Fiche de présentation du Sénégal de l’Areed

Fiche de présentation pays en Anglais

L’Areed est un programme du PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) pour la promotion des REEs (entreprises rurales d’énergie) ayant recours aux énergies renouvelables dans les pays d’Afrique.

Il édite des fiches d’information sur sur ses pays d’implantation axés sur le développement des REEs ayant recours aux énergies renouvelables.

La fiche de présentation du Sénégal de l’Areed (EN) comprend :

  • une présentation générale du pays ;
  • une présentation de son climat politique ;
  • son climat financier ;
  • une vue d’ensemble du marché et applications des technologies exploitant des énergies renouvelables au Sénégal ;
  • une listes de contacts et références du secteur au Sénégal.

Voir également le site internet de l’Areed.

Gret, Jérome Levet

Fiche de présentation du Mali de l’Areed

Fiche de présentation pays en Anglais

L’Areed est un programme du PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) pour la promotion des REEs (entreprises rurales d’énergie) ayant recours aux énergies renouvelables dans les pays en voie de développement.

L’Areed édite des fiches d’information sur sur ses pays d’implantation axés sur le développement des REEs ayant recours aux énergies renouvelables.

La fiche de l’Areed du Mali (EN) comprend :

  • une présentation générale du pays et informations de base ;
  • une présentation de la situation financière du pays ;
  • un présentation de la situation du secteur de l’énergie ;
  • le contexte social ;
  • le contexte politique ;
  • une liste de contacts généraux intéressants le sujet ;
  • une liste des sociétés spécialisées dans le photovoltaïque avec une présentation de leurs produits.

Voir également le site internet de l’Areed.

Gret, Jérome Levet

Bilan sur l’accès à l’énergie des pays de l’Afrique subsaharienne

Moussa Kola Cisse, coordonnateur de recherche EndaTM/Programme énergie à Dakar (Sénégal), contribution au séminaire international « Accès à l’énergie et lutte contre la pauvreté » de Ouagadougou (Burkina Faso), en 2004.

L’auteur dresse un bilan de la situation énergétique des pays d’Afrique subsaharienne. Il expose et analyse :

  • L’état des lieux de l’approvisionnement énergétique de la région ;
  • Le cadre international dans lequel s’insèrent les politiques et programmes énergétiques africains, notamment face aux enjeux du développement durable et de la lutte contre la pauvreté ;
  • Les première initiatives en matière de politiques et programmes énergétiques et les leçons qui en ont été tirées ;
  • La stratégie d’accès des pauvres à l’énergie en Afrique subsaharienne.

L’article complet et le document de présentation utilisé lors du séminaire sont à télécharger ci-dessous.

Jérome Levet, René Massé

Etude sur la définition et la mise en place d’indicateurs de performance pour le projet d’électrification rurale décentralisée en Guinée

Etude visant à définir des indicateurs de performance du programme d’électrification rurale mis en œuvre par le BERD (Bureau d’électrification rurale décentralisée) en Guinée, avec le soutien de la Banque Mondiale et du GEF.

Etude
Dates : 2006
Pays : Guinée
Partenaire : Bureau d’Electrification Rurale Décentralisée (BERD)

Cette étude a permis de définir des indicateurs de performance pour le programme d’électrification rurale mis en œuvre par le BERD (Bureau d’Electrification Rurale Décentralisée) en Guinée, avec le soutien de la Banque Mondiale et du GEF.

La définition de ces indicateurs et de leur procédure de détermination facilite le pilotage du projet et aide à planifier d’une manière plus réaliste le programme national d’électrification rurale décentralisée que prépare ce projet pilote. Les indicateurs retenus permettent de mesurer les changements induits au niveau des divers groupes cibles du point de vue tant économique, financier, technique et social, qu’environnemental.

L’évaluation des performances porte notamment sur l’efficience et la performance technique du BERD et du FERD (fonds d’électrification rurale), la viabilité et l’efficience des schémas d’ERD testés, la durabilité du mécanisme de financement, l’efficacité du projet et du secteur privé à améliorer l’accès des populations pauvres au service électrique, et les bénéfices de diverses natures induits par le projet pour les populations et les agents économiques guinéens

Jacques Monvois, Gret

Accès à l’énergie : les résultats. Résumé à l’intention des décideurs

Numéro spécial du Bulletin africain édité par ENDA en mai 2005

En 2004, le GNESD (Global Network on Energy for Sustainable Development) a coordonné le travail de huit centres d’excellence de pays en développement, pour analyser et comparer l’impact des réformes des politiques énergétiques sur l’accès des pauvres à l’énergie. L’accent a été mis sur l’accès à l’électricité. Ce document en restitue une synthèse destinée aux décideurs.

