Comprendre le coût et mesurer l’impact des projets d’accès à l’énergie

Ou la nécessaire prise en compte du contexte et du point de vue de l’utilisateur final. Etudes de cas croisées d’ONG françaises.

Cette étude pose la question de l’efficience des projets d’accès à l’énergie. Elle propose de regarder l’impact social, économique et environnemental des projets d’accès à l’énergie en prenant en compte le contexte et différents points de vue. En effet, le contexte joue un rôle important sur les coûts des projets et sur leurs impacts. Par ailleurs, l’efficience des projets (impact par montant investi) dépend de la technologie mais aussi de la structure de financement du projet.

La mise en oeuvre du cadre d’analyse sur 6 cas concrets permet de préciser les indicateurs et de confirmer leur pertinence et applicabilité dans un grand nombre de situations. L’analyse des résultats montre la grande diversité des impacts des projets et l’importance de considérer l’efficience selon les points de vue des différents acteurs concernés.

Guide de bonnes pratiques pour l’électrification rurale

Guide de bonnes pratiques d’Électriciens sans frontières

Électriciens sans frontières a fait appel au Groupe URD pour l’élaboration d’un référentiel qualité pour les projets d’accès à l’électricité en milieu rural dans les pays en développement.

Ce référentiel permet de consolider, compléter et faire évoluer la grille des critères d’éligibilité utilisée par la Commission des projets d’Électriciens sans frontières. Issu de retours d’expériences, ce référentiel aide les futurs chefs de projet à mieux s’approprier les critères d’éligibilité et à mieux les appliquer lors du montage et de la mise en œuvre de leurs projets.

Il permet aussi aux partenaires d’Électriciens sans frontières, ONG ou entreprises et bailleurs, de mieux comprendre comment les actions sont sélectionnées. La mise en évidence des bonnes pratiques dans la conduite d’un projet d’accès à l’électricité pourrait également être utile aux partenaires d’Électriciens sans frontières dans la sélection des projets qui leur sont soumis.

Table des matières

DES RÉSULTATS SIGNIFICATIFS ET DES IMPACTS DURABLES POUR LES POPULATIONS
Les projets répondent à des besoins analysés et partagés avec les populations et les autres parties prenantes
Les projets sont efficaces, ils atteignent leurs objectifs
Les impacts négatifs sont évités ou atténués
Les projets visent à assurer la pérennité des installations et à générer des impacts positifs durables pour les populations
ISSUS DE PROJETS RESPONSABLES
Les projets sont cohérents avec la Charte de l’association
Les projets respectent les populations
Les projets anticipent et gèrent les risques
Les projets prennent en compte les autres acteurs
ET PORTÉS PAR UNE ASSOCIATION PROFESSIONNELLE
L’association a les ressources et l’expertise nécessaires pour mener à bien les projets
L’association a les capacités de gestion adaptées à la conduite des projets
L’association utilise les ressources de façon efficiente pour les projets
L’association utilise les leçons tirées de l’expérience pour les projets

Date : 2015

Auteur : Groupe URD

Source : www.urd.org/IMG/pdf/Guide_bonnes_pratiques_ESF_bd.pdf

Projets de développement accédant aux fonds carbone – Synthèse

Cette étude a été réalisée par une équipe de P3value pour les ONG GERES (Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités), ID (Initiative Développement) et AVSF (Agronomes et Vétérinaires sans Frontières). L’objectif était de mettre en évidence les conditions de la mobilisation des marchés carbone pour le financement de projets de développement autour du questionnement suivant : Quels intérêts et limites de ce type de financement pour un projet de développement, et comment s’y insère-t-il ? (…)

Cette étude a été réalisée par une équipe de P3value pour les ONG GERES (Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités), ID (Initiative Développement) et AVSF (Agronomes et Vétérinaires sans Frontières).

L’objectif était de mettre en évidence les conditions de la mobilisation des marchés carbone pour le financement de projets de développement autour du questionnement suivant :

  1. Quels intérêts et limites de ce type de financement pour un projet de développement, et comment s’y insère-t-il ?
  2. Quelles conséquences sur la conduite du projet et sur ses retombées auprès des communautés ?
  3. Peut-on définir une ligne de conduite et un positionnement spécifiques pour les ONG sur les marchés carbone ?

