Mallette ClimTerr – Adaptation aux changements climatiques

La mallette « ClimTerr – Adaptation aux changements climatiques dans la zone sylvo-pastorale du Ferlo » est un outil pédagogique destiné aux agents territoriaux souhaitant être accompagnés dans la mise en place d’un plan climat. Elle comprend un kit de fiches pédagogiques, un atlas et un poster. Cet outil a été financé par la région Rhône-Alpes (France) dans le cadre de sa coopération avec le Sénégal.

Cette mallette comprend :

- un kit pédagogique « Intégrer les dérèglements climatiques dans la gestion des territoires » . Ce kit permet la définition des actions prioritaires sur le territoire pour réduire sa vulnérabilité aux changements climatiques. Il est composé de 7 fiches thématiques allant de la caractérisation du milieu et des moyens d’existence à la mise en œuvre du plan climat territorial. Les lecteurs y trouveront un contenu théorique, détaillant la méthodologie utilisée, ainsi que des conseils pratiques pour mettre en œuvre les activités.

- l’Atlas des vulnérabilités territoriales du Ferlo face aux changements climatiques. Cet outil d’analyse permet d’établir un pré-diagnostic fiable dans le processus d’élaboration des Plans Territoriaux Intégrés.

- enfin, le poster « L’adaptation : comprendre pour mieux planifier » résume les étapes d’analyse et les actions à mettre en place.

Ces outils sont téléchargeables sur le site de GERES.

Lien hypertexte : http://www.geres.eu/fr/ressources/publications/item/309-mallette-climterr-adaptation-aux-changements-climatiques

Auteur

Vanessa Laubin, Yann François, Madické Seck, GERES, 2013, ISBN 978-2-9536976-8-1

 


 

Contact : mnreboulet13@yahoo.fr

Lancement officiel du Plan Climat Territorial Intégré (PCTI) de la région de Dakar

Ce Plan climat territorial intégré (PCTI) est une première en Afrique et inscrit le territoire de cette région-capitale dans une démarche innovante.

Depuis plus de deux ans, le Conseil Régional de Dakar élabore avec le Conseil Régional d’Ile-de-France, son partenaire de coopération décentralisée, un projet de lutte contre le changement climatique sur l’ensemble de la région. Ce Plan climat territorial intégré (PCTI) est une première en Afrique et inscrit le territoire de notre région-capitale dans une démarche innovante.

L’assise institutionnelle du projet est maintenant assurée, des diagnostics territoriaux ont été menés et de nombreux contacts ont été pris avec les acteurs qui font vivre le territoire. Le Conseil régional de Dakar invite les acteurs du territoire de la région de Dakar, à se rendre les lundi 1er et mardi 2 juillet à l’Hôtel Ngor Diarama.

Ces deux jours seront consacrés au lancement officiel du PCTI sous la présidence du Premier ministre Abdoul Mbaye (à confirmer) ainsi qu’à la tenue des premiers ateliers de concertation. Ce sera l’occasion de partager les deux études réalisées dans le cadre de ce projet : – le Bilan Carbone® Territoire, et l’étude de vulnérabilités de la région face aux changements climatiques.

Pour vous inscrire, c’est ici : http://www.pctidakar.org/?page_id=352 Programme à venir.

Pour en savoir plus, voir le site : http://www.pctidakar.org

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Contact : Djiby SALL, Géographe, urbaniste, chargé de mission PCTI

d.sall@areneidf.org

Rencontres Energies à InnovAfrica- Dakar du 26 au 30 novembre 2012

Innov’Africa s’appuie sur une organisation collaborative et participative, sur l’autogestion, sur le web 2.0 mais aussi sur des ateliers pratiques de réflexion et de construction (FabLabs).

Il s’appuie sur les synergies créées par la rencontre d’univers différents mais
complémentaires et animées par la même volonté d’avancer : informaticiens, techniciens, ONG, entrepreneurs, étudiants, chercheurs…

Jacques Monvois

Atelier sur la "valorisation de la biomasse en biocombustible"- Dakar 26 au 30 novembre 2012

L’objectif de cet atelier est de rassembler dans le cadre du forum innov’Africa, un collectif de spécialistes africains de l’innovation énergétique (entrepreneurs sociaux, chercheurs, ONGs, associations…) travaillant spécifiquement sur la valorisation des déchets de biomasse en
biocombustibles.

