Vietnam : un projet de production de biocarburants à partir de fumier

Un système qui exploite le biogaz pour améliorer la qualité de vie des petits exploitants vietnamiens est un des six projets qui ont reçu un prix international d’Ashden.

Le ministère vietnamien de l’Agriculture et du Développement rural (MADR) a coopéré en 2003 avec l’Organisation néerlandaise pour le développement (SNV) pour mettre en place au Vietnam un programme national de production de biogaz qui utilise des déchets animaux et humains pour les transformer en une source d’énergie propre et renouvelable.

Le fumier est placé dans une cuve hermétique où il se décompose par des bactéries pour produire du biogaz – un mélange de méthane et de dioxyde de carbone. Plus de 78 000 digesteurs de biogaz ont été installés à ce jour, bénéficiant à presque 400 000 personnes, et réalisant une économie de près de 167 000 tonnes dioxyde de carbone qui autrement auraient été libérées par la combustion des combustibles fossiles.

Le projet a reçu un somme de 20 000 livres (près de 30 000 dollars US) grâce aux prix Ashden pour l’énergie, au Royaume-Uni en juin 2010.

« Plus de dix millions de petits exploitants agricoles au Vietnam vivent dans des conditions peu hygiéniques qui polluent les rivières et les eaux souterraines », a déclaré le directeur national de SNV Vietnam. « Dans le même temps, les prix du gaz étaient en hausse et la cuisson utilisant le charbon et le bois a causé beaucoup de problèmes de santé ».

« Le biogaz fournit comme produit secondaire une boue organique utilisable comme engrais organique ».

Le système coûte environ 550 dollars US par ménage, qu’il peut financer par les économies en gaz et en charbon réalisées en 2,5 ans, selon le coordinateur du projet MARD. Le gouvernement accorde une subvention de 12 %, et il est prévu que la Banque asiatique de développement aide les banques à proposer des « crédits de production de biogaz » pour les agriculteurs les plus pauvres.

Le projet a commencé au Népal, où 200 000 unités ont été construites. L’objectif au Vietnam est de 168 000 digesteurs à la fin de l’année 2012, et il est prévu une extension à sept autres pays d’Asie et six pays africains. Des projets pilotes sont en place au Bangladesh, au Cambodge et au Laos.

Le projet – l’un des plus important de son genre dans le monde – a également assuré la formation de quelque 1200 petites entreprises sur la construction de digesteurs de biogaz, pour 75 000 digesteurs supplémentaires construits à ce jour.

« Nous leur avons donné une formation technique et économique, et ils ont maintenant des activités industrielles indépendantes de la construction de digesteurs ».

« La prochaine étape est d’assurer des formations de ce type dans tout le pays. Il y a beaucoup de possibilités en renforcement des capacités … et nous avons aidé le gouvernement à élaborer des politiques appropriées. »

Les autres projets lauréats ont intégré l’utilisation de l’énergie solaire et de l’hydroélectricité. Le gagnant du « Gold Award » est D Light Design, qui a distribué plus de 220 000 lanternes solaires dans plus de 30 pays, via un réseau d’entreprises rurales.


Source : Le Réseau Science et Développement (en anglais).

Xavier Dufail

Vietnam : plan national de développement des énergies renouvelables

L’objectif général du plan national de développement des énergies renouvelables jusqu’en 2015 est d’atteindre un volume de production d’électricité d’environ 3% du total national, et de 4% pour 2025.

Concrètement, 1.533 MW d’électricité seront fournis au réseau national en 2015 grâce aux sources naturelles qui ne s’épuisent pas. Sur cette totalité, 92,8% seront produits par les petits centrales hydroélectriques. De 2016 à 2025, ce seront respectivement près de 1.030 MW au total et une participation de 58% de l’hydroélectricité, le reste provenant de l’utilisation des biomasses, du soleil et du vent. Par ailleurs, sont prévus la production et l’emploi effectif d’environ 7.379 millions de mètres carrés de panneaux solaires pour chauffe-eau, de 10 millions de mètres cubes de biogaz, de 1,8 million de tonnes d’éthanol et d’huiles végétales.

