Des professionnels de l’électrification rurale vont être formés en Afrique de l’Ouest

L’un des premiers programmes européeens de développement d’une filière de l’électrification rurale vient d’être lancé à Bamako. Il va permettre la formation d’un personnel qualifié pour organiser et promouvoir l’électrification des zones rurales à travers l’accès à des services énergétiques modernes et durables.

Financé par la Facilité Energie de l’Union Européenne 2011, ce programme, d’un budget de 875 000 euros, va permettre la formation d’un personnel qualifié pour organiser et promouvoir l’électrification des zones rurales à travers l’accès à des services énergétiques modernes et durables. Le Ministre Malien de l’Energie et de l’Eau, présent durant le lancement, a salué cette initiative et a souligné l’importance d’un tel programme.

EDF a établi un partenariat avec 2iE (l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement- Burkina Faso), le FDE (Fonds de Développement de l’Electrification au Burkina Faso) et l’AMADER, l’Agence Malienne pour le Développement de l’Energie Domestique et l’Electrification Rurale, pour déployer le programme à travers le Mali et le Burkina Faso.

GVEP jouera également un rôle stratégique en allouant 50 000 euros pour permettre à l’AMADER de renforcer les capacités de certains opérateurs maliens, les aidant à consolider leurs entreprises souvent fragilisées et à fournir de l’électrification rurale dans leurs zones d’intervention.

Remerciant tous les partenaires présents lors de la réunion à Bamako la semaine dernière, M. Touré, directeur de l’AMADER, a déclaré : « Ce projet ambitieux répond à un besoin immédiat dans le secteur de l’électrification rurale. Plus de 12000 communautés au Mali n’ont pas encore accès à l’électricité. Grâce à notre partenariat, nous pouvons atteindre nos objectifs et assurer de façon durable l’approvisionnement en énergie. »

Christine Heuraux, Directrice du Département « Appui à la Formation » de la Direction Développement International d’EDF a souligné qu’ afin de s’attaquer efficacement à la complexité du défi de l’électrification rurale, une alliance forte est nécessaire entre petites et grandes organisations, le secteur public et privé, le Nord et le Sud.

« Il ne suffit pas de donner de l’argent ou d’apporter une assistance technique, ou de créer des institutions pour réaliser l’électrification rurale. Un transfert des connaissances techniques, des pratiques de gestion et de marketing à la population sur le terrain est crucial ».

La collaboration de GVEP avec l’AMADER dans ce projet est en phase avec le programme de trois ans appelé Energy SME (ESME), programme financé par le gouvernement russe à travers un fonds fiduciaire de la Banque mondiale, dont l’objectif est de soutenir des petites et moyennes entreprises énergétiques en Afrique sub-saharienne dans le but de réduire la pauvreté dans la région.

Le Mali est l’un des six pays couverts par le programme ESME. GVEP a collaboré avec la Banque Mondiale apportant ses conseils quant à l’orientation du programme et est en charge de l’assistance technique et des actions de renforcement des capacités dans les pays sélectionnés.

Pour lire le communiqué de presse d’EDF sur cet événement cliquez ici.

Laure Ego, GVEP

Forum International des Energies Renouvelables au Tchad

L’État tchadien organise du 1er au 4 février 2012 à N’Djamena, un forum sur les ENR

l’Etat tchadien a décidé de convier, du 1er au 4 février février 2012 à N’Djamena, tous les acteurs, locaux et étrangers, de la filière solaire et éolien désireux de découvrir un marché prometteur.

pour en savoir plus : http://www.tchad-enr.org/le-salon

ou s’adresser à : allasra.naorgue@tchad-enr.org membre de l’équipe de pilotage du Projet de développement des ENR au Tchad

Application des systèmes hydrogène pour les besoins du développement à l’horizon 2020-2025

L’accès à l’énergie constitue, aujourd’hui comme dans un futur proche, une problématique clé dans les pays en développement. Parallèlement, les systèmes hydrogène, matures pour certaines applications industrielles, font l’objet actuellement de nombreux développements scientifiques. La question se pose donc d’une éventuelle adéquation entre les besoins des populations défavorisées et les potentialités offertes par les systèmes hydrogène présents et futurs.

