Energy for Sustainable Development, une revue en ligne

La revue Energy for Sustainable Development publiée par l’ONG International Energy Initiative,  présente de nombreux articles sur les recherches et réalisations sur l’énergie dans les pays en développement, le développement durable, les sources d’énergie, les technologies et les politiques.

ESD est une revue scientifique, éditée par Elsevier, pour les décideurs, gestionnaires, consultants, planificateurs et chercheurs des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux.

Le bureau éditorial voit l’énergie, non comme une fin en soi, mais comme un instrument pour le développement durable. Il encourage donc la soumission d’articles allant dans ce sens.

Revue trimestrielle, en ligne, en anglais, avec des articles en open access et des articles payants. En général plus de 100 pages/numéro.

Plus d’info sur International Energy Initiative : http://www.ieiglobal.org/

Perspectives énergétiques des populations pauvres 2014

Messages clés pour réduire la pauvreté en matière d’énergie

Ce document de référence se veut un cadre de travail pour une énergie de qualité, sûre, abordable et fiable. Il réaffirme le rôle de l’énergie pour faire sortir les personnes de la pauvreté. Il met en avant la nécessité de se concentrer sur la stimulation du secteur énergétique décentralisé naissant pour permettre l’accès de 1.3 Milliards de personnes aux services énergétiques modernes et l’installation de cuisines sûres pour 2.8 Milliards. L’approche en termes de services à couvrir, pour les besoins domestiques, professionnels ou collectifs, propose un cadre d’action pragmatique, avec des indicateurs pertinents orientés vers les services rendus. Enfin l’Indice d’écosystème d’accès à l’énergie, composé de 9 indicateurs, évalue le potentiel c’est à dire l’aptitude nationale d’un pays à progresser vers l’accès universel à l’énergie.

Améliorer la prise en compte des enjeux climatiques dans le financement du développement

Pratiques et stratégies des financeurs français du développement

La présente étude vise à s’interroger sur la situation réelle de la finance climat en France, aujourd’hui. Alors qu’un nombre de plus en plus important d’acteurs finançant le développement affichent la prise en compte de l’enjeu climatique dans leur approche, qu’en est-il réellement dans les faits ?

Après avoir présenté un panorama général des flux de financements à destination des pays en développement et de la finance climat à l’échelle internationale, cette étude s’attarde plus particulièrement sur les pratiques « climat » des principaux acteurs du financement international français. Cette analyse s’accompagne d’une mise en perspective avec les pratiques des agences nationales des quatre autres principaux bailleurs internationaux (États-Unis, Allemagne, Japon, Royaume-Uni).

Cette étude se fonde sur une analyse biblio-webographique à l’échelle internationale et française et sur une série d’entretiens et une analyse approfondie des pratiques des principaux acteurs français identifiés au cours de la première étape.

Projets de développement accédant aux fonds carbone – Synthèse

Cette étude a été réalisée par une équipe de P3value pour les ONG GERES (Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités), ID (Initiative Développement) et AVSF (Agronomes et Vétérinaires sans Frontières). L’objectif était de mettre en évidence les conditions de la mobilisation des marchés carbone pour le financement de projets de développement autour du questionnement suivant : Quels intérêts et limites de ce type de financement pour un projet de développement, et comment s’y insère-t-il ? (…)

Cette étude a été réalisée par une équipe de P3value pour les ONG GERES (Groupe Energies Renouvelables, Environnement et Solidarités), ID (Initiative Développement) et AVSF (Agronomes et Vétérinaires sans Frontières).

L’objectif était de mettre en évidence les conditions de la mobilisation des marchés carbone pour le financement de projets de développement autour du questionnement suivant :

  1. Quels intérêts et limites de ce type de financement pour un projet de développement, et comment s’y insère-t-il ?
  2. Quelles conséquences sur la conduite du projet et sur ses retombées auprès des communautés ?
  3. Peut-on définir une ligne de conduite et un positionnement spécifiques pour les ONG sur les marchés carbone ?

