Botswana : prochaine construction d’une centrale solaire pilote, avec l’aide japonaise

La première centrale électrique au Botswana doit être construite en septembre 2010, avec l’intention de reproduire ce modèle dans tout le pays et de s’éloigner de l’énergie produite au charbon.

La centrale solaire Phakalane va produire un mégawatt ; sa construction sera financée par le gouvernement japonais.

La construction débutera en septembre, grâce à un partenariat « Engineering, Procurement, Construction & Gestion (IAGC) » avec une entreprise japonaise.

D’un coût de 83,8 millions de pulas (environ 9 millions d’euros), la station deviendra la première centrale photovoltaïque du Botswana, ce qui pourrait ouvrir des pistes de développement dans le secteur des centrales solaires.

Les appel d’offres pour les différentes composantes de la station devraient être lancés prochainement, et après achèvement la station sera reliée au réseau national.

L’ambassade du Japon a récemment indiqué qu’elle surveillera de près les performances de cette centrale pilote, en vue d’éventuellement prendre des initiatives similaires ailleurs au Botswana : « La centrale électrique de Phakalane sera une petite exploitation, d’un mégawatt, mais si le projet réussit, nous allons examiner des projets plus importants au Botswana ».

C’est regarder la situation actuelle de l’électricité au Botswana et dans la région.

Il est entendu qu’une aide supplémentaire en provenance du Japon pour les centrales photovoltaïques consisterait en de l’appui technique plus que par du financement, étant donné les coûts de confinement du développement de grandes centrales solaires.


Source : Solar4Africa (en anglais).

Xavier Dufail

Maroc : présentation du Plan Solaire Marocain

Jean-Louis Borloo (ministre français de l’Écologie, de l’Énergie, du Développement durable et de la Mer) et Amina Ben Khadra (ministre marocain de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement) ont présenté du Plan Solaire Marocain mercredi 11 mars 2010. Il prévoit la construction d’une capacité de production électrique utilisant l’énergie solaire de 2GW entre 2015 et 2019.

Le Plan Solaire Marocain est une initiative majeure pour favoriser le développement des énergies renouvelables. Un premier appel d’offre sera lancé dès l’automne 2010 pour construire et exploiter plusieurs centrales d’une capacité de 500 MW à Ouarzazate.

Dans le détail, le projet marocain comportera 5 centrales solaires à :

- OUARZAZATE : Puissance : 500 MW / Superficie : 2500 ha / Production : 1150 GWh/an

- AIN BENI MATHAR : Puissance : 400 MW / Superficie : 2000 ha / Production : 835 GWh/an

- FOUM AL OUAD : Puissance : 500 MW / Superficie : 2500 ha / Production : 1150 GWh/an

- BOUJDOUR : Puissance : 100 MW / Superficie : 500 ha / Production : 230 GWh/an

- SEBKHAT TAH : Puissance : 500 MW / Superficie : 2500 ha / Production : 1040 GWh/an

Ainsi, en 2020, le Maroc prévoit que la part de la puissance électrique installée en énergie renouvelable (éolien, solaire, hydraulique) s’établira à 42% du parc.

Les objectifs du Plan Solaire Marocain sont cohérents avec ceux du Plan Solaire Méditerranéen (PSM), volet particulièrement important de l’Union pour la Méditerranée, qui vise à développer des projets de centrales électriques utilisant des sources d’énergies renouvelables sur les rives Sud et Est de la Méditerranée pour une production additionnelle totale de 20 GW d’ici 2020.

La France et le Maroc ont convenu de mettre en place un partenariat institutionnel, technique et financier afin d’assurer le succès du Plan Solaire Marocain.


Source : MEDDEEM.

Xavier Dufail

Des méthodes peu coûteuses pour les réseaux de distribution d’électricité

Le rapport est basé sur des études portant sur les innovations en Tunisie, Ghana, Afrique du Sud, Australie et Nouvelle-Zélande, et des visites de terrain par un groupe d’experts composé de spécialistes techniques en Zambie, Mozambique, Tanzanie et Ouganda.

