Humanitarian Energy Conference 2022

La Conférence sur l’énergie humanitaire (CEH) aura lieu le 16 mai 2022 à Kigali, au Rwanda, en parallèle de l’ouverture du Forum SEforAll. L’événement est prévu pour se dérouler en présentiel avec la possibilité de participer à certaines sessions à distance.

A cette occasion la GPA prévoit de lancer un rapport sur l’état de l’énergie humanitaire, sur la manière d’élever les niveaux d’ambition pour s’assurer que les réfugiés et les personnes déplacées ne sont pas les laissés pour compte de la transition énergétique propre.

Inscriptions en ligne sur le site de GPA.

2022 SEforALL Forum

17-19 Mai, à Kigali ou en visio

SEforALL organise son forum 2022 pour faire le point sur les progrès, présenter les succès et identifier des solutions pour réaliser des gains plus rapides et plus larges vers une énergie durable pour tous. Pour relever les défis et conduire l’action vers la réalisation de l’ODD7 et une transition mondiale vers une énergie propre.

Il est possible de le suivre à distance en s’inscrivant gratuitement en ligne.

Nombreuses sessions variées, en particulier les 17 et 18 mai. Programme complet à découvrir sur le site de SEforall.

Les femmes du Rwanda rendent l’énergie solaire accessible aux populations rurales

Au Rwanda, la participation active des femmes dans le secteur énergétique répond de plus en plus aux besoins en électricité de nombreuses communautés vivant hors réseau. Nyirahabimana Alphonsine fait partie de ces entrepreneurs qui ont su tirer profit de l’ensoleillement du pays pour fournir des services de chargement téléphonique aux communautés rurales. Il y a quatre ans, Nyirahabimana Alphonsine et son mari luttaient pour atteindre un revenu viable, dépendant exclusivement de leur activité (…)

Au Rwanda, la participation active des femmes dans le secteur énergétique répond de plus en plus aux besoins en électricité de nombreuses communautés vivant hors réseau. Nyirahabimana Alphonsine fait partie de ces entrepreneurs qui ont su tirer profit de l’ensoleillement du pays pour fournir des services de chargement téléphonique aux communautés rurales.

Il y a quatre ans, Nyirahabimana Alphonsine et son mari luttaient pour atteindre un revenu viable, dépendant exclusivement de leur activité agricole. Mais après s’être rendu compte que beaucoup de personnes dans sa région peinaient à recharger leurs téléphones portables, elle a décidé d’agir en commençant une entreprise de chargement téléphonique en 2011.

À 33 ans, mariée et mère de 3 enfants, Alphonsine n’avait aucune connaissance antérieure dans le secteur et un capital initial de 50.000 Frw (72$). Mais à peine un an plus tard son entreprise s’est mise à grandir, lui permettant d’acheter un panneau solaire qui a stimulé sa productivité, augmenté ses heures de travail et ses revenus.

Cependant, son manque de connaissances en technologie, développement des affaires et utilisation productive de l’énergie réduisaient considérablement la rentabilité de son entreprise.

Repérant son enthousiasme et son potentiel, GVEP l’a recruté dans le programme CARE 2 (Capital Access for Renewable Energy Enterprises) en juin 2014, afin de l’aider à augmenter sa productivité et ainsi répondre à la demande croissante de sa communauté.

« GVEP lui a donné le coup de pouce nécessaire en lui fournissant une formation en développement des affaires et développement du marché, tout en identifiant les besoins de son entreprise. » – Victor Hakuzwumuremyi, Coordinateur BDS chez GVEP

Son entreprise rend désormais service aux nombreux villages avoisinants, permettant aux populations de se déplacer moins loin pour charger leurs téléphones. Passer à l’énergie solaire fut tellement rentable qu’elle a pu également ouvrir un salon de coiffure et une cantine.

« Mon entreprise a fait preuve d’améliorations considérables au cours de la dernière année. Mon revenu mensuel est passé de 120.000 (174$) à 150.000 Frw (217$), et j’ai même pu ouvrir une nouvelle station de chargement. » – Nyirahabimana Alphonsine

Suite au soutien de GVEP, la réussite de l’entreprise d’Alphonsine a été reconnue lors de la cérémonie de la Journée Internationale des Femmes Rurales le 25 Octobre à Gisagara, province du sud, où le Ministre du Commerce rwandais lui a décerné un prix pour sa contribution à l’éradication de la pauvreté.

