Sénégal : promotion des foyers métalliques dans les boulangeries traditionnelles

Ce projet d’ENDA Sénégal favorise, le remplacement des fours traditionnels par des fours métalliques de plus grande efficacité dans les boulangeries traditionnelles, activité essentiellement tenue par des femmes.

Les boulangeries traditionnelles utilisant le bois comme combustible sont très développées au Sénégal au point d’entrer en compétition avec les boulangeries modernes.

Jusqu’à ces dernières années, la boulangerie traditionnelle était une activité économique présente surtout dans les régions éloignées de Dakar. Cependant, et de plus en plus, le pain dit Tapalapa est disponible dans certains quartiers de la capitale comme pour marquer l’intérêt des consommateurs et les opportunités commerciales pour les opérateurs de boulangerie dite traditionnelle.

En plus des opérateurs en boulangerie traditionnelle, les fours métalliques constituent également une opportunité technologique pour les torréfacteurs actifs dans le domaine de la pâte d’arachide, des noix de cajou, de soump, du sésame et du café Touba. Ainsi, par rapport à la torréfaction spécifiquement, le potentiel est estimé à plus de 50 opérateurs, dans les grandes villes, et autour de 20 dans les autres zones. D’où un marché potentiel de 200 FP commercialisables dans les deux phases du projet.

Jusqu’ici, la plupart des fours utilisés pour la boulangerie traditionnelle sont construits en banco (argile) et sous forme de dôme reposant sur une surface plate qui constitue la table. Chez certains opérateurs, cette surface plate a été améliorée par un système de carrelage permettant de conserver plus durablement la chaleur.

En dehors de ces aspects, il faut souligner qu’avec ces types de fours traditionnels, les boulangers étaient toujours exposés à la fumée qui s’y dégage et les conditions hygiéniques ne sont pas toujours réunies pour optimiser la qualité du pain, comme principal produit fini.

En termes de diversification des produits, quelques boulangers proposent, au-delà du pain, de la pâtisserie vendue de façon irrégulière. La vente des produits finis repose sur une chaîne de revendeurs (Boutiques) installés dans quelques villages alentours et au niveau des marchés quotidiens ou hebdomadaires (Lumas). Les retours de pain sont parfois importants du fait, le plus souvent, de la mauvaise qualité du pain (composition et pétrissage) et des conditions de distribution auprès des revendeurs (ensachage du pain, transport par charrette, par vélo ou sur l’épaule) et des paramètres climatiques (température parfois très élevées dans certaines zones rurales).

Dès lors, notre démarche consiste à promouvoir l’accès à un type de four fortement amélioré fait en caisson métallique, avec plusieurs compartiments et pouvant prendre alternativement diverses sources d’énergie (bois, charbon de bois, bioénergie, GPL). Compte tenu des coûts de fours proposés la barrière financière serait en partie levée par l’implication des institutions de micro-financement.

L’approche du projet consiste, dans un premier temps, à appuyer l’accès aux fours métalliques en vue de leur commercialisation au sein des réseaux d’organisations de femmes transformatrices de produits céréalières de Thiès et alentour. Sur la base d’une stratégie de communication appuyée, Enda travaillera à rendre le four accessible à d’autres opérateurs des zones les plus défavorisées.

Pour accéder et commercialiser les fours, le projet compte s’appuyer sur les mécanismes internes de micro-crédits propres aux groupements de femmes, avant de prospecter au niveau des institutions de micro finances pour les compléments adaptés à la situation de chaque organisation intéressée. Il en est de même pour les opérateurs individuels. Des mécanismes financiers adaptés seront étudiés et mis en place à partir des mécanismes financiers du marché.

La distribution des fours se fera sur plusieurs échelles, notamment, au travers des différentes manifestations de démonstration/information prévues par le projet et par contact direct avec les opérateurs prospectés dans les autres régions, éventuellement, en partenariat avec d’autres projets/programmes de développement local.


Source : le site du programme EASE.

Xavier Dufail

Sénégal : ENERBATIM, salon International des Énergies Renouvelables et du Bâtiment

La première édition du Salon International des Énergies Renouvelables et du Bâtiment sera organisé du 7 au 9 mai 2010 à Dakar (Sénégal).

Nombre d’exposants : 110 exposants attendus

Ce salon se veut être la vitrine africaine de découvertes des nouveautés, innovations, tendances du bâtiment et efficacité énergétique mais aussi de générateurs d’affaires et de promotions pour permettre aux exposants de capter le potentiel que représente les Énergies Renouvelables et le Bâtiment en Afrique.

