Avec la mise sur pied de cette ferme, qui compte produire 60 GW d’électricité, la société Omnicane va encaisser 500 000 euros annuellement avec la vente de crédit-carbone d’ici 2011.
Les négociations entre Omnicane, ex Mon Trésor Mon Désert, et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) se sont avérés concluantes. L’accord de vente de crédit-carbone (emission purchase agreement) avec la banque Fortis vient également d’être conclu.
Avec plus de 50 000 tonnes de dioxyde de carbone en moins, la ferme éolienne de Britannia rapportera quelque 500 000 euros annuellement. Pour rappel, le crédit-carbone est une unité, généralement 1 tonne de gaz à effet de serre.
En 1997, dans le sillage du protocole de Kyoto, s’est imposé le principe d’une compensation des émissions de CO2 par le financement de projets respectueux de l’environnement.
Pour permettre à ce mécanisme de fonctionner, la tonne de dioxyde de carbone fait l’objet d’une cotation et les pays industrialisés et les entreprises peuvent l’acheter ou la vendre au gré de leurs besoins. En conséquence, les pays qui dépassent les limites de CO2 imposées achètent les crédits de carbone des pays en voie de développement qui produisent de l’énergie renouvelable.
Pour la période 2008-2012, la tonne de CO2 se négocie entre 19 et 21 euros. Cependant, 70% des revenus des crédits-carbones partent vers le Brésil, l’Inde et la Chine, laissant loin derrière les pays de l’Afrique.
Ainsi le PNUD a décidé d’aider six pays d’Afrique qui peuvent bénéficier du crédit-carbone. Parmi se trouve Maurice.
La première phase du projet de ferme éolienne à Britannia a débuté en février de cette année. Un investissement total de 60 000 d’euros est nécessaire pour la réalisation du projet.
Source : lexpress.mu.