L’efficacité énergétique dans la construction au Liban

Evaluation rétrospective d’un projet d’efficacité énergétique dans la construction réalisée avec le concours financier du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) au Liban.

« L’efficacité énergétique dans la construction au Liban »

Note de synthèse Ex-Post de la Division Evaluation et capitalisation de l’AFD, n°01

6 pages publiées par l’Agence française du Développement

à Paris, en janvier 2007

Le projet

Ce projet a été mis en œuvre par l’Association libanaise pour le Maitrise de l’Energie et pour l’Environnement (ALMEE) avec la maitrise d’ouvrage déléguée de l’ADEME et les cofinancements du FFEM et de l’ADEME. Il s’est déroulé sur cinq années, du début 2000 à la fin 2004.

Ce projet avait deux ambitions :

  • Adapter et transférer de nouvelles technologies économes en énergie grace à des opérations immobilières « témoins », financées et gérées par des opérateurs privés. L’innovation portait sur la conception thermique des bâtiments et l’introduction d’équipements efficaces sur le plan de l’énergie (chauffe-eaux solaires, lampes basse consommation…) ;
  • Mesurer les résultats (coûts / efficacité) et diffuser les acquis au plan national.

Les enseignements

L’évaluation a été réalisée en avril 2006. Les enseignements sont détaillés dans la note et portent principalement sur :

  • L’importance de la tarification de l’énergie et de la structure des tarifs ; ils conditionnent la rentabilité des améliorations énergétiques ;
  • La normalisation et la règlementation : elles conditionnent la qualité, mais aussi la durabilité des innovations ;
  • La nécessité d’une ingénierie financière spécifique ;
  • Le besoin de mener des études d’incitation financière à partir des résultats des projets témoins.

Pour en savoir plus

Voir la note d’évaluation publiée sur cette page du site de l’AFD, ou la télécharger ci-dessous.

Contacts :
M. Philippe Bosse (pour le projet) : bossep@afd.fr

M. Alain Ries (pour l’évaluation) : riesa@afd.fr

René Massé

Bulletin de la GTZ sur l’efficacité énergétique

GTZ Energy News n°6 focus on Energy Efficiency. Publiée en août 2007. 4 pages en anglais

Du point de vue technique comme du point de vue politique, l’efficacité énergétique demeure la variable la plus négligée de l’équation énergie durable. Il est d’autant plus difficile de comprendre pourquoi que chacun s’accorde sur le potentiel énorme des économies d’énergie, tant en termes d’économie financière qu’environnementale. Alors pourquoi cela ne se traduit-il pas par des actions immédiates, concrètes ? Peut être parce que organiser uen action collective d’économie de l’énergie exige de trouver la bonne combinaison entre des solutions techniques, économiques, légales et sociales. Cette Lettre de la GTZ propose huit articles de présentation de projets et des liens vers plus de détails, concernant un éventail de solutions pratiques, expérimentées dans différents secteurs et pays.

Cette Lettre propose huit études de cas :

  • L’utilisation inefficace de l’énergie, un challenge pour l’industrie textile au Pakistan ;
  • Le programme chilien d’efficacité énergétique le prouve ; c’est payant !
  • Réseau d’échanges européen pour les innovations dans le chauffage et la climatisation ;
  • Ukraine : nouveau projet d’efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment ;
  • Achèvement du premier projet de rénovation de bâtiments dans le nord de la Chine ;
  • Inde : la GTZ apporte un soutien à la réalisation de l’Energy Conservation Act 2001 ;
  • L’efficacité énergétique et les énergies renouvelables sont cruciales pour le Bangladesh ;
  • Renforcer la coopération Euro-Med sur l’efficacité énergétique.

Voici différents liens pour :

René Massé

République Centrafricaine : fiches de projets d’énergie électrique

Présentation d’une trentaine de projets d’électrification valorisant les énergies renouvelables, identifiés sur tout le territoire national.

« Fiches des projets d’énergie électrique »

Publié par le Ministère des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique de la république Centrafricaine

Draft Siemens RCA

Edité en août 2006

73 pages.

