Ouganda : Opportunités d’entreprises énergétiques en vogue

L’équipe ougandaise de DEEP (Projet de Développement des Entreprises Énergétiques) a organisé son premier événement social réunissant des entrepreneurs, des fournisseurs de services et de produits et des institutions financières le 28 juin dernier à Kampala.

L’objectif du forum était de mettre en avant les liens et réseaux commerciaux, technologiques et financiers ainsi que partager et échanger des informations.

L’événement à permis aux entrepreneurs participants d’obtenir des informations et des conseils sur la manière d’exploiter les opportunités commerciales existantes et la façon d’ accroitre et de diversifier leur entreprise du secteur énergie.

Une large gamme de produits du secteur énergie actuellement sur le marché a été présentée aux participants, allant du portable aux lampes solaires économiques, jusqu’aux grands systèmes solaires domestiques, en passant par une variété de fours améliorés biomasse jusqu’à ceux portatifs à usage domestique ou professionnel, sans oublier les cuisinières sans feu. Le groupe de briquettes propre largement représenté avec le programme DEEP n’a pas été oublié non plus. Pour eux, il y avait un stand de briquettes utilisant des déchets agricoles ou ménagers. Une presse manuelle de briquettes était exposée et a suscité beaucoup d’intérêt.

Francis Munde, le coordinateur Monitoring et Evaluation de GVEP-I Afrique de l’Est a, dans son discours d’ouverture, encouragé les entrepreneurs à profiter de cette demande émergente en sources d’énergie alternative en Ouganda pour élargir leur commerce.

Ceci a été suivi par des présentations du groupe des fournisseurs de produits et de services énergétiques invité ainsi que de celui des institutions financières. De plus, une visite a été organisée durant laquelle les entrepreneurs ont visité les stands montés par les fournisseurs de produits et de services. Cela a été l’occasion d’échanger, de poser des questions et de se remettre les cartes de visite. Les entrepreneurs, principales cibles de cet événement, ont acquis une grande richesse d’informations et, selon les paroles d’un entrepreneur, « sont repartis les yeux bien ouverts »

« Il aurait été impossible d’apporter tous ces produits sous le même toit durant les formations. Les entrepreneurs ont vu clairement tout ce dont on avait parlé durant les sessions de formation », rapporte Wamala Musa, l’expert en développement entrepreneurial de GVEP International et coordinateur de cet événement.

Cet événement aurait du avoir lieu beaucoup plus tôt », dit Sarah Kasoozi, l’un des entrepreneurs impliqué dans les briquettes. Elle a été en mesure de voir pour la première fois la fameuse presse à briquettes qui pourrait ajouter beaucoup de valeur à son entreprise.

« Je suis dans le solaire depuis plus de dix ans mais j’ai vu des choses dans ce forum que je n’avais encore jamais vues », dit Mr. Kennedy de Sun Limit Solar Systems, un entrepreneur bénéficiaire du programme DEEP du quartier de Rakai, à 172 km au Sud Ouest de Kampala.

Pour d’autres, l’événement a été une source de motivation. Certains entrepreneurs étaient frustrés avec leur entreprise énergétique à cause des difficultés qu’ils rencontrent mais ce forum leur a donné de l’énergie et ils sont repartis avec l’envie de dynamiser leur affaire de manière beaucoup plus enthousiaste.

Sam Kyazze, un entrepreneur spécialisé en briquettes et soutenu par le programme DEEP est parti ravi après avoir rencontré et échangé avec l’Institut Ougandais de Technologie Rurale Appropriée (ARTI-U), qui lui a donné des conseils précieux qui l’aideront à faire face aux difficultés technologiques qu’il rencontrait.

Pour couronner le tout, un des fournisseurs invité, spécialisé dans les fours de cuisson améliorés, s’est vu passer une commande par le Directeur de l’hôtel où l’événement a eu lieu, pour construire un four professionnel pour l’hôtel.

