Les paiements pour services environnementaux : de la théorie à la mise en oeuvre, quelles perspectives dans les pays en développement ?

Les paiements pour services environnementaux (PSE) sont aujourd’hui incontournables dans les politiques d’environnement et de développement. Leurs contours apparaissent cependant très flous, conduisant à de nombreux amalgames, pouvant même laisser croire que tout instrument à visée environnementale, prévoyant un transfert monétaire, serait un PSE.

Pour clarifier le débat, l’analyse proposée définit tout d’abord les spécificités d’un PSE : il s’agit d’un instrument qui vise à agir sur les pratiques des producteurs dans un sens favorable à l’environnement, en misant sur leur adhésion volontaire, obtenue par un paiement. Il se différencie en cela des approches qui reposent sur une contrainte s’exerçant sur les producteurs, que celle-ci soit réglementaire, ou qu’elle leur impose de payer pour compenser les effets négatifs de leur activité.

L’archétype de cette démarche consiste alors en un accord volontaire contractuel et bilatéral, entre un groupe de bénéficiaires de services environnementaux (SE) et un groupe de producteurs. Si l’on en trouve divers exemples, un grand nombre de PSE s’en écartent, lorsque les paiements ne sont pas sollicités auprès d’usagers de SE conscients de ce paiement, et plus encore lorsqu’ils proviennent des contributions obligatoires des contribuables.

Ces distinctions ont conduit à définir puis illustrer une « cartographie » qui situe les différents types de PSE entre eux, d’une part, et à l’intérieur du champ des instruments de politique publique environnementale, d’autre part.

Jacques Monvois

Namibie : expérimentation de la fabrication de biocarburant à partir de ricin

Un consortium israélien, regroupant Evogène, Ormat Industries, et Lev Leviev Biofuel Namibia, développera et commercialisera la plante de ricin pour la production de biocarburant. Le ricin n’est pas une plante comestible.

Lev Leviev Biofuel (50% des parts du consortium), Evogène (37,5%) et Orfuel, l’unité américaine d’Ormat, (12,5%) examineront les différentes variétés de plante dans une ferme pilote en Namibie. Après avoir sélectionné la meilleure, ils vont chercher à commercialiser ces variétés tout en les faisant pousser en Namibie et dans d’autres pays. La société Evogène, quant à elle, procurera les différentes variétés de ricin pour les essais. Et Lev Leviev Biofuel fournira terrain et logistique.

Le consortium pense qu’un biocarburant à base de ricin sera radicalement moins cher que les biocarburants développés à partir de plantes comestibles comme le canola ou le soja.


Source : un article publié sur le site de Enerzine

Elhadji SYLLA, ASER

Réforme du secteur électrique, électrification rurale et problématique du "genre" dans le sud de l’Afrique

S. P. Utonih et S. Dlamini, Minerals & Energy Policy Center (Afrique du Sud), octobre 2001 [EN].

Cet article tire les leçons de projets conduits en Namibie et au Swaziland pour formuler des propositions de meilleure prise en compte du genre dans les programmes d’électrification rurale.

Cet article en anglais expose l’ensemble des approches et des expériences menées dans le traitement de la question de « genre » dans les programmes d’électrification rurale dans les pays du sud de l’Afrique. Il présente notamment des projets menés en Namibie et au Swaziland et le Réseau sud-africain énergie et genre (« Southern african gender and energy network », SAGEN).

Il contribue ainsi à approfondir les analyses sur cette question pour conduire à des réformes appropriées. Les auteurs formulent des recommandations destinées aux décideurs afin que le genre soit mieux pris en compte dans les projets d’électrification rurale.

Pour en savoir plus, l’intégralité de cet article en anglais est à télécharger ci-dessous :

Jérome Levet, René Massé