Le taux d’accès à l’électricité de la République Centrafricaine (RCA) est estimé à 10% seulement en milieu urbain et presque nul en milieu rural. Pourtant, la RCA dispose de ressources énergétiques exploitables, en particulier en combustibles ligneux, en hydraulique et en solaire.

Une nouvelle politique a été décidée par le Gouvernement ; elle est définie dans l’Ordonnance du 1er janvier 2005 portant Code de l’électricité de la RCA. Deux agences ont été créées,

  • l’Agence autonome de régulation du secteur de l’électricité (ARSEC), rendue indispensable par la libéralisation du secteur, et
  • l’Agence autonome d’électrification rurale en Centrafrique (ACER), chargée de mettre en œuvre le programme d’électrification rurale.

Pour faciliter l’identification de projets finançables par des bailleurs de fonds internationaux, le Ministère en charge de l’énergie a édité ce document qui propose une trentaine de fiches projets détaillés, susceptibles d’être financés et mis en œuvre rapidement.

Chaque fiche expose :

  • des renseignements généraux concernant la localisation, la population, les activités économiques…
  • la situation d’approvisionnement des localités identifiées ;
  • les objectifs du projet et les résultats attendus, ainsi que les travaux déjà réalisés ;
  • les résultats d’une étude de la demande en électricité ;
  • les résultats des études techniques réalisées par des bureaux d’études spécialisés et les caractéristiques des installations, ainsi
  • qu’une évaluation des coûts d’investissement.

On y trouve une compilation de 29 fiches de projets d’électrification réparties en :

- > neuf (9) fiches de projets hydroélectriques en zone urbaine ;

- > huit (8) fiches de projets hydroélectriques en zone rurale ;

- > sept (7) fiches de projets solaires en zone rurale ;

- > deux (2) fiches biomasse en zone rurale ;

- > trois (3) fiches hydroélectriques transfrontaliers.

Rigobert Gbazi

Partenariat public-privé pour l’électrification rurale : études de cas au Guatemala, en Ouganda et en Argentine

Rapport des travaux d’un atelier organisé par le ministère de l’Énergie du Burkina Faso, en mars 2003, à Ouagadougou. Auteur : M. Wolfgang Mostert.

19 pages.

Un premier chapitre analyse les effets de la politique de privatisation sur l’électrification rurale. Il analyse en particulier :

  • Le partenariat public-privé (PPP) pour l’électrification rurale ;
  • Le dilemme politique posé par la fixation des tarifs de l’électricité en zone rurale ;
  • Le rôle de la régulation pour garantir des concessions viables au plan commercial ;
  • La fixation d’objectifs de raccordement dans les contrats de concession comme instrument pour favoriser l’électrification rurale ;
  • Les fonds d’électrification rurale en tant qu’instruments pour favoriser l’électrification rurale.

Les trois chapitres suivants sont consacrés à des études de cas :

-1. Le Guatemala : le modèle PPP de luxe ;

    • Situation antérieure à la privatisation et à la restructuration,
    • La réforme introduite par la loi sur l’électricité de 1996,
    • Les modalités de la privatisation de la distribution en zone rurale,
    • Les leçons apprises : absence de concurrence pour les subventions, une faible optimisation des subventions, l’approche subventions croisées urbain-rurale, l’absence de co-financement privé dans l’électrification rurale, et l’applicabilité de l’approche guatémaltèque à d’autres pays.

-2. L’Ouganda

    • L’élimination de l’UEB, une entreprise mal gérée ; la situation avant la privatisation, et la nouvelle structure pour la privatisation ;
    • Le programme d’électrification rurale : le Fonds d’électrification rurale et la stratégie d’électrification rurale, la question de la politique tarifaire, et les questions relatives à la politique de subvention ;
    • Le projet de production indépendante d’électricité de la centrale hydroélectrique de 250 MW de Bujagali.

-3. Argentine

  • Les Investissements Privés dans l’Electrification hors Réseau.

René Massé, Wolfgang Mostert

La GTZ publie une lettre d’information sur l’énergie en Afrique

GTZ Energy News n°5 d’avril 2007 présente huit articles dédiés à des projets énergie en Afrique.

