Energies propres de cuisson en Côte d’Ivoire – Situation & perspectives

En Côte d’Ivoire, 40% des ménages affirment utiliser des morceaux de plastique ou de caoutchouc pour démarrer le feu qui leur servira à la cuisson des aliments tandis que le couvert forestier a subi une perte de plus de 75% entre 1960 et 2013. Le Programme National d’Investissement pour l’Accès aux Services Energétiques en Côte d’Ivoire (PNIASE-CI), rédigé en 2012, souligne les priorités énergétiques pour le pays. La présente étude conduite par StovePlus (un programme de l’ONG GERES), en collaboration avec ECM, ECREEE et CARE, se veut une contribution à ce programme. Elle dresse un état des lieux des énergies de cuisson utilisées dans le pays et propose des axes d’amélioration : énergies utilisées, quantités, prix dans les grandes villes ou en milieu rural, mais aussi secteurs institutionnels et professionnels des différentes filières (bois, charbon, gaz, biorésidus, cuiseurs) y sont étudiés en détail.

Le pompage solaire : Options techniques et retours d’expériences

« L’eau solaire » consiste à capter l’énergie solaire via des panneaux photovoltaïques pour produire de l’électricité qui alimente une pompe électrique permettant d’assurer le pompage de l’eau.
Le photovoltaïque est devenu plus accessible et apporte désormais des solutions adaptées notamment en milieu rural. C’est pourquoi, pS-Eau (Programme solidarité eau) et l’ARENE ont élaboré ce document d’aide à la compréhension des enjeux énergétiques dans les projets de solidarité. L’énergie solaire, une option à prendre en compte pour l’accès à l’eau !

Table des matières

1. Rappel : Qu’est-ce que le pompage solaire ? 6
2. Solaire et/ou thermique, comment choisir ? 10
3. Comment et avec qui mettre en oeuvre un projet solaire ? 14
4. Comment assurer l’entretien et la maintenance des installations ? 17
5. Quels sont les coûts d’exploitation et comment les financer ? 22
6. Pérennité à étudier d’un service public de l’eau 26
7. Des expériences à partager !

Date : Juillet 2015

Auteur : ARENE IDF, pS-Eau (Programme solidarité eau)
Source : www.areneidf.org/publication-arene/le-pompage-solaire-options-techniques-et-retours-d’expériences

Jatropha : les perspectives après huit années de recherches au Mali

Le jatropha, une solution pour répondre aux besoins en énergie de l’Afrique ? Huit années de travail sur le terrain, avec les paysans et les partenaires locaux nous permettent de montrer aujourd’hui la réalité de la production d’huile de jatropha pour un usage local, et les perspectives pour les petits agriculteurs qui ont expérimenté cette filière. Retrouvez sur facebook une vidéo sur le jatropha paysan et des images pour suivre la construction de la zone d’activités électrifiée (hybride huile de (…)

Le jatropha, une solution pour répondre aux besoins en énergie de l’Afrique ?

Huit années de travail sur le terrain, avec les paysans et les partenaires locaux nous permettent de montrer aujourd’hui la réalité de la production d’huile de jatropha pour un usage local, et les perspectives pour les petits agriculteurs qui ont expérimenté cette filière.

Retrouvez sur facebook une vidéo sur le jatropha paysan et des images pour suivre la construction de la zone d’activités électrifiée (hybride huile de jatropha, solaire) de Konséguéla, dans la région de Koutiala, au sud-est du Mali.
Et bien d’autres images sur Kaboul, les hammams au Maroc ou les serres en Mongolie.

Pour en savoir plus) : https://www.facebook.com/geres.asso

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Contact : contact@geres.eu

Une usine de de bioélectricité à base de canne à sucre réduit l’importation d’énergie au Belize

Dans le but de remédier à la pénurie d’énergie qui affecte le Belize, GSR Energy Limited (GSR) a construit une usine de bioélectricité à base de canne à sucre ainsi qu’une distillerie de bioéthanol, qui produira de l’électricité à usage domestique et de l’éthanol pour l’exportation. Le Belize possède un réseau national d’électrification excellent qui atteint 90% de sa population. Toutefois, le pays est très dépendant du Mexique qui répond à ses besoins énergétiques, 75% de cette électricité étant importée. La (…)

Dans le but de remédier à la pénurie d’énergie qui affecte le Belize, GSR Energy Limited (GSR) a construit une usine de bioélectricité à base de canne à sucre ainsi qu’une distillerie de bioéthanol, qui produira de l’électricité à usage domestique et de l’éthanol pour l’exportation.