Il existe de nombreuses méthodes à faible coût qui sont dignes de considération ; ce rapport se concentre sur quatre de ces méthodes qui sont susceptibles d’avoir un taux important de réduction d’impact et sont également susceptibles d’être applicables à grande échelle en Afrique sub-saharienne.

« Sub-Saharan Africa : Introducing Low-cost Methods in Electricity Distribution Networks »

Banque mondiale / ESMAP

octobre 2006

427 pages

document en anglais

BESOIN DE CHANGEMENTS DANS LES NORMES TECHNIQUES

On a constaté que ces pays avaient des normes et des standards très similaires pour les réseaux d’électricité, basées sur des concepts importés pendant la période coloniale, qui ont été très peu adaptées aux conditions locales. Par exemple, les normes techniques existantes prennent en compte neige et accumulation de glace dans des endroits qui n’ont jamais connu ces conditions météorologiques.

APPROCHE TECHNIQUE

Il existe de nombreuses méthodes à faible coût qui sont dignes de considération ; ce rapport se concentre sur quatre de ces méthodes qui sont susceptibles d’avoir un taux important de réduction d’impact et sont également susceptibles d’être applicables à grande échelle
en Afrique sub-saharienne. Ces méthodes peu coûteuses devraient être considérées comme un élément d’un plan global pour maintenir
les coûts bas. Par exemple, il existe plusieurs « bonnes pratiques commerciales », telles que de meilleures méthodes de passation des marchés,
de contrôle des stocks et contrôle de qualité, qui pourrait aller très loin dans la réduction des coûts de réseau

AFRIQUE SUB-SAHARIENNE : PRÉSENTATION DE MÉTHODES À FAIBLE COÛT POUR DES RÉSEAUX DE DISTRIBUTION D’ÉLECTRICITÉ

Ces méthodes ont été identifiées sur la base de l’expérience internationale et des discussions
des experts techniques locaux en Zambie, au Mozambique, en Tanzanie et en Ouganda.

Les quatre concepts sont :

- une conception appropriée ;

- le développement d’une culture institutionnelle de réduction des coûts ;

- utilisation de Single Wire Earth Return (SWER) ;

- système avec câble de garde.


Source : Le site du programme ESMAP (en anglais).

Xavier Dufail

Newsletter Facilité Energie CEMAC n°3

Ce document informe de l’avancée du projet « Facilité Energie CEMAC – Électrification Périurbaine Intensive ».

« Facilité Energie CEMAC Newsletter – n°3 février 2010 »

le projet FE CEMAC

février 2010

3 pages

Dans ce numéro :

- Le Coordonnateur convié à la session d’information sur la Facilité Énergie II

- La phase d’épargne se poursuit

- Réalisation des travaux dans les zones test

- 2ème atelier régional – Une nouvelle zone test au Gabon

- Zones de démultiplication – Le SIG Régional prend de l’ampleur

- 4ème Atelier régional – Le CRC identifie 4 projets prioritaires pour la CEMAC

- Infos générales

Xavier Dufail

Mozambique : EDF – électrification des zones rurales des districts de Buzi Chibabava, province de Sofala

Avis de passation de marché pour une extension/amélioration du réseau électrique connecté à une centrale hydroélectrique.

Achats

Étape du processus : annonce préliminaire

Type de procédure : annonce préliminaire ou avis périodique indicatif

Numéro d’avis : 41871-2010

Résumé

Localisation : Mozambique, province de Sofala, domaines de Mavuzi, Chibabava, Buzi et Gondo

Contrat d’entreprise et les prévisions

1. Référence de publication : EuropeAid/129621/C/WKS/MZ.

2. Procédure : ouverte.

3. Programme : 9e Fonds européen de développement (FED) – energy facility initiative (EFI)
4. Financement : EDF/2007/195-956 – (9.ACP.RPR.139 / 8).

5. Pouvoir adjudicateur : Mozambique Electricity, EP (EDM), 368 Filipe Samuel Magaia Ave., PO Box 2532, Maputo, Mozambique.

