Semaine de la mobilité durable et du climat – Dakar – 3 au 7/10/2022

L’Association CODATUCETUD et l’Association Climate Chance unissent leurs efforts pour organiser la Semaine de la Mobilité Durable et du Climat (SMDC) qui se tiendra à Dakar, au Sénégal, du 3 au 7 octobre 2022.

Cette semaine comprendra notamment le 4ème Sommet Climate Chance Afrique #SCCA2022 sur 3 jours, du 4 au 6 octobre 2022

De nombreux ateliers et sessions plénières offriront des occasions uniques de partager les enjeux de la mobilité durable et de renforcer l’action climat dans les territoires africains.

La SMDC sera aussi l’occasion de découvrir les meilleures pratiques en matière de mobilité durable, d’action climat et de biodiversité sur le continent africain.

Organisation et inscription ici !

PROGRES-lait : l’énergie solaire pour conserver le lait

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PROGRES-lait est un projet lancé en 2014 en Mauritanie et au Sénégal par les ONG ECODEV et ENDA. Il vise à une meilleure valorisation du lait par le renforcement des capacités des éleveurs et l’amélioration de la conservation du lait.

Il prévoit l’installation d’une centaine de mini-plateformes solaires pour refroidir le lait de 2000 producteurs et de 20 laiteries solaires capables de pasteuriser ce lait et de le livrer aux entreprises de transformation de la région.

Pour avoir des informations plus précises sur les résultats de ce projet qui nous semble intéressant, il faut se rapprocher des ONG ENDA et ECODEV.

Plus d’informations sur le site du projet  et le site d’ECODEV  et des photos sur la page Facebook du projet.

Biogaz : valorisation des déchets halieutiques à St Louis (Sénégal)

L’association « Le Partenariat » est active depuis de nombreuses années dans la région de St Louis, au nord du Sénégal, notamment dans le domaine de l’assainissement. C’est ce qui l’a conduit à mettre en oeuvre des projets de production de biogaz à partir des déchets présents dans la ville de St Louis, d’abord avec les déchets de l’abattoir, puis maintenant avec les déchets de la transformation du poisson par les femmes.

Ces documents fournis par Le Partenariat fournissent les résultats des premières études, avec notamment des tests de production en grandeur réelle et des plans d’installation.

Du biocharbon de Typha en Mauritanie et au Sénégal

Du biocharbon de Typha en Mauritanie et au Sénégal Un pêcheur cerné par le Typha

Depuis 2011 le Gret mène des projets de production de charbon de Typha en alternative au charbon de bois dans la vallée du fleuve Sénégal. Le Typha, ou Typha australis, est une plante autochtone dont la prolifération était limitée par l’alternance naturelle entre l’eau douce et l’eau salée et par les variations naturelles du débit et du niveau d’eau du fleuve. Le Typha est devenu envahissant au début des années 1990 après la construction du barrage anti-sel de Diama qui a suspendu ces phénomènes d’alternance.

La prolifération du Typha a des effets néfastes, tant pour l’environnement que pour les activités humaines. Par ailleurs la plante se développe dans un contexte sahélien marqué par un faible couvert forestier et une déforestation importante visant à produire du charbon de bois, principal source de combustible pour des millions de ménages sénégalais et mauritaniens. L’accès au bois-énergie est de plus en plus difficile mais l’absence d’alternatives sérieuses explique la persistance de cette source d’énergie.

Face à ces enjeux, le Gret met en oeuvre, en partenariat avec des acteurs locaux, des projets de production de charbon à usage domestique à partir du Typha australis dans des villages le long du fleuve Sénégal.

  • Le projet Typha Mauritanie, mené entre septembre 2011 et avril 2016 a permis la mise au point du produit « charbon de typha »  d’un processus de production adapté aux villages mauritaniens. Sept unités artisanales de production de charbon de typha on été installées dans des villages et une ligne de production semi-industrielle de charbon a été testée ;
  • Suite à cette première phase réussie une nouvelle phase a été initiée au Sénégal à travers le projet Typha Sénégal qui a démarré le 1er mai 2016. Ce projet vise à mettre en place une filière locale de charbon de typha durable et inclusive, créatrice d’activités génératrices de revenus, par un transfert de technologie Mauritanie-Sénégal. Six nouvelles unités artisanales seront mises en places d’ici avril 2018.