GVEP soutient présentement 83 femmes entrepreneurs rwandaises qui utilisent des technologies solaires pour accroître la productivité de leurs entreprises. Certaines d’entre elles utilisaient des batteries de voiture pour charger les téléphones, mais sont passées à l’énergie solaire suite à l’intervention de GVEP. Ces solutions alternatives ont changé la vie de beaucoup de femmes entrepreneurs, qui génèrent désormais un revenu suffisant pour répondre aux besoins de leurs familles, tout en rendant service à la communauté.

La pénurie en électricité est élevée au Rwanda, en particulier dans les zones rurales où plus de 80% de la population vit et seulement 5% a accès à l’électricité. Ceci fait aussi stagner la croissance des petites et microentreprises qui représentent 99,5% des entreprises du secteur privé, résultant en une faible rentabilité, une pauvreté rurale importante, des inégalités rurales/urbaines béantes et un potentiel économique non réalisé, surtout pour les femmes.

La capacité entrepreneuriale des rwandais s’avère efficace pour lutter contre la pauvreté énergétique tandis que de nombreuses petites et microentreprises énergétiques voient le jour à travers le pays. Alphonsine est un exemple parmi 30 entrepreneurs que GVEP soutient dans la région de Gisagara, parmi un total de 270 entreprises d’énergie solaire et 15 entrepreneurs en pico hydro au niveau national.

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Contact : laura.nolan@gvepinternational.org

AZURI et GVEP obtiennent une subvention USAID d’1 Million d’US$ pour apporter du solaire pré-payé au Rwanda

Azuri Technologies a reçu un prix d’1 million de dollars grâce au programme Innovation et Développement (DIV) de l’Agence Américaine Internationale de Développement (USAID) pour soutenir la mise en place d’énergie solaire prépayée au Rwanda. Le projet sera conduit en partenariat avec GVEP et vise à la fois à déployer les systèmes solaires domestiques au Rwanda et à agir comme un modèle de développement des systèmes d’éclairage solaire prépayés dans d’autres pays ayant un accès limité à l’électricité.

Azuri Technologies a reçu un prix d’1 million de dollars grâce au programme Innovation et Développement (DIV) de l’Agence Américaine Internationale de Développement (USAID) pour soutenir la mise en place d’énergie solaire prépayée (pay-as-you-go) au Rwanda. Le projet sera conduit en partenariat avec GVEP et vise à la fois à déployer les systèmes solaires domestiques au Rwanda et à agir comme un modèle de développement des systèmes d’éclairage solaire prépayés dans d’autres pays ayant un accès limité à l’électricité.

Azuri est le principal fournisseur de solaire pré-payé en Afrique subsaharienne grâce à sa technologie Indigo. Les utilisateurs sont en mesure d’éviter les coûts initiaux en général élevés des systèmes solaires et au contraire les payent en petits versements hebdomadaires. Les clients peuvent recharger leur téléphone mobile et avoir 8 heures d’éclairage par jour pour 1,50 US Dollars en moyenne par semaine.

La subvention DIV financera la création d’un canal de distribution et la fourniture de 10.000 systèmes solaires pré-payés Indigo au Rwanda, où 83% de la population n’est actuellement pas connectée au réseau électrique. On s’attend à ce que ce chiffre augmente grâce à l’auto-financement du système dans les années à venir.

La disponibilité des solutions d’éclairage hors réseau, tels que les systèmes solaires PV est limitée dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne et les coûts initiaux sont hors de portée de nombreux ménages pauvres. L’approche « pré-payée », connue avec les téléphones mobiles, permet aux utilisateurs d’adopter une nouvelle énergie propre à un prix abordable. Le projet permettra à la fois la croissance au sein du marché rwandais et vise à fournir un modèle qui peut être reproduit dans d’autres zones géographiques similaires.

Simon Bransfield-Garth, le PDG d’Azuri a déclaré : « C’est un projet important pour Azuri, en collaboration avec GVEP, de déployer le solaire pré-payé dans un pays avec peu d’historique vis-à-vis de l’énergie solaire. Le succès du projet fournira des indications importantes pour aider le solaire pré-payé à être largement déployé en Afrique subsaharienne. »

GVEP a une grande expérience au Rwanda. Au cours des 18 prochains mois, GVEP travaillera avec Azuri et un distributeur local sur le modèle d’affaires développé dans ce pays. GVEP effectuera également des recherches approfondies pour évaluer les avantages et les impacts sociaux et économiques d’Indigo. Les facteurs économiques des différents canaux de distribution et des segments de clientèle seront examinés afin de monter le dossier pour le financement privé de projets à grande échelle de solutions solaires hors réseau pré-payées.