La présente étude, réalisée par Enea consulting avec la participation du Gret et d’Air liquide, vise à identifier les applications potentielles des technologies ayant recours à l’hydrogène pour répondre aux besoins des pays en développement à horizon 2020-2025. Pour cette raison, les besoins du développement ont été segmentés, au même titre que les technologies de production, de stockage et d’utilisation de l’hydrogène, ainsi que les sources d’alimentation énergétique utilisées pour la production d’hydrogène (partie 2).

A partir de quelques éléments de maturité des systèmes hydrogène (partie 3) et de notions de coût (annexe), il a ensuite été possible d’identifier des solutions (c’est-à-dire un ensemble matière première, technologie de production, source énergétique, technologie de stockage / distribution, et technologie d’utilisation) répondant à un besoin identifié.

Il ressort de cette étude que des systèmes hydrogène peuvent effectivement répondre à certains besoins du
développement : Ce travail a ainsi permis la mise en place de fiches solutions, au nombre de douze (partie 4). Ces fiches ne sont pas exhaustives, et peuvent avantageusement être combinées entre elles pour répondre au mieux à chaque besoin particulier, en cas d’application à des projets concrets. Le contexte géographique ainsi que la disponibilité des matières premières et des sources d’énergie conditionnent notamment les solutions applicables.

Les solutions présentées dans le cadre de cette étude couvrent les besoins suivants :
• Alimentation électrique multi-usages (base ou secours, avec production centralisée ou décentralisée, et selon différentes gammes de puissance)
• Alimentation thermique (coproduction de chaleur ou froid)
• Alimentation énergétique dans des cas particuliers (réseau télécom, électronique portable)
• Transport, avec le cas particulier des flottes captives
Deux paramètres contextuels clés ont également guidé cette étude :
• L’hydrogène, a fortiori s’il est produit de manière « propre » (et donc autrement que par l’actuel
vaporeformage de méthane), peut bénéficier d’un avantage significatif en regard des groupes électrogènes notamment.
• L’utilisation de l’hydrogène, comme partie intégrante du nouveau mix énergétique, permet de s’affranchir du prix du pétrole, qui risque fort, à horizon 2020-2025 d’avoir encore augmenté dans des proportions rendant son accès excessivement coûteux aux populations défavorisées.

Jacques Monvois

Tanzanie : une étude sur une entreprise de vente et d’installation de panneaux solaires photovoltaïques

Ce document est une analyse réalisée par le projet Escale Responsable sur Zara Solaire, une entreprise tanzanienne de vente et d’installation de panneaux solaires photovoltaïques : impacts de l’activité, modèle économique, etc.

« Zara Solar – Étude de cas détaillée »

projet Escale Responsable

25 pages

mars 2010

SOMMAIRE

- Quelques éléments de contexte sur la Tanzanie

- Section 1 : l’entrepreneur

Biographie

Traits de caractère

- Section 2 : le modèle économique

Les besoins et le marché

Les produits

La stratégie

Facteurs clefs de succès externes

Les clients/ populations bénéficiaires

Cartographie des parties prenantes

Financement

Gestion des ressources humaines

- Section 3 : impact social et environnemental

Impact social

Impact environnemental

- Section 4 : besoins et pistes de collaboration avec d’autres acteurs

Capacité à changer d’échelle

Pistes de collaboration avec d’autres acteurs

- Section 5 : point de vue d’Escale Responsable

Positionnement sur le « chemin du changement d’échelle »

Analyse synthétique

Analyse SWOT


Source : Le site d’Escale Responsable.

Xavier Dufail

La bataille mondiale des batteries pour les voitures électriques profitera aux énergies renouvelables

L’usage de batteries High Tech, commencé avec les équipements portables, est en train d’exploser avec le développement des marchés de la voiture électrique… Les avancées technologiques dans le domaine du stockage d’électricité pourrait bien profiter aux programmes d’électrification décentralisée dans les pays en développement.