Contexte

L’accès à une énergie durable est l’un des grands enjeux de l’Afrique
d’aujourd’hui que ce soit sur les aspects économiques, environnementaux ou sociaux.

Le problème du bois‐énergie ne date pas d’hier. On ne peut pas
interdire l’utilisation de cette ressource traditionnelle mais on peut
soutenir et appuyer la réplication et le développement d’alternatives énergétiques.

Il existe cependant un important stock de résidus de biomasse issus de l’activité agricole (résidus de tiges de cotonnier, mil, maïs, coque d’arachides, balles de riz, bagasses de canne à sucre,…) et de l’industrie de transformation du bois (sciure, copeaux de bois) non valorisés et rejetant par leur décomposition à l’air libre, d’importantes quantités de méthane dans l’atmosphère.

Un atelier entre spécialistes pour échanger …

La substitution du bois‐énergie par des briquettes de combustibles à base de résidus de biomasse sera cette année la thématique de
l’atelier Énergie de Innov’Africa.

Jacques Monvois

Le solaire change la vie de sept villages sénégalais

Dans le cadre de ses actions de coopération au Sénégal, la ville de Malakoff a équipé plusieurs villages de lampes solaires SOLTYS


Jusqu’alors dépourvus d’électricité, chaque village dispose désormais d’un panneau solaire et d’une cinquantaine de lampes réparties entre les familles.

Les lampes solaires procurent un meilleur éclairage et plus de sécurité que les lampes à pétrole, facilitant les tâches quotidiennes comme la préparation des repas, les devoirs des enfants ou les déplacements. Les habitants sont unanimes sur les retombées positives de cette action.

Chaque famille verse une cotisation mensuelle permettant de garantir la pérennité du service. La gestion est confiée au groupement féminin du village et le suivi technique est assuré par un technicien local formé spécialement. Les meubles de rangement des lampes ainsi que les housses en tissu ont été réalisés sur place, soutenant ainsi l’activité économique locale.

www.soltys.fr

Lauréats 2010 du Prix de la fondation POWEO

IBCC sarl, Maroua, CAMEROUN Association IFRADE, Bukavu, sud-Kivu, Rép. Démocratique du Congo Sahel-Energie, Dakar, Sénégal IDRISSOU Mohamed, gérant de IBCC sarl, Maroua, CAMEROUN L’aventure débute au début des années 2000. IDRISSOU Mohamed, d’origine béninoise et installé à Maroua, au nord du Cameroun, est alors un électricien qui travaille seul. En 2002, il crée l’établissement de commerce IBC Cameroun avec une orientation Eau & Electricité. Il propose des solutions solaires et gagne (…)

- IBCC sarl, Maroua, CAMEROUN

- Association IFRADE, Bukavu, sud-Kivu, Rép. Démocratique du Congo

- Sahel-Energie, Dakar, Sénégal

IDRISSOU Mohamed, gérant de IBCC sarl, Maroua, CAMEROUN

L’aventure débute au début des années 2000. IDRISSOU Mohamed, d’origine béninoise et installé à Maroua, au nord du Cameroun, est alors un électricien qui travaille seul. En 2002, il crée l’établissement de commerce IBC Cameroun avec une orientation Eau & Electricité. Il propose des solutions solaires et gagne progressivement des marchés de travaux plus importants. En 2008, fort de son succès, Idrissou décide de transformer son établissement en SARL. Aujourd’hui, IBCC, avec un chiffre d’affaires d’environ 300000 €, fait travailler 9 personnes. Elle réalise des installations solaires dans des zones rurales enclavées et auprès des populations les plus pauvres à la demande de missionnaires, d’ONG, d’organismes de coopération ou de l’état. M.Idrissou a récemment créé IBCC-Bénin à Cotonou.

http://www.ibcam.sitew.com

Solange KASIBA, présidente de l’association IFRADE, Bukavu, sud-Kivu, République Démocratique du Congo

