Chine : étude sur le changement de combustible domestique en milieu rural

Basé sur l’analyse des données d’une enquête effectuée auprès des ménages ruraux de la province de Hubei (Chine) en 2004, ce document (en anglais) explore les modes d’utilisation du combustible domestique et de leurs changements, en utilisant une approche statistique.

« Household Level Fuel Switching in Rural Hubei »
_Peng Wuyuan, Hisham Zerriffi, Pan Jihua / PESD Stanford

aout 2008

20 pages

(document en anglais)

Des données indiquent que le passage de la biomasse à des sources commerciales modernes en est encore à un stade précoce, les revenus devront augmenter significativement pour que l’utilisation de la biomasse décroisse, et que l’utilisation de fuel domestique varie considérablement entre les régions géographiques étant donné la disparité d’approvisionnement des différentes sources d’énergie.

Lien vers le document : Household Level Fuel Switching in Rural Hubei (PDF)


Source : PESD Stanford (en anglais).

Xavier Dufail

Laos : accord de développement de 300 MW hydroélectriques

Velcan Energy a signé en janvier 2010 un accord de joint-venture avec la société d’État Laotienne ECI (Electrical Construction and Installation) qui prévoit le développement de plusieurs centrales hydroélectriques de moins de 50 MW au Laos.

Velcan Energy et ECI ont pour objectif de développer conjointement des projets pour un total de 300 MW.

ECI est une entreprise d’État Laotienne, sous la tutelle du Ministère des Énergies et des Mines. ECI intervient dans la distribution de l’électricité au Laos, la gestion du réseau de transmission ainsi que le développement de l’accès à l’électricité en zone rurale. ECI a été choisie par le Gouvernement Laotien pour représenter ses intérêts dans les projets hydroélectriques de moins de 50 MW.

Antoine Decitre, co-Managing Director de Velcan Energy : « Le Laos possède un potentiel hydroélectrique de 28 000 MW. Aujourd’hui, seul 1 670 MW ont été construits. Le Laos a besoin d’électricité pour son marché intérieur, et peut également exporter vers la Thaïlande, le Vietnam, le Cambodge ou la Chine. »


Source : Velcan Energy.

Xavier Dufail

La lettre de Rendev de janvier 2010

La dernière Lettre d’information du projet RENDEV, qui est en anglais, revient notamment sur les 3 années de ce projet qui s’est terminé en décembre 2009.

RENDEV est un projet de 3 ans qui explore la manière de lier la microfinance et l’accès à l’énergie renouvelable.

Le projet vise à apporter une contribution positive dans le développement rural et la réduction de la pauvreté au Bangladesh et en Indonésie, en augmentant l’accès à l’énergie solaire, le développement de la micro-entreprise, et la fourniture de mécanismes de microfinance adaptés aux besoins des personnes à faibles revenus.

Le projet a débuté en janvier 2007 et s’est terminé en décembre 2009.

Cette lettre présente :

- un survol des événements sur les 3 années du projet

- le programme COOPENER

- les formations au Bangladesh et en Indonésie

- la conférence internationale d’Dhaka(Bangladesh)

- des témoignages et commentaires dans le domaine


Source : Le site de Rendev (en anglais).

Xavier Dufail

Chine : financement de l’AFD pour des projets énergétiques

Le 17 décembre 2009 l’AFD a approuvé l’octroi d’un prêt de 120 millions d’euros à la République populaire de Chine pour le financement de projets d’efficacité énergétique et d’énergies renouvelables.

La croissance de la demande énergétique chinoise est très élevée, en raison du poids d’un secteur industriel dynamique dont les performances énergétiques sont médiocres. Depuis 2008, la Chine est ainsi devenue le premier émetteur mondial de CO2. En 2006, l’AFD a approuvé une première ligne de crédit de 60 millions d’euros destinée à financer les projets d’efficacité énergétiques et d’énergie renouvelable proposés par trois banques locales. Cette ligne sera terminée à fin 2009 et aura permis d’éviter l’émission de plus de 1.900.000 tonnes de CO2 par an.

Forts de ce succès, l’ensemble des partenaires ont souhaité poursuivre et amplifier cette dynamique avec une seconde ligne, d’un montant doublé à 120 millions d’euros. Un volet d’assistance technique doit accompagner la formation des équipes bancaires et l’analyse des projets. Les trois banques partenaires (HuaXia Bank, China Merchant Bank et SPDB) sont basées à Pékin, Shenzhen et Shanghai et possèdent de puissants réseaux nationaux.


Source : Agence Française de Développement.