« Le prochain grand marché est celui du stockage des énergies renouvelables. Les accumulateurs devront avoir une durée de vie de vingt ans », relate John Searle, PDG de Saft.

Le 24 septembre 2009, Vincent Bolloré inaugurait en grande pompe une usine hautement stratégique. Implanté dans son fief d’Ergué-Gabéric (Finistère), le site de Batscap, qui représente 60 millions d’euros d’investissement, produira des batteries lithium-métal polymère : ce sont elles qui équiperont, en principe, la voiture électrique promise par l’industriel breton. Bolloré n’est pas le seul groupe français à postuler au club très fermé des grands fabricants de batteries. Saft, associé à l’américain Johnson Controls, a ouvert une usine de batteries lithium à Nersac (Gironde), qui fournit notamment Mercedes. Quant à Carlos Ghosn, le patron de Renault, il promet une usine de batteries lithium d’au moins 50 000 pièces par an à Flins (Yvelines).

L’explosion de la mobilité

Le marché de l’automobile du futur, que de nombreux professionnels imaginent hybride ou tout électrique, suscite les convoitises. Mais, bien au-delà de la voiture, le marché du stockage de l’électricité profite déjà de l’explosion de la mobilité : téléphones, baladeurs, PC… La bataille est lancée depuis longtemps. Ceux qui sauront produire des batteries high-tech au lithium alliant coût acceptable, capacité élevée et temps de charge réduit décrocheront la timbale…

Dans cette guerre souterraine, émaillée d’alliances et de percées technologiques, le combat paraît inégal. Les fabricants asiatiques, tels les japonais Sanyo et Sony ou le chinois BYD, fournissent déjà 95 % de la production mondiale des batteries lithium et nickel et les américains, dont Johnson Control, les 5 % restants. Les industriels chinois, japonais ou coréens bénéficient de leur avance historique en matière d’équipements nomades. Les batteries lithium-ion équipent la totalité des consoles de jeux, des ordinateurs et des téléphones portables, 95 % des caméras numériques, 85 % des appareils photos, 80 % des baladeurs MP3… Fort de son avance industrielle, le chinois BYD, l’un des premiers fabricants mondiaux de batteries pour appareils électroniques se lance d’ailleurs dans l’automobile.

La France ou les États-Unis veulent répondre par le volontarisme politique. Le 5 août, Barack Obama a annoncé 2,4 milliards de dollars de crédits à la filière des véhicules électriques… dont 1,5 milliard pour les seules batteries. « Je veux que les voitures du futur et les technologies qui les propulsent soient développées aux Etats-Unis », a-t-il affirmé. Le premier bénéficiaire sera la société commune de Saft et de Johnson Controls, qui recevra 299 millions de dollars pour implanter une usine dans le Michigan. Premier fabricant mondial de batteries plomb pour voitures, Johnson Controls veut étendre son leadership au lithium-ion… Mieux, Saft recevra 95,5 millions de dollars supplémentaires pour fabriquer des batteries industrielles en Floride.

En France, le gouvernement promet 1,5 milliard d’euros de soutien public. Il accompagnera notamment le projet de Renault à Flins, mené en collaboration avec le CEA et AESC (co-entreprise entre Nissan et NEC). Et financera un centre de recherche à Grenoble. L’investissement total, réalisé à travers le Fonds stratégique d’investissement (FSI), atteindra 1,5 milliard d’euros, dont la moitié avant 2014.

Mais n’est-il pas trop tard ? En 2008, Sanyo, le leader mondial toutes technologies confondues, a investi 190 millions de dollars, Mitsubishi Heavy 100 millions, Sony 369 millions et Matsushita 950 millions. Des chiffres à donner le vertige, tout comme la succession d’alliances. Sanyo est en passe d’être racheté par Panasonic, Bosch et Samsung se sont alliées. Le français SVE (Dassault), après plusieurs revirements stratégiques, va finalement s’associer avec le coréen Dow Kokam.