Plus d’information sur le projet Typha Mauritanie sur le site du Gret.

Biogaz, Le Partenariat agit au Sénégal et en Moldavie

Créée en 1981 sous le nom « Partenariat Lille Saint-Louis du Sénégal », l’association Le Partenariat émane au départ d’une volonté de faire vivre le jumelage entre les villes de Lille et Saint-Louis du Sénégal. Depuis cette époque, elle est devenue une ONG autonome et a élargi son action à d’autres territoires, le Maroc, la Guinée et, depuis 2015, la Moldavie. Et dans ce pays d’Europe de l’Est, le Partenariat a été sollicité par l’ambassade de France pour son expertise en biogaz.

En effet, depuis 2011, le Partenariat mène des projets de diffusion de la technologie biogaz au Sénégal. Une installation pilote a d’abord été construite au Centre d’Initiation Horticole de Saint-Louis. Puis plusieurs projets ont suivi  : 5 cuves construites aux abattoirs de Saint-Louis, 4 cuves aux abattoirs de Podor, et 20 cuves sont en construction à Saint-Louis, avec le concours de la ville de Lille et de la Métropole Européenne de Lille. Au niveau des abattoirs, le biogaz est très intéressant parce qu’il fournit de l’énergie tout en assainissant le quartier en éliminant les nombreux déchets organiques de ces activités.

Depuis septembre 2015, le Partenariat intervient donc en Moldavie, où une cuve de méthanisation et d’une unité d’assainissement par phyto-épuration sont en construction.  Ce test à l’échelle d’une famille rurale est complété par une étude de faisabilité pour un programme de promotion de la méthanisation à plus grande échelle.

Et des perspectives sont en cours pour doter les abattoirs de la commune d’El Aounate (Maroc) de cuves de méthanisation.

Ouonck, Sénégal, un service durable d’électricité solaire

Cette brochure rend compte des caractéristiques et résultats de l’électrification d’un village de Casamance réalisée entre 2011 et 2014 avec des kits solaires individuels gérés collectivement.
Avec l’accompagnement de la Fondation Énergies pour le Monde, le Comité de gestion d’électrification solaire de Ouonck (CGESO) fournit un service autonome d’exploitation et de maintenance de près de 190 installations photovoltaïques individuelles. Formés aux méthodes de gestion d’une petite entreprise, ses membres emploient désormais cinq techniciens de terrain. L’autonomie financière est aujourd’hui atteinte.
Brochure de 4 pages, avec un résumé en anglais

JatroREF, des référentiels pour des filières agrocarburants durables à base de Jatropha

Les agrocarburants peuvent améliorer l’accès à l’énergie en milieu rural et réduire le poids des importations de carburant dans la balance commerciale. Mais les agrocarburants sont aussi source d’inquiétudes notamment pour la sécurité alimentaire. L’enjeu est donc de construire et diffuser une information objective et fiable sur les défis que pose le développement de ces filières.

Dans ce contexte, le réseau JatroREF construit des référentiels permettant de caractériser la viabilité socio-économique et la durabilité environnementale des filières paysannes de production d’agrocarburants à base de Jatropha en Afrique de l’Ouest. L’ensemble de ces références est présenté sur le site internet.

Des innovations agroécologiques dans un contexte climatique changeant en Afrique

Des études portent sur l’adaptation au changement climatique, tandis que d’autres soulignent le potentiel de l’agroécologie pour une production agricole durable. La présente étude vise à relier ces différentes problématiques, changement climatique, adaptation et agroécologie, en répondant aux questions suivantes :

– Quels changements climatiques sont observés et attendus dans différentes zones climatiques d’Afrique ?
– Comment ces évolutions influencent-elles déjà et affecteront-elles les systèmes agraires en Afrique ?
– Comment les pratiques agroécologiques mises en place par les paysans contribuent-elles à leur adaptation au changement climatique ?
– Dans quelle mesure l’agroécologie est-elle pertinente pour faire face aux enjeux du changement climatique et de la sécurité alimentaire ?