Une recherche documentaire et 5 études de cas approfondies (dont 3 projets avec une mission au Mali, au Pérou et au Cambodge) ont ciblé les secteurs « énergie domestique » et « boisement / reboisement ». Un travail d’échanges et de consultation a complété ces travaux.

Les conclusions portent sur les modalités de partage des bénéfices et les retombées économiques locales.

Cette étude a bénéficié du soutien financier du F3E.

Références de la publication)

Auteurs : les ONG AVSF, GERES, ID
Editeur : F3E- 2014- 44 p.

 


 

Contact : mnreboulet13@yahoo.fr

Lancement d’un projet solaire lauréat d’IDEAS 2012 dans les régions rurales du Suriname

Guguplex, l’un des lauréats de la compétition IDEAS 2012, a lancé officiellement son projet en octobre et commence à apporter de l’énergie solaire propre et abordable aux communautés rurales au Suriname.

Guguplex, l’un des huit lauréats de la compétition IDEAS 2012, a comme objectif d’apporter de l’énergie solaire propre et à un prix abordable aux communautés rurales au Suriname qui n’ont pas un accès 7h/24 à l’électricité. De nombreuses collectivités rurales dépendent des lampes à pétrole et / ou des bougies pour l’éclairage la nuit. Ceci aggrave les affections respiratoires et peut se révéler coûteux.

Alternativement, certaines communautés ont accès à l’électricité à partir de générateurs diesel, mais ce carburant est très cher et l’électricité ne fonctionne que quelques heures par jour. Guguplex vend et entretient de l’équipement solaire sur une base de vente au détail par le biais de son magasin à Paramaribo et a l’intention de fournir un éclairage solaire à un coût minime grâce à l’assistance d’une institution de micro-finance locale.

Guguplex a organisé un lancement officiel de son projet en octobre et met actuellement en œuvre son programme dans l’un des villages cibles, sur l’île Stoelmans dans la région de Tapanahony. Quatorze personnes ont été formées à ce jour dans la maintenance des systèmes photovoltaïques. Un système solaire a été installé dans une école sur l’île de Stoelmans qui alimente la salle informatique et permet aux étudiants d’avoir un accès internet. Cent cinquante-cinq enfants de l’école ont appris les principes de l’électricité solaire et ont vu le fonctionnement des panneaux solaires pour fournir de l’électricité. Le coordonnateur de l’éducation, inspiré par cette histoire, souhaite utiliser ce projet comme exemple pour le reproduire dans d’autres écoles isolées.

Ce projet s’appuiera sur des travaux déjà entrepris sur une base « pro bono ». Il est prévu qu’au bout de deux ans, 80 foyers répartis sur cinq communautés du pays se verront équipés en systèmes solaires photovoltaïques. De plus, deux écoles (y compris celle de l’île de Stoelmans) bénéficieront de systèmes installés dans leurs locaux. Le projet vise également à accroître l’emploi par la formation de 25 entrepreneurs pour fournir du matériel solaire directement dans les communautés rurales.

Les sponsors du projet ont déjà établi une relation de travail avec le groupe des femmes d’affaires – une unité locale de micro-crédit et la Banque Godo. Ces deux entités offriront un financement aux participants au projet afin d »acheter l’équipement solaire.

IDEAS est une Compétition d’Innovation Energétique qui soutient le développement de projets innovants qui promeuvent les énergies renouvelables et qui améliorent l’efficacité énergétique. Cette édition du concours était consacrée aux Caraïbes et a bénéficié du soutien financier d’UKAid du Département pour le Développement International de la Grande-Bretagne (DFID). Le concours est également sponsorisé et soutenu par GVEP International, le Gouvernement de Corée du Sud et la Banque Interaméricaine de Développement (BID).

Présentation de tous les lauréats de la compétition IDEAS 2012.