Cette effervescence est motivée par l’explosion attendue du marché des accumulateurs

Cette année, la production mondiale d’accumulateurs, estimée à plus de 3,2 milliards, a stagné (+ 1 %), crise oblige. Mais cela fait suite à deux années de fièvre : + 13 % en 2008 et + 22 % en 2007. Et le marché devrait passer de 10 milliards d’euros aujourd’hui à 15 milliards d’ici à 2015, voire 27 milliards. Les investissements nécessaires s’élèveraient à quelque 30 milliards de dollars d’ici à 2020.

Sans surprise, les véhicules électriques et hybrides alimenteront largement cette croissance. L’électromobilité pourrait compter pour 40 % de la demande de batteries lithium-ion en 2018. Mais pas seulement. « Le prochain grand marché est celui du stockage des énergies renouvelables. Les accumulateurs devront avoir une durée de vie de vingt ans », relate John Searle, PDG de Saft.

L’issue de la bataille dépendra aussi des choix technologiques.

« L’intérêt du lithium-ion est qu’il peut être utilisé indifféremment quel que soit le domaine d’application », explique Florence Fusalba, la responsable du programme stockage de l’énergie au CEA (laboratoire Liten).

Depuis les premiers modèles Sony, datant de 1992, la densité énergétique est passée de 100 Wh/kg à plus de 200 Wh/kg. Celle-ci n’est que de 30 Wh/kg pour la vieille batterie plomb acide et 80 Wh/kg pour le nickel métal hydrure utilisé par le véhicule hybride Toyota Prius.

La technologie lithium-ion la plus répandue s’appuie sur une cathode en cobalt, efficace mais onéreuse et sujette à la surchauffe comme l’ont montré les explosions d’ordinateurs portables ou d’Iphone. D’autres concepts émergent. Le lithium-fer phosphate affiche une grande stabilité et une longue durée de vie, au détriment de la densité (90 à110 Wh/kg). Ou le remplacement du graphite de l’anode, l’emploi de titane ou d’étain pouvant réduire à trois minutes la recharge d’un équipement nomade.

Pour améliorer la sécurité, certains laboratoires développent des matériaux ternaires, associant le cobalt à d’autres métaux, manganèse ou aluminium. En France, le CEA et sa jeune spin-off Prolion, créée en 2009, sont en pointe.

Et pour l’avenir ? La technologie émergente lithium-air fait figure de Graal. Avec une densité énergétique supérieure à 2 000 Wh/kg, elle permettrait de rendre les voitures électriques aussi performantes que les meilleurs modèles thermiques. Celui qui en tiendra la clé sera alors le nouveau roi du pétrole.


Source : un article de Ludovic Dupin publié le 01 octobre 2009 sur le site Usine Nouvelle.

René Massé

Sénégal : sept anciennes exciseuses formées en énergie solaire

Sept femmes de zone rurale, non alphabétisées, anciennes exciseuses, sont devenues installatrices en énergie solaire au profit de leurs propres communautés, après avoir bénéficié d’une formation de six mois en Inde pour un Programme de renforcement de capacités communautaires.

C’est dans le cadre d’un partenariat Sud-Sud entre le Sénégal et l’Inde, que l’ONG Tostan et le Barefoot Collège de l’Inde ont initié ce projet de renforcement des capacités de femmes rurales non alphabétisées ou semi analphabètes.

La cérémonie de présentation de « l’expérience réussie » de communautés ayant abandonné l’excision s’est déroulée le 18 septembre 2009 à Dakar.

La porte-parole des anciennes exciseuses, Doussou Konaté, a précisé que les formations reçues leur ont permis de maîtriser l’installation, l’entretien et la réparation des unités d’énergie solaire qui vont fournir une lampe fixe, une lanterne solaire, une lampe de poche et une prise par ménage, pour permettre de charger les téléphones mobiles.

« Chacune de nous va installer une unité d’énergie solaire dans son village et nous allons également former d’autres femmes de nos différentes communautés à devenir des installatrices solaires », a expliqué cette exciseuse repentie.