Ce sera le lieu d’expositions, de démonstrations des réalisations des professionnels pour concevoir le bâtiment de demain : réduction des déperditions énergétiques, développement des énergies renouvelables, etc. Les énergies renouvelables apportent des solutions énergétiques nouvelles pour la construction et la rénovation de bâtiments performants et durables.


Source : site Web du salon ENERBATIM.

Xavier Dufail

Sénégal : accord de 9,5 milliards de FCFA pour l’électrification rurale de 19574 ménages

Le ministre sénégalais de l’énergie, Samuel Sarr, a signé vendredi 12 février 2010 un accord avec la Banque Mondiale(BM) qui va permettre l’accès à l’électricité à 19574 ménages, soit plus de 200 000 habitants des zones rurales, pour un investissement total de 9,5 milliards FCFA.

« cette cérémonie marque une étape décisive vers l’ancrage de la stratégie d’électrification rurale dans le partenariat public-privé avec l’entrée à hauteur de 16% de la SFI dans le capital de la société de projet COMASEL mise en place par l’office National de l’Électricité du Maroc pour l’exploitation de la concession Dagana-Podor-Saint Louis » a précisé Samuel Sarr.


Source : Un article du magazine Réussir.

Xavier Dufail

PISE 2010, rencontre sectorielle de promotion du Partenariat Inter-entreprises dans le Secteur de l’Énergie

Cette manifestation permettra la rencontre pendant trois jours, entre opérateurs africains et européens de la filière énergie.

La date limite pour les inscriptions : 31 janvier 2010

Cette rencontre internationale, qui aura lieu à Dakar les 08, 09 et 10 juin 2010, est organisée par le Mouvement des Entreprises du Sénégal (MEDS), en partenariat avec l’Union Européenne via PROEINVEST, qui est un programme de partenariat Union Européenne – Pays ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique), pour la promotion de l’investissement et des transferts de technologie vers les entreprises des pays ACP.

Une centaine d’entreprises africaines, et une trentaine d’entreprises européennes sont attendues à cette rencontre.

Toutes les informations complémentaires sont sur le site de cette manifestation.

Xavier Dufail

Sénégal : pour raccorder 229 000 ménages, l’Aser est à la recherche de 134 milliards FCFA

Un Programme d’urgence 2008-2012 de mise en œuvre de 12 concessions d’électrification rurale doit permettre, à terme, le raccordement de près de 229 000 ménages ruraux. Ce programme nécessite un effort financier de 134 milliards de francs CFA.

Malgré tous les efforts réalisés par le Sénégal depuis 2000, le taux d’électrification rurale enregistré en 2007 n’y est que de 17,3 %. Et si cette tendance se maintenait, plus de la moitié des ménages ruraux sénégalais n’auraient pas accès à l’électricité avant 2018. Ce qui paraît inacceptable pour un pays qui aspire à l’émergence à l’horizon 2015 et où plus de la moitié de la population vit dans des zones rurales polarisant l’essentiel de l’activité économique. En ce sens, le directeur général de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser), au cours de la rencontre entre le ministère de l’Énergie et les parlementaires, a rappelé le lancement d’un Programme d’urgence 2008-2012 afin de renforcer les résultats du programme de mise en œuvre des 12 concessions d’électrification rurale. Une initiative qui va ainsi permettre, à terme, le raccordement de près de 229 000 ménages ruraux. Et qui nécessite un effort financier de 134 milliards de francs Cfa, en complément à celui entrepris dans le cadre des concessions d’électrification rurale. En ce sens, Modibo Diop estime que l’année 2010 sera déterminante dans le déroulement du programme de l’entreprise qu’il dirige. Celle-ci compte ainsi démarrer d’ambitieux projets durant cette période. Précisément, ce sont plus de 890 000 ruraux sénégalais qui vont en bénéficier. Si en 2009, elle a électrifié 123 villages du pays, 2010 verra 947 infrastructures socio-communautaires électrifiées et 178 lampadaires solaires installés à travers le pays. M. Diop a révélé la signature de 4 concessions dont la procédure d’attribution a été entamée depuis l’année dernière.

A la lumière des résultats obtenus ces deux dernières années et des prévisions réalisables par l’Aser, il dit attendre mieux de l’État pour réaliser ses objectifs. ‘Il est clair que pour atteindre les objectifs que le gouvernement a fixés à l’Aser pour 2012, un effort supplémentaire est attendu de l’État et de ses partenaires’, confie-t-il.