6. Description du marché : assurer un approvisionnement suffisant en électricité des districts de Chibabava-Buzi. Le projet comprendra la fourniture et l’installation de la façon suivante :
- L’extension de la ligne 110 kV d’interconnexion de la centrale hydroélectrique de Mavuzi

- Montage et mise en service de la ligne 110 kV de la station de Mavuzi à la nouvelle station 110/33 kV de Casa nova

- la nouvelle station 110/33 kV de Casa Nova et le raccordement de 3 lignes 33 kV existantes.

7. Nombre et intitulés indicatifs des lots : lot 1 tel que décrit sous le point 6 ci-dessus.

8. Date prévue de publication de l’avis de marché : 25.2.2010.

9. Informations complémentaires

10. Base juridique : ACP-CE, accord de partenariat signé à Cotonou le 23.6.2000 modifié le 25.6.2005 et en 2008 (annexe IV).

Institution financière : EU Development Projects

Agence : MOZAMBIQUE ELECTRICITY, EP (EDM)

Agence d’exécution : MAPUTO


Source : NL EVD Internationaal (en anglais).

Xavier Dufail

Burkina Faso : 38 millions USD de la BAD pour le financement d’un projet d’électricité

Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement, a approuvé à Tunis, le mercredi 27 janvier 2010, un prêt de 24,2 millions d’UC (équivalent à 38 millions USD) sur les ressources du Fonds africain de développement (FAD), le guichet concessionnel du Groupe, pour financer le projet de renforcement de l’infrastructure électrique et de l’électrification rurale dans le pays. Le Conseil a également approuvé un don FAD de 950000 UC (1,49 millions USD) pour le même projet.

Le projet est conforme à la politique de développement socio-économique du Burkina Faso, qui met un accent tout particulier sur le développement des infrastructures, l’amélioration des conditions de vie de la population et la réduction de la pauvreté.

Le Burkina Faso a également reconnu la nécessité d’augmenter sensiblement l’approvisionnement du pays en électricité pour répondre à une demande en pleine expansion dans plusieurs localités urbaines et rurales, tout en améliorant la qualité globale et la fiabilité du service. La demande d’électricité du pays augmente au taux d’environ 10 % par an, ce qui fait du projet une priorité pour le développement économique et social du pays.

L’une des composantes du projet concerne la réhabilitation et l’extension de près de 1800 km de réseaux électriques. Il permettra d’améliorer la couverture du pays, avec en particulier 150 nouvelles zones rurales couvertes. Il permettra aussi de répondre aux besoins de 800000 personnes dans 140000 ménages. L’éclairage public sera renforcé, avec l’installation de 750 nouvelles unités.

Pour relever ces défis, le gouvernement a décidé d’établir des interconnexions avec les pays voisins, comme la Côte d’Ivoire et le Ghana, et de développer la capacité locale de production.

Le projet d’électricité est également conforme à la stratégie d’assistance du Groupe de la Banque et aux efforts que déploie le Burkina Faso pour atteindre les objectifs du millénaire pour le développement (OMD), en se concentrant sur deux piliers : la diversification de l’économie et l’amélioration des conditions de vie de la population.

L’amélioration de l’accès à l’énergie soutiendra l’augmentation de la productivité et encouragera de nouvelles activités économiques.

Le projet permettra également d’augmenter l’accès aux prestations des services de base comme l’eau potable, la santé, l’éducation et de la communication, tout en améliorant l’efficacité de ces services. Il aura également un impact positif sur l’indice du développement humain.

Le projet a été conçu en étroite collaboration avec le gouvernement et a bénéficié de larges consultations avec les autres donateurs et bénéficiaires, afin de s’attaquer aux défis posés par les besoins du pays en électricité.


Source : Banque africaine de développement.

Xavier Dufail

Cameroun : mis en service la centrale électrique de Dibamba d’une puissance de 86 MW

AES Corporation (NYSE : AES) a annoncé le 15 décembre 2009 que sa filiale à participation majoritaire Kribi Power Development Company avait mis en service la centrale électrique de Dibamba d’une puissance de 86 MW. L’installation utilisera du fuel lourd et vendra l’électricité dans le cadre d’un contrat d’achat ferme d’une durée de 20 ans avec AES SONEL, la société camerounaise d’électricité.

