

C’est donc une économie de temps, mais aussi de bois, d’argent, et beaucoup moins de fumées inhalées par les femmes, et les enfants qui les accompagnent.

Il apparait toutefois que ni les artisans, ni les institutions de microfinance ne sont spécialisés et bien organisés pour la distribution proprement dite (stockage, relations-clients, promotion…), c’est finalement le personnel d’EdM qui devait réaliser ces tâches.

En 2012, EdM va donc mettre l’accent sur cette activité de distribution en favorisant la création d’une boutique-relais et de micro-entreprises franchisées dans la région de Diédougou. La fondation POWEO poursuit son soutien.

www.entrepreneursdumonde.org

Kolpot Fötökanté, cuiseurs à bois économes (Guinée)

ONG Bolivia-Inti-Sud-Soleil. Partenaires locaux : APEK. Aide Fondation POWEO : 25000 €. Autres financeurs : Union européenne, CDC-Climat, Coopération-Atlantique

Contexte

En Guinée maritime, le bois et le charbon de bois proviennent de zones éloignées de 50 à 200 km des villes. En milieu rural, la collecte disparaît et le bois acheté pour les besoins vitaux de cuisson représente environ ¼ du budget alimentation.

Objectif

Production, diffusion et promotion de l’usage de 4 000 cuiseurs à bois économes pour des ménages de la région de Kindia (3 ans).

Résultats

Le projet est lancé début 2010 malgré une situation politique difficile : sensibilisation-information, formation de 10 artisans, contrôle-qualité, formation d’une équipe locale, tests de consommation de combustibles, promotion, « SAV ». Ces cuiseurs de type « Rocket Stove » sont plus coûteux que les foyers améliorés « classiques » mais permettent des économies de bois plus importantes.

20 artisans-forgerons ont été formés à la fabrication du cuiseur à bois économe, rebaptisé le Kolpot Fötökanté (« le cuiseur qui préserve la forêt »).

Dans le contexte d’extrême pauvreté dans lequel se trouvent les guinéens, le prix de lancement a été fixé à 5€ (avec un niveau de subvention supérieur à 50%) mais il a été précisé à tous les interlocuteurs que le prix sera sujet à modification.

Les 3 animatrices de l’APEK (association pour la promotion économique de Kindia) se sont approprié ce cuiseur qu’elles sont chargées de promouvoir. Enfin une démarche de labellisation carbone est engagée.

A fin 2011, plus de 1600 cuiseurs ont été produits, 70 femmes sont actives sur 10 points de vente et 18 forgerons sont opérationnels. Le nouveau cuiseur obtient une économie de bois de 55% en comparaison du foyer traditionnel « 3 pierres », soit 4 kg de bois en moins par ménage par jour. Un contrôle-qualité valide chaque cuiseur avant sa mise en vente. La fondation POWEO poursuit son soutien pour un objectif de 2500 cuiseurs supplémentaires en 2012.

www.boliviainti-sudsoleil.org

Diffusion de foyers améliorés avec micro-crédit à Mopti (Mali)

ONG/Collectivité : Planète-Urgence. Partenaires locaux : AVEC-Mali. Aide Fondation POWEO : 38000 €. Autres financeurs : Fonds canadien, Solafrika, Planète-Urgence

Contexte

Au nord du Mali, la déforestation atteint un niveau alarmant. Un ménage de Mopti dépense plus de 100 000 FCFA (environ 150 €) par an pour l’achat de bois alors que l’achat d’un foyer amélioré peut être récupéré en quelques mois. Mais les ménages ne peuvent faire cette dépense initiale et les artisans qui fabriquent des foyers ont des difficultés d’écoulement. Par ailleurs Planète-urgence est très engagée dans des actions de reforestation dans cette région.

Objectif

Promouvoir la diffusion de foyers améliorés par la vente à l’aide d’un micro-crédit.

Résultats :

Phase 1 – dans 3 villages : en 2009-2010, 4113 foyers améliorés ont été vendus par 3 groupements de femmes, pour près de 16000 personnes bénéficiaires. L’accompagnement rapproché de Planète Urgence s’est achevé mais la distribution de foyers continue et l’ONG, qui poursuit cette activité sur la ville de Mopti, conserve une relation avec les 3 groupements. Les tests réalisés (24 familles pendant 6 mois) montrent une économie de bois de 22 % avec les foyers améliorés. Cette économie représente, pour les trois communes, 582 T de bois par an (environ 727 m3 de bois ou 16 camions de 33T), à comparer à une productivité de 4087 m3 de bois/an.

Phase 2 – Ville de Mopti (plus de 100000 habitants)

Les foyers « 3 pierres » y sont encore très répandus et la consommation de bois représente en moyenne 3400 Fcfa / semaine / ménage, à comparer au salaire minimum de 30000 Fcfa/mois. 3 modèles de foyers sont proposés, de 4000 à 8000 FCFA (6 à 12 €) selon la taille et le modèle.

11 996 personnes ont participé aux séances de sensibilisation organisées par les 11 animatrices de quartier, 42 gérantes de gargotes ont reçu une information spécifique.

A fin novembre 2011, plus de 6000 foyers ont été vendus en un an, dont 2000 de type rocket-stove (contre un objectif de 1500, ces foyers étant plus économes). Plus de 2000 prêts ont été octroyés avec 100 % de remboursement. Plus d’un quart des habitants de Mopti est touché par ces équipements économes.

www.planete-urgence.org

Biogaz avec les déchets de l’abattoir de Saint-Louis (Sénégal)

ONG/Collectivité : LE PARTENARIAT. Partenaires locaux : BIOECO, SOGAS (abattoirs), commune de Saint-Louis (Sénégal). Aide Fondation POWEO : 19 516 €. Autres financeurs : SOGAS, BioEco, Eaux et Forêts du Sénégal

Contexte :

Le Partenariat, association lilloise de coopération avec la Région de Saint-Louis, intervient en particulier dans les secteurs de la gestion urbaine et de l’environnement.

Avec plus de 150 t de déchets organiques par an, le potentiel de production de l’abattoir de St Louis, géré par la SOGAS, est de 10800 m3/an soit 64800 kWh.

BIOECO fait déjà fonctionner 2 unités tests de biogaz de petite taille à St Louis et Dakar.

Objectifs :

  • fournir 15 ménages voisins de l’abattoir en énergie pour la cuisson par vente directe du gaz
  • lutter contre la pollution du site
  • promouvoir le procédé biogaz, afin d’en faciliter la duplication en milieu urbain et rural.

Résultats :

BIOECO a installé un méthanisateur de 50 m3 sur le site des abattoirs. Les travaux sont achevés début 2012, la production a démarré et un ménage est équipé, 8 autres, voisins de l’abattoir, le seront prochainement. Ces ménages utilisateurs potentiels du gaz ont été informés, avec notamment la visite d’une installation-test.

La technologie utilisée, brevetée par une société chinoise, comprend 5 unités de 10m3, chacune constituée d’un digesteur enterré en béton et 3 gazomètres de stockage avec des cloches en fibre produites par un GIE de St Louis.

Les eaux résiduaires seront stockées dans un bassin fermé et seront utilisées par les maraîchers, de même que le compost.

La SOGAS devrait signer un contrat de concession d’une durée de 20 ans avec un GIE qui exploitera les installations (vente du gaz et du compost, entretien des équipements).

LE PARTENARIAT : www.lepartenariat.org