Laure Ego, GVEP

Autour du Monde d’Agir : une étude-action sur le "business inclusif"

L’association SEVEA vient de commencer une étude-action sur le « business inclusif » au niveau de 12 entreprises sociales des secteurs de l’eau et de l’énergie en Asie et en Amérique du Sud

Autour du Monde d’Agir est un projet d’étude et d’accompagnement d’entreprises ou de projets sociaux dans les domaines de l’eau et de l’énergie que Cyril Monteiller, 29 ans, ingénieur construction dans les énergies renouvelables et Cécile Dahomé, 28 ans, consultante en organisation management, vont mener pendant les 24 prochains mois en Asie et en Amérique.

Ainsi concrètement ils vont :

• Accompagner des entreprises sociales : Mettre leurs compétences à disposition d’au moins 4 entrepreneurs sociaux pour des périodes de 3 mois sur des missions allant du conseil à l’assistance technique

• Réaliser une étude : Etudier les convergences possibles entre les domaines de l’eau et de l’énergie pour les initiatives de type « entreprises  » à destination des marchés BOP.

• Promouvoir et diffuser : Participer à la sensibilisation du plus grand nombre sur des initiatives de type « business inclusif », sur les problématiques énergétiques et hydriques, sur les solutions mises en place pour répondre à ces défis…

Lien site internet : www.sevea-asso.org
Lien vers la vidéo de présentation : http://vimeo.com/41696008

Nos contacts :

Cécile Dahomé : Skype : sevea.asso

Mail : contact@sevea-asso.org

Facebook : http://www.facebook.com/Sevea.ADMA

Jacques Monvois

Des produits solaires qui donnent du répit aux communautés défavorisées du Salvador

Au Salvador, des kits solaires fabriqués par des personnes handicapées vont contribuer à la lutte contre la pauvreté et le changement climatique.

Le SalvaSol Basic est une petite station de recharge portative qui a la forme d’une lampe et qui fonctionne à l’énergie photovoltaïque. Elle est principalement destinée aux foyers des zones rurales qui ne sont pas rattachés au réseau électrique national. La station peut alimenter une lampe LED en énergie jusqu’à 14 heures, charger des téléphones portables, alimenter un poste radio et recharger des piles AA pour les lampes torches et radios. On peut la recharger avec un panneau solaire de 5W.

Cela signifie que les foyers ruraux pourront, non seulement économiser de l’argent sur les bougies, lampes à huile et autres batteries jetables mais aussi développer leurs activités commerciales et augmenter leurs revenus grâce à l’utilisation du téléphone mobile. Les étudiants pourront travailler plus tard le soir grâce à un éclairage amélioré et ce, sans exposer leurs yeux ou poumons à la fumée des lampes à huile.

À travers cette initiative, Rainer Mutschler-Burghard, chargé de projet, a pour ambition d’offrir des avantages socio-économiques à des foyers salvadoriens touchés par l’extrême pauvreté et également de créer des emplois pour les plus défavorisés. En effet, la fabrication du produit est réalisée par des personnes en situation de handicap.

Un groupe de jeunes gens de l’Association Salvadorienne pour le Soutien des Handicapés Mentaux (ASPAPREM), âgés de 17 à 35 ans, ont été formés à l’assemblage de cet équipement, sous la tutelle d’un superviseur. Le montage des pièces est effectué bénévolement par des étudiants de l’Université de Don Bosco au Salvador. À ce stade du projet, l’ASPAPREM touche une commission pour chaque produit assemblé par un de ses membres. À terme, le but « est d’envisager la possibilité d’employer directement deux ou trois de ces jeunes », affirme Mutschler-Burghard.

(…) Lire la suite de l’article sur la station de recharge portative SalvaSol Basic

Laure Ego, GVEP

Quand les bananes débordent d’énergie

Une entreprise du secteur de l’énergie basée sur l’île de St Lucie se démène pour que les excédents issus de la culture des bananes ne soient pas jetés mais utilisés pour produire de l’énergie.

Le projet est mis en œuvre par Applied Renewables Caraïbes et vise à utiliser les déchets générés par le commerce des bananes de Sainte-Lucie pour produire de l’énergie de manière écologique. Il permettra simultanément aux producteurs de bananes locaux de compléter leurs revenus en vendant les déchets issus de leurs récoltes. Le projet fait partie d’un certain nombre de projets primés par le concours IDEAS 2009 d’innovation énergétique, un programme qui vise à améliorer l’efficacité énergétique et développer l’accès à l’énergie renouvelable.