Le GNESD, Global Network on Energy for Sustainable Development, créé en 2002, vise à promouvoir des services énergétiques respecteux de l’environnement et soutenant le développement durable, par l’intermédiaire de politiques et d’initiatives appropriées.

Chaque centre d’excellence a conduit des enquêtes en utilisant un même canevas, dans huit grands pays ou sous-régions : le Brésil, la Chine, l’Afrique de l’Est, l’Amérique latine et les Caraïbes, l’Afrique méridionale, l’Afrique de l’Ouest et l’Asie du Sud et l’Asie du Sud-Est. Chaque centre a choisi une perspective sous-régionale et réalisé des études de cas sur deux ou trois pays.

Deux questions ont structuré l’ensemble des travaux :

  • Comment des réformes de politiques énergétiques, conçues pour restructurer les entreprises et faciliter leur développement sur les marchés, ont-elles permis d’améliorer « l’Accès à l’Énergie” des pauvres ? En particulier, ces réformes ont-elles contribué à améliorer l’adéquation des services énergétiques aux besoins et capacités à payer des pauvres dans les pays en développement ?
  • quelles sont les mesures avérées qui conduisent à proposer des services énergétiques plus efficaces, plus propres et plus durables aux pauvres, dans les pays en développement ?

Les études de cas restituées dans ce document révèlent la complexité et la diversité des situations vécues sur le terrain. Cinq indicateurs ont été retenus pour évaluer les effets de ces réformes :

  • le niveau d’électrification national qui mesure la part de la population qui a physiquement accès à l’électricité,
  • le taux d’électrification national qui témoigne de la vitesse avec laquelle s’effectuent les nouvelles connexions,
  • la consommation électrique par habitant,
  • le tarif de l’électricité ; combiné à des données sur le revenu, cette donné permet d’évaluer la capacité à se procurer le service des pauvres,
  • les dépenses d’électricité : cette donnée permet d’évaluer l’impact de la charge financière des consommations d’électricité sur le budget global du ménage.
    Chaque étude sous-régionale fournit des données brutes, des analyses et s’efforce d’en tirer des leçons pour l’avenir.

- Présentation et téléchargement sur le site http://www.enda.sn/energie/B_ACAE.pdf

René Massé

Facilité énergie : premier point sur le dépouillement

Avancement du processus d’évaluation des propositions de projets reçues dans le cadre de l’Appel à Propositions de la Facilité Energie ACP-CE

Le Comité d’Evaluation, composé de membres de plusieurs Directions générales de la Commission européenne et d’un représentant du Secrétariat ACP, s’est réuni le 10 octobre dernier, en séance d’ouverture des offres et a démarré leur évaluation administrative.

La Lettre n°9 Facilité ACP-CE pour l’Energie de novembre 2006 fait un premier point sur le dépouillement des offres reçues le 6 octobre dernier.

Les propositions reçues

La Commission européenne a reçu 307 propositions. L’évaluation administrative, qui vérifie le respect de la date limite de soumission et la conformité administrative des offres, a rejeté 23 propositions arrivées hors délais et 54 autres, non conformes administrativement. En conclusion, le Comité d’évaluation a recommandé l’évaluation des notes de présentation succinctes de 230 propositions, représentant une demande de financement cumulée de près de 600 Millions d’Euro.

Analyse des propositions

Environ 93% des fonds ont été demandés pour la composante 1 (amélioration de l’accès aux services énergéti-ques dans les zones rurales). Seul 6% des fonds ont été demandés pour la composante 2 (gestion et gouvernance du secteur de l’énergie) et 1% pour la composante 3 (coopération transfrontalière dans le secteur).

L’Afrique de l’Est (€204 M) et l’Afrique de l’Ouest (€172 M) sont les régions qui ont demandé les montants les plus importants. En comparaison, les demandes des régions Pacifique et Caraïbes sont très faibles (autour de 25 M€ chacune).

