Le diagnostic énergie en milieu rural

Le diagnostic énergie en milieu rural est un outil pour analyser les besoins en énergie et construire des solutions locales adaptées. Il est issu de la pratique des équipes du GERES et de ses partenaires sur le terrain, en Asie et en Afrique. Cette brochure de synthèse présente la méthodologie et 4 études de cas.

Diagnostic Energie dans les départements de Linguère et Ranérou (Sénégal)

L’énergie est indispensable à notre développement économique et à notre confort de vie, mais c’est aussi la principale source de gaz à effet de serre. Cet antagonisme des effets de l’énergie mérite d’être détaillé, particulièrement dans les territoires les plus fragiles, c’est ce que propose de faire le Diagnostic Energie. Cette description est faite sur la base actuelle, mais aussi de manière prospective en tenant compte des évolutions à venir. Cette compréhension permet de fournir des éléments à intégrer dans les scénarios de développement, que ce soit sous forme de contraintes ou d’opportunités. C’est ce qui a été réalisé dans la zone du Ferlo, au nord-est du Sénégal, en collaboration avec tous les acteurs et les populations concernés.

Diagnostic des fluides et étude thermique de 30 lycées – Dakar

« Diagnostic des fluides (eau, énergie) et étude thermique des 30 lycées de la région de Dakar »

Cette étude a été réalisée dans le cadre du Plan climat territorial intégré (PCTI) de la Région de Dakar par le bureau d’études EMASOL.

Les Conseils régionaux de Dakar et d’Île-de-France ont souhaité mettre en cohérence la démarche Plan Climat avec les axes sur lesquels repose leur coopération décentralisée à savoir la formation, le développement économique, les lycées et rendre visibles des actions exemplaires engagées sur le territoire de la région de Dakar en lien avec les objectifs du PCTI (atténuation/adaptation).

Cette étude propose des éléments de quantification de la consommation des fluides (eau et thermique) des 30 lycées de la région, une évaluation des performances énergétiques des établissements, une caractérisation des apports et les insuffisances thermiques liés à leur architecture, leur orientation, aux matériaux de construction leur occupation et une estimation des quantités de gaz à effet de serre qui pourront être évitées.

Date : 2013

Auteur : Cabinet EMASOL

Table des matières – Pour chaque lycée étudié

I. Description générale
II. Architecture
III. Description des installations énergétiques
3.1 Usage de l’énergie
3.2 Alimentation en eau
3.3 Alimentation électrique
3.4 Système de management de l’énergie
3.5 Gestion des déchets
IV. Analyse des consommations
4.1 Consommation d’eau
4.2 Consommation électrique
4.2.1 Profil de consommation
4.2.2 Gestion de la demande
4.2.3 Facteur de puissance
4.2.4 Harmoniques
V. Tarification
VI. : Conclusion

Source : http://www.areneidf.org/publication-arene/diagnostic-des-fluides-eau-%C3%A9nergie-et-%C3%A9tude-thermique-des-30-lyc%C3%A9es-de-la-r%C3%A9gion-de-dakar

Diagnostic énergétique et bilan des émissions de gaz à effet de serre de Dakar

« Note de synthèse : Réalisation d’un diagnostic énergétique et bilan des émissions de gaz à effet de serre du Plan Climat Territorial Intégré de Dakar »

L’ ARENE a accompagné les Conseils régionaux d’Île-de-France et de Dakar dans la formulation du Plan climat territorial intégré (PCTI) de la Région de Dakar.

Ce diagnostic a été réalisé par le cabinet ESPERE-Sénégal dans le cadre du PCTI et a contribué à appuyer la Région de Dakar dans la définition de ses orientations stratégiques intégrant les enjeux liés aux variations climatiques, et à établir un plan d’actions visant le développement durable du territoire.

L’année de référence est l’année 2008, année choisie de manière concertée avec les experts du territoire car elle rassemble un maximum de données récentes.

Date : mai 2013

Auteur : Cabinet ESPERE

Table des matières :

1. Avant-propos
2. Contexte
3. Collecte et traitement des données
4. Bilan des émissions de gaz à effet de serre
5. Bilan énergétique
6. Bilan des polluants atmosphériques
7. Analyse énergétique
8. Etude prospective
9. Préconisations

Plan climat territorial intégré de la Région de Dakar – Bilan 2012 – 2014

Dans le cadre de la coopération décentralisée entre le Conseil régional de Dakar et la Région Île-de-France, l’ARENE Île-de-France s’est vue confier l’assistance à maîtrise d’ouvrage du Plan climat territorial intégré (PCTI) de la Région de Dakar.