Le coordonnateur du projet, chargé de programme à l’ONG Tostan, a annoncé que les nouvelles installatrices seront payées par leurs propres communautés, qui vont contribuer à hauteur de 3.000 francs CFA par mois pour les indemniser. A l’origine de l’élaboration de ce projet, il explique que ces anciennes exciseuses habitent dans des villages enclavés qui n’utilisaient pas moins de 2.000 francs CFA pour l’achat de bougies et de pétrole.

« C’est pourquoi nous avons jugé nécessaire de monter ce projet pour aider ces communautés à électrifier leur village et au-delà développer des activités génératrices de revenus ».


Source : un article du 19 septembre 2009 paru sur le site de l’Agence de Presse Sénégalaise.

Xavier Dufail

Kenya : ZTE et Safaricom lancent un téléphone mobile solaire

Conçu pour les marchés émergents, le ZTE Coral 200 Solar est composé de matériaux entièrement recyclables et cache dans son dos un capteur solaire. Ainsi, la batterie se recharge dès que le mobile est exposé aux rayons du soleil (et même à la lumière artificielle).

Le constructeur chinois ZTE et l’opérateur Safaricom s’associent pour commercialiser sur le marché kenyan un téléphone mobile à la fois économique et écologique.

L’objectif pour Safaricom est de proposer un accès à la téléphonie mobile aux populations qui vivent en retrait des villes et qui ne sont pas forcément raccordées au réseau électrique. Dans les zones rurales, l’opérateur exploite déjà plus de soixante antennes relais alimentées uniquement par l’énergie du soleil et du vent.

Le ZTE Coral 200 Solar est commercialisé au tarif low-cost de 2999 Schilling kenyan soit 28 euros. Pour ce prix, ne cherchez pas d’appareil photo, de lecteur MP3 ou de connexion 3G : le mobile se limite aux communications voix et aux SMS…


Source : un article diffusé le 16 août 2009 sur le site Giiks.

René Massé

Mali : inauguration de la première « Fontaine de lumière » de la Croix-Rouge

Dans le cadre de ses actions d’aide au développement, la Croix-Rouge monégasque vient d’inaugurer au Mali sa première centrale solaire villageoise baptisée « Fontaine de lumière ». Ce projet pilote d’éclairage de zones rurales subsahariennes utilise des lampes à LED alimentées par l’énergie solaire.

Ce projet consiste à remplacer les lampes à pétrole par des lampes électriques rechargées dans une centrale villageoise solaire.

L’originalité du dispositif repose sur sa mise en œuvre : en concertation avec l’ensemble des instances locales, la Croix-Rouge a opté pour une formule de service d’éclairage solaire villageois. Ainsi, une mini-centrale solaire composée de 12 panneaux photovoltaïques de 50Wc a été aménagée dans le village pour permettre le rechargement des 400 lampes solaires individuelles. Chaque utilisateur reçoit ainsi une lampe solaire, moyennant une caution : il pourra recharger à volonté sa lampe à la centrale, pour un abonnement mensuel de 700 FCFA. Les revenus de la centrale permettent d’employer un technicien et d’assurer la maintenance.

Cette approche présente l’avantage de rendre immédiatement accessible l’éclairage solaire aux familles qui n’ont pas les moyens d’acheter un kit photovoltaïque. On résout ainsi, par la location, le problème de l’investissement. De plus, les familles réalisent au quotidien une économie monétaire non négligeable : la location de la lampe solaire revient en effet près de deux fois moins cher que l’utilisation d’une lampe à pétrole.

Pour ce projet, la Croix-Rouge a retenu les lampes solaires de la société française SOLTYS, spécialiste de l’éclairage solaire. D’autres projets pourraient être mis en œuvre prochainement par la Croix-Rouge sur ce même modèle, alliant développement économique, progrès social et protection de l’environnement.

Vous pouvez voir une vidéo de ce projet en cliquant ici.

Pour toute autre information sur le projet ou sur les produits solaires, voir le site de SOLTYS.