Une recherche documentaire et 5 études de cas approfondies (dont 3 projets avec une mission au Mali, au Pérou et au Cambodge) ont ciblé les secteurs « énergie domestique » et « boisement / reboisement ». Un travail d’échanges et de consultation a complété ces travaux.

Les conclusions portent sur les modalités de partage des bénéfices et les retombées économiques locales.

Cette étude a bénéficié du soutien financier du F3E.

Références de la publication)

Auteurs : les ONG AVSF, GERES, ID
Editeur : F3E- 2014- 44 p.

 


 

Contact : mnreboulet13@yahoo.fr

Outcomes Magazine, retour sur 10 ans de finance carbone – La saga des foyers améliorés du GERES au Cambodge

Première ONG française à intégrer la finance carbone au sein d’un projet de développement, le GERES publie le magazine Outcomes (36 pages) qui rend compte de son expérience de diffusion massive de foyers de cuisson améliorés au Cambodge. Avec plus de 3 millions de cuiseurs améliorés commercialisés à la fin de la période d’accréditation (2004-2014), le magazine donne la parole aux acteurs du projet. Notre souhait : que vous puissiez à votre tour vous approprier l’histoire, les techniques et les challenges de cette magnifique aventure humaine.

En savoir plus : http://www.geres.eu/fr/ressources/publications/item/348-outcomes-magazine-retour-sur-10-ans-de-finance-carbone

 


 

Contact : mnreboulet13@yahoo.fr

Une usine de de bioélectricité à base de canne à sucre réduit l’importation d’énergie au Belize

Dans le but de remédier à la pénurie d’énergie qui affecte le Belize, GSR Energy Limited (GSR) a construit une usine de bioélectricité à base de canne à sucre ainsi qu’une distillerie de bioéthanol, qui produira de l’électricité à usage domestique et de l’éthanol pour l’exportation. Le Belize possède un réseau national d’électrification excellent qui atteint 90% de sa population. Toutefois, le pays est très dépendant du Mexique qui répond à ses besoins énergétiques, 75% de cette électricité étant importée. La (…)

Dans le but de remédier à la pénurie d’énergie qui affecte le Belize, GSR Energy Limited (GSR) a construit une usine de bioélectricité à base de canne à sucre ainsi qu’une distillerie de bioéthanol, qui produira de l’électricité à usage domestique et de l’éthanol pour l’exportation.

Le Belize possède un réseau national d’électrification excellent qui atteint 90% de sa population. Toutefois, le pays est très dépendant du Mexique qui répond à ses besoins énergétiques, 75% de cette électricité étant importée. La mission de GSR est de construire et d’exploiter une bio-raffinerie efficace en termes d’énergie et d’économies, afin de soulager le Belize de cette dépendance énergétique et aider à sécuriser son réseau électrique.

Grâce à cette bio-raffinerie énergétique, GSR aura les moyens de produire et dispatcher un taux d’électricité de 25,4 MW (203 GWh) chaque année (88% étant actuellement fourni par le Mexique) et 116.6 millions de litres d’éthanol par an. Ces productions seront utilisées pour la vente en export, tandis que l’électricité sera vendue à un niveau national, à des prix plus raisonnables et moins fluctuants que les tarifs actuels.

Afin d’assurer une quantité suffisante de canne à sucre pour alimenter la centrale, GSR travaille avec l’Institut de Recherche sur l’Industrie Sucrière et le Développement (SIRDI) ainsi que d’autres exploitants de canne à sucre, qui ont accepté de fournir leurs semis aux agriculteurs locaux. GSR achètera ensuite la canne à sucre cultivée par ces agriculteurs pour l’utiliser dans sa bio-raffinerie, ainsi favorisant la création d’emplois dans la région. Les agriculteurs locaux possèdent suffisamment de terres et mettent en œuvre les meilleures pratiques de gestion de canne à sucre pour maintenir et gérer la demande, ce avec un cycle de repousse de 5 ans afin de ne pas appauvrir la terre.

Les agriculteurs de la communauté mennonite du Belize ont mis en place une association et exprimé leur intention de participer au projet par la plantation et la vente de canne à sucre pour GSR. Ils souhaitent travailler en partenariat avec GSR et planter 40 000 hectares de canne à sucre pour le projet. En outre, GSR a établi un partenariat avec une entreprise d’ingénierie brésilienne, Uni-Systems do Brazil, pour la conception, l’ingénierie, la construction (IAC) et les opérations de maintien de la bio-raffinerie.