Au Sud-Kivu, les violences, le SIDA et la stigmatisation des victimes des viols sont le lot quotidien des femmes. C’est dans ce contexte difficile que Solange Kasiba décide, en 2005, de créer l’IFRADE (Initiative des femmes pour la redynamisation des atouts de développement). Elle veut encourager l’autopromotion des femmes et la lutte contre la pauvreté.
En 2008, une 1ère presse pour produire des briquettes à partir de déchets verts est construite par un menuisier local. Les déchets (papiers, feuilles mortes, sciures, résidus des usines de thé et des rizeries…) sont collectés, broyés, trempés, mélangés, pressés, séchés sous forme de briquettes utilisables en remplacement du bois ou du charbon de bois. Plus de 50000 briquettes ont été produites en 2010, pour une clientèle de femmes pauvres de Bukavu et sa périphérie. Le Prix de la fondation POWEO a permis à l’IFRADE de développer cette production. Cette activité fournit des revenus aux femmes membres de l’IFRADE et constitue une économie pour les ménages consommateurs, elle évite aux femmes de se déplacer en forêt pour collecter du bois, avec tous les risques que cela comporte, et les nuisances liées à ces déchets sont éliminées.

Becaye Blondin DIOP, gérant de Sahel-Energie, Dakar, Sénégal

Expert comptable de formation, B. Diop est rentré au Sénégal en 2007, fort d’une expérience d’une trentaine d’années en France. Pour créer son entreprise au Sénégal, B. Diop s’appuie sur des fournisseurs de matériels compétents, mais surtout sur ses moyens propres et son expérience. Choix d’un emplacement favorable à Dakar, embauche d’un technicien compétent en énergie solaire, mise en place d’un solide relationnel avec quelques fournisseurs basés en Allemagne vont permettre à Sahel-Energie de croitre.
L’activité de Sahel Energie s’articule autour de deux grands axes :

- l’éclairage solaire : lampes portables Elixo en zone rurale non électrifiée, électrification de centres de santé, éclairage et chauffe-eaux solaires en milieu urbain, lampadaires
- pompage solaire pour l’approvisionnement en eau potable des villages.

www.sahel-energie.com

Voir aussi

Les projets de la Fondation Poweo

Production de légumes bio à l’école de Kaydara (Sénégal)

ONG/collectivité : SIDI. Partenaires locaux : Jardins d’Afrique, Kayer. Aide fondation POWEO : 15500 €. Autres financeurs : Jardins d’Afrique

Contexte :

La SIDI (Solidarité Internationale pour le développement et l’investissement) travaille depuis 15 ans avec des organisations paysannes et des ONG au Sénégal. Dans le Sine-Saloum, elle aide les actions locales pour l’emploi des jeunes, la valorisation des produits agricoles et le recours aux énergies renouvelables (création d’une « chaîne » de restaurants solidaires, aide à la vente des produits agricoles…).

A la ferme-école agro-écologique de Jardins d’Afrique (Kaydara, Communauté rurale de Fimela, région de Fatick), les stagiaires, à travers leurs travaux pratiques, produisent et vendent des légumes « bio ». Les recettes contribuent au fonctionnement de l’école et constituent un petit capital pour leur installation comme maraîchers.

Objectif :

Mettre en place une station de pompage solaire pour l’irrigation de la ferme-école agro-écologique de Kaydara.

Résultats :

La station de pompage comprend :

  • Le puits de 4 m de diamètre et 6,30 m de profondeur
  • Le château d’eau surélevé de 20 m3
  • 4 panneaux solaires (640W/24V) qui alimentent 1 pompe solaire pour remplir le château d’eau
  • 6 robinets répartis sur les 4 côtés du château d’eau à une distance de 15 mètres
  • une conduite d’eau de 100 m qui relie la station de pompage à la Ferme-école.
  • 4 000 m2 sont maintenant arrosés sans « huile de coude » : le château d’eau est plein le matin. L’eau est utilisée durant les premières heures du jour, et au fur et à mesure de cette utilisation, l’énergie du soleil permet de le remplir de nouveau en environ 3 h. L’ensemble permet donc d’augmenter et de sécuriser la production maraîchère de la ferme-école.

L’installation solaire a été réalisée par KAYER, atelier solaire créé par l’UGPM (union des paysans de Meckhé) et devenu aujourd’hui une entreprise autonome avec l’aide de la SIDI et de Schneider-Electric.

