jeudi 10 septembre 2009

Côte d’Ivoire : séminaire “La maîtrise des dépenses énergétiques dans l’industrie et le rôle du responsable énergie "

La maîtrise des dépenses de l’énergie préoccupe de plus en plus les gouvernants des pays africains. C’est le thème central du séminaire qui réunit depuis du 7 au 18 septembre 2009 à Abidjan, une vingtaine de participants issus des pays de la zone francophone.

Ce séminaire est organisé par l’Agence ivoirienne de la coopération francophone (Aicf) et l’Iepf, l’institut de l’énergie et de l’environnement pour la francophonie, organe subsidiaire de l’organisation internationale de la Francophonie.

Mme Agnès Monnet, directrice de l’Agence ivoirienne de la coopération francophone (Aicf), voit dans la présence de séminaristes venus, du Burkina Faso, du Cameroun, du Mali, du Niger, du Rwanda, du Sénégal et ceux de la Côte d’Ivoire un témoignage e l’importance accordée à cette formation par les pays francophones.

Pour Jean Pierre Ndoutoum, responsable de programme Iepf, parler d’audit énergique dans les secteurs industriels et tertiaires, c’est également traiter des notions des coûts économiques, réglementation thermique, choix des matériaux, conception bioclimatiques des bâtiments. Les institutions publiques peuvent agir en intervenant sur les lois, les règlements, la fiscalité, et les tarifs. Pour le responsable du programme, Iepf, c’est à ce niveau que se pose le problème. Car, les inerties observées sont à tout le moins inexplicables, au regard des bénéfices économiques et financiers pour les opérateurs et plus largement pour la communauté nationale. Le représentant de l’Iepf a fait remarquer qu’en Afrique, la faiblesse de taux d’équipements en matière d’infrastructure de production, doit être considérée comme un atout, car elle permettra aux pays du continent d’éviter les erreurs commises par les pays du Nord et d’emprunter le  » raccourci technologique  » leur permettant d’aller directement aux schémas et techniques efficaces. Car, pour lui, aujourd’hui, devant le réchauffement climatique, les deux réponses envisagées par la communauté internationale sont le développement de l’efficacité énergétique et le retour accru aux ressources d’énergies renouvelables.

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Source : un article de Kiprindé Sonia diffusé le mercredi 9 septembre 2009 sur le site Abidjan.net.

René Massé

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