Études de cas sur la politique et la législation de la bioénergie : options pour la durabilité

Cette étude (en anglais) examine la législation, les politiques et les institutions relatives à la bioénergie dans les pays suivants : Argentine, Brésil, Estonie, Mexique, Tanzanie, Thaïlande, et Philippines. Le but de cet examen en profondeur est d’identifier les outils juridiques qui peuvent contribuer de manière significative au développement durable de la production de bioénergie sur les plans économique, social et environnemental.

« Case studies on bioenergy policy and law : options for sustainability »

FAO

393 pages

mars 2010

(document en anglais)

Sommaire

PRÉFACE

1. Introduction

2. Méthodologie et synthèse des études de cas

PARTIE I

Instruments juridiques internationaux relatifs à la bioénergie

PARTIE II

Études de cas par pays

a. Argentine

b. Brésil

C. Estonie

d. Mexique

e. Les Philippines

f. Tanzanie

g. Thaïlande

PARTIE III

Analyse comparative des études de cas

Xavier Dufail

Étude comparative sur les politiques d’électrification rurale dans les économies émergentes

Ce document d’information (Information Paper) en anglais est la première étude de l’AIE se concentrant exclusivement sur les politiques d’électrification rurale dans les grandes économies émergentes.

« Comparative study on rural electrification policies in emerging economies »

Agence Internationale de l’Énergie / Alexandra niez

118 pages

mars 2010

(document en anglais)

L’objectif de cette étude est de fournir les clés de la réussite des politiques d’électrification rurale. Ses conclusions et recommandations sont fondées sur une analyse des programmes d’électrification rurale du Brésil, de la Chine, de l’Inde et de l’Afrique du Sud.

Le Brésil, la Chine, l’Inde et l’Afrique du Sud ont chacun travaillé à améliorer l’accès aux services d’électricité. Bien que de nombreux défis à relever par ces pays sont similaires, les moyens d’y répondre varient dans leur application et leur efficacité.

Sur la base d’une analyse de ces quatre profils de pays, cette étude a déterminé les conditions préalables à la réussite des politiques d’électrification rurale.

Le site de l’Agence Internationale de l’Énergie : www.iea.org

Xavier Dufail

Small-Scale Bioenergy Initiatives:Brief description and preliminary lessons on livelihood impacts from case studies in Asia, Latin America and Africa

Ce rapport est basé sur une série de 15 études de cas, menés de septembre à novembre 2008 à l’initiative de la FAO et de PISCES Energy Research Programme Consortium financé par DFID.

Les études de cas se sont attaché à comprendre l’impact des petits projets bioénergie sur le niveau et la qualité de vie locale dans différents contextes de zones rurales de pays en développement. Elles ont analysé les impacts durables du point de vue humain, financier, social, et environnemental.

Ces études ont été conduites par Practical Action Consulting pour le compte de PISCES et de la FAO. Elles ont impliqué de nombreux experts internationaux des secteurs de l’énergie et du développement, membres de l’IEA, de l’UNEP, de ENERGIA, du DFID et de la FAO, comme aussi des responsables de politique sectorielle et des instituts de recherche. Elles ont été menées dans douze pays répartis dans six régions d’Amérique latine, d’Afrique et d’Asie, à savoir : le Mali, le Sénégal, la Tanzanie, le Kenya, l’Éthiopie, l’Inde, le Sri Lanka, le Brésil, le Guatemala, le Pérou, la Thaïlande, le Vietnam.

Les projets bioénergies étudiés concernent : i) les usages directs des ressources de la biomasse, ii) la valorisation des résidus de l’agriculture, de la foret et de l’industrie, et iii) les biocarburants. Les usages énergétiques vont de la cuisson des aliments à l’électricité en passant par la force motrice, le transport, etc.

Un chapitre est consacré à la comparaison des différents projets à partir d’une grille étendue de critères caractéristiques des marchés, des acteurs, des risques et revenus, des impacts…

En conclusion, le rapport expose les onze leçons retirées de l’étude.

Overview of Slum Electrification (Global vs. African Experience)

L’objectif de cette présentation est d’analyser la problématique de l’accès à l’électricité dans les bidonvilles des pays en développement, en comparant différentes approches et enjeux en Afrique et dans d’autres régions.

