Étude de cas : projet d’électrification de l’hinterland de Kinshasa par voie solaire photovoltaïque
KIPOY S.MUSALU Willy
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Étude de cas : projet d’électrification de l’hinterland de Kinshasa par voie solaire photovoltaïque
KIPOY S.MUSALU Willy
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Projets pilotes d’ERD dans les centres de démonstration des énergies nouvelles et renouvelables (CEDENR)
Étude de cas : Kikimi et Manenga
KOSSIANDEY MABO Paulin
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Ce colloque, qui se déroulera du 17 au 19 novembre 2008, aura pour thème : « Énergies nouvelles et renouvelables au service de la croissance durable : Changement climatique et crise alimentaire ; Responsabilité du Bassin du Congo ; Rôle et perspectives »
Attention : la date de tenue de ce colloque a été reportée au 17 – 19 novembre 2008
Le Bassin du Congo est une région constituée de l’ensemble des pays partageant l’espace couvert par la forêt équatoriale, soit 67% de l’ensemble des forêts africaines.
La République Démocratique du Congo (R.D.C.) à elle seule, regorge 47% des forêts du Bassin. Située au cœur de l’Afrique, elle s’étend sur une superficie de 2 345 095 km² et partage ses frontières avec 9 pays.
En dépit des potentialités importantes que renferme la RDC, de nombreuses lacunes et faiblesses freinent le développement du secteur de l’énergie. Les quelques barrages d’hydroélectricité érigés ça et là sont mal exploités. 6% seulement des populations pauvres ont accès à l’énergie nécessaire en milieu urbain et moins de 1% en milieu rural. Le contraste vient par ailleurs du fait que l’énergie la plus utilisée (le carburant) n’est pas disponible, du fait de l’absence de circuits de distribution et d’infrastructures adéquates de stockage, de transport des produits pétroliers ainsi que de manque d’appui aux véritables microprojets communautaires de développement énergétique.
Ainsi, le défi à relever dans la région est-il de concrétiser le rêve de coopération panafricaine en laissant circuler plus librement les informations sur « les énergies nouvelles et renouvelables » ainsi que sur « le changement climatique et la crise alimentaire ».
L’organisation d’une réunion internationale s’inscrit dans ce contexte qui consiste à créer une discussion des carrefours des acteurs et des experts.
Pour plus d’information :
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La République Démocratique du Congo a fait le choix de promouvoir la petite hydroélectricité pour électrifier les zones rurales, de façon durable.
L’exploitation de l’énergie hydraulique remonte à bien longtemps. Mais, c’est aux environs du 18ème siècle qu’elle a pris de plus en plus d’importance avec l’exploitation de l’écoulement naturel de l’eau pour la production de l’électricité.
Bien que de grandes dimensions, lourdes et construites avec des matériaux locaux, les premières roues hydrauliques étaient néanmoins fiables et fournissaient l’énergie nécessaire pour le fonctionnement des moulins, des scieries, de petites centrales hydroélectriques, etc.., en transformant l’énergie de l’eau en énergie mécanique (travail mécanique).
Aujourd’hui, avec l’évolution technologique, la roue hydraulique constitue, à côté de la turbine, une composante essentielle d’une pico ou micro centrale hydroélectrique pour une électrification rurale décentralisée.
En République démocratique du Congo (RDC), nous dénombrons plusieurs pico ou micro installations hydrauliques utilisant la roue hydraulique pour produire un travail mécanique. Toutes ces installations appartiennent à des privés. Pour la plupart, ces roues actionnent des huileries, des scieries, des pompes aspirantes pour l’eau d’alimentation ou d’irrigation.
Une dizaine seulement produisent de l’électricité. Ces dernières ont connu à leurs débuts des dysfonctionnements d’exploitation (mauvaise régulation du débit, instabilité de la tension produite, mauvaise conception des ouvrages, etc..). : un travail de conformité technologique a été réalisé par la Commission nationale de l’énergie (CNE), qui est l’Organe de conseil et d’études du Gouvernement Congolais en matières énergétiques, a alors entrepris un travail de mise en conformité technologique de ces équipements. Ces efforts de réhabilitation et de développement des principaux composants des aménagements ont permis une amélioration de la disponibilité des équipements et ouvrages, une diminution des pertes de production, une amélioration de la sécurité de la fourniture et des installations ainsi qu’une réduction des coûts de maintenance.
Actuellement, l’électricité produite par ces centrales concourre au bien – être des populations concernées.
Constituant une préoccupation majeure du Gouvernement de la RDC, la sécurisation de l’approvisionnement en énergie électrique à long terme a conduit donc au choix du développement de la petite hydroélectricité (pico, micro ou mini) au regard du nombre important des sites propices.
C’est dans ce cadre que s’inscrit la publication par la CNE d’une étude sur les possibilités d’électrification des territoires de la RDC par mini ou micro centrales hydroélectriques. Cette étude a été publiée en octobre 2005. Un des objectifs visés est la mise en valeur de l’énorme potentiel hydroélectrique national ; l’étude cible 345 sites susceptibles d’être aménagés avec de petites centrales hydroélectriques.
La CNE a mis en application cette étude avec la conception et la conduite du projet d’électrification du centre de Kamonia par micro centrale hydroélectrique. La technologie utilisée est celle d’une roue hydraulique actionnant une génératrice. Le coût d’investissement de la MCH, y compris les réseaux de distribution, atteint près de 200.000 US $.
D’une puissance installée de 150 kW et d’un productible de 2 295 MWh, l’installation comprend :
De construction métallique et du type en dessous, cette roue a 3,5 m de diamètre et développe une puissance de 277 CV. Accouplée à un volant, la roue actionne une génératrice synchrone de 150 kVA par l’intermédiaire d’un multiplicateur de vitesse, constitué des poulies à gorges et courroies.
Cette MCH alimente près de 150 ménages, 3 centres médicaux, 4 écoles, quelques PME et ateliers ainsi que l’éclairage public selon une certaine répartition des charges.
Comme quoi, la technologie de la roue hydraulique peut encore servir de nos jours pour améliorer les conditions de vie de nos populations, surtout celles vivant en zones rurales. Toutefois, des considérations techniques doivent être prises en compte et bien respectées pour un fonctionnement optimal et durable.
Le nouveau gouvernement de la République démocratique du Congo du Premier ministre Antoine Gizenga a été investi le samedi 24 février 2007.
Ce nouveau gouvernement comprend 60 membres, avec :
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