Atteindre ces objectifs suppose de réaliser un investissement de 31.000 milliards de dôngs, lesquels seront mobilisés selon plusieurs modalités, et notamment grâce à des aides publiques pour le développement, des prêts à titre préférentiel…

Selon les experts, le Vietnam dispose de riches ressources en énergies renouvelables, à commencer par l’énergie solaire, les petites centrales hydroélectriques, la biomasse et l’énergie éolienne. Ceci étant, les possibilités en termes d’exploitation, de transformation comme d’utilisation demeurent limitées actuellement. La plupart des technologies en ce domaine ne sont pas appliquées dans les régions rurales et montagneuses où le niveau de connaissances comme de revenus sont pourtant faibles, sans oublier leur coût élevé et la complexité de leur emploi.

Pour diversifier les ressources en énergies renouvelables et encourager les investissements, le ministère du Commerce et de l’Industrie a établi un cadre juridique et pris des politiques privilégiées pour les investisseurs nationaux comme étrangers souhaitant réaliser des projets en la matière.

Ces entreprises se voient accorder des priorités comme exemption d’impôt sur le revenu des entreprises pendant 10 à 15 années, de taxes sur l’importation des équipements et technologies. Elles pourront par ailleurs bénéficier d’emprunts de moyen à long terme à un taux d’intérêt préférentiel de la part du fonds de développement des énergies renouvelables, outre d’autres politiques prioritaires.

Actuellement, l’État encourage les entreprises à créer des centres de production, d’assemblage et de préparation d’équipements pour les nouvelles énergies tels que chauffe-eau solaire, ouvrages de biogaz…

La lampe LED peu gourmande en énergie

La Compagnie de production et de commerce de lumière et d’économies d’énergie a réussi à mettre au point une lampe Led économique pour les zones industrielles et les usines, qui en outre est dotée d’une longévité considérable pouvant aller jusqu’à 23 ans. Cette lampe a nombre de qualités notamment en termes de protection de l’environnement. Elle consomme jusqu’à 70-80% d’électricité en moins que les lampes normales. Dans le contexte d’augmentation du coût de l’électricité, elle est un excellent choix pour les zones industrielles et les usines.


Source : Un article de Thuy Hà sur Le Courrier du Vietnam.

Xavier Dufail

Small-Scale Bioenergy Initiatives:Brief description and preliminary lessons on livelihood impacts from case studies in Asia, Latin America and Africa

Ce rapport est basé sur une série de 15 études de cas, menés de septembre à novembre 2008 à l’initiative de la FAO et de PISCES Energy Research Programme Consortium financé par DFID.

Les études de cas se sont attaché à comprendre l’impact des petits projets bioénergie sur le niveau et la qualité de vie locale dans différents contextes de zones rurales de pays en développement. Elles ont analysé les impacts durables du point de vue humain, financier, social, et environnemental.

Ces études ont été conduites par Practical Action Consulting pour le compte de PISCES et de la FAO. Elles ont impliqué de nombreux experts internationaux des secteurs de l’énergie et du développement, membres de l’IEA, de l’UNEP, de ENERGIA, du DFID et de la FAO, comme aussi des responsables de politique sectorielle et des instituts de recherche. Elles ont été menées dans douze pays répartis dans six régions d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie, à savoir : le Mali, le Sénégal, la Tanzanie, le Kenya, l’Éthiopie, l’Inde, le Sri Lanka, le Brésil, le Guatemala, le Pérou, la Thaïlande, le Vietnam.

Les projets bioénergies étudiés concernent : i) les usages directs des ressources de la biomasse, ii) la valorisation des résidus de l’agriculture, de la foret et de l’industrie, et iii) les biocarburants. Les usages énergétiques vont de la cuisson des aliments à l’électricité en passant par la force motrice, le transport, etc.

Un chapitre est consacré à la comparaison des différents projets à partir d’une grille étendue de critères caractéristiques des marchés, des acteurs, des risques et revenus, des impacts…

En conclusion, le rapport expose les onze leçons retirées de l’étude.

Vietnam : "Energie et développement durable au Vietnam "

un séminaire sur le thème « Energie et développement durable au Vietnam  » a été organisé le 19 novembre 2009 à Hanoï par la Chambre de Commerce et d’Industrie de la France, à l’occasion d’un voyage d’affaire d’une délégation d’hommes d’affaires français venue au Vietnam assister au 8e Forum économique et financier France-Vietnam, tenu dans la province de Quang Ninh (Nord).