Premier Plan climat d’Afrique, l’objectif de ce PCTI était de permettre au Conseil régional de Dakar de fédérer tous les acteurs du territoire – au premier rang desquels les collectivités locales infrarégionales – autour des enjeux climatiques et de placer au coeur de son action la question du développement (développement économique, réduction de la pauvreté). Pour la Région Île-de-France, il devait permettre de réintègrer la dimension internationale dans son propre Plan climat (qui est territorial) et le développement durable dans ses projets de coopération.

Cette publication dresse le bilan des trois années d’accompagnement de cette démarche innovante qui a privilégié la coconstruction et la concertation, en présentant la chronologie du projet et les remarques et principaux enseignements à en tirer.

Pour en savoir plus : vidéo de présentation « Plan Climat de la Région de Dakar, une initiative croisée de deux régions »

Date : 2016

Auteur : Arene

Source : www.areneidf.org/publication-arene/le-plan-climat-territorial-intégré-de-la-région-de-dakar-bilan-2012-2014

Les femmes du Sénégal percent le marché énergétique

De plus en plus de femmes entrepreneurs se joignent à leurs homologues masculins pour développer de nouveaux marchés énergétiques dans les zones rurales du Sénégal en proposant des produits et services indispensables aux communautés éloignées. Afin de soutenir cet esprit entrepreneurial naissant, GVEP et SEM Fund collaborent avec des femmes entrepreneurs basées dans les régions de Tambacounda et de Kédougou pour développer leurs compétences et surmonter les obstacles liés à leur genre. Dans des régions (…)

De plus en plus de femmes entrepreneurs se joignent à leurs homologues masculins pour développer de nouveaux marchés énergétiques dans les zones rurales du Sénégal en proposant des produits et services indispensables aux communautés éloignées. Afin de soutenir cet esprit entrepreneurial naissant, GVEP et SEM Fund collaborent avec des femmes entrepreneurs basées dans les régions de Tambacounda et de Kédougou pour développer leurs compétences et surmonter les obstacles liés à leur genre.

Dans des régions frappées par la pauvreté telles que Tambacounda et Kédougou, l’accès à l’énergie demeure extrêmement faible (9% et 4%). Pour répondre à ce manque, les femmes de ces régions ont décidé de faire face et de mettre leurs capacités entrepreneuriales au profit de leurs familles et leurs communautés.

Diriger une entreprise peut s’avérer difficile, nécessitant de bonnes connaissances techniques et des compétences en matière de marketing, comptabilité et de gestion des affaires. Mais ceci s’avère beaucoup plus difficile à relever pour les femmes, qui sont quotidiennement confrontées à des obstacles liés au genre. Au Sénégal comme dans d’autres pays à travers le monde, les normes sociales ont trop souvent placé les femmes dans un rôle domestique avant de pouvoir se consacrer à une activité professionnelle. En tant que femme il est également plus difficile d’obtenir une aide financière extérieure, et développer des relations professionnelles peut être difficile.

Pourtant, les femmes ayant accès aux mêmes opportunités que les hommes sont tout aussi capables de réussir – comme le prouvent les entreprises de Mme Kandé et Mme Diallo.

Lorsque Mme Kandé a ouvert sa laiterie « Latiere Bilaame Pul Debbo » en 2002, sa capacité de production dépassait largement le nombre de litres que son réfrigérateur pouvait contenir, à savoir 100 à 150 litres par jour. De nombreux habitants étaient en demande de lait frais pasteurisé, mais sa capacité de production était limitée par l’insuffisance d’une source d’énergie fiable. Tout cela a changé lorsqu’elle a reçu une formation en technologie et en gestion des affaires, et fut accompagnée dans l’obtention d’une subvention. Grâce à cette subvention, Mme Kandé a pu renouveler ses équipements de production : les deux petits congélateurs qui auparavant conservaient le lait ont été remplacés par des réservoirs et une chambre froide solaires, lui permettant de réduire ses coûts en électricité et de doubler sa production, atteignant 200/300 litres par jour. Ce succès l’a encouragé à recruter six nouveaux membres du personnel, augmentant ainsi le nombre total d’employés de sept à treize.