Le Belize possède un réseau national d’électrification excellent qui atteint 90% de sa population. Toutefois, le pays est très dépendant du Mexique qui répond à ses besoins énergétiques, 75% de cette électricité étant importée. La mission de GSR est de construire et d’exploiter une bio-raffinerie efficace en termes d’énergie et d’économies, afin de soulager le Belize de cette dépendance énergétique et aider à sécuriser son réseau électrique.

Grâce à cette bio-raffinerie énergétique, GSR aura les moyens de produire et dispatcher un taux d’électricité de 25,4 MW (203 GWh) chaque année (88% étant actuellement fourni par le Mexique) et 116.6 millions de litres d’éthanol par an. Ces productions seront utilisées pour la vente en export, tandis que l’électricité sera vendue à un niveau national, à des prix plus raisonnables et moins fluctuants que les tarifs actuels.

Afin d’assurer une quantité suffisante de canne à sucre pour alimenter la centrale, GSR travaille avec l’Institut de Recherche sur l’Industrie Sucrière et le Développement (SIRDI) ainsi que d’autres exploitants de canne à sucre, qui ont accepté de fournir leurs semis aux agriculteurs locaux. GSR achètera ensuite la canne à sucre cultivée par ces agriculteurs pour l’utiliser dans sa bio-raffinerie, ainsi favorisant la création d’emplois dans la région. Les agriculteurs locaux possèdent suffisamment de terres et mettent en œuvre les meilleures pratiques de gestion de canne à sucre pour maintenir et gérer la demande, ce avec un cycle de repousse de 5 ans afin de ne pas appauvrir la terre.

Les agriculteurs de la communauté mennonite du Belize ont mis en place une association et exprimé leur intention de participer au projet par la plantation et la vente de canne à sucre pour GSR. Ils souhaitent travailler en partenariat avec GSR et planter 40 000 hectares de canne à sucre pour le projet. En outre, GSR a établi un partenariat avec une entreprise d’ingénierie brésilienne, Uni-Systems do Brazil, pour la conception, l’ingénierie, la construction (IAC) et les opérations de maintien de la bio-raffinerie.

Depuis sa victoire au Concours de l’innovation énergétique IDEAS2, GSR a utilisé les fonds de subvention pour réaliser 12 pré-constructions d’études d’optimisation, à la fois pour sa bio-raffinerie et pour sa chaîne d’approvisionnement. Ces études abordent l’identification du meilleur site pour un raccordement au réseau d’Amérique Centrale, les attentes en demandes d’électricité, les meilleures options concernant la vente d’éthanol, la gestion de la chaîne d’approvisionnement et les questions logistiques nécessaires à l’exécution du projet. Des possibilités de croissance supplémentaires ont également été identifiées ; la bio-raffinerie a par conséquent été conçue et construite pour permettre une croissance optimale et une éventuelle expansion.

GVEP offre un soutien stratégique et opérationnel à GSR afin de rendre le projet monnayable. Des discussions préliminaires ont eu lieu entre GSR et les investisseurs régionaux et internationaux potentiels.

« Ce projet fera une énorme différence pour les communautés au Belize et facilitera la mise en place de revenus stables pour les agriculteurs impliqués dans la chaîne d’approvisionnement de canne à sucre. Fournir l’électricité à un tarif moindre aura un impact significatif sur le budget des ménages », explique Leighton Waterman, Directeur du Bureau Régional des Caraïbes de GVEP.

Le projet de bio-raffinerie de GSR Belize est l’un des trois gagnants du concours CAFCEF, qui a eu lieu le 22 Octobre 2014 à Antigua, Guatemala.

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Contact : laura.nolan@gvepinternational.org

Energie & Solidarité, le rapport 2013 du GERES est en ligne

En 2013, le GERES, ONG spécialiste des questions énergétiques et de changement climatique, a poursuivi ses actions à travers 71 projets menés dans 14 pays en Europe, en Afrique et en Asie : économies d’électricité à Marseille, hammams durables au Maroc, serres solaires passives en Mongolie, foyers améliorés au Cambodge et au Mali, habitat solaire en Afghanistan, jatropha et transformation agro-alimentaire au Bénin et au Mali, etc… Ces actions ont directement permis d’accompagner plus de 3 300 (…)