Depuis sa victoire au Concours de l’innovation énergétique IDEAS2, GSR a utilisé les fonds de subvention pour réaliser 12 pré-constructions d’études d’optimisation, à la fois pour sa bio-raffinerie et pour sa chaîne d’approvisionnement. Ces études abordent l’identification du meilleur site pour un raccordement au réseau d’Amérique Centrale, les attentes en demandes d’électricité, les meilleures options concernant la vente d’éthanol, la gestion de la chaîne d’approvisionnement et les questions logistiques nécessaires à l’exécution du projet. Des possibilités de croissance supplémentaires ont également été identifiées ; la bio-raffinerie a par conséquent été conçue et construite pour permettre une croissance optimale et une éventuelle expansion.

GVEP offre un soutien stratégique et opérationnel à GSR afin de rendre le projet monnayable. Des discussions préliminaires ont eu lieu entre GSR et les investisseurs régionaux et internationaux potentiels.

« Ce projet fera une énorme différence pour les communautés au Belize et facilitera la mise en place de revenus stables pour les agriculteurs impliqués dans la chaîne d’approvisionnement de canne à sucre. Fournir l’électricité à un tarif moindre aura un impact significatif sur le budget des ménages », explique Leighton Waterman, Directeur du Bureau Régional des Caraïbes de GVEP.

Le projet de bio-raffinerie de GSR Belize est l’un des trois gagnants du concours CAFCEF, qui a eu lieu le 22 Octobre 2014 à Antigua, Guatemala.

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Contact : laura.nolan@gvepinternational.org

Energie & Solidarité, le rapport 2013 du GERES est en ligne

En 2013, le GERES, ONG spécialiste des questions énergétiques et de changement climatique, a poursuivi ses actions à travers 71 projets menés dans 14 pays en Europe, en Afrique et en Asie : économies d’électricité à Marseille, hammams durables au Maroc, serres solaires passives en Mongolie, foyers améliorés au Cambodge et au Mali, habitat solaire en Afghanistan, jatropha et transformation agro-alimentaire au Bénin et au Mali, etc… Ces actions ont directement permis d’accompagner plus de 3 300 (…)

En 2013, le GERES, ONG spécialiste des questions énergétiques et de changement climatique, a poursuivi ses actions à travers 71 projets menés dans 14 pays en Europe, en Afrique et en Asie : économies d’électricité à Marseille, hammams durables au Maroc, serres solaires passives en Mongolie, foyers améliorés au Cambodge et au Mali, habitat solaire en Afghanistan, jatropha et transformation agro-alimentaire au Bénin et au Mali, etc… Ces actions ont directement permis d’accompagner plus de 3 300 entrepreneurs et près de 600 000 familles ou porteurs de projet. Elles ont bénéficié indirectement à 2 800 000 personnes.
Au total, plus de 3 millions de bénéficiaires (directs et finaux) ont ainsi amélioré leurs conditions de vie, profité des techniques et savoir-faire mis en place. Ces résultats ne sont possibles qu’avec le travail de terrain de nos partenaires techniques locaux et le soutien indispensable de nos partenaires financiers.
Pour pérenniser les investissements, partager les bonnes pratiques, faciliter l’autonomie des communautés et la diffusion de solutions au plus grand nombre, le GERES continue à faire ce qu’il fait le mieux : travailler avec les autres pour apprendre, comprendre, innover. Dans le long terme, la transparence, le respect et l’enthousiasme !

Pour lire ce rapport en ligne ou le télécharger :
Lien hypertexte (Référence, sites à visiter) : http://www.geres.eu/fr/accueil/94-actualites/breves/687-sortie-de-notre-rapport-d-activite-2013

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Contact : contact@geres.eu

Journées Climat & Développement de Coordination SUD

La Commission Climat et Développement de Coordination SUD organise 4 journées d’échanges sur Climat & Développement à Paris du 8 au 11 juillet prochains.