Cet événement était placé sous l’égide de l’Assistance française au développement des échanges en technologie économique et financière (ADETEF), l’Institut de la stratégie pour le développement (ISD) relevant du ministère vietnamien du Plan et de l’Investissement, avec le soutien financier des groupes français AXA et VEOLIA.

La problématique de l’énergie au Vietnam

Selon Nguyên Bich Dat, vice-ministre du Plan et de l’Investissement, « l’utilisation et l’exploitation de l’énergie sont deux problèmes épineux au Vietnam. Car au cours de ces 20 dernières années, la consommation d’énergie primaire a été multipliée par 2,5, la consommation d’énergie finale par 2,4,et la consommation d’énergie commerciale par 10,7, pour atteindre environ 66 milliards de kilowattheures en 2008 ».

Les pertes énergétiques sont importantes en raison de technologies d’exploitation, de transmission et d’utilisation qui, bien qu’elles aient été améliorées, restent vétustes. On utilise d’anciens équipements datant des années 1970. Ce réseau électrique arriéré génère des pertes. Le taux de pertes global sur l’ensemble du réseau était de 9,35% l’année dernière, contre 20% en 1995.

« Le pays dépend encore actuellement des ressources énergétiques traditionnels telles que charbon, pétrole, gaz naturel et hydroélectricité, qui s’épuisent. En plus, leur exploitation de manière anarchique sont sources de pollution, de dégradation de la qualité de l’air et de dérèglement du climat. La qualité de vie et le développement socio-économique en pâtissent. C’est pourquoi, le pays poursuit ses efforts pour une utilisation raisonnable de l’énergie et une réduction des émissions de gaz à effet de serre « , a souligné M. Dat.

Il est indispensable de développer de nouvelles énergies et utiliser de manière raisonnable et efficace les ressources, de répondre aux besoins croissants d’énergie de haute qualité, renouvelables et à prix raisonnable au service du développement socio-économique. Le tout, en assurant la sécurité énergétique nationale. S’y ajoutent la diversification des investissements et de la commercialisation dans le secteur énergétique pour le développement d’un marché énergétique compétitif, l’investissement dans les énergies non carbonées.

Des pistes pour une coopération franco-vietnamienne

Partageant les analyses de M. Dat, Christian Jacob, ex-député européen, ex-ministre français de la Fonction publique et président de la délégation sur l’aménagement et la développement durable, a fait remarquer que « la France a pris plusieurs mesures pour diminuer de 20% ses émissions de CO2, développer l’utilisation des énergies renouvelables et la production d’énergie par biomasse », c’est-à-dire l’énergie tirée des matières organiques non fossiles comme bois, paille, huile, déchets végétaux…

Selon M. Jacob, le Vietnam dispose de grandes potentialités pour développer la bioénergie. « C’est le moment idéal pour les deux pays d’intensifier leur coordination et leur coopération sur le développement durable et l’utilisation efficace de l’énergie, la réduction des émissions de CO2 », a-t-il souligné.


Source : un article de Tùng Chi, publié le 20 novembre 2009 sur le site Le Courrier du Vietnam.

René Massé

Vietnam : valorisation de biogaz de décharge

Bionersis annonce le développement de sa première unité de valorisation de biogaz au Vietnam, sur la décharge de Nam Son près d’Hanoi. La transaction doit être finalisée au plus tard le 31 décembre 2009.

Ce projet, qui générera des réductions d’émission de gaz à effet de serre supérieures à 3 millions de tonnes d’équivalent CO2 sur les dix premières années, inclut la reprise par Bionersis du consortium Vietnamien actuellement en charge du traitement du biogaz du site.

Gérée par la société nationale Urenco (Urban Environment Co.), la décharge de Nam Son s’étend sur une superficie de plus de 40 hectares et reçoit quotidiennement près de 3 000 tonnes de déchets domestiques.

Estimé à plus de 6 millions d’euros, l’investissement prévu pour la mise en place du réseau de captage et de traitement du biogaz entrera dans le cadre des partenariats industriels de Bionersis. Le projet prévoit en outre une valorisation énergétique du biogaz pour livrer, à terme, 40 000 MWh par an sur le réseau électrique local.