« Nous allons former des petits détaillants et des agents régionaux sur les techniques de vente et de compétences générales en affaires, et conseiller le distributeur dans le pays sur sa stratégie marketing et sa mise en œuvre, » explique David Disch, Directeur Pays de GVEP pour le Rwanda.

Contrairement à des pays comme le Kenya et l’Afrique du Sud, caractérisé par une infrastructure nationale bien établie, y compris les services bancaires mobiles, la prise de conscience généralisée vis à vis de l’énergie solaire, les canaux de distribution bien financés, et les revenus par habitant un peu plus élevés, le Rwanda représente un marché plus difficile pour ce modèle d’affaires, et donc l’effet de démonstration réalisé par le financement DIV sera d’autant plus puissant.

L’objectif à long terme du projet est de vendre un million d’unités Indigo sur 5 ans, au profit de 5 millions de personnes au Rwanda et ailleurs, avec pour effet la réduction des coûts énergétiques des ménages de 50% et plus, une plus grande facilité de recharge de téléphone et ceci à moindre coût, l’amélioration de la santé et la sécurité, l’augmentation des heures productives dans une journée pour les devoirs, les tâches domestiques et les activités génératrices de revenus.

Laure Ego, GVEP

GVEP stimule les PME du secteur de l’énergie au Rwanda

Un accord récent entre l’Autorité rwandaise de l’Assainissement, Eau et Energie (EWSA pour son acronyme anglais) et la Banque Mondiale, apportera des fonds pour plusieurs projets hydroélectriques et pour le programme de subventions de l’éclairage hors-réseau au Rwanda.

EWSA (L’Autorité rwandaise de l’Assainissement, Eau et Energie) et la Banque Mondiale, ont signé un accord dans le cadre duprogramme de soutien aux PMEs du secteur énergétique (ESME), qui apportera des fonds pour plusieurs projets hydroélectriques et pour le programme de subventions de l’éclairage hors-réseau. GVEP travaille au Rwanda depuis plus d’un an à la préparation d’un portefeuille de projets à financer.

EWSA fournira des subventions partielles pour les projets hydroélectriques, qui lèveront des capitaux supplémentaires auprès d’investisseurs à fort impact et des banques locales. GVEP aidera les promoteurs de projets à obtenir le financement nécessaire. Les subventions de l’éclairage hors réseau aideront les entreprises offrant des produits approuvés par Lighting Africa à couvrir leurs coûts de commercialisation et de distribution.

GVEP a récemment organisé un atelier de formation au Rwanda sur le financement de l’énergie pour les institutions financières. L’objectif était de favoriser l’accès au crédit pour les développeurs de projets et les entreprises d’éclairage hors réseau. Mené en collaboration avec EWSA, l’atelier ciblait les institutions financières basées au Rwanda intéressées par la création ou le développement de leurs activités de prêt dans le secteur de l’énergie.

« « Le gouvernement du Rwanda veut réorganiser le secteur de l’énergie, y compris la production d’électricité », explique David Dish, Conseiller GVEP des Marchés Durables. « L’investissement privé est à la hausse. Mais les prêts par les banques locales ont jusqu’ici demandé des niveaux élevés de garanties et les taux d’intérêt sont élevés. Durant la formation, nous avons examiné les bases de financement de projets et l’évaluation des risques des projets énergétiques. Si les banques sont mieux préparées et comprennent le fonctionnement économique des ces entreprises énergétiques, il sera plus facile pour les entrepreneurs de ce secteur d’accéder au capital au niveau local. » »

Les participants ont été impliqués dans des exercices théoriques et pratiques dans le cadre de la formation et ont eu la chance de visiter un site hydraulique à Musarara et une boutique solaire. GVEP a élaboré un manuel de référence détaillé qui a été utilisé durant l’atelier.

À ce jour, GVEP a soutenu 2 sites hydroélectriques qui sont en quête de financement. L’un d’eux est l’entreprise Amahoro Energy, qui vise à accroître la capacité de production d’électricité au Rwanda par la construction d’une centrale hydroélectrique au fil de l’eau de 3MW raccordée au réseau. GVEP joue un rôle de conseiller technique et financier auprès d’Amahoro Energy à travers nos bureaux à Kigali et Nairobi.