L’auteur analyse successivement les raisons qui militent en faveur d’une intervention pour les plus pauvres, les technologies expérimentées au Maroc, Philippines, Inde, Brésil, Colombie, Afrique du Sud… qu’il s’agisse de types de compteurs, de prépaiment, de câbles coaxial… ou encore de pratique pour améliorer la sécurité.

Elle étudie ensuite les grandes différences entre les approches constatées en Afrique et dans d’autres pays en développement. Elle s’attarde sur les avantages du prépaiement, davantage développé en Afrique qu’ailleurs, en prenant le cas du Mozambique comme illustration.

En conclusion, elle propose les éléments clés pour réussir un projet d’électrification d’un bidonville.

« Overview of Slum Electrification (Global vs. African Experience) »

Connie Smyser, from UN Habitat, Presented at « Promoting Energy Access for the Urban Poor in Africa : Approaches and Challenges in Slum Electrification », Nairobi, Kenya, October 26-27, 2009

Le Mozambique et le Brésil signent un accord de 6 milliards de dollars sur les biocarburants

Le Mo­zam­bique vient de si­gner deux ac­cords avec le Bré­sil, por­tant sur la pro­duc­tion de bio­car­bu­rants, pour un in­ves­tis­se­ment total de six mil­liards de dol­lars.

Le pré­sident de la confé­dé­ra­tion des en­tre­prises bré­si­lienne des bio­car­bu­rants, dé­nom­mée Ar­ran­jo Pro­du­ti­vo Local do Al­cool (APLA), M. An­to­nio Godoy a dé­cla­ré que cer­tains des bio­car­bu­rants pro­duits à par­tir de la canne à sucre se­raient ex­por­tés vers le Bré­sil, pour ré­duire la dé­pen­dance vis-à-vis des car­bu­rants à base de pé­trole.

Près de 256 mil­lions de dol­lars ont été déjà in­ves­tis dans le sec­teur des bio­car­bu­rants au Mo­zam­bique sur une su­per­fi­cie de 83.000 hec­tares.


Source : un article publié le 3 décembre 2009 sur le site Afrique Avenir.

René Massé

Algérie : projet de centrale 150 mégawatts solaire au Nord du Sahara

Le Ministre algérien de l’Energie, M. Chakib Khelil, a annoncé le 27 septembre 2009 à Oran, le projet de construire en 2010 une centrale solaire de production d’électricité dans le Sahara (extrême-sud), d’une capacité de 150 mégawatts (MW).

L’Algérie veut préparer l’après-hydrocarbures en développant les énergies renouvelables et notamment le solaire, mais aussi le nucléaire, en coopération notamment avec la France, les États-Unis, l’Allemagne, la Russie, la Chine et le Brésil.

Ce projet de centrale solaire rejoint les conclusions d’une étude allemande (Desertec) qui envisageait d’utiliser le soleil du Sahara pour alimenter l’Europe en énergie électrique

Le coût de ce projet, le premier du genre en Algérie, n’a pas été dévoilé. La centrale doit démarrer en 2010 et devrait pouvoir à terme permettre l’exportation de l’électricité vers l’Europe.

Rappelons que l’Algérie a lancé en novembre 2007 la construction d’une centrale hybride utilisant le soleil et le gaz naturel pour produire 180 MW d’énergie électrique dans la zone gazière de Hassi R’mel (Sahara), dans le cadre d’un accord de coopération signé au début de 2008 entre l’Agence algérienne pour les énergies renouvelables (New Energy Algeria ou NEAL) et le Centre Helmholtz de recherche aérospatiale allemand (DLR). Ce projet est le premier à l’échelle mondiale combinant turbines à gaz et énergie solaire. L’énergie solaire est destinée à terme à se substituer au gaz, avait alors précisé -il précisé M. Chakib Khelil.


Sources : des articles publiés le 29 septembre 2009 sur les sites de Romandie News, Ecolopop info et Le Figaro.

René Massé

Brésil : électrification rurale décentralisée

Cet article présente les résultats d’une étude de cas au Brésil, issue d’une étude plus large réalisée sur trois pays. Il montre que quelques différences dans les Plans d’affaires et dans l’environnement institutionnel peuvent entrainer la réussite ou l’échec de programmes d’électrification rurale. Elles conditionnent aussi la contribution de l’électrification au développement local.

« From Acai to Access : Distributed Electrification in Rural Brazil »

Hisham Zerriffi – Stanford University, publié par International Journal of Energy Sector, Vol. 2 no. 1, 27 pages, 2008.

