La fixation des tarifs aux producteurs indépendants d’électricité

La multiplicité des producteurs indépendants d’électricité est donc d’une importance capitale pour l’accroissement de l’offre, surtout dans les zones éloignées du réseau principal, où l’électrification décentralisée constitue une solution appropriée permettant de desservir les populations qui en font la demande. La question principale est de savoir comment devront être fixés les tarifs de vente et de rachat de l’électricité, respectivement dans le cadre d’une distribution locale exclusive et d’une distribution locale couplée d’une injection dans le réseau principal ?

L’objectif de cette étude est de définir les méthodes de fixation des tarifs de l’électricité aux IPPs dans un marché réglementé. Spécifiquement, il s’agira de :
- Définir les différentes configurations d’accès à l’électricité ;
- Modéliser les flux d’énergie dans les réseaux ;
- Modéliser et proposer des méthodes de fixation des tarifs garantissant la rentabilité de l’IPP dans un marché réglementé

pour en savoir plus : www.kamdem.blogspot.com

Auteur : Kamdem Kamdem Maxime
Docteur en économie et spécialiste des questions d’énergie
février 2014

 


 

Contact : kamdem_maxime@yahoo.fr

Le Réseau Moyenne Tension avec Neutre Effectivement Mis à la Terre (MALT)

Comparaison entre les différents systèmes de distribution, avantages et inconvénients de chaque mode de mise à la terre du neutre MT

Descriptif

L’électrification du territoire et plus particulièrement l’électrification des zones rurales est devenue une priorité pour les pays africains étant donné son impact direct sur le développement social et économique de ces pays.
L’importance des investissements, les délais de réalisation des ouvrages et les contraintes d’exploitation constituent autant de défis à relever pour atteindre les objectifs tracés pour les programmes d’électrification.
C’est dans ce cadre que l’auteur, s’appuyant sur l’expérience de la STEG depuis 1976 dans les études, la réalisation et l’exploitation des réseaux Moyenne Tension avec neutre effectivement mis à la terre, explique les raisons qui ont conduit la STEG à adopter ce système de distribution, notamment pour la réalisation des programmes ambitieux d’électrification rurale. En se basant sur le retour d’expérience, l’auteur indique les écueils à éviter dans la conception, la construction et l’exploitation de ce type de réseau et les solutions adoptées par la STEG pour résoudre les cas particuliers.

L’auteur : Hammou Khaled, Ingénieur ESE ancien directeur de la distribution de la Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz (STEG)

pour en savoir plus : voir le document joint à cet article


 

Contact : khammou99@yahoo.fr

Forum International sur les investissements dans l’électricité en Afrique Centrale

Le Pool Energétique de l’Afrique Centrale (PEAC), avec l’appui de la Mission d’Assistance Technique de l’Union Européenne (MAT/PEAC) pilotée par WYG International, est heureux d’annoncer l’organisation d’ElectriCA, le 1er Forum International sur les Investissements dans le secteur de l’électricité en Afrique Centrale, qui aura lieu au Congo Brazzaville du 6 au 8 juin 2011.

L’événement est organisé en partenariat avec le cabinet anglais AME Trade Ltd.


Sans-titre-1

DéplierPlacé sous la haute autorité de la Communauté Economique des États d’Afrique Centrale (CEEAC) et sous le haut patronage de S.E. M. le Président de la République du Congo, ElectriCA est un événement régional centré sur les marchés de l’électricité des pays membres de la CEEAC : Angola, Burundi, Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Sao Tomé et Principe et Tchad.

ElectriCA réunira les ministres de l’énergie et les directeurs généraux des sociétés d’électricité des Etats membres de la CEEAC, les investisseurs nationaux et internationaux, bailleurs de fonds et partenaires au développement, les donateurs, experts de l’industrie électrique , conseillers juridiques, les fournisseurs d’équipements et autres professionnels. L’objectif poursuivi sera de susciter les investissements dans le secteur électrique, d’échanger des expériences et de discuter des différentes stratégies pour atteindre les objectifs visés, y compris l’augmentation de l’ accès à une énergie fiable, bon marché et propre pour les populations de l’Afrique centrale et la mise en place d’un marché régional de l’électricité.

Le thème principal d’ElectriCA est l’accélération de la croissance par l’électrification

ElectriCA se caractérise par quatre jours de sessions de conférence, des présentations de projets, une exposition commerciale, des rencontres d’affaires B to B, des tables rondes et des débats, ainsi que des visites techniques et touristiques.

