Enjeux du stockage de l’énergie pour un haut niveau de fiabilité des systèmes solaires en milieux désertiques

Ce papier de 8 p. compare trois types de technologies de batteries : plomb, lithium et nickel. Pour chaque  catégorie, il présente les principales caractéristiques techniques et économiques. Il analyse également les principales considérations à prendre en compte pour le choix d’une batterie dans le solaire et des résultats de tests conduits par Sunna Design et le CEA-INES.

Papier non daté

Energie et développement – N° spécial de la revue « Mondes en développement »

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Ce numéro spécial de la revue « Mondes en développement » s’intéresse plus particulièrement à l’accès à l’électricité en Afrique sub-saharienne, et à la nécessité de concilier accès à l’énergie et lutte contre les changements climatiques.

Articles scientifiques de 10-15 pages chacun, en français. Seul le premier est gratuit, les autres sont en accès payant.

A consulter sur cairn.info

 

10 centrales solaires pour 40 000 ruraux dans la région Nord du Burkina Faso

Logo-Fondation-energies-pour-le-mondeCette étude de planification pour l’électrification rurale couvre deux provinces de la région Nord du Burkina Faso, Loroum et Zondoma. Elle vise l’électrification de 10 localités par centrales solaires, soit environ 40000 personnes, notamment grâce à la mise en place de services sociaux de qualité.

La réalisation de cette étude programmatique par la Fondem s’inscrit dans le cadre de son projet MICRÉSOL, qui permet l’acquisition de kits solaires individuels par micro-crédit par des ménages, des micro-entrepreneurs et des centres de santé, dans le Centre-Est du pays.

Elle a été élaborée par la Fondem en collaboration avec le Ministère de l’Energie, des Mines et des Carrières du Burkina Faso, selon la méthodologie Noria développée par cette ONG.

Plus d’informations sur la méthodologie NORIA.

Lire l’étude « 10 centrales solaires pour 40000 ruraux » en ligne.

Inauguration au Burkina Faso de la première entreprise qui fabrique des lampes solaires à l’échelle industrielle en Afrique

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Jeudi 13 octobre se tenait à Dédougou l’inauguration officielle du premier atelier de fabrication de lampes solaires à l’échelle industrielle en Afrique. Encouragés par le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières et son Excellence Monsieur l’Ambassadeur de France au Burkina Faso, les deux fondateurs Arnaud et Maxence Chabanne ont présenté aux 300 participants le modèle de fabrication locale des lampes solaires qui contribue au développement industriel du pays. L’objectif est de produire plus d’un million de lampes solaires d’ici 2020, afin de faciliter l’accès à l’énergie des familles africaines n’ayant pas accès à l’électricité.

Ce premier atelier fabriquera dans un premier temps deux modèles de lampes solaires KALO, pour l’éclairage et la recharge de téléphones portables. De 20€ à 30€, les lampes KALO sont accessibles tout en assurant une qualité inégalée. Conçues avec des composants en majorité français et une coque métallique incassable, les lampes offrent jusqu’à 38 heures d’éclairage et sont garanties 2 ans. Leur design n’est pas en reste puisque la lampe KALO a reçu l’Etoile du Design 2016.

Mais l’innovation de LAGAZEL réside surtout dans son modèle de fabrication: produire des lampes solaires en Afrique, au plus proche des lieux de consommation, avec du personnel local qualifié et formé. « La majorité des équipements solaires présents sur le marché africain sont fabriqués en Asie. Les fournisseurs ne sont pas en mesure d’offrir un service après-vente, et les produits défectueux sont stockés sur place sans solution de valorisation en fin de vie », explique Arnaud Chabanne, co-fondateur de LAGAZEL. Avec une dizaine d’années d’expérience au Burkina Faso, Arnaud sait de quoi il parle. Son entreprise CB ENERGIE, créée en 2004, emploie aujourd’hui une trentaine de personnes et est devenue une référence dans le secteur du solaire en Afrique l’Ouest. C’est sur son site de Dédougou, à 300 km au Nord-Ouest de la capitale, qu’ont été aménagés les ateliers de fabrication des lampes KALO inaugurés le 13 octobre.

Avec LAGAZEL, l’objectif est de changer d’échelle pour répondre à l’énorme défi de l’électrification rurale en Afrique, où plus de 70% de la population vit encore dans le noir. Un atelier de fabrication peut produire jusqu’à 500 lampes par jour, et l’entreprise a mis au point L-BOX, un atelier de fabrication clés en main qui permet d’implanter rapidement une unité de fabrication dans un nouveau pays. De quoi atteindre les objectifs qu’Arnaud et Maxence se sont fixés : commercialiser plus d’un million de lampes solaires d’ici 2020, via une dizaine d’ateliers de fabrication répartis sur le continent africain.

