Rapport Bioénergies et développement durable dans les pays membres de l’UEMOA (résumé pour les décideurs)

L’objectif de ce rapport était d’évaluer le potentiel en bioénergie dans le secteur agricole et d’identifier les contraintes des pays membres de l’UEMOA, tout en prenant en compte le besoin de sécurité alimentaire dans la région.

Les 8 pays de l’UEMOA – Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo – possèdent aujourd’hui des ressources abondantes en bioénergie, qui peuvent être renforcées par des politiques appropriées afin d’augmenter la production agricole et l’accès aux denrées alimentaires, aux carburants et aux fibres.

S’engager dans des stratégies visant à améliorer la productivité de l’agriculture et des ressources forestières, protéger les ressources en eau, et produire de la bioénergie seront autant d’actions qui leur permettront de renforcer leur capacité d’adaptation aux changements climatiques.

Le rapport complet en anglais est disponible ici.

« Rapport Bioénergies et développement durable dans les pays membres de l’UEMOA », résumé pour les décideurs

UEMOA, 22 pages, octobre 2008

Mali : le gaz butane en substitution du bois énergie

Une étude du ministère malien des Mines, de l’Energie et de l’Eau révèle que le stock disponible de bois renouvelable dans le bassin d’approvisionnement en bois énergie de la ville de Bamako est estimé à 118 millions de tonnes, alors que le capital forestier en terme de surface végétale est seulement de 10,3 millions d’hectares.

Ce document estime qu’on pourrait prélever jusqu’à 4,7 millions de tonnes de bois par an, sans porter préjudice au capital forestier.

Selon les experts de l’Agence malienne de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (AMADER), une tonne de gaz consommée permet d’éviter le déboisement de 4,5 hectares de savane boisée. Pour éviter la déforestation de la savane boisée du bassin d’approvisionnement en bois énergie de Bamako, il faudrait alors commercialiser environ 117.000 tonnes de gaz butane par an.

Depuis 1990, l’Etat malien paie une subvention de soutien au gaz butane : de 50 FCFA sur chaque kilogramme de gaz vendu en 1990, la subvention est passée à 175 FCFA en 1995, puis à 580FCFA en 2001.

L’Etat fait chaque année des prévisions budgétaires pour mobiliser des ressources pour financer cette subvention du gaz ; mais cette enveloppe demeure insuffisante face à l’augmentation croissante de la consommation. Cette année, le crédit budgétaire est déjà épuisé.


Source : un article diffusé le 4 décembre 2008 sur le site de Afrique en ligne.

René Massé

Présentation du Mali

Projets et programmes d’ERD menés et en cours

COULIBALY Sidi Mohamed & MAIGA Amadou Hamady

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Mali : la BID va dépenser 3,2 milliards de FCFA pour électrifier 7 villes

La Banque Islamique de Développement (BID) va financer, pour un montant de 3,2 milliards de FCFA (4,8 millions d’euros), l’électrification de 7 villes du Mali, dans les domaines de l’éclairage public, de l’extension des réseaux, et du renforcement des capacités de production d’électricité.

Le lancement officiel de ce projet d’électrification a eu lieu le 28 novembre 2008 à Douentza. Ce projet d’éclairage public, d’extension de réseaux et de renforcement des capacités de production d’électricité concerne les villes de Djenné, Bandiagara, Kati, Niono, Yanfolila, Goundam et Douentza.

Ce projet d’électrification, qui va durer 4 mois, porte sur la réalisation de 95 kilomètres de réseaux électriques et sur l’installation de 1 735 lampadaires, repartis entre Kati (20 km et 360 lampadaires), Yanfolila (15 km et 275 lampadaires), Niono (19 km et 350 lampadaires), Bandiagara (15 km et 270 lampadaires), Djénné (13 km et 240 lampadaires), Douentza (13 km et 240 lampadaires) et Goundam (13 km et 260 lampadaires).

En sus de ces réalisations, trois groupes thermiques diesel de 400 kW chacun seront achetés et installés pour renforcer les moyens de production énergétique dans les villes de Niono, Douentza et Bandiagara.


Source : un article de l’Essor du 2 décembre 2008.

René Massé, Xavier Dufail

Bassin du Niger : construction de trois barrages hydroélectriques

L’Autorité du Bassin du Niger a entrepris le construction de trois barrages hydroélectriques à Fomi en Guinée, à Taoussa au Mali, et à Kandadji au Niger.

L’Autorité du Bassin du Niger, dont le siège se trouve à Niamey, comprend neufs États membres qui sont le Niger, le Cameroun, le Mali, la Côte D’ivoire, le Bénin, le Tchad, le Nigeria, le Burkina Faso, et la Guinée où l’organisation est née en novembre 1981.