Palais des Congrès de Brazzaville
Contact : +44 207 700 48 74 – audrey@ametrade.org

http://www.electri-ca.com/fr/index.html

Imedia

EnerExpo Maroc

Salon international de l’électricité, de l’éclairage, de
l’électronique et des énergies renouvelables

11 au 15 octobre 2011, Casablanca.


enerexpo
Le marché des énergies renouvelables au Maroc a besoin d’une plate-forme exceptionnelle pour son entreprise en croissance rapide. ENEREXPO Maroc offre à l’industrie internationale de l’énergie une plate-forme de marché intéressant, contact avec la clientèle garantis et la possibilité d’établir des relations d’affaires durables dans un marché en croissance rapide.

ENEREXPO Maroc sera lancé d’abord dans le cadre du « Salon International de l’Electricité et des Energies 2011 » qui aura lieu à Casablanca. A partir de 2012, ENEREXPO Maroc aura lieu comme un événement autonome et, en tant que telle, la première foire commerciale du Maroc consacré exclusivement au secteur des énergies renouvelables. Par la suite, il aura lieu tous les 2 ans.

www.enerexpo.com/

Imedia

Cameroun : prêt de la BAD pour la desserte en électricité de 423 localités

Le Conseil d’administration du Fonds africain de développement (FAD), le guichet concessionnel du groupe de la Banque africaine de développement (BAD), a approuvé le 15 septembre 2010 un prêt de 31,64 millions d’unités de compte (47,79 millions de dollars EU) destiné au financement d’un projet de renforcement et d’extension des réseaux électriques au profit de 423 localités du Cameroun.

Le coût total du projet est estimé à 58,99 millions d’unités de compte (80,07 millions de dollars EU).

Le projet permettra de renforcer les performances techniques du réseau existant et d’étendre la fourniture de l’électricité à 423 nouvelles localités jusque-là non desservies.

L’extension de la ligne haute tension, la réhabilitation et l’extension du réseau moyenne et basse tension permettront d’augmenter la capacité de desserte par le réseau national d’une plus grande couverture du territoire, notamment les régions du sud du pays, où l’on s’attend à un regain de l’activité économique, poussé par le développement de projets agro-industriels et de projets du secteur touristique.

Le secteur de l’énergie du Cameroun, comme celui de la plupart des États africains, est confronté à des difficultés d’ordre technique et structurel qui font l’objet de l’attention du Gouvernement et des partenaires au développement du pays. Dans le cadre de la vision de développement à l’horizon 2035, le Cameroun a élaboré une stratégie de réduction de la pauvreté qui ambitionne de faire du Cameroun un pays émergent.

Sans infrastructures énergétiques adéquates, ces objectifs seront difficilement atteints, car la disponibilité de l’énergie est une condition essentielle à l’amélioration de la croissance et de la compétitivité économique.

A ce jour, le taux d’électrification qui est de 22% reste faible et constitue un frein à la production de biens et services. En milieu rural, ce taux n’est que de 3,5%. L’objectif du Gouvernement est de porter le taux d’électrification du pays à plus de 48% et le taux d’électrification rurale à plus de 20% à l’horizon 2020.


Source : Banque Africaine de Développement.

Xavier Dufail

Burkina Faso : accord avec la BAD de don 19,63 milliards de FCFA pour l’infrastructure électrique

La Banque africaine de développement (BAD) et le gouvernement du Burkina Faso ont signé un protocole d’accord de don de 19,63 milliards de FCFA pour financer des infrastructures électriques et d’électrification rurale dans ce pays.

Le don a été approuvé par le conseil d’administration du Fonds africain de développement (FAD), le 7 juillet 2010.

Le projet s’inscrit dans le cadre de la politique de développement socio-économique du Burkina Faso qui vise en particulier l’amélioration des conditions de vie des populations par un meilleur accès aux infrastructures de base, dont l’énergie électrique.

Le projet devrait indéniablement contribuer à l’objectif du gouvernement de faire passer le taux d’accès à l’électricité du pays de 18% en 2007 à 60% à la fin du projet, en 2014.

Le projet concerne aussi la réhabilitation et l’extension de 1800 km de lignes moyenne tension/basse tension, la réalisation d’environ 20000 branchements et 750 foyers d’éclairage public permettront l’électrification de plus de 150 communies et localités, soit l’accès à l’énergie électrique à environ 800 000 personnes.


Source : Le site de la BAD.