Le projet appuiera également les distributeurs de produits d’éclairage hors réseau bon marché. La Fédération du Secteur Privé (FSP) et GVEP donneront des conseils sur les plans de marketing et d’affaires ainsi que sur l’expansion des réseaux de distribution ruraux. EWSA apportera un soutien au financement des subventions à des entreprises sélectionnées pour mettre en œuvre les activités de marketing et accroître les ventes de produits. GVEP a déjà soumis une demande de subvention de l’éclairage pour approbation et une autre demande suivra très prochainement.

Le Rwanda a un secteur énergétique moderne relativement faible et fragile et la consommation d’électricité par habitant est encore inférieure à ses voisins d’Afrique de l’Est. Mais le pays a lancé un programme ambitieux visant à accroître l’accès aux services énergétiques modernes. Après avoir fait face à d’immenses défis avec un investissement très limité pendant de nombreuses années, le secteur de l’énergie au Rwanda connaît un renouveau.

Le Fonds d’affectation spécial ESME est financé par la Russie et administré par la Banque Mondiale. Il vise à favoriser l’esprit d’entreprenariat local du secteur privé et de l’investissement dans la fourniture de services énergétiques dans les régions les plus reculées, non desservies ou mal desservies en Afrique sub-saharienne. Son objectif également est d’augmenter l’accès aux services énergétiques modernes, fiables, durables et abordables. GVEP reçoit un financement de ce Fonds d’affectation spécial pour apporter une assistance technique aux PME du secteur énergétique et aux organismes gouvernementaux.

Plus d’informations sur la demande de subvention.

Laure Ego, GVEP

Evaluation du potentiel du marché pico-hydraulique au Rwanda

Dans le cadre de son programme ESME (Petites et Moyennes Entreprises Energétiques), GVEP a mené une étude portant sur le marché pico and micro-hydraulique au Rwanda.

Cette étude évalue le potentiel commercial du marché rwandais des centrales hydrauliques hors réseau et générant jusqu’à 50 kW.

Elle a été menée conjointement avec Entec AG et la Suisse qui ont plus de vingt ans d’expérience en développement de technologies pico et micro-hydrauliques dans les pays en développement.

Voici les principales conclusions de cette évaluation :

  • Au Rwanda, il existe un marché potentiel pour les centrales hydrauliques hors réseau et à petite échelle. Il est important de soutenir le développement de ce marché par le biais d’interventions de bailleurs de fonds spécifiques.
  • C’est un marché naissant. Bien que les chargés de développement soient très motivés et qu’ils fassent de leur mieux dans un environnement difficile, il leur manque les compétences de base en ingénierie hydraulique. L’expertise technique limitée des chargés de développement et des fabricants constitue l’un des principaux obstacles à un développement plus rapide de ce secteur.
  • Au Rwanda, il y a une forte demande en services électriques de la part des bureaux, écoles, centres médicaux, entreprises locales et communautés rurales. Le gouvernement s’est engagé dans un ambitieux programme d’extension du réseau électrique. Toutefois, de nombreuses régions isolées demeureront sans accès à l’électricité pour les 15 à 20 prochaines années. Ces régions sont très demandeuses de solutions alternatives d’électrification.
  • Ces dernières années, près de 30 centrales pico-hydrauliques privées ont vu le jour. Il y a une forte volonté, aussi bien du côté des bénéficiaires, à payer pour accéder à des services électriques que du côté des chargés de développement, à concevoir des systèmes adéquats afin de lever des fonds sans accabler le budget des familles moyennes, en proposant des coûts mensuels allant de 2,50 à 5 US$ par foyer (environ 1,90 à 3,80 €).
  • Jusqu’ici, les chargés de développement ont principalement investi leurs fonds propres dans leur activité. Malgré leur état d’esprit entrepreneurial et pionnier, les évaluations financières et commerciales de ces entreprises sont faites sur la base d’estimations approximatives. Afin d’évaluer avec précision la viabilité financière d’un site et obtenir un financement par le biais de prêts, il est nécessaire que les chargés de développement comprennent les principes sur lesquels repose l’exploitation commerciale, de tenir leurs livres de compte à jour et de développer des propositions commerciales rentables.
  • L’accès restreint à un financement tiers est un obstacle de plus au développement du secteur. Bien que les chargés de développement aient trouvé des moyens créatifs pour lever des fonds, il est important de souligner que la croissance de leurs activités pâtit d’un manque de financement.

(…) Lire la suite de l’article et télécharger le rapport sur le marché pico et micro-hydraulique au Rwanda.

Laure Ego, GVEP

Rwanda : le gouvernement se lance dans une importante campagne de production de biogaz

Dans le but d’améliorer la gestion des déchets et la protection de l’environnement, le ministère des Infrastructures rwandais promeut un programme de production de biogaz dans toutes les écoles et les prisons du pays.