La 1ère promotion de jeunes agriculteurs formés à l’école de Kaydara est sortie en mai 2010 après 3 ans de formation.

www.sidi.fr

Biogaz avec les déchets de l’abattoir de Saint-Louis (Sénégal)

ONG/Collectivité : LE PARTENARIAT. Partenaires locaux : BIOECO, SOGAS (abattoirs), commune de Saint-Louis (Sénégal). Aide Fondation POWEO : 19 516 €. Autres financeurs : SOGAS, BioEco, Eaux et Forêts du Sénégal

Contexte :

Le Partenariat, association lilloise de coopération avec la Région de Saint-Louis, intervient en particulier dans les secteurs de la gestion urbaine et de l’environnement.

Avec plus de 150 t de déchets organiques par an, le potentiel de production de l’abattoir de St Louis, géré par la SOGAS, est de 10800 m3/an soit 64800 kWh.

BIOECO fait déjà fonctionner 2 unités tests de biogaz de petite taille à St Louis et Dakar.

Objectifs :

  • fournir 15 ménages voisins de l’abattoir en énergie pour la cuisson par vente directe du gaz
  • lutter contre la pollution du site
  • promouvoir le procédé biogaz, afin d’en faciliter la duplication en milieu urbain et rural.

Résultats :

BIOECO a installé un méthanisateur de 50 m3 sur le site des abattoirs. Les travaux sont achevés début 2012, la production a démarré et un ménage est équipé, 8 autres, voisins de l’abattoir, le seront prochainement. Ces ménages utilisateurs potentiels du gaz ont été informés, avec notamment la visite d’une installation-test.

La technologie utilisée, brevetée par une société chinoise, comprend 5 unités de 10m3, chacune constituée d’un digesteur enterré en béton et 3 gazomètres de stockage avec des cloches en fibre produites par un GIE de St Louis.

Les eaux résiduaires seront stockées dans un bassin fermé et seront utilisées par les maraîchers, de même que le compost.

La SOGAS devrait signer un contrat de concession d’une durée de 20 ans avec un GIE qui exploitera les installations (vente du gaz et du compost, entretien des équipements).

LE PARTENARIAT : www.lepartenariat.org

Production d’huile végétale pure de jatropha (Sénégal)

Sénégal, département de Foundiougne. ONG/Collectivité : Présent d’Avenir. Partenaires locaux : SOPREFF, Performances. Aide fondation POWEO : 30000 €. Autres financeurs : Cap Développement Sénégal, municipalité de Sokone, La Nef

Contexte

La Fédération des Producteurs de Tabanani (= jatropha) de Foundiougne (FPTF) et Performances, un cabinet d’expertise sénégalais, collaborent depuis 2007 en vue d’exploiter la filière courte du Jatropha (production d’agrocarburant et valorisation des sous-produits) et d’améliorer les conditions de vie dans le département de Foundiougne, région isolée du delta du Saloum.

Présent d’Avenir, réseau français d’épargnants solidaires, soutient la mise en œuvre de ce programme. La coordination est assurée par SOPREEF, une entreprise rurale solidaire, basée à Sokone, qui associe la FPTF, le cabinet Performances et le réseau Présent d’Avenir.

Objectif

Construction d’une huilerie au sud de Dakar pour alimenter des moteurs (force motrice) et des petits générateurs (électrification villageoise) avec de l’huile de jatropha, avec une production d’huiles alimentaires en complément.

Résultats :

Les travaux de construction de l’huilerie sont achevés et la presse extrudeuse est mise en service, après différentes péripéties, en janvier 2012. L’huilerie a été inaugurée le 1er février. C’est une presse à vis sans fin type ALPHA M3 AXIA, à oléagineux, de première pression à froid ou à chaud. Elle est fournie par l’Atelier du Lys, petite entreprise française avec laquelle une bonne collaboration a été mise en place.

L’huilerie de SOPREEF sera polyvalente : les capacités humaines et matérielles nécessaires à la production d’un agrocarburant étant identiques à celles nécessaires à l’extraction d’autres huiles végétales, l’activité de l’huilerie sera étendue à des huiles de plus haute valeur ajoutée (sésame, neem…). Cette polyvalence permettra de maintenir à la fois un prix d’achat des graines de Jatropha satisfaisant pour les paysans (100FCFA/kg) et un prix de vente de l’agrocarburant inférieur au cours du gasoil. L’huile de jatropha sera vendue localement pour alimenter des plateformes productives ou des groupes d’électrification villageoise.

Présent d’Avenir : http://presentdavenir.fr