Xavier Dufail

Cookstoves and Markets : Experiences, Successes and Opportunities

Ce rapport de GVEP-I étudie la question suivante : pourquoi le décollage des foyers améliorés de cuisson a-t-il été si lent dans les pays en voie de développement ?

« Cookstoves and Markets : Experiences, Successes and Opportunities »

Editeurs : Kavita Rai et Jevita MacDonald

Publication du GVEP International

Décembre 2009

41 pages en anglais

GVEP International a produit un rapport qui réunit une compilation d’articles écrits par des experts et des représentants d’institutions et de sociétés actives dans la promotion, diffusion et commercialisation de foyers améliorés de cuisson à travers le monde et plus particulièrement dans les pays du Sud où la grande majorité de la population dépend encore du bois et du charbon pour cuisiner.

Pourquoi les foyers de cuisson demandent-ils autant de temps et d’efforts pour être introduits sur le marché avec succès ? Le rapport prend en compte les défis liés à la commercialisation des foyers et analyse les autres raisons qui expliquent l’inertie de ce marché en dépit de l’énorme potentiel lié au remplacement des foyers inefficaces.

Un message est clair. Depuis la phase de conception du foyer jusqu’à celle de diffusion à grande échelle, la promotion de foyers améliorés est grandement dépendante des subventions publiques des gouvernements et des bailleurs (y compris des fonds carbone), du secteur particulier des institutions non lucratives et dans le climat actuel des entrepreneurs visionnaires impliqués dans le secteur social.


Source : article de Alessandra Moscadelli diffusé le 9 décembre 2009 sur le site du GVEP International, repris également sur le site de Hedon où le rapport également peut être téléchargé.

René Massé

Vietnam : plan national de développement des énergies renouvelables

L’objectif général du plan national de développement des énergies renouvelables jusqu’en 2015 est d’atteindre un volume de production d’électricité d’environ 3% du total national, et de 4% pour 2025.

Concrètement, 1.533 MW d’électricité seront fournis au réseau national en 2015 grâce aux sources naturelles qui ne s’épuisent pas. Sur cette totalité, 92,8% seront produits par les petits centrales hydroélectriques. De 2016 à 2025, ce seront respectivement près de 1.030 MW au total et une participation de 58% de l’hydroélectricité, le reste provenant de l’utilisation des biomasses, du soleil et du vent. Par ailleurs, sont prévus la production et l’emploi effectif d’environ 7.379 millions de mètres carrés de panneaux solaires pour chauffe-eau, de 10 millions de mètres cubes de biogaz, de 1,8 million de tonnes d’éthanol et d’huiles végétales.

Atteindre ces objectifs suppose de réaliser un investissement de 31.000 milliards de dôngs, lesquels seront mobilisés selon plusieurs modalités, et notamment grâce à des aides publiques pour le développement, des prêts à titre préférentiel…

Selon les experts, le Vietnam dispose de riches ressources en énergies renouvelables, à commencer par l’énergie solaire, les petites centrales hydroélectriques, la biomasse et l’énergie éolienne. Ceci étant, les possibilités en termes d’exploitation, de transformation comme d’utilisation demeurent limitées actuellement. La plupart des technologies en ce domaine ne sont pas appliquées dans les régions rurales et montagneuses où le niveau de connaissances comme de revenus sont pourtant faibles, sans oublier leur coût élevé et la complexité de leur emploi.

Pour diversifier les ressources en énergies renouvelables et encourager les investissements, le ministère du Commerce et de l’Industrie a établi un cadre juridique et pris des politiques privilégiées pour les investisseurs nationaux comme étrangers souhaitant réaliser des projets en la matière.

Ces entreprises se voient accorder des priorités comme exemption d’impôt sur le revenu des entreprises pendant 10 à 15 années, de taxes sur l’importation des équipements et technologies. Elles pourront par ailleurs bénéficier d’emprunts de moyen à long terme à un taux d’intérêt préférentiel de la part du fonds de développement des énergies renouvelables, outre d’autres politiques prioritaires.

Actuellement, l’État encourage les entreprises à créer des centres de production, d’assemblage et de préparation d’équipements pour les nouvelles énergies tels que chauffe-eau solaire, ouvrages de biogaz…

La lampe LED peu gourmande en énergie

La Compagnie de production et de commerce de lumière et d’économies d’énergie a réussi à mettre au point une lampe Led économique pour les zones industrielles et les usines, qui en outre est dotée d’une longévité considérable pouvant aller jusqu’à 23 ans. Cette lampe a nombre de qualités notamment en termes de protection de l’environnement. Elle consomme jusqu’à 70-80% d’électricité en moins que les lampes normales. Dans le contexte d’augmentation du coût de l’électricité, elle est un excellent choix pour les zones industrielles et les usines.