Ces Journées accueilleront des ONG et des représentants d’organisations gouvernementales (AFD, ADEME, INRA, MAE…) et intergouvernementales (CNULCD, COP21 …)

Les échanges porteront sur les enjeux climatiques :

- accès à l’énergie

- réduction des risques de catastrophes naturelles

- le lien entre désertification et dégradation des terres

- mécanismes internationaux climat

Le programme est disponible en ligne : https://drive.google.com/folderview…

Pour s’inscrire aux différents modules, voir le formulaire en ligne qui est mis à votre disposition : https://docs.google.com/forms/d/1OV…

Date limite des inscriptions : jeudi 3 juillet

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rédacteur : contact@geres.eu

La finance carbone comme moyen d’accès des plus pauvres à l’énergie

Actes du séminaire sur la finance carbone comme moyen d’accès des plus pauvres à l’énergie : d’un projet de développement à la promotion d’un carbone social, quelles conditions de succès ?

Le 19 octobre 2012, le Groupe Initiatives, collectif d’associations françaises de coopération internationale et d’appui au développement, a organisé à Paris une journée d’étude sur le thème : « La finance carbone comme moyen d’accès à l’énergie pour les plus pauvres. »

Grâce à la participation de plus de 80 acteurs de la finance carbone en France, cette journée a passé en revue les conditions de succès pour la promotion d’un carbone social. Retrouvez dans ce numéro de Traverses les actes d’une journée riche en échanges et en construction de vision commune.

Référence : La finance carbone comme moyen d’accès des plus pauvres à l’énergie : d’un projet de développement à la promotion d’un carbone social, quelles conditions de succès ?

Revue Traverses, n°41, sous la direction de Christophe Barron, Groupe Initiatives, décembre 2013

 


 

Contact : mnreboulet13@yahoo.fr

Soirée autour de la cuisson solaire au Burkina Faso avec l’association Sur la Piste à Paris

La cuisson solaire présente une alternative intéressante pour les familles dans les zones sahéliennes. L’association sur la Piste a mis en place en partenariat avec Kera Energy, Codegaz, et des structures locales burkinabè (ASIENA, Planète Verte, Actualité Energie) un projet pilote d’accompagnement de 139 familles à la cuisson solaire. Ce projet a eu lieu entre octobre 2012 et juillet 2013. Ces familles ont été formées et suivies par des animateurs locaux dans l’apprentissage de l’utilisation du (…)

La cuisson solaire présente une alternative intéressante pour les familles dans les zones sahéliennes. L’association sur la Piste a mis en place en partenariat avec Kera Energy, Codegaz, et des structures locales burkinabè (ASIENA, Planète Verte, Actualité Energie) un projet pilote d’accompagnement de 139 familles à la cuisson solaire. Ce projet a eu lieu entre octobre 2012 et juillet 2013. Ces familles ont été formées et suivies par des animateurs locaux dans l’apprentissage de l’utilisation du cuiseur solaire Solario, qui est devenu un outil de leur quotidien depuis.

Pour vous restituer ce projet, l’association Sur la Piste organise une soirée de restitution de ce projet le VENDREDI 6 DECEMBRE à partir de 19h15, à la MAS au 13 rue des terres au curé, 75013 Paris. Vous êtes invités à partager avec nous cette expérience à travers un films retraçant la naissance et la mise en place du projet, un exposition photo et un cocktail…
Plus d’informations, retrouvez l’invitation en PJ ainsi que le plan d’accès.

Edlira Kokonozi- Chargée de projets et de communication
edlira.kokonozi@surlapiste.org

www.surlapiste.org

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Contact : edlira.kokonozi@surlapiste.org

Lettre d’information du Riaed N°46

Cette 46ème lettre d’information présente les principales actualités mises en ligne sur le portail Internet Riaed et les prochaines évolutions concernant son animation.

Quarante cinq lettres mensuelles du Riaed ont été produites jusqu’en avril 2011. Nous avons du cesser sa parution par manque de moyens car il faut bien le reconnaître, il n’est pas toujours évident de trouver les financements nécessaires pour animer de manière régulière et dynamique un portail d’information comme le Riaed.

Cette lettre n°46 inaugure un nouveau cycle de parution (elle sera bimestrielle) avec un nouveau contenu comprenant deux rubriques :

1- Information sur les derniers articles importants enregistrés ;

2- Un focus sur un sujet particulier qui aura fait l’objet d’une animation spécifique au niveau du Riaed ou alors un travail de capitalisation d’un projet de développement. Pour ce numéro, le focus concerne la présentation des prochaines animations thématiques.

Cette lettre d’information est gratuite. Inscription à faire directement sur le site.

Jacques Monvois