AES a initié ses activités au Cameroun en 2001 à travers la privatisation de SONEL, le plus important producteur d’électricité au Cameroun. Avec l’ajout de l’installation de Dibamba de 86 MW de puissance installée, les filiales d’AES au Cameroun gèrent à présent une capacité installée de 1 017 MW, la majeure partie étant d’origine hydro-électrique.

La centrale thermique de Dibamba aidera à diversifier le portefeuille d’énergies du pays en fournissant une source importante d’électricité en période de consommation de pointe.

En 2009, AES a mis en service 890 MW de capacité de production au Chili, en Chine, en France, en Jordanie et en Irlande du Nord en utilisant des sources d’énergie thermiques et renouvelables. AES a également des projets en cours de construction en Bulgarie, au Chili, en Chine, en France, en Grèce, au Panama, en Écosse, en Turquie et aux États-Unis.


Source : un communiqué de presse reçu le 15 décembre 2009 de AES – SONEL.

Raoul Bertrand K. Mbenjo, René Massé

Cameroun : bulletins de l’Agence de Régulation du Secteur de l’Energie

Publication bimensuelle de l’Agence de Régulation du Secteur de l’Électricité (ARSEL), dont l’objectif annoncé est d’informer périodiquement sur les évènements importants du secteur de l’électricité au Cameroun et sur les activités de l’ARSEL.
Les bulletins n°1, 2 et 3 sont proposés en téléchargement.

Bulletin n°1 du 29 octobre au 22 novembre 2009

Au sommaire :

- « Le Directeur Général sur le terrain à Song Loulou »

- « Réunion AES-SONEL – ARSEL »

- « Le Comité consultatif des consommateurs de réorganise »

- « Campagne de sensibilisation »

- « L’ARSEL inflige une pénalité à AES-SONEL pour énergie non fournie en 2008 ».

Bulletin n°2 du 23 novembre au 6 décembre 2009

Parmi les articles présentés :

- « Projet Lom Pangar : les bailleurs de fonds dévoilent leurs intentions. Cet article présente les résultats de la table ronde des bailleurs de fonds du projet de construction du barrage hydroélectrique de Lom Pangar. L’AFD, la BAD, la Banque mondiale, la BEC, les Fonds saoudiens et la BDEAC ont annoncé leur intention de financer globalement 163 milliards de FCFA.

- « Projet ERD – RUMPI : les acteurs se concertent ». L’article décrit les avancées de la réunion de travail tripartite IED/AES-SONEL/ARSEL, qui s’est tenu 18 novembre 2009 à Douala.

- « Liste des associations de consommateurs agréées par l’ARSEL ». 21 associations de consommateurs ont été agréées.

Bulletin n°3 du 7 décembre au 2009

Parmi les articles présentés :

- « ARSEL prépare l’étiage 2010″

- « Agenda du secteur de l’électricité »

- « Projet ERD-RUMPI ; les régimes de l’électrification rurale en débat ». Le projet RUMPI a été conçu comme un projet pilote devant permettre de tester l’ensemble du dispositif mis en place par la réforme du secteur de l’électricité en ce qui concerne la zone rurale. Cet article présente les trois projets de textes qui devront compléter la loi du secteur.

- « Le projet d’interconnexion Cameroun – Tchad ». Ce projet a connu une accélération avec la signature le 23 octobre 2008 du Protocole d’Accord d’Interconnexion Électrique Cameroun – Tchad et d’Électrification des Localités Transfrontalières. Cet article fait le point de l’avancement du projet.

- « AFUR : Revue du modèle d’organisation et de la structure du marché de l’électricité ».

Bulletin n°4 du 22 décembre au 29 décembre 2009

Parmi les articles présentés :

- Inauguration de la centrale de Yassa—Dibamba

- Le régulateur chez les opérateurs

- Le Fonds d’Energie Rurale est créé

- Point sur l’offre de l’énergie durant l’étiage 2010

- Témoignage de satisfaction

POUR VOUS ABONNER

Vous pouvez demander à recevoir gratuitement le bulletin numérique de l’ARSEL en adressant un courriel à Arsel Newsletter.