« Il n’y a pas plus bel exemple que celui-ci pour démontrer que le marché existe pour des produits énergie modernisé, relate Mr Munde. Il est évident que cette première réunion sociale a été un succès retentissant, qui devrait être répliqué dans d’autres régions pour faire bénéficier beaucoup plus d’entrepreneurs. Grâce à l’équipe ougandaise de DEEP, l’événement a été un lieu d’échange pour les produits, les idées, le renforcement des compétences et le partage d’expérience »– conclut M. Munde.

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Laure Ego, GVEP

Les petits systèmes PV font la différence dans les pays en développement

La coopération technique allemande (GTZ), a publié une étude qui fait le point sur l’impact des petites installations photovoltaïques sur le processus d’électrification rurale hors réseau, dans les pays en développement.

Selon le rapport, une personne sur quatre vit aujourd’hui sans électricité, et le taux d’électrification reste faible, même dans les pays qui ont un PIB relativement élevé.

L’accès aux sources d’énergie moderne relève d’une importance sociale, politique et économique aussi bien pour les ménages que pour les gouvernements, compte tenu de son indiscutable intérêt socio-économique et environnemental, sans évoquer ses impacts sur le progrès vers l’atteinte des OMD.

Néanmoins le réseau d’électrification observe une faible expansion, pour deux raisons : l’une, parce que le secteur privé manque des fonds d’investissement substantiels requis, et l’autre, parce que les particuliers ne peuvent pas subvenir aux coûts de connexion ou des frais de consommation.

Les solutions hors réseau, telle que l’énergie solaire, représentent par ailleurs une bonne alternative pour les utilisateurs en milieu rural dont les besoins énergétiques sont relativement modestes ; mais la plupart des plus démunis ne peuvent pas se procurer les systèmes photovoltaïques actuellement existants, tels que les systèmes domestiques solaires (SHS).

Toutefois le rapport de la GTZ suggère qu’un système plus petit, portable et de surcroît moins cher, peut faire partie de la solution.

Le rapport décrit les bénéfices à tirer des petits systèmes PV, qui, non seulement ont le potentiel de fournir de l’électricité mais qui peuvent également être connectés à d’autres applications externes tels que les chargeurs de téléphone.

Le rapport s’intéresse également à quelques barrières qui peuvent entraver l’accès au marché pour les petits systèmes PV, tels que leur coût initial, toujours lourd à supporter par les revenus des plus démunis. D’autres facteurs sont les qualités techniques déplorables et le manque de services de maintenance ou de pièce de rechange.

Le rapport conclut en mettant en relief les politiques, les mesures réglementaires et les programmes de soutien que peuvent mettre en place les gouvernements et les agences donateurs afin de développer un marché dynamique et efficace des petits systèmes PV – un marché qui entretient la chaîne d’approvisionnement, notamment celui des PME, et qui assure la disponibilité des stocks afin que les plus démunis ne soient pas exclus.

Pour accéder au rapport complet, cliquez ici.

Laure Ego, GVEP

Afrique sub-saharienne : les meilleurs produits d’éclairage hors réseau gagnent le soutien de Lighting Africa

Cinq produits innovants ont été sélectionnés lors de la conférence de Lighting Africa et du commerce équitable à Nairobi en mai dernier.

Cinq produits innovants ont été sélectionnés lors de la conférence de Lighting Africa et du commerce équitable à Nairobi en mai dernier, et ont été reconnus comme les plus aptes à offrir des produits d’éclairage hors réseau bon marché à des millions de personnes en Afrique qui dépendent actuellement de lampes à base de fioul.

Les produits gagnants ont été choisis par un jury composé de six juges d’experts, sur la base des résultats suite à des tests approfondis des produits, des évaluations par les consommateurs hors réseau en Afrique subsaharienne, et d’autres facteurs tels que le prix et la durabilité environnementale.

Les constructeurs gagnants et les produits de chaque catégorie sont :

L’éclairage de travail

– 1ère place : Greenlight Planet – Sun King

– 2nde place : Barefoot Power – Firefly 12 LED

L‘éclaire d’ambiance

– 1ère place : Barefoot Power – PowaPack

– 2nde place : D.light Design – Nova S200

Haute performance

– 1ère place : Barefoot Power – PowaPack

– 2ème place : Sun Transfer – Sun Transfer 2

Meilleur rapport qualité/prix

– 1ère place : Barefoot Power – Firefly LED 12

– 2nde place : Greenlight Planet – Sun King

Le programme « Lighting Africa », une initiative conjointe de la Banque mondiale et de l’IFC (Société financière internationale), fournira un appui aux gagnants au travers de services commerciaux dédiés, y compris les activités de développement des affaires, pour les aider à perfectionner leurs produits et les préparer pour le marché africain.