L’annonce a été faite le 26 juin 2010 par le ministre d’État chargé de l’Énergie et de l’eau lors de sa tournée dans trois écoles secondaires du district de Bugesera, où la production de biogaz projet est engagée : Rilima SS, Apebu et Nyamata High School.

Le projet est financé par le ministère « Infrastructure and World Vision » pour diminuer les frais des écoles en carburant et bois de chauffage. Il a coûté environ 84 millions de francs rwandais (soit environ 111 000 euros).

Le ministre a ajouté qu’après la mise en œuvre réussie du projet dans certaines prisons et écoles, il est devenu impératif qu’il soit mis en œuvre à l’échelle nationale pour avoir un impact plus large.

« Bien que le biogaz soit un projet très coûteux à mettre en place, nous pouvons travailler avec divers partenaires pour en faire une réalité dans tous les établissements. Le gouvernement fait aussi la promotion du biogaz dans les ménages à travers le Projet « National Domestic Biogas », qui a déjà eu des résultats positifs ».

Le directeur « assurance qualité » chez World Vision a déclaré que le projet, qui sera achevé d’ici septembre, a pour objectif de réduire l’utilisation de bois de chauffage de 50%.


Source : The New Times (en anglais).

Xavier Dufail

Rwanda : don de 4,5 millions de dollars pour la maîtrise de l’énergie

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 15 octobre 2009 le projet d’appui aux énergies renouvelables au Rwanda.

Le Projet pour la maîtrise de l’énergie vise à améliorer le cadre stratégique et institutionnel des sous-secteurs des énergies renouvelables et du rendement énergétique, et à accroître la participation du secteur privé dans la filière des énergies renouvelables. La réalisation de cet objectif passe par le renforcement des capacités du ministère de l’Infrastructure (MININFRA) et du secteur privé local pour concevoir, exécuter et superviser des projets d’énergie renouvelable en s’appuyant sur les technologies et les ressources en énergie renouvelable pouvant être exploitées au Rwanda.

Contact médias :

Francois Gouahinga

(202) 473-0696

fgouahinga@worldbank.org


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Rwanda : crédit de 70 millions de dollars pour l’accès à des services d’électricité

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 15 octobre 2009 un crédit de 70 millions de dollars pour l’amélioration de l’accès à l’électricité et la promotion de l’approche sectorielle.

Le Projet pour l’amélioration de l’accès à l’électricité et la promotion de l’approche sectorielle vise à accroître l’accès à des services d’électricité fiables et économiques pour les ménages et institutions publiques prioritaires.

Contact médias :

Francois Gouahinga

(202) 473-0696

fgouahinga@worldbank.org


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Rwanda : un village électrifié par STEG International

Le président directeur général de la la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG), et M. Othmen Ben Arfa et le directeur général de STEG International M. Rabah Jerad, ont inauguré officiellement, le 13 Aout 2009, l’électrification de Nygatare, un village rwandais de 4 000 logements électrifiés par STEG International, situé à 160 km au nord-est de la capitale Kigali.

Ce projet pilote d’électrification rurale comporte la réalisation de 50 km de réseau de transport moyenne tension, 45 km de réseau de distribution basse tension et 45 postes de transformation monophasés.

Ce projet, dont le montant global s’élèverait à 8 millions de dollars US, a été cofinancé par la Banque mondiale, le Crédit hollandais et des Fonds propres.

Il est prévu aussi un volet d’accompagnement, de formation et d’assistance, au profit des ingénieurs et des techniciens d’ELECTROGAZ, la société d’électricité du Rwanda.

En janvier 2008, STEG et ELECTROGAZ ont signé une convention générale de coopération et d’assistance technique. Elle a été suivie par la signature, le 16 juin 2008 à Kigali, du contrat final pour la réalisation de ce projet. Ce projet a mobilisé 23 cadres tunisiens (3 ingénieurs, 3 cadres financiers et 17 techniciens supérieurs). Le chantier a démarré le 1er juillet 2008 et durera 14 mois, selon Africain Manager.

STEG International a déjà réalisé des projets en Afrique francophone (Mauritanie, Tchad, Djibouti, Madagascar, Iles Comores, Sénégal et Burkina Faso), anglophone (Ghana) et dans le monde arabe (Algérie, Arabie Saoudite, et Koweït).


Source : un article diffusé le 15 août 2009 sur le site Info Tunisie.

René Massé