Après une décade de relatif désintérêt, l’énergie est redevenue une priorité de l’agenda politique en Afrique. La fourniture d’énergie à un prix compétitif est un prérequis au développement économique et à l’intégration de ces économies africaines dans l’économie mondiale. Le développement local durale et la réduction de la pauvreté ne se feront pas sans l’approvisionnement des populations en services énergétiques, qu’il s’agisse de chaleur pour la cuisson des aliments ou d’électricité pour l’éclairage et la promotion d’activités génératrices de revenus.

L’Afrique est richement pourvue en ressources énergétiques, renouvelables et fossiles. Cette dernière édition de GTZ Energy News illustre quelques exemples de valorisation de ces ressources pour le développement social et économique. Ces réussites ont bénéficié de la combinaison d’une volonté politique, de capacités locales de programmation et de mise en oeuvre, d’innovations et d’un esprit d’entreprise.

René Massé

Séminaire de validation des nouvelles orientations stratégiques de la société Energie Centrafricaine (ENERCA), dans le contexte de la libéralisation du secteur

Le séminaire s’est tenu les 10 et 11 avril 2007, à l’Hôtel Oubangui à Bangui (République Centrafricaine). Il visait à définir et valider les nouvelles orientations stratégiques de la société ENERCA dans le contexte de la libéralisation du secteur de l’énergie en RCA.

L’activité de Enerca se concentrera sur la production et le transport de l’énergie électrique et une ouverture vers le secteur privé est envisagée à l’issue de ces travaux.

Organisé par le ministère des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique, le séminaire a regroupé les experts du ministère de l’Energie, de l’Enerca, des Agences, les représentants des différents ministères techniques interessés, les Organisations internationales et les Organisations non Gouvernementales. Ouvert par le Ministre des Mines, de l’Energie et de l’Hydraulique, son Excellence le Lt col. Sylvain Ndoutingaï, les travaux du séminaire se sont poursuivit en commission.

Deux options ont été soumises à la réflexion des séminaristes :

  • Le maintien de l’Enerca sur l’ensemble des segments, à savoir la production, le transport et la distribution électrique. A cette option correspondait deux variantes :
    • Enerca, actionnaire majoritaire et opérateur privé minoritaire ;
    • Enerca, actionnaire minoritaire et opérateur privé majoritaire.
  • Le positionnement de l’Enerca sur une partie des segments, à savoir la production et le transport. A cette option correspondait aussi deux variantes :
    • Enerca, exploitant seule le système ;
    • Enerca ouvre une part aux privés.

A l’issue des débats en commission et en séance plénière, les participants ont validé l’option 2 qui consiste au positionnement de l’Enerca sur les fonctions de production et de transport. Quant au choix de la variante, les participants ont porté leur préférence à la variante 2, ouverture partielle à des privés, sous réserve de résutats probants d’une étude de faisabilité.

Les séminaristes ont aussi traité le cas de l’usine de Boali 3. L’atelier a souhaité que l’opérateur privé qui aura équipé le bBarrage se positionne également sur les segments distribution et commercialisation.

Rigobert Gbazi

Sites hydroélectriques en République Centrafricaine

Présentation des sites hydroélectriques exploitables en République centrafricaine.

Publication du Ministère de l’énergie de RCA

Auteur : M. Rigobert Gbazi

90 pages.

Octobre 2006.

Ce document est composé de trois parties. Il présente les données caractéristiques connues sur les sites hydroélectriques identifiés en République centrafricaine (RCA).

Après un bref rappel des étapes d’étude d’un site hydro dans la première partie, la seconde répertorie les sites hydro en RCA en differents niveaux : les sites aménagés, les sites ayant l’objet d’étude de faisabilité, de préfaisabilité, ou seulement d’identification. La dernière partie du document analyse la répartition de chacun de ces sites repertoriés par préfecture, par niveau d’identification etc.

Rigobert Gbazi

Table Ronde des Bailleurs de Fonds sur le Financement du secteur de l’électricité en Centrafrique

Cette table ronde s’est tenue à Bangui, dans la salle de conférence de la Résidence Hôtelière Jean Michel, du 21 au 23 mars 2007.