Ainsi, dans le cadre de ses activités, poursuit le directeur général, les démarches ont été effectuées dans ce sens. Il s’agit d’une requête de financement d’un montant de trente millions de dollars qui a été adressée à la Banque islamique de développement (BID). Il est requis de la part de l’État du Sénégal une contribution à hauteur de 15 milliards de francs CFA pour la période 2010-2012. Ce qui participera à la réalisation du Programme d’urgence 2008-2012 qui va ainsi permettre, à terme, le raccordement de près de 229 000 ménages ruraux.

Lors de cette rencontre entre le ministère de l’Énergie et les parlementaires, l’objectif du gouvernement dans le domaine de l’électrification rurale a été rappelé aux représentants du peuple. Il demeure, selon le ministre Samuel Sarr, l’accélération de l’électrification rurale, avec l’atteinte d’un taux d’électrification de 50 %, dès 2012. Ce qui permettra de fournir l’électricité à 4 millions de Sénégalais.

Ainsi, l’État du Sénégal veut s’affranchir du joug des producteurs de pétrole. D’où sa volonté de recourir à la diversification des sources d’énergie afin de réduire, de manière drastique, sa facture pétrolière.


Source : Un article de I. Diaw paru sur le site Walf Fadjri.

Xavier Dufail

Plantations de Jatropha réalisées pendant l’hivernage 2009

La plantation de Jatropha s’intègre progressivement dans les exploitations paysannes du département de Foundiougne. Même si les taux de réussite sont meilleurs dans les plantations en plein champ,les agriculteurs membres du programme EESF préfèrent établir le Jatropha en culture associée (avec l’arachide ou le mil) ou en haie autour de leurs champs. Vous trouverez joint à cet article un document faisant le point sur nos observations au cours du dernier hivernage. Au niveau de chaque groupement de (…)

La plantation de Jatropha s’intègre progressivement dans les exploitations paysannes du département de Foundiougne.

Même si les taux de réussite sont meilleurs dans les plantations en plein champ,les agriculteurs membres du programme EESF préfèrent établir le Jatropha en culture associée (avec l’arachide ou le mil) ou en haie autour de leurs champs.

Vous trouverez joint à cet article un document faisant le point sur nos observations au cours du dernier hivernage.

Au niveau de chaque groupement de producteur nous avons désormais mis en place un relai technique. Ces relais sont entrain de travailler, en relation étroite avec Mouhamadou Lamine Seck, le technicien agricole de SOPREEF, à une évaluation détaillée de l’état des plantations.

A partir du mois de février le relai technique de Bambougar bénéficiera pendant 3 mois de l’appui d’un stagiaire de la Faculté d’Agronomie de Gembloux (Belgique), encadré par ADG, ONG belge partenaire de notre programme.

Si cette expérience réussit, nous espérons pouvoir la reproduire sur l’ensemble du programme. L’objectif est double :

- apporter aux relais techniques une formation sur le terrain à travers un accompagnement dans les activités qui leur sont confiées

- permettre à des jeunes d’approcher les réalités et enjeux du développement local, et, nous l’espérons, d’y prendre passion.

Bruno Legendre

Sénégal, Mali : la caravane marocaine de l’export engrange les contrats

Maroc Export a organisé la « caravane marocaine de l’export », réunissant 90 opérateurs économiques et officiels dans un voyage de prospection de trois marchés de l’Afrique de l’Ouest, Sénégal, Mali et Côte d’Ivoire, du 13 au 19 décembre 2009. Les deux premières étapes, Sénégal et Mali, ont conforté les promesses dans le secteur de l’électrification.

Imacab, filiale d’Ingelec, a signé un contrat ferme de 300.000 euros pour un projet d’électrification rurale dans le nord du Sénégal.

A Bamako, le ministre malien de l’Energie a exposé les grands chantiers du pays et soufflé la volonté d’adresser au Maroc une grosse demande de compteurs prépayés.

De son côté, Câbleries du Maroc, via sa filiale sénégalaise, Alliance Energie, a conclu une grosse affaire pour exportation de câbles au Mali. La transaction, dont le montant n’a pas été révélé, est assurée par Attijariwafa bank, via sa filiale Banque Internationale du Mali, dirigée par Youssouf Berrada.

Au-delà de ces belles affaires, le potentiel des marchés de l’Afrique de l’Ouest demande une meilleure structuration. Ce qui, pour Roland Youssef Mohan, chargé de stratégie marketing chez Tri Atlas Motors, passe par « un partenariat construit sur la qualification marketing et un business de l’intelligence ». Car le tout est de trouver « comment faire bénéficier l’Afrique de l’émergence industrielle et technologique marocaine ». Autrement dit, comment transformer en essai la mission de Maroc Export.