Solar Microcredit, or how to facilitate access to electricity in rural areas: an example in Burkina Faso

Cet article présente le « Microcrédit solaire Burkina Faso » promu dans le cadre d’un programme de la Fondation Energies pour le Monde (Fondem) qui permet l’électrification par kits solaires grâce à la microfinance. Ce programme novateur repose sur des subventions d’appariement, couvrant 40 à 50% de l’investissement, et le microcrédit. Il aide à satisfaire la demande locale en surmontant la barrière posée par les capacités de paiement limitées des clients ruraux et péri-urbains.

Cet article fait partie d’un numéro spécial de la revue Facts Reports consacré à Electrification décentralisée et Développement.

Resouth, Electrification rurale décentralisée au sud de Madagascar

Dans le sud de Madagascar, entre 2008 et 2012, le programme Resouth a permis l’électrification de deux localités, Ambondro et Analapatsy, grâce à l’énergie éolienne et solaire. Quelque 200 abonnés domestiques, sociaux et économiques et plus de 5000 personnes bénéficient, de manière directe ou indirecte, de l’électricité grâce à ce programme d’électrification rurale décentralisée par énergies renouvelables. A Ambondro, située dans la région d’Androy, l’électricité est produite par une centrale éolienne et un réseau local de distribution ; à Analapatsy, dans la région d’Anosy, l’électricité est fournie par des kits solaires photovoltaïques individuels.
Une expérience riche d’enseignements pour les acteurs impliqués et qui profitera à d’autres projets. C’est l’objectif de ce document de capitalisation.

Ouonck, Sénégal, un service durable d’électricité solaire

Cette brochure rend compte des caractéristiques et résultats de l’électrification d’un village de Casamance réalisée entre 2011 et 2014 avec des kits solaires individuels gérés collectivement.
Avec l’accompagnement de la Fondation Énergies pour le Monde, le Comité de gestion d’électrification solaire de Ouonck (CGESO) fournit un service autonome d’exploitation et de maintenance de près de 190 installations photovoltaïques individuelles. Formés aux méthodes de gestion d’une petite entreprise, ses membres emploient désormais cinq techniciens de terrain. L’autonomie financière est aujourd’hui atteinte.
Brochure de 4 pages, avec un résumé en anglais

Le pompage solaire : Options techniques et retours d’expériences

« L’eau solaire » consiste à capter l’énergie solaire via des panneaux photovoltaïques pour produire de l’électricité qui alimente une pompe électrique permettant d’assurer le pompage de l’eau.
Le photovoltaïque est devenu plus accessible et apporte désormais des solutions adaptées notamment en milieu rural. C’est pourquoi, pS-Eau (Programme solidarité eau) et l’ARENE ont élaboré ce document d’aide à la compréhension des enjeux énergétiques dans les projets de solidarité. L’énergie solaire, une option à prendre en compte pour l’accès à l’eau !

Table des matières

1. Rappel : Qu’est-ce que le pompage solaire ? 6
2. Solaire et/ou thermique, comment choisir ? 10
3. Comment et avec qui mettre en oeuvre un projet solaire ? 14
4. Comment assurer l’entretien et la maintenance des installations ? 17
5. Quels sont les coûts d’exploitation et comment les financer ? 22
6. Pérennité à étudier d’un service public de l’eau 26
7. Des expériences à partager !

Date : Juillet 2015

Auteur : ARENE IDF, pS-Eau (Programme solidarité eau)
Source : www.areneidf.org/publication-arene/le-pompage-solaire-options-techniques-et-retours-d’expériences

Les lampes solaires SOLTYS déployées au Burkina Faso

Dans le cadre du projet Micrésol de la Fondation Energies pour le Monde, les lampes solaires SOLTYS ont été retenues comme offre d’équipement de premier niveau pour les populations rurales ne disposant pas d’électricité.

Un panneau solaire, 3 lampes portables LED et un accessoire de charge des téléphones portables permettent aux ménages d’accéder à un service électrique de première nécessité, à moindre coût et financé sur le principe du micro-crédit.

Une première phase de 300 lampes solaires est en cours de déploiement et sera renouvelée suivant la demande. Les autres offres d’accès à l’énergie du programme Micrésol sont composées de kits solaires photovoltaïques de différentes puissances, toujours financés par micro-crédit afin d’adapter les matériels aux capacités de financement des ménages.