Frédéric Pastre, Président Directeur Général de Bionersis, a déclaré : « Ce premier projet vietnamien marque une étape clé du développement de Bionersis en Asie. Il ouvre la voie à une coopération à long terme avec l’entreprise nationale de gestion des déchets Urenco à laquelle nous apportons notre savoir-faire et notre capacité à financer ce type de projet, permettant ainsi l’installation d’unités de captage et de valorisation des biogaz dans les principales villes du Vietnam. Un second site proche d’Hanoi est d’ores et déjà identifié avec Urenco. Après Bangkok en Thaïlande, ce nouveau projet illustre par ailleurs notre capacité à remporter d’importants contrats dans les principales métropoles et renforce considérablement nos chances de succès sur les autres marchés que nous prospectons activement dans la région, tels l’Indonésie et la Malaisie. »


Source : uncommuniqué de presse de Bionersis publié sur son site Internet le 23 novembre 2009.

René Massé

Les politiques d’efficacité énergétique au Vietnam

Cet ouvrage rassemble les actes de la conférence internationale sur les politiques d’efficacité énergétique qui s’est tenue à Hô-Chi-Minh-Ville (Vietnam) les 9 et 10 avril 2008, dans le cadre de la Semaine française au Vietnam.

Pour faire face à une croissance très vigoureuse de la demande en électricité (15% en 2007), et dans le contexte de mobilisation contre le réchauffement climatique, le Vietnam est amené à définir une véritable stratégie d’efficacité énergétique. Les enjeux sont multiples pour relever le défi de la maîtrise de l’énergie : programmation nationale, déclinaison politique régionale, renforcement institutionnel, rédaction de lois, définition de standards, mobilisation de moyens matériels et organisationnels, formation des acteurs, financement, tarification énergétique, développement du marché des énergies renouvelables, etc.

Le ministère vietnamien de l’Industrie et du commerce (MOIT), l’Agence Française de Développement (AFD) et l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) ont organisé les 9 et 10 avril 2008 à Hô-Chi-Minh-Ville une conférence internationale sur les politiques d’efficacité énergétique au Vietnam, permettant à des experts internationaux, bureaux d’étude techniques et institutions françaises et vietnamiennes de partager leur expérience. Les actes de ce séminaire résument les interventions des participants et les actions proposées. Ils offrent des regards croisés éclairant d’un jour nouveau la politique du Vietnam en matière d’efficacité énergétique.

« Les politiques d’efficacité énergétique au Vietnam »

Agence Française de Développement, Octobre 2009, 194 pages

Vietnam : la Banque mondiale accorde 1,9 million de dollars à la province de Cà Mau pour la 2e phase de son projet d’électrification rurale

L’objectif est d’installer une ligne basse tension longue de 265,8 km, pour alimenter six communes de cette province d’extrême-sud.

Ce prêt à taux zéro est remboursable sur une période de 40 ans, avec un délai de grâce de 10 ans.

Le coût du projet est de plus de 52,6 milliards de dôngs.

Une fois achevée, en septembre 2010 selon les prévisions, elle permettra d’alimenter 4.341 foyers.

La première phase du projet est opérationnelle depuis juin 2008. Sa réalisation a durée 2 années et a concerné 12 communes réparties dans 7 districts. Elle a représenté un investissement de près de 55 milliards de dôngs, dont 34,6 milliards (près de 2 millions de dollars) de prêts de la Banque mondiale.


Source : un article publié le15 octobre sur le site Le Courrier du Vietnam.

René Massé

Côte d’Ivoire – Burkina Faso : interconnexion électrique opérationnelle avant fin 2009

La mise en service de la liaison électrique Bobo-Dioulasso-Ouagadougou issue de l’interconnexion électrique Côte d’Ivoire-Burkina Faso est prévue avant le 31 décembre 2009, a-t-on appris du ministère en charge de l’énergie burkinabé.

Selon ce ministère, la réalisation de la liaison électrique Bobo-Dioulasso-Ouagadougou à un taux d’exécution de 70%. Cette liaison comprend la ligne de Bobo-Dioulasso à Ouagadougou déjà terminée, des postes et un centre de téléconduite réalisés plus de 50%. La mise en service de cette liaison est prévue le 31 décembre 2009.

A propos de l’électrification des zones frontalières aux deux pays, les gouvernements burkinabé et ivoiriens ont décidé de constituer une équipe conjointe de prospection. Les projets identifiés seront soumis à diverses institutions de financement et en particulier à la Facilité Énergie de l’Union européenne.