Honoré DEMENOU TAPAMO, René Massé, Xavier Dufail

Algérie : lancement de l’étude de faisabilité d’une tour solaire thermique

Une étude de faisabilité d’un projet de réalisation d’une tour solaire thermique, deuxième du genre dans le monde, a été lancée mardi 1er décembre 2009 à l’université « Saad Dahlab » de Blida par des techniciens allemands de l’Institut solaire de Julich. La visite de la délégation allemande fait suite à la signature d’un contrat de coopération entre la direction générale de la recherche scientifique et du développement technologique et l’institut solaire allemand « Julich », spécialisé dans la conception et le suivi scientifique de tours solaires thermiques.

Ce projet est destiné exclusivement à la recherche. L’étude de faisabilité, dont le coût est estimé à 100 millions de DA, est financée à hauteur de 80 % par la partie allemande alors que le coût global du projet est estimé à 30 millions d’Euros.

Le choix de l’université de Blida pour l’implantation de cette tour obéit, selon le recteur de l’université de Blida, Abdellatif Baba Ahmed, à plusieurs paramètres dont la proximité d’Alger, l’existence d’un terrain d’assiette qui s’adapte à ce genre de projets (15 à 20 ha) ainsi que la disponibilité d’un potentiel de chercheurs dans le domaine des énergies renouvelables, que ce soit au niveau de la direction générale de la recherche scientifique ou de l’université de Blida.

La tour solaire thermique projetée en Algérie, unique à l’échelle du continent et la deuxième dans le monde, fonctionnera selon le même principe technique que celle de « Julich » sauf que sa taille sera jusqu’à cinq fois plus grande que l’installation pilote de l’institut solaire de « Julich ».

Une autre particularité de la future tour solaire d’Algérie est son fonctionnement hybride, une sorte d’accouplement de l’énergie solaire avec le gaz naturel qui lui permettra également de développer des procédés additionnels, comme le réfrigération solaire, le traitement de l’eau, le dessalement de l’eau de mer, la production de chaleur industrielle en plus de l’électricité solaire.

L’Algérie, qui jouit d’un important potentiel solaire, constitue un terrain d’expérimentation idéal pour le développement de ce type d’énergie dont les avantages résident dans le rendement élevé en électricité solaire, un faible coût de revient de l’énergie électrique produite, des réserves de puissance plus élevées à même de couvrir les besoins du pays en électricité sans compter ses avantages sur le plan écologique grâce à l’utilisation de fluides propres.

Selon les initiateurs de ce projet, destiné exclusivement à la recherche, l’Algérie gagnera avec la réalisation de telles structures en matière de création de postes d’emploi, de formation de compétences et de transfert de technologie.

L’étude de faisabilité de ce projet dont le coût est estimé à 100 millions de DA, est financée à hauteur de 80 % par la partie allemande alors que le coût global du projet est estimé à 30 millions d’Euros.


Source : un article publié sur le site City-dz.

René Massé

Maroc : un prêt de 110 millions d’euros de la Bad pour développer le réseau électrique

La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé le 3 décembre 2009 un prêt 109,82 millions d’euros pour un projet de développement du réseau de transport et de répartition de l’électricité de l’Office National de l’Électricité (ONE) du Maroc.

Le projet permettra l’amélioration de la qualité de service à l’ensemble des abonnés domestiques et industriels de l’ONE et aux régies de distribution.

De manière spécifique le projet bénéficiera à l’ONE et aux abonnés des zones subissant des chutes de tensions élevées ; aux villes nouvelles qui seront raccordées au réseau ; aux unités industrielles ; aux producteurs indépendants d’électricité, qui disposeront d’un réseau fiable pour évacuer la production de leurs centrales ; aux structures d’accueil touristique.

Le projet favorisera le parachèvement du Programme d’électrification rurale globale, qui vise à court terme la généralisation de l’électrification rurale.

De plus, le projet est conçu pour minimiser les pertes de transport d’énergie des sites de production vers le réseau de distribution.

La réduction des pertes d’électricité permettra d’économiser 376 GWh et d’éviter le rejet dans l’atmosphère de 183 000 t/an de CO2 par an après l’achèvement du projet. La réduction des pertes d’énergie est considérée comme l’une des mesures les plus efficaces de gestion et d’adaptation aux changements climatiques.


Source : Agence de Presse Africaine.

Xavier Dufail