Il est largement reconnu que la production d’électricité est essentielle au développement économique. Cependant, la plupart des États insulaires des Caraïbes doivent actuellement payer un prix élevé pour leur consommation d’énergie domestique et industrielle. Une étude récente commandée par CARICOM (Marché Commun de la communauté caribéenne) montre que ses États membres dépensent quatre fois plus en achat de carburant qu’en denrées alimentaires (12 milliards de dollars par an, contre 3 milliards de dollars).

La majorité de ces pays doivent importer près de 90% des produits pétroliers dont ils ont besoin pour l’énergie. Avec la production d’électricité provenant presque exclusivement de ces produits pétroliers importés, les consommateurs sont à leur tour confrontés à des prix d’électricité exceptionnellement élevés.

Jusqu’ici, le développement de formes alternatives d’énergie – en particulier les solutions renouvelables – était limité dans les Caraïbes. Dans plusieurs pays des Caraïbes, la source d’énergie renouvelable la plus prolifique est le combustible bois, ce qui présente des risques pour la santé ainsi que la création d’émissions de noir de carbone. Les solutions modernes renouvelables comme l’hydroélectricité sont peu utilisées. Pourtant, ces dernières années, l’intérêt vis-à-vis des énergies alternatives a augmenté – poussé par le nombre croissant d’ouragans violents et d’instabilité politique au sein de nombreux pays producteurs de pétrole.

Il y a encore de nombreux obstacles à l’adoption des énergies renouvelables. Le secteur privé reste réticent quant à l’adoption des énergies alternatives, car elles sont perçues comme risquées et ceci implique des coûts initiaux élevés. Dans le même temps, la volatilité des prix de l’électricité décourage les investissements étrangers. Le développement de l’industrie est entravé par des normes insuffisantes, l’application inefficace de celles qui existent, et un faible taux de main-d’œuvre qualifiée. Malgré tous ces problèmes auxquels le secteur énergétique est confronté, on note des développements positifs. Par exemple, à la Barbade, le chauffage de l’eau au solaire a été un énorme succès. Et à St-Lucie, des déchets de banane sont utilisés pour créer de l’énergie.

L’exportation de bananes est l’une des plus grandes industries de Sainte-Lucie et l’île accueille trois compagnies internationales de bananes. L’organisation Applied Renewables Caraïbes vise à tirer profit de cette industrie bien établie, en utilisant les déchets de ces entreprises pour créer de l’énergie. « Les gens se plaignent toujours du coût des transports publics ici parce que le carburant est extrêmement coûteux -, affirme Ken Aldonza qui dirige le projet. C’est pourquoi j’ai pensé à faire des biocarburants à partir de déchets de bananes. »

Sa nouvelle usine utilisera les déchets de bananes pour produire du méthane par l’intermédiaire de biodigesteurs. L’usine utilisera un nouveau procédé de fermentation en quatre étapes, qui est beaucoup plus productif et plus rentable que les traitements traditionnels. Le méthane produit sera utilisé pour produire de l’éthanol qui sera vendu à l’industrie du transport. En outre, l’usine sera en mesure de s’autoalimenter en électricité, lui garantissant de faibles coûts de fonctionnement.

Applied Renewables Caraïbes est soutenu dans cette entreprise par le Concours 2009 IDEAS d’innovation énergétique. En 2009, GVEP International, en partenariat avec la Banque interaméricaine de développement et de GIZ (l’Agence allemande de coopération internationale), et par des fonds supplémentaires du gouvernement coréen, a lancé le concours pour soutenir le développement de projets locaux et innovants qui font la promotion de l’efficacité énergétique, l’accès à l’énergie et l’adaptation au changement climatique.