Une réunion du comité technique des experts de l’Autorité du Bassin du Niger s’est tenue à Conakry (Guinée) les 3, 4 et 5 novembre 2008. Elle préparait la 27 ème session ordinaire du conseil des ministres de l’Autorité du Bassin du Niger organisée les 6 et 7 novembre 2008.

Les représentants des neufs États membres ont réfléchi à une meilleure gouvernance de l’eau au sein du bassin, pour permettre l’amélioration du niveau de vie des 210 millions d’habitants riverains du fleuve Niger.

S’agissant du premier plan quinquennal du programme d’investissement du bassin, il est projeté la construction de trois barrages hydroélectriques intégrateurs, à savoir ceux de Fomi en Guinée, de Taoussa au Mali, et de Kandadji au Niger dont les travaux de construction ont été lancés en août 2008. Les études de faisabilités du barrage de Taoussa sont terminées, tandis que celles de Fomi sont en voie d’achèvement, d’après le conseiller du ministre guinéen de l’énergie et de l’hydraulique Sékou Sangaré. Il est également prévu la réhabilitation de trois barrages, dont deux au Nigeria et au Cameroun.

La prochaine session du conseil des ministres de l’ABN est prévue en 2009 au Bénin.

René Massé

Bénin : séminaire de formation pour les porteurs de projets africains (MDP et Marché de la compensation volontaire)

ERM et le PNUE organisent un séminaire de formation à Cotonou, Bénin, du 17 au 19 novembre 2008, afin d’aider les porteurs de projets africains.

Séminaire CASCADe à Cotonou (Bénin) – du 17 au 19 novembre 2008. Cette formation entre dans le cadre d’un appel à projets Carbone MDP et Marché de la compensation volontaire.

Un appel à projet est lancé pour les porteurs de projets au Bénin voulant participer au Séminaire de Renforcement de Capacités CASCADe.

Types de projets éligibles

Le séminaire est ouvert à tous les porteurs de projets dans les domaines de l’agroforesterie, du reboisement, de la déforestation évitée, et de la bioénergie (cogénérations et énergie renouvelables liées à l’agriculture et à la reforestation).

Le Séminaire

Du 17 au 19 novembre 2008, le séminaire est constitué de trois jours de formation au MDP (Mécanisme de Développement Propre du protocole de Kyoto) et au Marché de la compensation volontaire du carbone. Ensuite, deux journées seront consacrées à des consultations face à face destinées à apporter un appui technique aux porteurs de projets.

Financement du Séminaire

Le séminaire est financé par le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE).

Inscription

En raison d’un nombre de places limité, l’inscription se fait sur dossier, en envoyant une Note d’Information de Projet ou un document introductif de projet auprès de :

Jeremy Houssin : Jeremy.Houssin@erm.com
ou Thi-Tam Vu : Thi-Tam.Vu@erm.com

Les objectifs du Projet CASCADe

L’objectif principal de CASCADe est de développer l’expertise africaine en réalisant des projets MDP concrets dans les secteurs de l’agriculture, de la sylviculture et de la bioénergie. CASCADe apportera un support institutionnel, des formations spécifiques et des connaissances aux niveaux régional et international. Dans chacun des sept pays ciblés (Bénin, Cameroun, RDC, Gabon, Madagascar, Mali, Sénégal), le programme développera des projets pilotes dans différents domaines appropriés, notamment les plantations à objectif commercial, le reboisement communautaire, et les biocarburants, afin de créer de nouvelles opportunités pour la participation du continent africain au MDP et au marché des « compensations volontaires ». De plus, le projet facilitera la constitution d’un réseau d’experts pour l’assistance technique, et la création de liens commerciaux..

Le Projet CASCADe au Sénégal et au Bénin

Pour le Sénégal et le Bénin le projet CASCADe du PNUE est géré par ERM France. Le chef de l’équipe Énergie et Changement Climatique d’ERM France, Robert Vergnes, est ainsi suppléé par son équipe en France, au Sénégal et au Benin afin de mener à bien ce projet. Pendant les 16 prochains mois, ERM France et le PNUE seront en relation avec les gouvernements locaux, les ONGs ainsi que les industries pour mettre en place des modules de formations, organiser des ateliers et fournir un appui technique pour aider les acteurs locaux à développer des PDD (MDP et Projets Volontaires dans les domaines de l’Agriculture, Foresterie, et autres Affectations des Terres, de l’Energie et de la Bioénergie).

Pour plus d’informations :

- PNUE Énergie (en anglais)

- PNUE Risoe (en anglais)

- CD4CDM (PNUE Risoe) (en anglais)

Jacques Monvois, Gret, Xavier Dufail

Mali : inauguration de la première centrale solaire

La première centrale solaire du Mali a été inaugurée le 7 octobre 2008 à Kimparana (à 450 km au sud de Bamako).