Source : Un article de Thuy Hà sur Le Courrier du Vietnam.

Xavier Dufail

Small-Scale Bioenergy Initiatives:Brief description and preliminary lessons on livelihood impacts from case studies in Asia, Latin America and Africa

Ce rapport est basé sur une série de 15 études de cas, menés de septembre à novembre 2008 à l’initiative de la FAO et de PISCES Energy Research Programme Consortium financé par DFID.

Les études de cas se sont attaché à comprendre l’impact des petits projets bioénergie sur le niveau et la qualité de vie locale dans différents contextes de zones rurales de pays en développement. Elles ont analysé les impacts durables du point de vue humain, financier, social, et environnemental.

Ces études ont été conduites par Practical Action Consulting pour le compte de PISCES et de la FAO. Elles ont impliqué de nombreux experts internationaux des secteurs de l’énergie et du développement, membres de l’IEA, de l’UNEP, de ENERGIA, du DFID et de la FAO, comme aussi des responsables de politique sectorielle et des instituts de recherche. Elles ont été menées dans douze pays répartis dans six régions d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie, à savoir : le Mali, le Sénégal, la Tanzanie, le Kenya, l’Éthiopie, l’Inde, le Sri Lanka, le Brésil, le Guatemala, le Pérou, la Thaïlande, le Vietnam.

Les projets bioénergies étudiés concernent : i) les usages directs des ressources de la biomasse, ii) la valorisation des résidus de l’agriculture, de la foret et de l’industrie, et iii) les biocarburants. Les usages énergétiques vont de la cuisson des aliments à l’électricité en passant par la force motrice, le transport, etc.

Un chapitre est consacré à la comparaison des différents projets à partir d’une grille étendue de critères caractéristiques des marchés, des acteurs, des risques et revenus, des impacts…

En conclusion, le rapport expose les onze leçons retirées de l’étude.

Overview of Slum Electrification (Global vs. African Experience)

L’objectif de cette présentation est d’analyser la problématique de l’accès à l’électricité dans les bidonvilles des pays en développement, en comparant différentes approches et enjeux en Afrique et dans d’autres régions.

L’auteur analyse successivement les raisons qui militent en faveur d’une intervention pour les plus pauvres, les technologies expérimentées au Maroc, Philippines, Inde, Brésil, Colombie, Afrique du Sud… qu’il s’agisse de types de compteurs, de prépaiment, de câbles coaxial… ou encore de pratique pour améliorer la sécurité.

Elle étudie ensuite les grandes différences entre les approches constatées en Afrique et dans d’autres pays en développement. Elle s’attarde sur les avantages du prépaiement, davantage développé en Afrique qu’ailleurs, en prenant le cas du Mozambique comme illustration.

En conclusion, elle propose les éléments clés pour réussir un projet d’électrification d’un bidonville.

« Overview of Slum Electrification (Global vs. African Experience) »

Connie Smyser, from UN Habitat, Presented at « Promoting Energy Access for the Urban Poor in Africa : Approaches and Challenges in Slum Electrification », Nairobi, Kenya, October 26-27, 2009

Chine : réduire de 40 à 45 % d’ici à 2020, et par rapport à 2005, son « intensité carbone »

Refusant toujours l’idée d’une réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, Pékin a indiqué qu’elle était prête à s’engager, lors du sommet de Copenhague, à réduire de 40 à 45 % d’ici à 2020, et par rapport à 2005, son « intensité carbone » . Cet engagement correspond à une baisse de la quantité de gaz à effet serre rejetée pour chaque unité de PIB générée : ainsi, la Chine, qui s’est imposé l’an dernier comme le plus gros émetteur de CO2 de la planète, devrait progressivement freiner le rythme de hausse de ses rejets de polluants, sans parvenir toutefois à réduire ses émissions en valeur absolue.

Un engagement qui ne signifie pas une baisse des émissions de polluants, mais un ralentissement de la croissance des rejets.

Pour réduire l’ « intensité carbone » du pays, le gouvernement a annoncé qu’il allait introduire de nouvelles politiques fiscales encourageant les comportements propres, travailler au développement de centrales au charbon moins polluantes, doper son parc de centrales nucléaires et poursuivre le développement des énergies renouvelables. Dépendant toujours à plus de 76 % du charbon pour générer son électricité, la Chine a déjà lancé un vaste plan de construction de barrages hydroélectriques sur ses grands fleuves et subventionne des spectaculaires projets éoliens et solaires dans les déserts du nord et de l’ouest du pays.

