L’énergie rurale pour le développement

Extrait du rapport d’activités de l’Ademe, 2004

Dans cet article, l’Ademe dresse le bilan 2004 de ses travaux en faveur de l’amélioration de l’accès à l’énergie dans les pays en voie de développement.

L’article aborde :

  • ses partenariats ;
  • les pays dans lesquels elle est intervenue ;
  • les modes de gestion de services énergétiques dont elle assure la promotion ;
  • les réseaux d’échanges pour l’accès à l’énergie auxquels elle a participé.

Jacques Monvois, Gret, Jérome Levet

Les partenariats publics-privés pour la gestion des infrastructures d’énergies rurales décentralisées en Afrique

Présentation de soutenance de mémoire, Noémie Zambeaux. DESS économie et politique de l’énergie /ADEME – 2005

Cette présentation est le fruit d’un travail de mémoire réalisé dans le cadre du DESS économie et politique de l’énergie et d’un stage à l’ADEME.

La présentation évoque la diversité des partenariats possibles et les intérêts à imaginer des solutions « publique/privée » dans le domaine de l’électrification rurale.

Les cas de pays africains les plus avancés en matière de montage organisationnel de programme d’électrification rurale ont été analysés.

Noémie Zambeaux

Fiche de présentation du Sénégal de l’Areed

Fiche de présentation pays en Anglais

L’Areed est un programme du PNUE (Programme des Nations Unies pour l’Environnement) pour la promotion des REEs (entreprises rurales d’énergie) ayant recours aux énergies renouvelables dans les pays d’Afrique.

Il édite des fiches d’information sur sur ses pays d’implantation axés sur le développement des REEs ayant recours aux énergies renouvelables.

La fiche de présentation du Sénégal de l’Areed (EN) comprend :

  • une présentation générale du pays ;
  • une présentation de son climat politique ;
  • son climat financier ;
  • une vue d’ensemble du marché et applications des technologies exploitant des énergies renouvelables au Sénégal ;
  • une listes de contacts et références du secteur au Sénégal.

Voir également le site internet de l’Areed.

Gret, Jérome Levet

Décret portant organisation et fonctionnement de la Commission de régulation du secteur de l’électricité au Sénégal

Décret n° 98-333 du 21 avril 1998, Sénégal

Ce décret vise à compléter les dispositions de la loi d’orientation n° 98-29 du 29 avril 1998 relative au secteur de l’électricité concernant l’organisation et le fonctionnement de la Commission de régulation du secteur de l’électricité.

Les précisions apportées ont trait notamment aux conditions de nomination et de remplacement de ses membres, au rôle de son président, à la rémunération et aux incompatibilités de la fonction de membre de la Commission, ainsi qu’au devoir de réserve et de respect du secteur.

Les règles d’organisation et de fonctionnement de la Commission sont précisées dans son règlement intérieur.

Imedia

Le directeur général de la Banque mondiale s’informe sur les effets du sous-investissement dans le secteur de l’électricité en Afrique

M. Juan José Daboub a visité du 26 octobre au 8 novembre 2006 des programmes d’électrification dans sept pays africains.

Pour son premier voyage officiel en Afrique depuis sa prise de fonction, le directeur général de la Banque mondiale a choisi d’aller au contact des réalités de la crise énergétique en Afrique subsaharienne. Un signe fort !


“A l’échelle de cette région, ce sont plus de 550 millions d’individus (trois ménages sur quatre) qui n’ont pas accès à l’électricité. La capacité de production installée, abstraction faite de l’Afrique du Sud, n’est que de 20 000 mégawatts, ce qui est à peu près l’équivalent de celle d’un pays comme la Pologne. Et l’Afrique subsaharienne n’exploite actuellement que 5% environ de son potentiel hydroélectrique, contre 40% pour l’Asie et 80% pour l’Europe.”

Cette crise énergétique freine la croissance et entrave la réalisation des objectifs de développement pour le millénaire. L’irrégularité des approvisionnements électriques réduit la compétitivité des entreprises. Les causes de la crise sont multiples et diffèrent avec les situations nationales : niveaux tarifaires inadéquats, sécheresse, destructions consécutives à des conflits, mauvaise gestion… mais M. Daboub considère de façon plus générale que cette crise résulte aussi d’une certaine désaffection des bailleurs de fonds pour soutenir les investissements en matière d’énergie dans les années 90 et au début de cette décennie.