« J’ai désormais confiance en mes capacités à pouvoir produire une plus grande variété de produits laitiers de haute qualité et espère doubler le chiffre d’affaires de mon entreprise d’ici la fin de l’année. » – Mme Kandé

GIE Mun’al, une entreprise de transformation de karité, fruit du baobab, et céréales telles que le fonio, a également contribué à la croissance économique de sa région. Souffrant d’un manque d’équipements adéquats, Mme Diallo, propriétaire de l’usine, sous-traitait la transformation de sa production agricole à une entreprise externe. Les frais liés à cette activité de sous-traitance pesaient lourdement sur les bénéfices de son entreprise et en faisait stagner le développement. Avec le soutien de GVEP International, elle a pu faire construire une unité de transformation partiellement alimentée à l’énergie solaire, lui permettant d’effectuer sa transformation elle-même. Son chiffre d’affaires a depuis doublé grâce à cet investissement. Les avantages de ce changement se sont étendus au-delà de son entreprise, bénéficiant également l’ensemble de sa communauté.

« Le soutien de GVEP a non seulement permis l’accélération de la croissance de mon entreprise et l’augmentation de ma productivité, mais il a également généré des opportunités d’emploi pour beaucoup d’autres habitants de ma communauté. », explique Mme Diallo.

Outre la création de postes pour quinze femmes locales, d’autres opportunités d’emplois ont vu le jour grâce à son entreprise, notamment pour les travailleurs agricoles produisant les matières premières et les détaillants revendant ses produits.

Les activités entrepreneuriales des femmes ont un impact positif non seulement sur le développement économique de leurs communautés, mais aussi sur la qualité de vie de leurs familles. Aussi, l’autonomisation et la réussite des femmes les rendent de plus en plus confiantes et conquérantes. Le succès de Mme Kandé lui a donné envie de partager et d’échanger sur son expérience en participant à des manifestations tels que le Salon International de l’Agriculture de Paris. Elle est devenue un modèle pour de nombreuses femmes qui aspirent, elles aussi, au même succès. Grâce à cette réussite, Madame Kandé a été félicitée et encouragée par le Ministre de l’Elevage et le Président de la République du Sénégal.

« Je suis très fière de la réussite de mon entreprise. J’espère pouvoir être un exemple pour bien d’autres femmes qui souhaitent concrétiser leurs ambitions, à commencer par ma fille cadette qui suit mes traces. » – Mme Kandé.

GVEP International et SEM Fund, financés parENERGIA, recrutent actuellement 250 femmes entrepreneurs pour reproduire le succès de ces femmes. Au cours des 2 prochaines années et demie, ces femmes seront suivies dans le développement de leurs entreprises énergétiques et recevront un soutien pour accéder à des financements. Des activités de sensibilisation aux questions de genre seront également mises en place avec les chefs communautaires des deux régions, avec pour but la valorisation de la participation des femmes dans le marché énergétique. Des groupements de femmes déjà actifs et collaborant avec les deux organisations seront également présents pour apporter leur soutien et leurs encouragements.

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Contact : laura.nolan@gvepinternational.org

Les femmes du Sénégal bénéficieront bientôt de nouvelles opportunités dans le secteur énergétique

GVEP International et SEM Fund unissent leurs forces pour développer l’implication des femmes dans le marché énergétique au Sénégal, et rendre l’énergie renouvelable accessible aux communautés les plus démunies.

Au cours des trois prochaines années, 250 femmes chefs de micro et petites entreprises dans l’est du Sénégal verront augmenter leur productivité ainsi que leur accès à des produits et services énergétiques.

Ceci se fera à travers un mentorat sur mesure ainsi qu’un soutien entrepreneurial et financier fournis par les organisateurs du projet.

Les communautés rurales des régions de Tambacounda et Kédougou souffrent d’un faible accès à l’énergie – avec un taux d’électrification de 9% et 4% – ainsi que d’une pauvreté chronique et d’un taux de chômage élevé. La dépendance aux combustibles solides pour la cuisson est élevée (89%) et l’usage de cuisinières améliorées reste faible (moins de 4%).

Femmes et filles sont parmi les plus touchées par la pénurie énergétique, du fait qu’elles passent plusieurs heures par jour à ramasser du bois et cuisinent avec des fourneaux inefficaces qui dégagent beaucoup de fumée, responsables de la mort d’environ 6300 sénégalais chaque année selon l’OMS (2009). Elles dépendent également d’un mauvais éclairage pour effectuer leurs tâches ménagères.