Avec cette prise de position, la Chine, souvent accusée de bouder ses responsabilités de grande puissance, entend montrer qu’elle veut peser de tout son poids dans la négociation d’un accord remplaçant le protocole de Kyoto. M. Wen Jiabao, le Premier ministre chinois, devrait se rendre lui-même à Copenhague pour participer aux pourparlers et, probablement, réclamer le déblocage par les pays « développés » d’aides financières destinées aux pays en développement engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Si les experts saluaient, hier, l’engagement de la Chine, ils notaient que Pékin aurait pu se montrer un peu plus ambitieux. « C’est une annonce significative à un moment clef. Mais la Chine pourrait faire plus », résumait Ailun Yang, de Greenpeace China. Selon les calculs des analystes, le rythme de baisse de « l’intensité carbone » dévoilée par Pékin serait en fait en ligne avec le recul constaté ces dernières années dans le pays et ne devrait pas nécessiter d’efforts trop contraignants pour le gouvernement, dont la priorité première reste le maintien d’une croissance annuelle au-delà de 8 %.


Source : un article de Yann Rousseau publié le vendredi 27 novembre 2009 sur le site Tout sur la Chine.

René Massé

Vietnam : "Energie et développement durable au Vietnam "

un séminaire sur le thème « Energie et développement durable au Vietnam  » a été organisé le 19 novembre 2009 à Hanoï par la Chambre de Commerce et d’Industrie de la France, à l’occasion d’un voyage d’affaire d’une délégation d’hommes d’affaires français venue au Vietnam assister au 8e Forum économique et financier France-Vietnam, tenu dans la province de Quang Ninh (Nord).

Cet événement était placé sous l’égide de l’Assistance française au développement des échanges en technologie économique et financière (ADETEF), l’Institut de la stratégie pour le développement (ISD) relevant du ministère vietnamien du Plan et de l’Investissement, avec le soutien financier des groupes français AXA et VEOLIA.

La problématique de l’énergie au Vietnam

Selon Nguyên Bich Dat, vice-ministre du Plan et de l’Investissement, « l’utilisation et l’exploitation de l’énergie sont deux problèmes épineux au Vietnam. Car au cours de ces 20 dernières années, la consommation d’énergie primaire a été multipliée par 2,5, la consommation d’énergie finale par 2,4,et la consommation d’énergie commerciale par 10,7, pour atteindre environ 66 milliards de kilowattheures en 2008 ».

Les pertes énergétiques sont importantes en raison de technologies d’exploitation, de transmission et d’utilisation qui, bien qu’elles aient été améliorées, restent vétustes. On utilise d’anciens équipements datant des années 1970. Ce réseau électrique arriéré génère des pertes. Le taux de pertes global sur l’ensemble du réseau était de 9,35% l’année dernière, contre 20% en 1995.

« Le pays dépend encore actuellement des ressources énergétiques traditionnels telles que charbon, pétrole, gaz naturel et hydroélectricité, qui s’épuisent. En plus, leur exploitation de manière anarchique sont sources de pollution, de dégradation de la qualité de l’air et de dérèglement du climat. La qualité de vie et le développement socio-économique en pâtissent. C’est pourquoi, le pays poursuit ses efforts pour une utilisation raisonnable de l’énergie et une réduction des émissions de gaz à effet de serre « , a souligné M. Dat.

Il est indispensable de développer de nouvelles énergies et utiliser de manière raisonnable et efficace les ressources, de répondre aux besoins croissants d’énergie de haute qualité, renouvelables et à prix raisonnable au service du développement socio-économique. Le tout, en assurant la sécurité énergétique nationale. S’y ajoutent la diversification des investissements et de la commercialisation dans le secteur énergétique pour le développement d’un marché énergétique compétitif, l’investissement dans les énergies non carbonées.

Des pistes pour une coopération franco-vietnamienne

Partageant les analyses de M. Dat, Christian Jacob, ex-député européen, ex-ministre français de la Fonction publique et président de la délégation sur l’aménagement et la développement durable, a fait remarquer que « la France a pris plusieurs mesures pour diminuer de 20% ses émissions de CO2, développer l’utilisation des énergies renouvelables et la production d’énergie par biomasse », c’est-à-dire l’énergie tirée des matières organiques non fossiles comme bois, paille, huile, déchets végétaux…

Selon M. Jacob, le Vietnam dispose de grandes potentialités pour développer la bioénergie. « C’est le moment idéal pour les deux pays d’intensifier leur coordination et leur coopération sur le développement durable et l’utilisation efficace de l’énergie, la réduction des émissions de CO2 », a-t-il souligné.


Source : un article de Tùng Chi, publié le 20 novembre 2009 sur le site Le Courrier du Vietnam.

René Massé