« Nous sommes heureux de voir que les produits des sociétés Barefoot Power et D.light Design ont été sélectionnés pour leur qualité – dit Simon Collings de GVEP International – nous travaillons avec des micro, petites et moyennes entreprises au Kenya qui vendent et distribuent ces systèmes de grande performance et cela va certainement booster la confiance des consommateurs vis-à-vis des produits économes en énergie à bon marché. »

Lighting Africa a été créé pour mobiliser le secteur privé et l’industrie mondiale de l’éclairage pour aider les entrepreneurs à développer des éclairages modernes hors réseaux écologiques – tels que les diodes électroluminescentes (DEL) et les lampes fluorescentes compactes (LFC) – à plus de 250 millions personnes en Afrique sub-saharienne d’ici à 2030.

Le matériel de la conférence, y compris les présentations, les vidéos, les photos, les enregistrements choisis, les citations, etc sont disponibles sur le site internet de la Conférence Lighting Africa, www.lightingafricaconference.org.

Laure Ego, GVEP

L’électricité au cœur des défis africains

Manuel sur l’électrification en Afrique – Auteur Christine Heuraux

Avec 15% de la population mondiale, l’Afrique représente à peine 3% de la consommation mondiale d’électricité. Le taux d’électrification moyen du continent atteint 40% de la population, mais à peine 23% en zones rurales. Plus inquiétant, en 2030 la moitié de la population mondiale sans électricité vivra en Afrique subsaharienne.

Et pourtant, depuis le début du nouveau millénaire, l’Afrique génère une croissance annuelle de 5% de son PIB, soit deux fois celle de l’Europe. Pour répondre aux besoins de cette croissance et rattraper les retards cumulés au cours de la dernière décennie, il faudrait investir annuellement dans le secteur électrique africain 40 milliards de dollars pendant 10 ans – or ces investissements n’atteignent que 11 milliards de dollars.

Partant de ces constats sans appel, cet ouvrage, qui se veut à la fois concret et pratique, se propose de synthétiser les informations essentielles relatives au secteur de l’électricité en Afrique ; de les rendre accessibles et compréhensibles en faisant ressortir les enjeux et en restituant les problématiques dans leur contexte à la fois local et mondial. Il livre des données validées, aussi actuelles que possible, et les rend facilement accessibles notamment à travers plus de 100 cartes, tableaux et graphiques.

Il décrit aussi une expérience inédite, directement issue du terrain dans trois pays représentatifs (le Maroc, le Mali, l’Afrique du Sud) en retraçant l’histoire et les résultats des Sociétés de Services Décentralisés. Cette initiative, lancée par EDF et plusieurs partenaires depuis plus de dix ans au service de l’électrification rurale en Afrique, vise à créer un modèle de société durable – dans ses trois dimensions sociale, économique et environnementale – pour accélérer le processus d’électrification des zones rurales des pays en développement, non desservies par les compagnies nationales d’électricité.

Pour être encourageant, ce modèle n’a pas encore livré la clé d’une réussite infaillible et reste expérimental, mais les leçons qui en sont issues méritent d’être partagées avec l’ensemble des acteurs qui s’intéressent à ces problématiques de développement.

Ce « manuel de l’électrification en Afrique » est conçu pour s’adresser à une large palette de lecteurs, spécialistes ou non de l’Afrique, de l’électricité et du développement.