Le traitement des récoltes et les activités de transformation sont la plus grosse source de revenus pour les femmes des régions de Tambacounda et Kédougou.

De nouvelles opportunités économiques peuvent être générées pour les femmes grâce à l’accès à l’énergie ; à la fois par l’utilisation productive de l’énergie pour le traitement du riz, sorgho, mil, maïs, coton, fruit du baobab et miel, ainsi que par la vente de produits et services énergétiques.

Cela permettra non seulement de contribuer à l’autonomisation économique des femmes, mais aura aussi un impact considérable sur leurs 4500 membres de famille qui bénéficieront de revenus supplémentaires. Plus important encore, le projet fournira une énergie propre à 400 000 femmes, hommes et enfants, alimentant également les petites entreprises commerciales locales (commerçants, détaillants, petits exploitants).

Toutefois, les femmes chefs d’entreprise font face à de multiples obstacles au sein du marché énergétique :

- le manque de compétences, de formation et d’accès à l’éducation ;

- le manque d’accès au financement ; la plupart des systèmes de garantie des banques étant contrôlés par des hommes ;

- le manque de sensibilisation à l’énergie en tant que service et génératrice d’affaires sur le marché rural ;

- le manque d’autorité au sein de la famille et de la communauté, ainsi que les préjugés sur les rôles de genre de la part de fournisseurs ou distributeurs de sexe masculin.

S’attaquer à ces obstacles nécessite une approche systématique et intégrée visant à améliorer la position des femmes au sein de la chaîne de valeur.

GVEP et SEM Fund travailleront ensemble avec divers acteurs au niveau local et national afin d’éliminer ces obstacles et combattre ces stéréotypes.

250 femmes seront recrutées dans les communautés des régions de Tambacounda et Kédougou. L’âge ne sera pas une restriction : femmes jeunes et âgées sont invitées à postuler au programme. Les critères de sélection se concentreront plutôt sur leur esprit d’entreprise, leur enthousiasme et leur capacité à influencer d’autres et agir comme modèle au sein de la communauté.

« En soutenant des entreprises dirigées par des femmes en les liant avec des institutions financières, marchés et produits, nous développons un système holistique qui apportera une énergie propre à ceux qui en ont le plus besoin », explique Sire A. Diallo, Directeur exécutif de SEM Fund.

« Les hommes auront aussi un rôle important à jouer », explique Leah Kaguara, directrice des programmes de GVEP International. « Grâce à la participation active des leaders d’opinion de sexe masculin dans les activités de sensibilisation au genre, nous espérons créer un environnement où les familles et communautés viendront encourager les femmes dans la croissance de leurs entreprises ».

Le projet est en partie financé par ENERGIA, le Réseau International sur le Genre et l’Énergie Renouvelable.

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Contact : laura.nolan@gvepinternational.org

Revue de presse du PREP- 17 au 23 février 2014

Le programme régional énergie et pauvreté publie chaque semaine une revue de presse sur différentes thématiques comme l’énergie, le climat et l’environnement. Pour en savoir plus, voir à l’adresse : del>http://energyaccessafrica.org

Le programme régional énergie et pauvreté publie chaque semaine une revue de presse sur différentes thématiques comme l’énergie, le climat et l’environnement.

Pour en savoir plus, voir à l’adresse : del>http://energyaccessafrica.org

Jacques Monvois

Etude sur la question du Biogaz au Senegal

Etude très complète de la question du biogaz au Sénégal

Cette étude fait un tour d’horizon très complet de la question du biogaz au Sénégal : cadre politique, institutionnel et réglementaire, intervenants et acteurs, activités et technologies utilisées, coûts d’investissement et d’exploitation, différentes formes de valorisation, de la cuisson à l’éclairage pour les unités domestiques à la production d’électricité et de chaleur sous forme d’eau chaude pour les unités industrielles.

De nombreuses informations qui peuvent intéresser au-delà du Sénégal.

Pour en savoir plus : www.onas.sn

Références de la publication

Auteur : Bocar SY, SEMIS
Editeur : Ministère de l’hydraulique et de l’assainissement du Sénégal, Office national de l’assainissement du Sénégal, avec le soutien de la fondation Bill & Melinda Gates
Novembre 2013
84 pages

mnreboulet13@yahoo.fr