France : Forum EURAFRIC 2010

La 10ème édition du Forum EURAFRIC « Eau et Énergie en Afrique » se tiendra du 18 au 21 octobre 2010 au Centre des Congrès de Lyon (France).

Le forum réunira durant 4 jours, Ministres et entreprises africaines de l’Eau et de l’Énergie, entreprises européennes spécialisées et principaux bailleurs de fonds internationaux.

L’objectif du Forum EURAFRIC est de promouvoir le partenariat entre l’UE et l’Afrique dans les secteurs de l’eau et de l’énergie, d’améliorer la compétitivité des entreprises africaines et de réduire la pauvreté en Afrique.

Au programme de cette manifestation :

- Espace d’exposition

- Conférence « Pôles de Compétitivité & Clusters Eau et Énergie en Afrique »

- Réunions projets

- Rendez-vous B to B qualifiés

- Tables rondes sectorielles (eau, énergie et Enr en Afrique)

- Ateliers thématiques

- Programme de Renforcement de Capacités (PRC)

- Visites de sites industriels

La conférence a pour objectif de réfléchir sur la création de clusters et pôles de compétitivité Eau & Énergie en Afrique Centrale et Afrique de l’Ouest.

Le site de l’évènement : http://www.eurafric.org

Xavier Dufail

Sénégal : quatre programmes unissent leurs forces pour le développement local de l’énergie

Quatre programmes de développement, le Programme national de développement local (Pndl), Enda Energie, le Programme National de Plates formes Multifonctionnelles pour la réduction de la pauvreté et du Programme National de Biogaz, vont mettre en exergue leur dimension énergétique pour la promotion économique et sociale des populations de Kaolack, Kaffrine Fatick, Thiès et Diourbel.

Le partenariat entre ces structures a été signé le 4 juin 2010.

Ce partenariat va permettre ainsi d’initier une coalition locale pour la promotion des services à haut potentiel énergétique dans les collectivités locales. Ce qui constitue un engagement solidaire de plusieurs structures intervenant en milieu rural sénégalais.

Pour définir les modalités pratiques d’interventions au profit des collectivités locales, ces quatre acteurs vont unir leurs efforts pour promouvoir le développement économique et social par l’intégration des dimensions telles que l’énergie, le Genre et les changements climatiques dans les actions de développement local, notamment au niveau de la planification locale, le renforcement des capacités et les actions de communication. Chacun des programmes présente, dans une de ses composantes, des missions spécifiques devant répondre aux préoccupations d’ordre énergétique.

Selon le Secrétaire exécutif du Pndl, définir un cadre stratégique devant assister les collectivités locales dans le processus d’intégration de la dimension énergétique dans la priorisation des besoins essentiels devra être considérée par tous comme une nécessité. « Le principe de multi sectorialité prônée par le Pndl impose une démarche de partage et une mutualisation de nos approches. En décidant de passer par des documents validés de part et d’autre, nos différentes structures améliorent le niveau d’harmonisation ». Il ne doute pas aussi que les bonnes intentions annoncées par les différentes structures se concrétisent. Ainsi, ils comptent tous contribuer positivement à l’avènement d’une conscience plus affirmées dans les entités territoriales que sont les collectivités locales, avec des élus locaux plus engagés dans la prise en compte optimale des préoccupations énergétiques.

Selon tous les acteurs de ce partenariat, en termes de développement rural et de réduction de la pauvreté, le cloisonnement sectoriel a longtemps limité les impacts des différents modèles développés en matière de promotion énergétique.


Source : Le Soleil.

Xavier Dufail

Support aux agences d’électrification rurale et MDP

Ces documents restituent les échanges de l’atelier « Support aux agences d’électrification rurale et MDP », qui s’est déroulé du 16 au 20 juin 2009 à Dakar (Sénégal).

La documentation de cet atelier, listée ci-dessous, est directement téléchargeable sur la page Web de l’atelier.

L’atelier d’action/formation « support aux agences d’électrification rurale et Mécanisme de Développement Propre » était organisé, sous l’égide de l’Agence Sénégalaise d’Electrification Rurale (ASER), par le Word Bank Institute (WBI) et le CEFEB dans le cadre du programme de renforcement de capacité Carbon Finance Africa Assist, cofinancé par le FFEM.