Pour en savoir plus : www.soltys.fr

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Contact : a.chavanne@soltys.fr

AZURI et GVEP obtiennent une subvention USAID d’1 Million d’US$ pour apporter du solaire pré-payé au Rwanda

Azuri Technologies a reçu un prix d’1 million de dollars grâce au programme Innovation et Développement (DIV) de l’Agence Américaine Internationale de Développement (USAID) pour soutenir la mise en place d’énergie solaire prépayée au Rwanda. Le projet sera conduit en partenariat avec GVEP et vise à la fois à déployer les systèmes solaires domestiques au Rwanda et à agir comme un modèle de développement des systèmes d’éclairage solaire prépayés dans d’autres pays ayant un accès limité à l’électricité.

Azuri Technologies a reçu un prix d’1 million de dollars grâce au programme Innovation et Développement (DIV) de l’Agence Américaine Internationale de Développement (USAID) pour soutenir la mise en place d’énergie solaire prépayée (pay-as-you-go) au Rwanda. Le projet sera conduit en partenariat avec GVEP et vise à la fois à déployer les systèmes solaires domestiques au Rwanda et à agir comme un modèle de développement des systèmes d’éclairage solaire prépayés dans d’autres pays ayant un accès limité à l’électricité.

Azuri est le principal fournisseur de solaire pré-payé en Afrique subsaharienne grâce à sa technologie Indigo. Les utilisateurs sont en mesure d’éviter les coûts initiaux en général élevés des systèmes solaires et au contraire les payent en petits versements hebdomadaires. Les clients peuvent recharger leur téléphone mobile et avoir 8 heures d’éclairage par jour pour 1,50 US Dollars en moyenne par semaine.

La subvention DIV financera la création d’un canal de distribution et la fourniture de 10.000 systèmes solaires pré-payés Indigo au Rwanda, où 83% de la population n’est actuellement pas connectée au réseau électrique. On s’attend à ce que ce chiffre augmente grâce à l’auto-financement du système dans les années à venir.

La disponibilité des solutions d’éclairage hors réseau, tels que les systèmes solaires PV est limitée dans de nombreux pays d’Afrique subsaharienne et les coûts initiaux sont hors de portée de nombreux ménages pauvres. L’approche « pré-payée », connue avec les téléphones mobiles, permet aux utilisateurs d’adopter une nouvelle énergie propre à un prix abordable. Le projet permettra à la fois la croissance au sein du marché rwandais et vise à fournir un modèle qui peut être reproduit dans d’autres zones géographiques similaires.

Simon Bransfield-Garth, le PDG d’Azuri a déclaré : « C’est un projet important pour Azuri, en collaboration avec GVEP, de déployer le solaire pré-payé dans un pays avec peu d’historique vis-à-vis de l’énergie solaire. Le succès du projet fournira des indications importantes pour aider le solaire pré-payé à être largement déployé en Afrique subsaharienne. »

GVEP a une grande expérience au Rwanda. Au cours des 18 prochains mois, GVEP travaillera avec Azuri et un distributeur local sur le modèle d’affaires développé dans ce pays. GVEP effectuera également des recherches approfondies pour évaluer les avantages et les impacts sociaux et économiques d’Indigo. Les facteurs économiques des différents canaux de distribution et des segments de clientèle seront examinés afin de monter le dossier pour le financement privé de projets à grande échelle de solutions solaires hors réseau pré-payées.

« Nous allons former des petits détaillants et des agents régionaux sur les techniques de vente et de compétences générales en affaires, et conseiller le distributeur dans le pays sur sa stratégie marketing et sa mise en œuvre, » explique David Disch, Directeur Pays de GVEP pour le Rwanda.

Contrairement à des pays comme le Kenya et l’Afrique du Sud, caractérisé par une infrastructure nationale bien établie, y compris les services bancaires mobiles, la prise de conscience généralisée vis à vis de l’énergie solaire, les canaux de distribution bien financés, et les revenus par habitant un peu plus élevés, le Rwanda représente un marché plus difficile pour ce modèle d’affaires, et donc l’effet de démonstration réalisé par le financement DIV sera d’autant plus puissant.

L’objectif à long terme du projet est de vendre un million d’unités Indigo sur 5 ans, au profit de 5 millions de personnes au Rwanda et ailleurs, avec pour effet la réduction des coûts énergétiques des ménages de 50% et plus, une plus grande facilité de recharge de téléphone et ceci à moindre coût, l’amélioration de la santé et la sécurité, l’augmentation des heures productives dans une journée pour les devoirs, les tâches domestiques et les activités génératrices de revenus.

Laure Ego, GVEP