Selon la Société nationale de l’électricité (Sonabel), « Avec la mise en service de la ligne Ouagadougou-Bobo-Dioulasso, nous allons disposer de 86 MW importés de la Côte d’Ivoire. Cela devrait nous permettre donc de pouvoir satisfaire la demande sur le moyen terme, c’est-à-dire jusqu’en 2013-2014 ».

Le coût initial du projet d’interconnexion avec la Côte d’Ivoire est de 49 milliards de FCFA financés par l’AFD, le crédit mixte danois, la BEI, le fonds nordique NDF, la Banque mondiale, l’État burkinabé et la Sonabel.

D’autres projets ont été annoncés, dont le projet thermique avec la centrale de Komsilga et le projet d’interconnexion Ghana-Burkina Faso.


Source : Afrique Avenir.

Xavier Dufail

Vietnam : projet de développement des énergies renouvelables

Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé le 5 mai 2009 un projet de développement des énergies renouvelables au Vietnam, d’un montant de 202 millions USD sur 40 ans.

Ce projet vise à accroître la fourniture d’électricité au réseau national à partir de sources d’énergie renouvelable sur des bases durables commerciales, environnementales et sociales.

Il y a trois composantes à ce projet :

1. investissement dans les énergies renouvelables.

- Mise en place de crédit pour soutenir les investissements en énergie renouvelable. Cette sous-composante permettra de fournir une facilité de financement, par la participation des banques commerciales, à des prêts pour des projets éligibles ne dépassant pas 30MW et qui sont développés par des sponsors privés.

- Assistance technique pour la mise en œuvre des investissements. Cette sous-composante fournira une assistance technique pour l’examen des demandes, le suivi de l’éligibilité des budgets et des développeurs, la gestion du projet par le ministère de l’Industrie et du Commerce (MOIT) et pour le renforcement des capacités des budgets et aux développeurs de préparer, évaluer, financer et mettre en œuvre des énergies renouvelables à base projets selon les meilleures pratiques internationales.

2. élaboration de la réglementation. Cette composante fournira une assistance technique pour le développement de l’infrastructure réglementaire et le renforcement des capacités nécessaires du MOIT, de l’autorité de réglementation de l’électricité du Vietnam, et d’autres organismes gouvernementaux de développement des énergies renouvelables, en particulier pour les projets de production d’électricité raccordée au réseau électrique et ne dépassant pas 30 MW.

3. pipeline de développement. Cette composante soutiendra les activités visant à faciliter le développement de nouveaux projets d’énergie renouvelable qui contribuent directement à la construction d’un pipeline de projets d’énergie renouvelable.


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Viêt Nam : du biodiesel à partir des déchets de poissons

En collaboration avec la Commission européenne, un centre de recherche finlandais mène un projet visant à produire du biodiesel à partir des déchets d’une usine de transformation de poisson, située au Viêt-nam.

Doté d’un financement de l’UE dépassant les 2,5 millions d’euros, le projet triennal ENERFISH cherche à promouvoir la production de sources d’énergies vertes et renouvelables, et à renforcer l’activité dans les pays en voie de développement.

Le projet ENERFISH court de 2008 à 2011. Il est coordonné par le Centre de recherche technique VTT de Finlande, et collabore avec une usine de transformation du poisson-chat, au Viêt-nam, afin de trouver le meilleur moyen de générer du biodiesel à partir de déchets de poisson. Une usine de production de biodiesel sera construite à côté de l’entreprise de transformation de poisson, afin de rapidement mettre en oeuvre la technologie.

La première étape du projet consistera à construire les équipements de démonstration, afin de prouver et de valider leurs fonctionnalités et leur sûreté ; elle bénéficiera d’un financement du Ministère des affaires étrangères de la Finlande.

L’UE soutient le projet ENERFISH principalement car il correspond à la politique de partage des nouvelles technologies avec les pays en voie de développement, et d’utilisation des ressources locales de production.

Pour de plus amples informations, consulter :

Centre de recherche technique VTT de Finlande

Hiep Thanh Seafood JSC

Direction générale de l’énergie et des transports, de l’UE


Source : Cordis Nouvelles du 19 janvier 2009.

Xavier Dufail