René Massé

Décret portant organisation et fonctionnement de la Commission de régulation du secteur de l’électricité au Sénégal

Décret n° 98-333 du 21 avril 1998, Sénégal

Ce décret vise à compléter les dispositions de la loi d’orientation n° 98-29 du 29 avril 1998 relative au secteur de l’électricité concernant l’organisation et le fonctionnement de la Commission de régulation du secteur de l’électricité.

Les précisions apportées ont trait notamment aux conditions de nomination et de remplacement de ses membres, au rôle de son président, à la rémunération et aux incompatibilités de la fonction de membre de la Commission, ainsi qu’au devoir de réserve et de respect du secteur.

Les règles d’organisation et de fonctionnement de la Commission sont précisées dans son règlement intérieur.

Imedia

Livre blanc pour une politique régionale axée sur "l’accès aux services énergétiques par les populations rurales et périurbaines pour atteindre les objectifs du Millénaire pour le développement (OMD)"

Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)/Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA), janvier 2006

Le Livre Blanc est l’affirmation de la volonté des 15 Etats d’Afrique de l’Ouest membres de la CEDEAO et de l’UEMOA de coordonner leurs efforts autour d’une politique commune ambitieuse. L’objectif en dix ans, est de multiplier par quatre l’accès aux services énergétiques modernes en zones rurales et périurbaines. Cinq ans après avoir fêté le début d’un nouveau millénaire, cela représente quinze ans après l’adoption des objectifs du Millénaire pour le Développement, l’accès à ces services essentiels pour plus de la moitié de la population de la région.

Ce document présente les objectifs, les résultats attendus, les axes d’action et la stratégie de mise en œuvre de cette politique énergétique régionale.

> Présentation et téléchargement sur le site www.energie-omd.org

Imedia

Le directeur général de la Banque mondiale s’informe sur les effets du sous-investissement dans le secteur de l’électricité en Afrique

M. Juan José Daboub a visité du 26 octobre au 8 novembre 2006 des programmes d’électrification dans sept pays africains.

Pour son premier voyage officiel en Afrique depuis sa prise de fonction, le directeur général de la Banque mondiale a choisi d’aller au contact des réalités de la crise énergétique en Afrique subsaharienne. Un signe fort !


“A l’échelle de cette région, ce sont plus de 550 millions d’individus (trois ménages sur quatre) qui n’ont pas accès à l’électricité. La capacité de production installée, abstraction faite de l’Afrique du Sud, n’est que de 20 000 mégawatts, ce qui est à peu près l’équivalent de celle d’un pays comme la Pologne. Et l’Afrique subsaharienne n’exploite actuellement que 5% environ de son potentiel hydroélectrique, contre 40% pour l’Asie et 80% pour l’Europe.”

Cette crise énergétique freine la croissance et entrave la réalisation des objectifs de développement pour le millénaire. L’irrégularité des approvisionnements électriques réduit la compétitivité des entreprises. Les causes de la crise sont multiples et diffèrent avec les situations nationales : niveaux tarifaires inadéquats, sécheresse, destructions consécutives à des conflits, mauvaise gestion… mais M. Daboub considère de façon plus générale que cette crise résulte aussi d’une certaine désaffection des bailleurs de fonds pour soutenir les investissements en matière d’énergie dans les années 90 et au début de cette décennie.

Une étude de la Banque mondiale estime qu’en Afrique, pour porter le taux moyen d’accès à l’électricité de 24% actuellement à 35% en 2015 et à 47% en 2030, il faudrait investir 4 milliards de dollars EU par an.

A consulter sur le site de la Banque mondiale

René Massé

Micro-centrale hydraulique (fiche de conception)

Gret, 2006- 9 pages

Cette fiche technique présente de manière synthétique les différents éléments à prendre en compte pour concevoir, mettre en œuvre et gérer une installation de microhydroélectricité.

Il n’existe pas de définition universelle du terme « petite centrale hydroélectrique ». Selon les définitions locales, ce terme peut couvrir des capacités nominales de quelques kilowatts à 50 mégawatts ou plus. Quelque fois, les projets de 100 kW à 1 MW sont appelés « mini-centrales » et les projets de moins de 100 kW, « micro-centrales ». Toutefois, la puissance installée n’est pas toujours un bon indicateur de la taille d’un projet. Une « petite centrale » hydroélectrique à basse chute est loin d’être petite, car en général les projets à basse chute ont besoin d’un volume d’eau beaucoup plus important et de plus grosses turbines que des projets à haute chute.

Jacques Monvois, Gret