En Amérique latine et aux Caraïbes, plus de 1100 dossiers admissibles ont été reçus. Parmi eux, 26 projets lauréats ont été sélectionnés et ont reçu jusqu’à 200.000 dollars de subvention. Les thèmes des projets gagnants allaient de la transformation des déchets organiques, des pneus, et des algues en énergie, jusqu’à favoriser un financement de marché pour soutenir les entreprises d’énergie propre. Parmi eux se trouvait le projet des déchets de banane de l’organisation Applied Renewables Caraïbes.

Pour Applied Renewables Caraïbes, la majorité du financement fourni provient de GVEP International. Ben Good, le Directeur de GVEP, déclare : « La proposition d’Applied Renewables Caribbean se distingue car elle présente une idée d’entreprise globale capable d’avoir des impacts sur la sécurité énergétique, la durabilité environnementale et la croissance socio-économiques, y compris l’augmentation de l’emploi et des opportunités de revenus pour les agriculteurs locaux. GVEP est extrêmement heureux de fournir des fonds et du soutien dans le développement des affaires de ce projet, d’autant plus qu’on s’attend à ce qu’il ait un impact significatif sur le développement avec une faible intensité de carbone – non seulement à Sainte-Lucie mais partout dans les îles voisines  »

Le projet devrait effectivement avoir de profondes et larges implications. Déjà, à son stade de développement, il a suscité un vif intérêt au plus haut niveau des institutions gouvernementales. En effet, le gouvernement de Sainte-Lucie est maintenant au courant de la production locale de biocarburant et de biogaz à partir des déchets de banane et a approuvé des incitations spéciales pour soutenir l’extension du projet au niveau du Cabinet. Beaucoup d’autres îles des Caraïbes produisent des cultures similaires riches en sucre, il y a donc de réelles opportunités pour que ce projet soit reproduit et que l’électricité puisée dans les bananes commence à alimenter également les îles voisines.

Laure Ego, GVEP

Haïti : 191 millions de dollars pour un projet hydroélectrique

Le 30 septembre 2010, le ministre brésilien des Affaires étrangères a remis au président René Préval une étude réalisée et financée [2,5 millions] par le Brésil, pour la construction d’une centrale hydroélectrique dans le Plateau central, qui pourrait générer jusqu’à 32 MW.

Un projet de 191 millions de dollars dont le Brésil s’est engagé à financer 40 millions de dollars.

Ce projet a été présenté et approuvé le 17 août 2010, mais ne disposait alors d’aucun fonds pour sa réalisation :

Titre : énergie – génération d’énergie hydroélectrique : 4C Artibonite

Description du projet : construction du barrage hydro-électrique « Artibonite C-4 » près de Mirebalais ; installation d’une puissance de 32 MW, qui fournira de l’énergie à 213 000 ménages, pour atteindre environ 1 million de citoyens haïtiens.

Agence d’exécution : à déterminer

Budget total : $191 millions sur 40 mois

Financement : $2,5 millions ;Donateur : Brésil [coût de l’étude préliminaire]

Il s’agit maintenant pour ce projet de trouver le financement complémentaire pour permettre sa réalisation.


Source : Le site Haïti Libre.

Xavier Dufail

Équateur : la Chine accorde un crédit pour une centrale électrique

La banque chinoise Exim bank a accordé un crédit de plus d’1,5 milliard de dollars à l’Équateur pour la construction d’une centrale hydro-électrique, a annoncé le 3 juin 2010 le ministère équatorien des Secteurs stratégiques.

L’accord a été scellé le 2 juin à Pékin pour un montant de 1,683 milliard de dollars.

Le prêt servira à financer la construction de la centrale Coca Codo Sinclaire (CCS), qui sera la principale d’Équateur avec une puissance d’1 500 MW et une production de 8 600 GWh par an d’énergie électrique.

L’Équateur et la Chine avaient repris fin avril leurs négociations sur la centrale, un mois après leur annulation par le gouvernement de Quito qui avait jugé inacceptables les conditions posées par Exim bank.

La construction de la centrale nécessite un investissement de deux milliards de dollars, pour lequel une entreprise chinoise est candidate, Sinohydro.


Source : Romandie news.

Xavier Dufail