En 2013, le GERES, ONG spécialiste des questions énergétiques et de changement climatique, a poursuivi ses actions à travers 71 projets menés dans 14 pays en Europe, en Afrique et en Asie : économies d’électricité à Marseille, hammams durables au Maroc, serres solaires passives en Mongolie, foyers améliorés au Cambodge et au Mali, habitat solaire en Afghanistan, jatropha et transformation agro-alimentaire au Bénin et au Mali, etc… Ces actions ont directement permis d’accompagner plus de 3 300 entrepreneurs et près de 600 000 familles ou porteurs de projet. Elles ont bénéficié indirectement à 2 800 000 personnes.
Au total, plus de 3 millions de bénéficiaires (directs et finaux) ont ainsi amélioré leurs conditions de vie, profité des techniques et savoir-faire mis en place. Ces résultats ne sont possibles qu’avec le travail de terrain de nos partenaires techniques locaux et le soutien indispensable de nos partenaires financiers.
Pour pérenniser les investissements, partager les bonnes pratiques, faciliter l’autonomie des communautés et la diffusion de solutions au plus grand nombre, le GERES continue à faire ce qu’il fait le mieux : travailler avec les autres pour apprendre, comprendre, innover. Dans le long terme, la transparence, le respect et l’enthousiasme !

Pour lire ce rapport en ligne ou le télécharger :
Lien hypertexte (Référence, sites à visiter) : http://www.geres.eu/fr/accueil/94-actualites/breves/687-sortie-de-notre-rapport-d-activite-2013

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Contact : contact@geres.eu

StovePlus investit la Toile

Lancement d’un site web dédié aux porteurs de projet développant des solutions de cuisson propre à travers le monde.

StovePlus est un programme qui vise à améliorer l’accès aux foyers améliorés par les utilisateurs de biomasse (bois, charbon de bois, déchets végétaux…). Issu de près de 20 ans d’expérience du GERES sur le terrain, StovePlus apporte un soutien technique aux porteurs de projet développant des solutions de cuisson propre à travers le monde.

Aujourd’hui, StovePlus investit la toile ! Un site web flambant neuf, un nouveau compte Twitter et une page entreprise sur LinkedIn : restez connectés, StovePlus n’aura plus de secret pour vous !

Découvrez et suivez toutes les actualités, les activités sur le terrain, mais aussi les ressources, la présentation des projets et l’approche du GERES sur StovePlus.org.

Vous êtes hyper actif sur Twitter ? Votre contenu intéresse ! Partage des actualités les plus pertinentes, des ressources les plus intéressantes et des découvertes les plus importantes : on tweete et on retweete avec @Stoveplus.

Enfin, vous pouvez vous abonner à la page Linkedin pour les actus jobs et évènements !

Pour en savoir plus : http://www.stoveplus.org/fr

 


 

Contact : contact@geres.eu

Trois guides pour la transformation alimentaire motorisée au Bénin

Trois guides qui présentent les process de transformation de la matière première mais aussi les plateformes mécanisées fonctionnant avec de l’huile végétale produite localement.

Plus d’énergie pour la transformation agro-alimentaire, c’est bien sûr plus de rendement, mais aussi moins de pertes de récolte, un travail moins pénible, une amélioration de la qualité des produits finis. Pour contribuer au développement économique du Zou, au centre-sud du Bénin,  GERES a mis en place plus de 20 plateformes multifonctionnelles qui permettent une transformation semi-industrielle des produits agricoles de base tels que le manioc, le fruit de palme ou l’arachide.

Après plus de 5 ans de travail avec les groupements et entrepreneurs locaux propriétaires de ces plateformes, GERES Bénin publie trois guides d’utilisation. Ces documents de capitalisation, pratiques et attractifs, valorisent les actions et les techniques mises en place pour améliorer la transformation agroalimentaire en Afrique rurale, avec des descriptifs précis et illustrés, de la construction de la plateforme au produit final en passant par le moteur.

Ces 3 guides concernent :

- les Equipements de transformation du manioc

- les Equipements de transformation des fruits de palme

- la Production de l’huile d’arachide d’Agonlin, huile de qualité supérieure

Pour en savoir plus : http://www.geres.eu/fr/accueil/94-actualites/breves/640-trois-guides-pour-comprendre-la-transformation-alimentaire-au-benin

Références (Auteur, éditeur, date…)

Clémence Jouan, Dimitri Chincoun, Mathieu Goudet, Benjamin Pallière Editeur : GERES
2014

 


 

Contact : contact@geres.eu

Les lampes solaires SOLTYS déployées au Burkina Faso

Dans le cadre du projet Micrésol de la Fondation Energies pour le Monde, les lampes solaires SOLTYS ont été retenues comme offre d’équipement de premier niveau pour les populations rurales ne disposant pas d’électricité.