  • Compte-rendu Atelier Dakar 2009 Agenda Final Dakar 2009
  • Session 1
    • Introduction Générale au Mécanisme pour un Développement Propre (MDP)
  • Session 2
    • Scénario de Référence et Activité de Projet
    • Exercice – Énoncé et solutions
    • Quiz énoncé
    • Solutions quiz : Scénario de référence et activité du projet
  • Session 3
    • Développement Durable & Spécificités du “Gold Standard” et du “Voluntary Carbon Standard”
    • Électrification Rurale – Exercice en Groupe – Données
    • Électrification Rurale – Exercice en Groupe – Solutions
  • Session 4
    • Diagramme Additionalite
    • Électrification rurale – Étude de cas
    • Électrification rurale – Exercice et solution
    • Électrification rurale – Exercice et solution
    • Électrification rurale – Outils de démonstration d’additionalité
  • Session 5
    • Quantification des Réductions d’Émission
    • Électrification rurale – Exercice et solutions
  • Session 6
    • Spécificités des projets dispersés
    • Projets dispersés – Exercice et solutions
  • Session 7
    • Comment structurer des projets carbone dispersés ?
    • Structurer un projet dispersé – Exercice et solutions
  • Session 8
    • Mesures d’efficacité énergétique dans les foyers ruraux
    • Quizz
  • Session 9
    • Production d’Énergie en site Isolé
  • Session 10
    • Élargissement du réseau
  • Session 11
    • Comment Réaliser un Projet MDP ?
    • Électrification rurale – Exercice et solutions
  • Session 12
    • Perspectives des Marchés Carbone
  • Session 13
    • Travail de groupe : Électrification rurale connectée au réseau
    • Travail de groupe : Électrification rurale d’un site isolé
    • Solutions : Électrification rurale connectée au réseau
    • Solutions travaux pratiques : Électrification rurale connectée au réseau
    • Solutions : Électrification rurale d’un site isolé

Source : AFD.

Xavier Dufail

Algérie : l’état soutient le prix de l’électricité produite à partir de l’énergie solaire

Le prix de l’électricité produite à partir de l’énergie solaire dans les wilayas du Sud sera soutenu par l’État.

C’est ce qu’a affirmé le 6 mai 2010 le ministre de l’Énergie et des Mines, M. Chakib Khelil. Le ministre a expliqué que ce soutien se fera en dépit du coût élevé de cette énergie renouvelable.

M. Khelil a indiqué que « le prix de l’électricité produite à partir de l’énergie solaire ne changera pas grâce au soutien de l’État et à la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables ». Évoquant le bilan du plan national de soutien aux énergies renouvelables, le premier responsable du département de l’énergie a rappelé, à cet effet, la réalisation d’une station de production d’électricité à partir de l’énergie solaire et du gaz à Hassi Rmel, devant produire cette année 150 mégawatts d’électricité ainsi que le lancement d’un projet de production d’électricité éolienne avec une capacité de 10 mégawatts dans la wilaya d’Adrar.

Selon M. Khelil, la production d’électricité à partir de l’énergie solaire concerne actuellement une vingtaine de localités à l’extrême Sud et 16 wilayas en attendant sa généralisation dans d’autres régions. Il a ajouté que les énergies renouvelables pourraient contribuer à la production d’énergie en Algérie à hauteur de 5 % en 2017 et de 35 % en 2040.

Saluant le fonds national des énergies renouvelables qui procède à des retenues de 0,5% des recettes fiscales pétrolières pour le financement de ces projets, le ministre a noté que le projet de réalisation d’un institut de développement des énergies renouvelables aura un rôle important dans ce domaine.


Source : La Tribune (Algérie).

Xavier Dufail

Madagascar : les équipements en énergie renouvelable exonérés de droits de douane

Dans le cadre de la promotion des énergies renouvelables, le gouvernement malgache accorde une exonération sur les équipements d’installation de centrales électriques fonctionnant avec de l’énergie renouvelable.

Encourager les investissements privés dans le secteur énergétique. Tel est l’objectif que s’est fixé le gouvernement en supprimant au cours de cette année les droits de douanes sur les équipements d’installation de centrales électriques fonctionnant avec de l’énergie renouvelable. Cette mesure concerne entre autres les turbines hydrauliques et les panneaux solaires photovoltaïques. « Tous les opérateurs, investisseurs dans le secteur ou des simples importateurs qui assurent la distribution peuvent bénéficier de cette disposition douanière », indique le secrétaire exécutif de l’Agence pour le développement de l’électrification rurale (Ader) lors d’une conférence sur le secteur énergétique.