Parution début juin 2010 – 404 pages – Prix de vente : 36€. Editions Karthala

Présentation du livre sur le site de l’éditeur

Christine HEURAUX est diplômée de l’Ecole Normale Supérieure de Sèvres, agrégée d’allemand, titulaire d’un doctorat de 3ème cycle en littérature allemande. Après avoir débuté sa carrière en 1983 au centre d’Etudes et Recherches de Charbonnages de France elle devient membre du Comité de Direction de l’Institut National de l’Environnement et des Risques qui a succédé au CERCHAR en 1991. Elle entre à la Direction Internationale d’EDF en 1994 et est aujourd’hui Directrice du Pôle Accès à l’Energie. Depuis 2007, ses missions sont ainsi tournées vers les pays en développement pour lesquels elle est en charge de la stratégie, des partenariats et de la communication d’EDF, ce qui lui a ouvert de nouveaux champs de compétences vers l’Afrique.

Laure Ego, GVEP

Tunisie : une nouvelle unité de valorisation énergétique des déchets organiques

L’unité de valorisation énergétique des déchets organiques, inaugurée le 10 juin 2010 par le Président tunisien, s’insère dans le cadre de la politique nationale visant la consolidation des dispositifs de gestion des déchets, la diversification des sources d’énergie et la lutte contre la pollution.

Le coût total du projet, d’une capacité de production estimée à 2,4 gigawattheures (GWh) par an, s’élève à 2,132 millions de dinars.

L’énergie électrique produite par l’unité couvrira 29% des besoins énergétiques de la Société tunisienne des marchés de gros (Sotumag), soit une économie d’énergie annuelle de 380785 kWh, soit 108 tonnes d’équivalent pétrole.
En effet, la Sotumag génère, chaque jour, 25 tonnes de déchets organiques sur son site. Afin de valoriser énergétiquement ces déchets, une unité de production de biogaz (à travers la fermentation des déchets organiques) sera exploitée pour la production de l’électricité et de l’énergie thermique.

Le volume du biogaz produit par jour est de l’ordre de 1800 m3 avec une teneur en méthane de 60%, en utilisant une unité de méthanisation de volume total de 1200 m3.
Ce projet permettra, aussi, d’extraire de l’engrais organique qui sera utilisé dans l’agriculture biologique. Il assurera une économie au niveau des frais de transport des déchets vers la décharge ainsi que sur la facture d’électricité. Il contribuera, également, à créer des postes d’emploi supplémentaires dans les opérations de tri, de collecte, de transport et de traitement des déchets organiques.

Le biogaz produit sera transformé en énergie électrique et calorifique, et ce, moyennant une unité de cogénération d’une puissance égale à 130 kW, avec un rendement électrique de 34% et un rendement thermique de 52%.

Par ailleurs, la Sotumag pourra bénéficier d’une subvention totale de 170.000 dinars de la part du Fonds national de maîtrise de l’énergie (Fnme) au titre de son unité de valorisation énergétique des déchets.

Source : La Presse de Tunisie.

Xavier Dufail

Sénégal : quatre programmes unissent leurs forces pour le développement local de l’énergie

Quatre programmes de développement, le Programme national de développement local (Pndl), Enda Energie, le Programme National de Plates formes Multifonctionnelles pour la réduction de la pauvreté et du Programme National de Biogaz, vont mettre en exergue leur dimension énergétique pour la promotion économique et sociale des populations de Kaolack, Kaffrine Fatick, Thiès et Diourbel.

Le partenariat entre ces structures a été signé le 4 juin 2010.

Ce partenariat va permettre ainsi d’initier une coalition locale pour la promotion des services à haut potentiel énergétique dans les collectivités locales. Ce qui constitue un engagement solidaire de plusieurs structures intervenant en milieu rural sénégalais.

Pour définir les modalités pratiques d’interventions au profit des collectivités locales, ces quatre acteurs vont unir leurs efforts pour promouvoir le développement économique et social par l’intégration des dimensions telles que l’énergie, le Genre et les changements climatiques dans les actions de développement local, notamment au niveau de la planification locale, le renforcement des capacités et les actions de communication. Chacun des programmes présente, dans une de ses composantes, des missions spécifiques devant répondre aux préoccupations d’ordre énergétique.