Avant de s’engager, les bailleurs de fonds ont précisé les conditions à remplir pour créer un environnement institutionnel approprié au développement de l’électrification en RCA.

Cette table ronde a été organisée par le Gouvernement centrafricain, avec la collaboration de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC). Y ont participés la Banque Africaine de Développement (BAD), la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), l’Union européenne (UE), l’Agence française de Développement (AfD), le NEPAD-IPPF, le Pool énergétique de l’Afrique Centrale (PEAC), la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), les Banques primaires de la place, des Représentants de certaines sociétés basées en République Centrafricaine ainsi que des organisations non gouvernementales.

Lors de cette table ronde, la partie centrafricaine a présenté un tableau synoptique des programmes et projets du secteur de l’électricité qui s’articule de la manière suivante :

  • les Programmes d’urgence ;
  • les Programmes de développement ;
  • les Projets de mini centrale hydroélectrique ;
  • les Projets d’appui institutionnel à la planification du secteur électrique pour un coût global d’environ 193 milliards de francs CFA.

Les représentants des bailleurs de fonds ont examiné ces programmes et projets et ont confirmé leur intention d’approfondir le dialogue avec le Gouvernement afin de conclure les procédures nécessaires pour l’ensemble de ces programmes et projets. Ils ont formulé les conditionnalités suivantes :

  • Que le Gouvernement parachève la réforme du secteur par les textes d’application du Code de l’Electricité ;
  • Que la Société Nationale d’Electricité (ENERCA), opérateur historique du secteur, clarifie l’évolution de son statut au regard des dispositions du code de l’électricité la concernant et définisse son plan de restructuration et d’assainissement financier ;
  • Que le Gouvernement traduise sa politique et sa stratégie de développement des infrastructures énergétiques dans le cadre de la réduction de la pauvreté dans un plan directeur du secteur d’électricité ;
  • Que le Gouvernement adopte de concert avec les Gouvernements des pays voisins d’Afrique Centrale (Cameroun, République du Congo, Tchad), les aménagements hydroélectriques à développer en RCA dans le cadre des projets d’intégration régionale en Afrique Centrale.

Rigobert Gbazi

Situation énergétique de la République Centrafricaine

Cet article est extrait d’une page du site internet centrafricain du PNUD consacré à l’énergie. « Le contexte centrafricain est caractérisé par la faible capacité de mutation du mode de consommation énergétique. Plus de quarante ans après l’indépendance, 87 % de l’énergie consommée proviennent de la biomasse, 10% d’hydrocarbures et 3% de l’électricité. Un tel mode de consommation n’est pas de nature à favoriser la dynamique de développement dans un pays où la pauvreté touche plus de 70 % de la population, où (…)

Cet article est extrait d’une page du site internet centrafricain du PNUD consacré à l’énergie.

« Le contexte centrafricain est caractérisé par la faible capacité de mutation du mode de consommation énergétique. Plus de quarante ans après l’indépendance, 87 % de l’énergie consommée proviennent de la biomasse, 10% d’hydrocarbures et 3% de l’électricité.

Un tel mode de consommation n’est pas de nature à favoriser la dynamique de développement dans un pays où la pauvreté touche plus de 70 % de la population, où le niveau d’extrême pauvreté atteint presque la moitié de la population. Il traduit la précarité du mode de vie, marquée par la dégradation en cascades des conditions de vie, surtout en milieu rural. Le revenu moyen de la population a baissé de près de 20 %, et l’espérance de vie à la naissance de 49 ans en 1988 à 43 ans en 2003.

Face à cette situation, le pays s’est engagé à élaborer un document de stratégie de réduction de la pauvreté, avec un accent particulier sur la promotion du monde rural. Pour ce faire, la promotion de l’électrification rurale est considérée comme un moyen catalytique pour créer une dynamique durable de développement local. »


Pour en savoir plus :

> voir la page du site internet centrafricain du PNUD consacré à l’énergie ;

> télécharger ci-dessous un document exposant le cadre de politique énergétique centrafricaine ;

> télécharger ci-dessous le code de l’électricité centrafricain.

Gret, Jérome Levet