Cet appui gouvernemental vise aussi, outre la promotion des investissements privés, la mise à disposition de la population d’une électricité à moindre coût via les énergies renouvelables en substitution aux centrales thermiques. Actuellement, 29 % seulement de la production électrique proviennent des centrales hydrauliques, contre 71 % pour les centrales thermiques. Ce qui implique une forte consommation en gasoil et en fuel à raison d’une quarantaine de millions de litres par an pour chaque produit.


Source : l’Express de Madagascar.

Xavier Dufail

Afrique du Sud : projet d’aide à l’investissement d’Eskom

Le Conseil des Administrateurs de la Banque mondiale a approuvé le 8 avril 2010 un prêt d’un montant de 3,75 milliards de dollars pour aider l’Afrique du Sud à assurer une offre viable d’électricité.

Ce projet se donne d’aider l’Afrique du Sud à assurer une offre viable d’électricité tout en finançant également la mise en place d’installations de production d’électricité solaire et éolienne parmi les plus importantes dans le monde en développement. Représentant la première opération d’envergure jamais entreprise par la Banque avec l’Afrique du Sud depuis l’effondrement de l’apartheid il y a 16 ans, le prêt vise à aider directement les pauvres par la création d’emplois dans le même temps où l’économie se remet des effets de la crise financière mondiale, ainsi que par l’établissement de capacités supplémentaires de production d’énergie dans le but d’élargir l’accès à l’électricité.

Le prêt est destiné à la société sud-africaine d’électricité Eskom et est la résultante des circonstances exceptionnelles créées notamment par la crise énergétique que le pays a connue en 2007 et au début de 2008, ainsi que par la crise financière mondiale qui a contribué à exposer au grand jour la vulnérabilité du pays aux chocs énergétiques et à l’éventualité de conséquences économiques graves.


Source : Banque mondiale.

Xavier Dufail

Études de cas sur la politique et la législation de la bioénergie : options pour la durabilité

Cette étude (en anglais) examine la législation, les politiques et les institutions relatives à la bioénergie dans les pays suivants : Argentine, Brésil, Estonie, Mexique, Tanzanie, Thaïlande, et Philippines. Le but de cet examen en profondeur est d’identifier les outils juridiques qui peuvent contribuer de manière significative au développement durable de la production de bioénergie sur les plans économique, social et environnemental.

« Case studies on bioenergy policy and law : options for sustainability »

FAO

393 pages

mars 2010

(document en anglais)

Sommaire

PRÉFACE

1. Introduction

2. Méthodologie et synthèse des études de cas

PARTIE I

Instruments juridiques internationaux relatifs à la bioénergie

PARTIE II

Études de cas par pays

a. Argentine

b. Brésil

C. Estonie

d. Mexique

e. Les Philippines

f. Tanzanie

g. Thaïlande

PARTIE III

Analyse comparative des études de cas

Xavier Dufail

Maroc : 3 accords sur l’énergie conclus avec la France

Le Maroc et la France ont signé, le 22 avril 2010, trois accords bilatéraux dans le domaine énergétique renforçant ainsi leur coopération dans des domaines d’intérêt commun.

Signé par la ministre marocaine de l’Énergie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, le premier accord porte sur la construction d’une ville nouvelle pilote (Ch’rafat-région de Tanger) à faible consommation d’énergie.

La partie française financera ce projet sous forme de don à hauteur de 521 158 euros, au titre du fonds d’étude et d’aide au secteur privé (Fasep) et le Maroc financera et réalisera la construction du bâtiment pilote.

Cet accord prévoit également l’accompagnement par les autorités françaises et marocaines de la mise en œuvre par le Maroc, d’un code d’efficacité énergétique dans le secteur du bâtiment.

Dans ce contexte, le Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM) participera au financement, sous forme de don, à hauteur de 900.000 euros, d’un programme d’appui au programme national d’efficacité énergétique dans le bâtiment.

La seconde convention, signée entre l’Agence de développement des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique (Aderee) et l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) de France, vise à développer la coopération bilatérale dans le domaine des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et des technologies propres.

Cette convention prévoit également l’animation et l’accompagnement des politiques dans ces domaines au niveau régional ainsi que la sensibilisation aux problématiques du développement durable et des changements climatiques.

Le troisième accord, signé entre l’Office national de l’électricité (ONE) et l’Agence française de développement (AFD), porte sur le financement de la 5ème phase du programme d’électrification rurale global (Perg), dont l’objectif est d’étendre la desserte électrique dans huit provinces (El Hajeb, Ifrane, Meknès, Errachidia, Khénifra, Khémisset, Kalâa Sraghna et El Jadida).