La centrale solaire de Kimparana est composée de 2 242 m2 de panneaux photovoltaïques, représentant une puissance installée de 72 kWc. Elle a coûté 528 millions de Fcfa.

Réalisée dans le cadre d’un partenariat public -privé – communauté locale, son financement a été partagé entre la coopération néerlandaise, qui a décaissé 328 millions de Fcfa à travers le Programme PSOM, la société néerlandaise NUON, l’AMADER et l’opérateur privé Yéelen Kura (pour 8%).

L’installation permet d’alimenter un réseau électrique qui dessert 500 clients pendant 10 heures par jour. Sa gestion a été confiée à une société de droit malien « Yéelen Kura ».

Le projet entend améliorer les conditions de travail et de vie des populations dans les domaines de la santé, de l’éducation et de l’agriculture, à travers la fourniture d’une source d’énergie alternative.

Il vise aussi la création d’emplois et de revenus par le développement de nouvelles activités économiques et sociales et le développement du potentiel énergétique malien avec la diminution de la facture énergétique, dans cette zone agricole et industrielle du pays.

Pour plus d’informations : l’Essor & L’Indépendant sur MaliWeb.


source : African Manager.

Dianguina Bathily, René Massé

L’Omvs promet l’autosuffisance énergétique du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal dans les cinq prochaines années

Les besoins énergétiques du Mali, de la Mauritanie et du Sénégal sont globalement couverts à 40 %, par la production du barrage hydroélectrique de Manantali, a indiqué jeudi le Haut commissaire de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (Omvs).

Mohamed Salem Ould Merzoug a indiqué que les trois pays ‘reçoivent de l’ouvrage de l’Omvs, situé en territoire malien, respectivement 50, 45 et 30 % de leur énergie’.

L’organisation a été particulièrement présente aux côtés de Dakar, Nouakchott et Bamako, au plus fort de la crise énergétique en 2006, le plus gros effort ayant alors été déployé en faveur du Sénégal, avec l’accord des autres pays membres.

M. Merzoug s’est montré plus optimiste encore, en annonçant qu’à l’horizon 2013, les Etats membres de l’Omvs devraient se libérer de la tyrannie de l’énergie fossile, grâce aux ouvrages à buts multiples, dont certains viendront renforcer Manantali. Il s’agit des barrages dits de seconde génération (Felou et Gouina), dont le financement est bouclé et la construction à achever à l’échéance 2012.

Des ouvrages à usages multiples sont également prévus sur les sites de Balassa, Boureya et Koukoutamba (Guinée) et Gourbassi (Mali). Dans un délai maximum de 10 ans, projette l’Omvs, la demande supplémentaire dans les quatre pays (la Guinée a rejoint les trois premiers depuis 2006) devrait atteindre 1 200 Mw.

L’incertitude qui marque l’évolution des cours du brut et la vétusté des infrastructures de production fonctionnant au fuel, rendent urgent de recourir à des sources alternatives, d’où l’importance de l’énergie hydroélectrique. Celle-ci a l’avantage d’être bon marché et plus accessible pour les Etats de l’Omvs, dont seule la Mauritanie peut se considérer comme productrice de pétrole en l’état actuel des découvertes.

Arrivé à la tête de l’Omvs en 2002, Mohamed Salem Ould Merzoug a entamé depuis 2006, un nouveau mandat de quatre ans.


Source : un article publié par Rewni sur son site

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé

Mali : La Banque mondiale accorde plus de 35 millions de dollars US pour la poursuite du Projet énergie domestique et accès aux services de base en milieu rural

La Banque mondiale a décidé d’accorder un financement additionnel d’un montant total de 35 millions de dollars des Etats-Unis, soit 15,050 milliards de F CFA, pour permettre à l’Agence de poursuivre ses activités sur une plus grande échelle, pendant la période 2009-2012. L’information a filtré de la 11e session ordinaire du Conseil d’Administration de l’Agence qui s’est déroulée le 7 août 2008 à Bamako.

La nouvelle phase du Projet énergie domestique et accès aux services de base en milieu rural (PEDASB)

Ce projet permettra de démocratiser davantage l’énergie en milieu rural. D’ici juin 2012, ce financement permettra :
- L’accès à lélectricité de 28 890 nouveaux abonnés ruraux ;
- La diffusion de 500 000 foyers améliorés ;
- La mise en gestion villageoise de 500 000 hectares de forêts ;

- La diffusion de 180 000 lampes basse consommation.

AMADER : Un bilan positif

Au cours de cette 11ème session ordinaire du CA de l’Agence, M. Touré a souligné que les recommandations issues de la dernière session avaient été mises en œuvre :
- Au plan administratif, l’Agence est en train de recruter un Directeur Administratif et Financier.