Selon le Secrétaire exécutif du Pndl, définir un cadre stratégique devant assister les collectivités locales dans le processus d’intégration de la dimension énergétique dans la priorisation des besoins essentiels devra être considérée par tous comme une nécessité. « Le principe de multi sectorialité prônée par le Pndl impose une démarche de partage et une mutualisation de nos approches. En décidant de passer par des documents validés de part et d’autre, nos différentes structures améliorent le niveau d’harmonisation ». Il ne doute pas aussi que les bonnes intentions annoncées par les différentes structures se concrétisent. Ainsi, ils comptent tous contribuer positivement à l’avènement d’une conscience plus affirmées dans les entités territoriales que sont les collectivités locales, avec des élus locaux plus engagés dans la prise en compte optimale des préoccupations énergétiques.

Selon tous les acteurs de ce partenariat, en termes de développement rural et de réduction de la pauvreté, le cloisonnement sectoriel a longtemps limité les impacts des différents modèles développés en matière de promotion énergétique.


Source : Le Soleil.

Xavier Dufail

Support aux agences d’électrification rurale et MDP

Ces documents restituent les échanges de l’atelier « Support aux agences d’électrification rurale et MDP », qui s’est déroulé du 16 au 20 juin 2009 à Dakar (Sénégal).

La documentation de cet atelier, listée ci-dessous, est directement téléchargeable sur la page Web de l’atelier.

L’atelier d’action/formation « support aux agences d’électrification rurale et Mécanisme de Développement Propre » était organisé, sous l’égide de l’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (ASER), par le Word Bank Institute (WBI) et le CEFEB dans le cadre du programme de renforcement de capacité Carbon Finance Africa Assist, cofinancé par le FFEM.

  • Compte-rendu Atelier Dakar 2009 Agenda Final Dakar 2009
  • Session 1
    • Introduction Générale au Mécanisme pour un Développement Propre (MDP)
  • Session 2
    • Scénario de Référence et Activité de Projet
    • Exercice – Énoncé et solutions
    • Quiz énoncé
    • Solutions quiz : Scénario de référence et activité du projet
  • Session 3
    • Développement Durable & Spécificités du “Gold Standard” et du “Voluntary Carbon Standard”
    • Électrification Rurale – Exercice en Groupe – Données
    • Électrification Rurale – Exercice en Groupe – Solutions
  • Session 4
    • Diagramme Additionalite
    • Électrification rurale – Étude de cas
    • Électrification rurale – Exercice et solution
    • Électrification rurale – Exercice et solution
    • Électrification rurale – Outils de démonstration d’additionalité
  • Session 5
    • Quantification des Réductions d’Émission
    • Électrification rurale – Exercice et solutions
  • Session 6
    • Spécificités des projets dispersés
    • Projets dispersés – Exercice et solutions
  • Session 7
    • Comment structurer des projets carbone dispersés ?
    • Structurer un projet dispersé – Exercice et solutions
  • Session 8
    • Mesures d’efficacité énergétique dans les foyers ruraux
    • Quizz
  • Session 9
    • Production d’Énergie en site Isolé
  • Session 10
    • Élargissement du réseau
  • Session 11
    • Comment Réaliser un Projet MDP ?
    • Électrification rurale – Exercice et solutions
  • Session 12
    • Perspectives des Marchés Carbone
  • Session 13
    • Travail de groupe : Électrification rurale connectée au réseau
    • Travail de groupe : Électrification rurale d’un site isolé
    • Solutions : Électrification rurale connectée au réseau
    • Solutions travaux pratiques : Électrification rurale connectée au réseau
    • Solutions : Électrification rurale d’un site isolé

Source : AFD.

Xavier Dufail

Algérie : l’état soutient le prix de l’électricité produite à partir de l’énergie solaire

Le prix de l’électricité produite à partir de l’énergie solaire dans les wilayas du Sud sera soutenu par l’État.

C’est ce qu’a affirmé le 6 mai 2010 le ministre de l’Énergie et des Mines, M. Chakib Khelil. Le ministre a expliqué que ce soutien se fera en dépit du coût élevé de cette énergie renouvelable.

M. Khelil a indiqué que « le prix de l’électricité produite à partir de l’énergie solaire ne changera pas grâce au soutien de l’État et à la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables ». Évoquant le bilan du plan national de soutien aux énergies renouvelables, le premier responsable du département de l’énergie a rappelé, à cet effet, la réalisation d’une station de production d’électricité à partir de l’énergie solaire et du gaz à Hassi Rmel, devant produire cette année 150 mégawatts d’électricité ainsi que le lancement d’un projet de production d’électricité éolienne avec une capacité de 10 mégawatts dans la wilaya d’Adrar.