Xavier Dufail

Mozambique : approbation de la construction d’un deuxième barrage hydroélectrique

Le gouvernement mozambicain a approuvé le 17 août 2010 un projet de deux milliards de dollars pour la construction d’un deuxième barrage destiné à produire de l’électricité et soutenir l’économie.

Le barrage de Mphanda Nkuwa sera construit dans la province de Tété, dans le nord-ouest du Mozambique, et produira 2 400 megawatts d’électricité une fois achevé, selon le ministre de l’énergie.

Le barrage de Mphanda Nkuwa sera la seconde unité hydroélectrique du Mozambique après celui de Cahora Bassa, à 60 km en amont sur le Zambèze.

Cahora Bassa est le plus grand barrage producteur d’électricité d’Afrique, 2 075 mégawatts, dont 60% sont vendus à l’Afrique du Sud voisine.

La participation du Mozambique au projet de Mphanda Nkuwa lui permettra d’en avoir le controle par le biais des sociétés nationales Electricidade de Mocambique et Energia Capital, alors que le producteur d’électricité du Brésil Camargo Correia en détiendra 40%.

Le contrat sera finalisé d’ici la fin de l’année 2011, à l’achèvement des études sur l’impact écologique du barrage.

Cahora Bassa de son coté doit bénéficier d’une rénovation de 20 millions de dollars (15 millions d’euros) sur les quatre ans à venir.


Source : Romandie News.

Xavier Dufail

Liberia : deux firmes américaines financent la construction d’une centrale hydroélectrique

Les firmes Buchanan Renewable Energies (BRE) et Overseas Private Investment Company (OPIC) basées aux Etats-Unis, ont déboursé 150 millions de dollars pour la construction d’une centrale hydro-électrique à Kakata, dans la région de Margibi (environ 45 kilomètres de la capitale Monrovia).

Cette infrastructure permettra d’assurer au Liberia un meilleur approvisionnement en électricité dans la capitale et les autres régions du pays.

Buchanan Renewable Energies est une société de production de biomasse qui transforme les copeaux de bois en énergie, à partir des arbres non productifs de caoutchouc.

Le directeur général de la BRE, Liam Mickey, a confirmé lundi que sa société avait déboursé 35 millions de dollars contre 115 millions de dollars de l’OPIC pour le financement du projet.

Il a précisé que les évaluations préliminaires, notamment l’identification du site de construction de la centrale, ont été terminées tandis que les entrepreneurs du projet sont prêts pour le début des travaux.

M. Mickey a ajouté que toutes les dispositions ont été prises pour le lancement des travaux, en attendant le feu vert du gouvernement libérien.

Moins de 30% des habitants de la capitale Monrovia ont actuellement accès à l’électricité.


Source : APAnews.

Xavier Dufail

Maroc : lancement du plus grand parc éolien en Afrique

Le Maroc a lancé le 28 juin 2010, au nord du pays, le plus grand parc éolien en Afrique, pour une enveloppe de 2,75 milliards de dirhams (400 millions de dollars) soit une des étapes – clés du Programme marocain intégré de l’énergie éolienne, qui table sur un investissement d’environ 31,5 milliards de dirhams (4 milliards de dollars).

Le programme marocain de l’énergie éolienne prévoit de nouveaux parcs éoliens qui porteront la puissance électrique installée d’origine éolienne de 280 MW actuellement à 2000 MW en 2020, selon les médias marocains.

Le Maroc pourra réduire ses importations d’énergie en économisant annuellement 2,5 millions de tonnes équivalent pétrole en combustible, évitant ainsi l’émission de près de 9 millions de tonnes de dioxyde de carbone par an, ajoutent les mêmes sources.

Les centrales fonctionnant avec des énergies renouvelables représenteront 42 % de la capacité électrique totale installée à l’horizon 2020.


Source : APAnews.

Xavier Dufail

Côte d’Ivoire : l’état relance le barrage de Soubré

Dans le cadre des mesures annoncées pour palier aux difficultés dans le secteur de l’énergie électrique, l’état ivoirien va relancer le projet de construction du barrage hydroélectrique de Soubré.

D’une puissance de 275 MW, il sera financé, construit et exploité sous contrat BOO par des investisseurs privés. Les travaux devraient durer 60 mois. Ajouté à la centrale thermique d’une capacité comprise entre 100 et 150 MW dont les travaux vont également être lancés, cela donnera un rajout compris entre 375 et 425 MW qui devrait venir en soutien à la production actuelle.

Sans oublier le projet de centrale thermique que Petroci va lancer en partenariat avec la firme américaine AES corporation.


Source : Abidjan.net.

Xavier Dufail