Guide technique pour une utilisation énergétique des huiles végétales

Un ouvrage du CIRAD, à la fois descriptif et technique sur les plantes oléagineuses amazoniennes disponibles pour la production de biodiesel.

Au Brésil, l’usage de l’éthanol comme carburant s’est généralisé au point qu’il a supplanté l’essence. En revanche, l’usage du biodiésel, à base d’huiles végétales telles le ricin, le jatropha, le coton ou encore le palmier à huile demeure encore timide. Les institutions de recherche brésiliennes en ont fait un axe fort d’investigation car la filière est prometteuse. Mais les données sont dispersées. Fort de son expérience et de son implantation dans le pays, le Cirad a eu l’idée de réaliser un ouvrage regroupant la plupart des travaux et informations sur le sujet. C’est ainsi que le Guide technique pour une utilisation énergétique des huiles végétales a vu le jour. « Il y a de gros besoins d’électrification rurale, explique Patrick Rousset, coordinateur. Ce livre apporte des réponses aux professionnels, aux étudiants, et aux chercheurs. »

Construit en trois parties, il présente dans la première, des fiches descriptives très exhaustives des oléagineuses brésiliennes. On y trouve notamment des explications sur le cycle de la culture, les ravageurs, la récolte, la transformation… La deuxième partie, très technique, réalisée par Gilles Vaitilingom, concerne l’extraction, le conditionnement et l’adaptation de ces huiles végétales aux différents moteurs ou brûleurs. Dans une troisième partie, Abigail Fallot et Philippe Girard proposent une méthodologie pour une première évaluation économique ponctuelle d’huile-carburant.

Édité en français, anglais, portugais (à venir) et espagnol, l’ouvrage a été financé par l’Agence française de l’environnement (Ademe) et le ministère des Affaires étrangères et européennes (Maee). Il a bénéficié de la contribution du service forestier brésilien (Sfb), de l’institution publique et autonome en charge de la recherche-développement dans le domaine de l’agriculture en Équateur (Iniap) et l’Université nationale agraire de la selva au Pérou (Unas).

« Guide technique pour une utilisation énergétique des huiles végétales »

Coordonné par Patrick Rousset, Ed. Servicio florestal brasiliero – Cirad, 288 pages, Novembre 2008

Brésil : inauguration de la centrale hydroélectrique de Sao Salvador

GDF Suez, à travers sa filiale Tractebel Energia, a inauguré le 5 février 2009 une nouvelle centrale hydroélectrique à Sao Salvador.

La nouvelle centrale hydroélectrique de São Salvador, d’une puissance installée de 241 MW, produira suffisamment d’énergie pour approvisionner une ville d’un million d’habitants.

La centrale représente un investissement total d’environ 307 millions d’Euros, dont 37 millions assignés à des programmes sociaux et environnementaux ayant pour objectif de préserver la faune et la flore et d’aménager de nouvelles habitations pour la population. Les travaux de la centrale ayant été entamés il y a 32 mois, São Salvador sera en mesure de respecter ses engagements vis-à-vis du régulateur brésilien de l’électricité et de fournir ainsi de l’électricité avec un an d’avance, explique l’entreprise.

Dans le cadre d’enchères réalisées au Brésil en 2006, GDF Suez avait déjà vendu la production moyenne annuelle garantie de la centrale, soit un total de 148,5 MW. Ces contrats d’achat d’électricité sur 30 ans représentent une valeur globale de 2 Milliards d’Euros.


Source : Challenges.fr

Xavier Dufail

Burkina Faso : atelier de réflexion au 2iE sur les opportunités de collaboration Amérique Latine- Afrique dans le domaine des bio-énergies

Le lundi 1er décembre 2008 ont commencé les travaux de l’atelier de réflexion sur les opportunités de collaboration Sud- Sud (Amérique Latine- Afrique) dans le domaine des bio-énergies, sous l’autorité de M. Amara ESSY, président de la Fondation du 2iE.

M. Amara ESSY avait à ses côtés les Ambassadeurs des États-Unis d’Amérique et du Brésil, le représentant de l’Union européenne et le Directeur général du 2iE.

Cet atelier organisé par l’Institut International de l’Engénierie de l’Eau et de l’Environ,nement – le 2iE-, le projet BEPINET et soutenu par l’Union Européenne regroupe des participants venus du Brésil, de l’Equateur, de France et du Burkina Faso. Durant 5 jours ils échangeront leurs expériences dans le domaine des bio-énergies.

René Massé