- Au plan opérationnel, elle a poursuivi ses activités et a enregistré des résultats fort appréciables tant au niveau de l’énergie domestique que de l’électrification rurale.

  • Au niveau de l’énergie domestique :

- Il a été mis sous gestion villageoise près de 675.000 hectares de formations forestières ;
- Plus de 250 marchés ruraux de bois énergie ont été mis en place et rendus fonctionnels dans le cadre de la collaboration avec la Direction
Nationale de la Conservation de la Nature ;
- La plupart des grandes villes du pays disposent désormais de leur Schéma Directeur d’Approvisionnement en bois énergie (SDA) ou en disposeront avant la fin de cette année 2008 ;

- Plus de 476 000 foyers améliorés et 43 700 réchauds à

- gaz ont été diffusé au 30 juin 2008 dans les différentes localités du
pays ;

- Pendant le premier semestre 2008, ce sont 7 600 réchauds à pétrole qui ont été importés et mis sur le marché ;

  • Au niveau de l’électrification rurale :

- Au 30 juin 2008, plus de 28 390 abonnés ont eu accès à l’électricité dans plus de 170 localités à travers tout le pays. En juin 2009, à l’achèvement des projets en cours couvrant une cinquantaine de localités, plus de 40 700 abonnés auront accès à l’électricité ;
- 43 000 lampes basse consommation ont été diffusées, dont 13 000 au cours du premier semestre 2008.


Source : un article de M. Abdoul Karim KONE diffusé sur le site de l’Indépendant le 7 août 2008 sous le titre « Énergie domestique et accès aux services de base en milieu rural : La Banque Mondiale accorde plus de 15 milliards de F CFA à l’AMADER ».

René Massé

Mali : l’aménagement du barrage de Taoussa à Gao mobilise les bailleurs

Le financement du Projet d’aménagement du barrage de Taoussa est à l’étude. Le Mali compte sur ses partenaires financiers, et en particulier sur le Fonds Saoudien, la BID, l’OPEP et la Banque Mondiale, pour financer les 97 milliards de F CFA requis.

Ce projet permettrait l’aménagement de 139 000 hectares de terre, la construction de routes, et, sur le plan énergétique, la production de 25 Mgw d’énergie électrique pour alimenter la région de Gao. A long terme, il produira 118 Gwh/an d’énergie hydroélectrique, soit 87% des 135 Gwh de la demande totale d’énergie dans la zone du projet. Il ferait de la région de Gao un pôle de développement du Mali.

Les bailleurs de fonds potentiels étudient la faisabilité du projet. Le coût du projet est estimé à 216 millions d’Euros aux conditions économiques de 2007. Actuellement, les principaux bailleurs intéressés sont :

  • La BID, qui envisage de contribuer à hauteur de 50 milliards de dollars ;
  • L’OPEP, 8 milliards de dollars ;
  • La BADEA, 10 milliards de dollars ;
  • La BOAD, 8 milliards de dollars ;
  • La BIDC, 7,5 milliards de dollars ;
  • La Banque Mondiale, 25 milliards de dollars ;
  • Le Fonds Abou Dabhi, 20 milliards de dollars ;
  • Après la visite des représentants du Fonds Koweitien, ce dernier pourrait apporter 21, 5 millions de dollars ;
  • Une délégation saoudienne a visité les régions de Tombouctou et Gao du 14 au 23 juillet 2008. Au terme de la visite, les représentants saoudiens et l’Autorité pour l’aménagement de Taoussa
    ont élaboré et signé une aide-mémoire qui prévoit que le Fonds Saoudien pourrait s’engager à hauteur de 13,5 millions de dollars.

L’ouvrage permettra, à court terme, de rétablir l’autosuffisance alimentaire de la Boucle du Niger à travers la relance et l’extension de la production agricole grâce à une plus grande maîtrise du niveau de crue du fleuve et des conditions d’inondation. Il assurera la continuité
du transport entre Tombouctou et Gao par une jonction fluviale Tombouctou-Taoussa associé à la future route Taoussa – Gao.

Le programme de développement pour les six premières années du projet inclut la construction du barrage et de ses ouvrages annexes (écluse, centrale électrique de 25 MW et lignes électriques), d’une route d’accès au site de Taoussa ainsi que d’une première tranche de 3 500 ha de périmètres irrigués.

Les ouvrages annexes du barrage sont, entre autres, une digue en enrochement, une route d’accès au site du barrage, une centrale hydroélectrique de 25 MW de puissance installée, une ligne électrique aérienne haute tension de 90 KV et de 120 km.


Source : d’après un article de M. Abdoul Karim Kone publié le 25 Juillet 2008 dans L’indépendant à Bamako et diffusé dans la « Revue de presse Accès à l’énergie- Réduction de la pauvreté » de la CEDEAO – UEMOA du 28 juillet au 1er août 2008.

René Massé