Une étude de la Banque mondiale estime qu’en Afrique, pour porter le taux moyen d’accès à l’électricité de 24% actuellement à 35% en 2015 et à 47% en 2030, il faudrait investir 4 milliards de dollars EU par an.

A consulter sur le site de la Banque mondiale

René Massé

Lettre de politique de développement du secteur de l’énergie au Sénégal

Gouvernement du Sénégal, 9 avril 2003

Objectifs et principes pour la poursuite du programme de réformes opéré dans le secteur de l’énergie entre 1998 et 2000, mesures nouvelles envisagées et calendrier de mise en œuvre.

La stratégie est axée sur les actions visant :

  • la restructuration du sous secteur de l’électricité en vue d’une plus grande efficacité et en vue du désengagement de l’Etat par l’implication judicieuse du secteur privé dans l’investissement et la gestion aussi bien de SENELEC que l’électrification rurale ;
  • le renforcement des conditions de concurrence et l’amélioration de la qualité des produits dans le sous secteur pétrolier ;
  • l’intensification de la promotion du bassin sédimentaire sénégalais ; et
  • la consolidation de la gestion durable des ressources ligneuses par la responsabilisation accrue des collectivités locales.

Imedia

Loi relative au secteur de l’électricité au Sénégal

Loi n° 98-29 du 14 avril 1998 relative au secteur de l’électricité

Cette loi, adoptée dans le cadre de la réforme du secteur de l’électricité, a pour objectif de favoriser les investissements privés et d’introduire, à terme, la concurrence dans la production, la vente en gros et l’achat en gros. Elle porte notamment sur :

  • la refonte de la structure de l’industrie électrique,
  • l’institution d’un système de licences et de concessions,
  • la mise en place d’un organe de régulation indépendant,
  • le changement du régime de propriété des lignes électriques, et,
  • la création d’une agence dédiée à l’électrification rurale.

En 2002, une nouvelle loi modifie certains dispositions de celle de 1998 :

  • système de lancement et de contrôle des appels d’offres pour la production
  • propriété des installations de production, de transport et de distribution.

Financer le développement de l’électrification rurale

Massé, René. Paris : Gret, 2005, 108 p. Études et travaux en ligne, n° 2

L’électricité fait partie des services essentiels. L’accès à l’électricité représente une amélioration massive des conditions de vie. Il stimule l’activité économique. Des solutions technico-économiques et institutionnelles originales émergent pour équiper les zones rurales difficilement raccordables au réseau national. L’extension de l’électrification demande une volonté politique et des investissements publics. Les besoins en financement dépassent les ressources publiques disponibles.

Dès lors, comment financer le développement de l’électrification rurale ? A partir de son expérience sur cette question, René Massé explicite dans ce texte en quoi un investissement public est nécessaire, quand bien même les réseaux sont gérés par des opérateurs privés. Il propose la mise en place d’un mécanisme de financement, couplant subvention et crédit, au service de la politique nationale d’électrification. Abondé par des fonds publics et des dotations de bailleurs de fonds, ce mécanisme apporterait un soutien à des projets d’électrification, portés par des acteurs divers, selon les choix définis dans la politique nationale.

Cette étude décrit les grands principes et l’architecture de tels mécanismes, puis en détaille les règles de financement. Elle ne propose pas une démarche « clé en main » censée être universelle : les choix techniques, institutionnels, sont définis par la politique nationale, de façon ad hoc. C’est bien plutôt un guide pour la conception et la mise en oeuvre de tels mécanismes, dans des contextes nationaux et selon des choix toujours spécifiques. La série de courtes études de cas de pays, en annexe, le montre bien.

Ce document est complété par « Comment se sont-ils électrifiés ? Deux études de cas de politique nationale d’électrification : France, États-Unis« , du même auteur, dans la même collection (Études et travaux en ligne n° 3).

Ce document est téléchargeable par parties :

Introduction, à la page : http://www.gret.org/ressource/pdf/etd/etd2/intro.pdf

Financer le développement de l’électrification rurale, à la page :
http://www.gret.org/ressource/pdf/etd/etd2/2fin_dev_elec.pdf

Concevoir un mécanisme de financement de l’électrification rurale, à la page :
http://www.gret.org/ressource/pdf/etd/etd2/3mecanisme_fin_elec.pdf

Définir les règles de financement et les procédures du MFER, à la page :
http://www.gret.org/ressource/pdf/etd/etd2/4regl_fin_mfer.pdf

René Massé