Selon M. Khelil, la production d’électricité à partir de l’énergie solaire concerne actuellement une vingtaine de localités à l’extrême Sud et 16 wilayas en attendant sa généralisation dans d’autres régions. Il a ajouté que les énergies renouvelables pourraient contribuer à la production d’énergie en Algérie à hauteur de 5 % en 2017 et de 35 % en 2040.

Saluant le fonds national des énergies renouvelables qui procède à des retenues de 0,5% des recettes fiscales pétrolières pour le financement de ces projets, le ministre a noté que le projet de réalisation d’un institut de développement des énergies renouvelables aura un rôle important dans ce domaine.


Source : La Tribune (Algérie).

Xavier Dufail

Schneider Electric souhaite développer une microcentrale solaire thermodynamique

L’entreprise précise que ce type de solution est destiné aux pays en voie de développement.

Schneider Electric a dévoilé le 27 avril 2010 le projet « MiCST », dont il est à l’origine, et qui fédère 12 partenaires. « MiCST » est l’acronyme de MicroCentrale Solaire Thermodynamique : le groupe et ses associés ont pour objectif de concevoir et de proposer une centrale solaire utilisant le rayonnement solaire pour chauffer une réserve d’énergie thermique alimentant une machine thermodynamique couplée à un alternateur de 10kW.

La solution, simple et d’une maintenance limitée, devra s’adapter à tout site non raccordé au réseau électrique. La solution sera « plus particulièrement destinée aux pays en voie de développement bénéficiant d’un fort taux d’ensoleillement », explique Schneider, qui met à contribution ses partenaires sur une période de 42 mois, avec le soutien de l’ADEME.

MiCST est un projet s’inscrivant dans le programme de Schneider Electric d’accès à l’énergie, BipBop (Business, Innovation & People at the base of the pyramid), qui vise à favoriser un développement pérenne des populations de la base de la pyramide à travers des offres adaptées, de la formation et le développement d’un entrepreneuriat local.


Source : Boursier.com.

Xavier Dufail

Maroc : 3 accords sur l’énergie conclus avec la France

Le Maroc et la France ont signé, le 22 avril 2010, trois accords bilatéraux dans le domaine énergétique renforçant ainsi leur coopération dans des domaines d’intérêt commun.

Signé par la ministre marocaine de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, le premier accord porte sur la construction d’une ville nouvelle pilote (Ch’rafat-région de Tanger) à faible consommation d’énergie.

La partie française financera ce projet sous forme de don à hauteur de 521 158 euros, au titre du fonds d’étude et d’aide au secteur privé (Fasep) et le Maroc financera et réalisera la construction du bâtiment pilote.

Cet accord prévoit également l’accompagnement par les autorités françaises et marocaines de la mise en œuvre par le Maroc, d’un code d’efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment.

Dans ce contexte, le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) participera au financement, sous forme de don, à hauteur de 900.000 euros, d’un programme d’appui au programme national d’efficacité énergétique dans le bâtiment.

La seconde convention, signée entre l’Agence de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (Aderee) et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) de France, vise à développer la coopération bilatérale dans le domaine des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et des technologies propres.

Cette convention prévoit également l’animation et l’accompagnement des politiques dans ces domaines au niveau régional ainsi que la sensibilisation aux problématiques du développement durable et des changements climatiques.

Le troisième accord, signé entre l’Office national de l’électricité (ONE) et l’Agence française de développement (AFD), porte sur le financement de la 5ème phase du programme d’électrification rurale global (Perg), dont l’objectif est d’étendre la desserte électrique dans huit provinces (El Hajeb, Ifrane, Meknès, Errachidia, Khénifra, Khémisset, Kalâa Sraghna et El Jadida).

Cette desserte électrique bénéficiera à 449 villages et 17 872 foyers pour un coût total de 534 MDH (environ 49 M d’euros).


Source : Le Matin (Maroc).

Xavier Dufail