Cette desserte électrique bénéficiera à 449 villages et 17 872 foyers pour un coût total de 534 MDH (environ 49 M d’euros).


Source : Le Matin (Maroc).

Xavier Dufail

Burkina Faso : étude sur le potentiel de développement des biocarburants

Cette étude vise à fournir des arguments techniques, économiques, sociaux et environnementaux pour éclairer les acteurs (ministères, opérateurs privés, organisations de producteurs, ONG etc.) dans la mise en œuvre d’une stratégie de promotion des biocarburants au Burkina Faso.

« Opportunités de développement des biocarburants au Burkina Faso »
Cirad/2IE/GTZ

décembre 2008

166 pages

SOMMAIRE

1. Analyse des besoins énergétiques

1.1. Aperçu général du secteur énergétique

1.2. Les hydrocarbures au Burkina Faso

1.3. Le secteur du transport

1.4. La consommation d’électricité

1.5. Perspectives d’évolution des besoins en énergie
1.6 Conclusion

2. Etat de l’art sur la production de biocarburants

2.1 Les huiles végétales pures

2.2 Le biodiesel : esters d’huiles végétales

2.3 L’alcool : le bioéthanol

2.3 Conclusion

3. Potentialités agronomiques pour la production de biocarburants

3.1. Les principales caractéristiques du secteur agricole

3.2. Quelles plantes pour produire des biocarburants ?

3.3 Conclusion

4. Etat des lieux des projets en cours

4.1. Classification des projets biocarburant au Burkina Faso

4.2. Localisation des projets biocarburants

4.3. Etat des lieux des projets valorisant des huiles végétales

4.4. Conclusion

5. Scénarii de développement des biocarburants

5.1. Scénario 1 : filière courte, production locale d’huile végétale brute (jatropha,
autres oléagineux) pour force motrice/électrification rurale (plate-forme
multifonctionnelle)

5.2 Scénario 2 : substitution d’huile végétale brute (jatropha, autres oléagineux) au

gasoil et au DDO pour la production d’électricité

5.3 Scénario 3 : production centralisée, substitution d’éthanol à l’essence

ou de biodiesel au gas-oil pour les transports

6. Faisabilité, risques et impacts des biocarburants au Burkina Faso
6.1. Rentabilité et coût d’opportunité des biocarburants

6.2. Crédits carbone et biocarburants : contexte et opportunités

6.3. Production de biocarburant et risque pour la sécurité alimentaire

6.4. Les risques et impacts transversaux liés aux modes de production

6.5. Les autres risques et impacts sociaux

6.6. Les risques et impacts économiques

6.7. Les risques environnementaux d’une production de biocarburants

6.8. Implications politiques des différents scénarii

6.9. Stratégie et évaluation des différents scénarii

6.10 Conditions à la mise en œuvre du scénario de substitution d’HVB au gasoil et au DDO pour la production d’électricité

7. Conclusion

Xavier Dufail

Sénégal : création du Comité national des biocarburants

Le Comité national des biocarburants a été officiellement installé le 13 avril 2010 par le ministre des Énergies renouvelables, des Biocarburants et de la Pisciculture, en vue d’assurer une meilleure coordination des actions des différentes structures administratives compétentes.

Créé par arrêté du premier ministre, le Comité national des biocarburants est un « cadre stratégique et législatif, dont la création obéit à un souci de mettre en place un cadre juridique approprié pour une gestion coordonnée des biocarburants, un secteur stratégique de notre économie nationale auquel le président de la République accorde une importance toute particulière ».

Les onze membres du Comité qui ont été nommés par arrêté du ministre en question sont issus des ministères de l’Économie et des Finances, de l’Intérieur et des Collectivités locales, de l’Aménagement du territoire et du Commerce. Les ministères de l’Environnement, de l’Agriculture, de l’Énergie sont également représentés dans le Comité ainsi que la société APIX.

Un secrétariat permanent dirigé par le Directeur des biocarburants et de la biomasse est chargé du « suivi rigoureux » des recommandations issues des rencontres dont le calendrier est fixé à une rencontre par trimestre.

« Le secrétariat permanent constitue l’unique porte d’entrée des promoteurs et je leur demande ainsi qu’aux producteurs de se rapprocher de la direction de l’ISRA qui va fournir tout les plans et les matériel nécessaires », a souligné le ministre indiquant qu’une banque de données est en train d’être constituée.


Source : Agence de Presse Sénégalaise.

Xavier Dufail