Un panneau solaire, 3 lampes portables LED et un accessoire de charge des téléphones portables permettent aux ménages d’accéder à un service électrique de première nécessité, à moindre coût et financé sur le principe du micro-crédit.

Une première phase de 300 lampes solaires est en cours de déploiement et sera renouvelée suivant la demande. Les autres offres d’accès à l’énergie du programme Micrésol sont composées de kits solaires photovoltaïques de différentes puissances, toujours financés par micro-crédit afin d’adapter les matériels aux capacités de financement des ménages.

Pour en savoir plus : www.soltys.fr

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Contact : a.chavanne@soltys.fr

« Wassa, pleins feux sur un cuiseur durable », le 1er webdoc consacré à la cuisson durable en Afrique de l’Ouest, est en ligne !

Le Géres propose un web-documentaire. « Wassa, pleins feux sur un cuiseur durable » propose un voyage ludique, interactif et musical au cœur d’une filière locale de foyers de cuisson améliorés à Bamako.

Au Mali, en Afrique de l’Ouest, 81 % des besoins énergétiques sont couverts par les ressources forestières. La cuisson représente un enjeu majeur en matière d’accès à l’énergie et de préservation du climat.

Devenue une référence internationale pour ses actions de diffusion d’équipements de cuisson efficaces au Cambodge, l’ONG GERES met en oeuvre le projet CEnAO (Climat et Energie en Afrique de l’Ouest) au Mali.
Pour mieux sensibiliser les partenaires et le grand public à l’importance de ces enjeux, l’ONG innove en proposant un web-documentaire. « Wassa, pleins feux sur un cuiseur durable » propose un voyage ludique, interactif et musical au cœur d’une filière locale de foyers de cuisson améliorés à Bamako.

Après une courte introduction l’invitant à se saisir des thèmes de l’énergie et de la cuisson dans le contexte malien, le visiteur plonge en immersion au cœur d’une filière économique de foyers améliorés à Bamako. Des producteurs aux distributeurs, il découvre les difficultés entrepreneuriales et la complexité économique locale. Les utilisatrices, au détour de recettes de cuisine maliennes, racontent pourquoi ce foyer de cuisson améliore leur quotidien.

Ce voyage se déroule sur la musique vibrante de Femi Kuti et de Thomas Bossu, au rythme des images généreuses de Benjamin Rogez et Mathilde Sonnet. Et maintenant, direction Bamako !
Lien hypertexte (Référence, sites à visiter) : http://webdocs.co2solidaire.org/wassa/#Navigation

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pour en savoir plus : contact@geres.eu

Le climat change ! ET vous, entreprises et acteurs du développement durable ?

Réalisation d’une journée d’échanges en vue de faire émerger des « opportunités d’affaires », de nouvelles initiatives, de nouveaux partenariats techniques, financiers, public-privé, prenant en compte les enjeux d’adaptation et d’atténuation face au changement climatique.

Vous êtes entreprises, PME, PMI, Industriels… implantés à Dakar ou exerçant des activités dans cette région, l’ARENE-Ile-de-France, en collaboration avec les conseils régionaux de Dakar et d’Ile-de-France et le soutien de l’Agence Française de Développement (Dakar) et partenaires du PCTI, vous invite à l’atelier Changement climatique et RSE : Comment mobiliser les entreprises ? « Quelles sont les opportunités d’affaires pour les entreprises franciliennes et dakaroises… » à l’hôtel Ngor Diarama de Dakar le lundi 24 février 2014 à partir de 8 h 30.

Nous aurons la participation du Bureau de Mise à Niveau , de l’Initiative RSE Sénégal , du Cabinet ESPERE Sénégal , de l’OCEANIUM Sénégal Cette journée va regrouper dans un premier temps les acteurs dakarois pour formuler avec eux des besoins, des demandes, des pistes d’actions concrètes, des fiches action qui s’intègrent bien dans la démarche climat et développement durable. Pour cela, un outil numérique, « une plateforme collaborative www.pctidakar-entreprendre.o… va permettre de mettre en lien les entreprises françaises, franciliennes et entreprises sénégalaises, dakaroises et d’animer ce réseau.

L’objectif final est de faire émerger des « opportunités d’affaires », de nouvelles initiatives, de nouveaux partenariats techniques, financiers, public-privé, prenant en compte les enjeux d’adaptation et d’atténuation face au changement climatique.

Pour en savoir plus) : www.pctidakar.org/ ?p=1157

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Contact : d.sall@areneidf.org

Chargé de mission Plan climat territorial Intégré de la région de Dakar à l’ARENE-Ile-de-France
www.pctidakar.org