Source : un article de Bachir Thiam publié sur le site L’Économiste.

René Massé

Small-Scale Bioenergy Initiatives:Brief description and preliminary lessons on livelihood impacts from case studies in Asia, Latin America and Africa

Ce rapport est basé sur une série de 15 études de cas, menés de septembre à novembre 2008 à l’initiative de la FAO et de PISCES Energy Research Programme Consortium financé par DFID.

Les études de cas se sont attaché à comprendre l’impact des petits projets bioénergie sur le niveau et la qualité de vie locale dans différents contextes de zones rurales de pays en développement. Elles ont analysé les impacts durables du point de vue humain, financier, social, et environnemental.

Ces études ont été conduites par Practical Action Consulting pour le compte de PISCES et de la FAO. Elles ont impliqué de nombreux experts internationaux des secteurs de l’énergie et du développement, membres de l’IEA, de l’UNEP, de ENERGIA, du DFID et de la FAO, comme aussi des responsables de politique sectorielle et des instituts de recherche. Elles ont été menées dans douze pays répartis dans six régions d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie, à savoir : le Mali, le Sénégal, la Tanzanie, le Kenya, l’Éthiopie, l’Inde, le Sri Lanka, le Brésil, le Guatemala, le Pérou, la Thaïlande, le Vietnam.

Les projets bioénergies étudiés concernent : i) les usages directs des ressources de la biomasse, ii) la valorisation des résidus de l’agriculture, de la foret et de l’industrie, et iii) les biocarburants. Les usages énergétiques vont de la cuisson des aliments à l’électricité en passant par la force motrice, le transport, etc.

Un chapitre est consacré à la comparaison des différents projets à partir d’une grille étendue de critères caractéristiques des marchés, des acteurs, des risques et revenus, des impacts…

En conclusion, le rapport expose les onze leçons retirées de l’étude.

Évaluer et anticiper les impacts du changement climatique sur les systèmes énergétiques

Ce document d’HELIO International présente une méthode d’évaluation des impacts du changement climatique sur les systèmes énergétiques, catalogue les impacts prévisibles sur les principaux systèmes et détaille les mesures d’adaptation possibles.

Il présente également les analyses faites dans dix pays de l’Afrique subsaharienne en utilisant cette méthodologie.

Pays étudiés : Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Kenya, Mali, Nigeria, Ouganda, République Démocratique du Congo, Sénégal et Tanzanie.

« Climatiser les systèmes énergétiques »

Laura E.WILLIAMSON/Hélène CONNOR/Mithra MOEZZI – HELIO International, 80 pages, décembre 2009

Sénégal : le budget 2010 du ministère de l’Energie est en hausse de 63,9 % par rapport à 2009

Le projet de budget du ministère de l’Energie a été voté le 30 novembre 2009 par l’Assemblée nationale : il sera de 43,9 milliards de francs CFA, soit une hausse de 63,9 % sur le budget alloué en 2009. Cette forte hausse s’explique, en partie, par des investissements tels que l’électrification rurale dont l’objectif fixé est d’atteindre la barre des 50 % à l’horizon 2012, l’élargissement de l’accès à l’éclairage public, la promotion des énergies renouvelables, l’approvisionnement du pays en combustibles, entre autres.

Les parlementaires sont tour à tour revenus sur la nécessité de poursuivre les efforts d’électrification rurale. Dans sa réponse, Samuel Sarr, ministre de l’Energie, dira qu’en moins de 10 dix ans, le gouvernement de l’alternance a permis la progression du taux d’électrification rurale jusqu’à 22,5 %.

Après avoir regretté l’insuffisance des sommes alloués à l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (Aser), aggravée par les ponctions ou l’indisponibilité des fonds votés comme facteur limitatif des ambitions dans le cadre de ce programme d’électrification rurale, Samuel Sarr a indiqué que, pour atteindre son objectif de porter à 50 % le taux d’électrification rurale à l’horizon 2012, 10 contrats de concession d’électrification rurale seront bientôt mis en œuvre sur l’ensemble du territoire national.

En outre, Samuel Sarr a indiqué que le Sénégal compte faire la promotion du solaire et de toutes les énergies renouvelables. Dans ce sens, il a annoncé qu’il a demandé à son collègue des finances de défiscaliser les équipements solaires pour inciter les Sénégalais à aller vers ces énergies renouvelables afin de réduire la facture énergétique du pays.


Source : un article publié le 30 novembre 2009 sur le site Walf Fadjri.

René Massé