Alexandre Chavanne, René Massé

Une ampoule fluorescente de taille standard

Dans les semaines à venir, General Electric va commercialiser aux États-Unis la technologie des lampes fluorescentes en spirales emprisonnées dans une ampoule standard de type lampe à incandescence.

La nouvelle lampe fluorescente compacte appelée « GE Energy Smart » offre à la fois une esthétique plus conforme à nos ampoules à incandescence tout en bénéficiant d’un meilleur rendement énergétique.

La lampe à incandescence a une efficacité de 14 à 25 lumens par watt, alors que la lampe fluorescente a une efficacité de l’ordre de 60 à 70 lumens par watt. Ainsi, une lampe fluorescente de 11 W produit le même éclairage qu’une lampe à incandescence de 40 à 60 W.

« Des technologies de pointe qui ont fait l’objet de brevets sont utilisées dans le processus de découpe et de soudage » indique John Strainic, le directeur de General Electric (GE). Et d’ajouter « les ampoules définitives seront en dépoli blanc, ce qui fait que très probablement la spirale fluorescente intérieure ne sera pas visible ».

GE a prévu de rendre disponible cette ampoule le 28 décembre 2008 dans certains magasins des États Unis, et sur tout le territoire américain (diffusion par Walmart) lors de la « Journée de la Terre 2009 » le 22 avril 2009.


Source : un article diffusé sur le site d’
Enerzine
.

Elhadji SYLLA, ASER

Sénégal : une ligne de crédit de la Kfw pour aider les ménages à acquérir des systèmes solaire

Le groupe bancaire allemand Kfw va mettre en ligne sur Internet un système de crédit pour aider les ménages sénégalais à autofinancer l’acquisition d’un système photovoltaïque.

Pressé comme tout autre pays non producteur de pétrole par la flambée du baril qui a atteint 114 US$, le Sénégal accentue sa recherche de financement pour développer les énergies renouvelables. Son ambition est d’arriver à 20 % d’énergie renouvelable dans le bilan énergétique national d’ici 2020.

En marge de la Conférence internationale sur les énergies renouvelables en Afrique (Ciera) ouvert le mercredi 16 avril 2008 à Dakar, le ministre de l’Energie, M. Samuel Ameth Sarr, a annoncé que la coopération allemande (Kfw) allait mettre en place une ligne de crédit dans toutes les institutions financières à l’instar de qui se fait en l’Allemagne déjà, dans le but « d’aider les ménages à s’autofinancer en solaire ».

Le ministre de l’Energie avance que les discussions sont très avancées avec la Kfw, sur la base d’« une ligne de crédit destinée à tous les consommateurs d’électricité, pour leur permettre d’investir sur le solaire sans qu’ils n’aient rien à débourser… ». « Il y aura un impact sur la consommation énergétique globale du pays qui va baisser… ».

Le ministre de l’énergie inscrit ce projet dans un effort global pour arriver à 20 % d’énergie renouvelable d’ici 2020. « Nous avons des projets concrets de 7,5 MW à Ziguinchor avec une entreprise allemande et le Conseil régional de la ville. Nous avons 15 MW d’éolienne à Saint-Louis qui sont en train d’être mis en œuvre : les études du gisement éolien ont déjà été réalisées avec le soutien financier de l’Agence française de développement. Nous avons un projet de 50 MW entre Potou et Kayar. Ce sont des actions concrètes pour sortir de la tyrannie du pétrole ».

Une loi d’orientation sur le secteur des énergies renouvelables en préparation

Le ministre de l’énergie a annoncé que d’ici décembre 2008, une loi d’orientation sur le secteur des énergies renouvelables sera soumise à l’approbation des députés. « En collaboration avec le ministère des biocarburants et des énergies renouvelables et avec l’appui financier de l’Afd et de la Gtz, nous sommes en train de finaliser cette loi ».


Source : un article de M. Bakary DABO, publié le 17 avril 2008 sur le site de Sudonline.sn

Elhadji SYLLA, ASER, René Massé